n° 11389 | Fiche technique | 15528 caractères | 15528Temps de lecture estimé : 10 mn | 15/05/07 |
Résumé: Un homme soumis à sa patronne est prêté par cette dernière à sa soeur. | ||||
Critères: hagé travail volupté hsoumis fdomine cérébral voir lingerie odeurs portrait | ||||
Auteur : AuxpiedsdeMaîtresse (Un homme qui aime les femmes matures et dominatrices) |
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J’étais à peine revenu chez moi, vers 20 heures, que le téléphone sonnait : c’était ma nouvelle patronne, Odile. Elle m’expliqua qu’en définitive, si elle était toujours d’accord pour m’embaucher dans son magasin, elle pensait qu’il serait préférable que j’aille d’abord me former chez sa jeune sœur, Isabelle, qui tenait une librairie spécialisée dans les ouvrages de bibliophilie en centre-ville. Elle m’indiqua que, ne cachant rien à sa sœur, elle l’avait avertie de mon caractère docile envers les femmes et lui avait même rapporté, sans trop de détails cependant, la façon dont elle m’avait utilisé pour son plaisir. Elle me dit qu’elle me prêtait à sa sœur pour au moins deux semaines, et même tant que celle-ci aurait besoin de mes services pour terminer son inventaire des ouvrages qu’elle proposerait dans son prochain catalogue.
Elle me donna l’ordre de servir sa sœur en tout et comme elle le souhaiterait, avec autant de docilité que j’avais pu mettre à la servir à genoux dans son bureau, la veille. Elle m’avertit que sa sœur était une femme très réservée, d’un caractère assez difficile, voire très autoritaire par moments, et qu’il me faudrait probablement subir ses sautes d’humeur. Ce caractère difficile et indépendant avait fait fuir les hommes, et elle aussi était seule, d’autant qu’elle s’était refusée à céder aux appétits des hommes qu’elle avait pu attirer en tant que « coup du moment ».
En clair, elle me demandait d’être pour quelques semaines l’employé soumis, et éventuellement l’homme-objet de sa sœur. Elle me prêtait à cette dernière comme on peut prêter un objet domestique pour rendre service.
L’idée même d’être ainsi traité en objet, d’être partagé entre ces deux sœurs, et donc d’être admis au cœur de leur intimité de femmes, m’excitait au plus haut point. Cela répondait à mon fantasme d’être totalement soumis au désir d’une femme, d’abdiquer toute volonté entre ses mains, de m’en remettre à sa seule volonté, de satisfaire chacune de ses exigences. J’avais, depuis la veille et sa prise de possession de mon corps et de mon âme, l’envie d’être au plus près de son intimité, dans ce qu’elle avait de plus personnel, de plus secret. Je rejoignais le rêve de la nuit précédente où, le nez enfoui dans la culotte qu’elle m’avait jetée au visage, je rêvais d’être, sous sa robe, l’entrejambe de cette culotte, la partie qui avait le bonheur de respirer l’odeur enivrante de son sexe, de recueillir les sucs goûteux de son vagin, les dernières gouttes quand elle se relevait de la cuvette en remontant vite sa culotte. Rien que de penser à tout cela – et j’y avais pensé toute la nuit –, je devenais fou d’amour et de désir pour elle.
Après maintes autres recommandations qui faisaient de moi l’employé et l’amant potentiel de sa sœur, elle me donna enfin l’adresse de la librairie où je devais me présenter le lendemain, vers 10 heures.
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C’était une superbe librairie installée au bas d’une grande maison en pierre de taille du début du XVIIIe siècle, dont ma patronne m’avait expliqué qu’elle avait été bâtie par l’un de ses ancêtres et qu’elle constituait une partie de l’héritage échu à sa sœur à la mort de leur père. La librairie était fermée et je sonnais, comme ma patronne me l’avait indiqué, à la superbe porte Louis XV se trouvant à côté de la porte de la librairie. Quelques instant plus tard, la sœur de ma patronne vint m’ouvrir et me fit monter sans tarder jusqu’à un grand salon établi au premier étage.
Arrivé dans ce luxueux salon, pourvu d’une cheminée en marbre et d’un superbe mobilier Louis XV, avec plusieurs pastels représentants des portraits bourgeois, j’eus le temps de regarder subrepticement ma seconde patronne, pendant qu’elle me détaillait sans rien dire, probablement pour comparer ma personne à ce que sa sœur avait pu lui en dire.
Je me trouvais face à une femme assez grande, peut-être 1,75 m. Elle était brune, mais la carnation de son visage était étonnamment claire, et ce d’autant plus que son visage était largement poudré, ainsi qu’on le faisait naguère. Ce maquillage faisait ressortir ses lèvres minces, d’un rouge soutenu, qui contribuaient à lui constituer un visage de porcelaine. On percevait qu’Isabelle cherchait à se dissimuler derrière ce maquillage, certes de bon goût, mais trop accentué pour son âge.
Sa chevelure, coupée à mi-hauteur des tempes, contribuait tout autant à la vieillir et à lui donner un aspect, sinon sévère, du moins très sérieux. Sa vêture s’accordait avec sa coiffure et son maquillage. Elle portait une longue et large robe de couleur bleue marine, un chemisier blanc orné d’une superbe broderie, assez transparent, un petit gilet fin de même couleur que sa jupe, qui laissait apparaître un collier de fines perles encadrant le col Claudine de son corsage. À travers la transparence de son fin chemisier on devenait une paire de petits seins, peut-être un peu tombants, retenus par un soutien-gorge très englobant, très sage, pas du tout le type de sous-vêtements osés vendus dans les boutiques de lingerie du centre-ville. Elle portait un collant ou des bas de couleur chair et une paire de chaussures vernies, de couleur noire.
C’était quelque peu difficile de lui donner un âge, tant sa vêture, sa coiffure, son allure était classique, voire même un peu désuète au regard des canons actuels. Mais elle semblait bien avoir près de 40 ans, peut-être un peu moins. Quel que soit son âge, elle était en tout cas d’une distinction peu commune, qui rappelait celle de la bourgeoisie provinciale de naguère, celle que l’on peut encore observer à la sortie des églises, chez les paroissiennes bien nées, et qui se veulent encore traditionalistes.
Cette élégance, cette distinction un peu désuète, trahissaient non seulement une certaine aisance matérielle, mais également la délicatesse, le raffinement d’une femme déjà mûre, dont on percevait au moins le goût pour les belles choses, si ce n’est l’âme d’esthète. Le superbe mobilier de son salon confirmait d’ailleurs cette première impression.
Elle avait pris place dans un fauteuil Voltaire, en croisant ses jambes, puis en redescendant sa robe, me laissant debout devant elle, certainement pour établir une première distinction entre nous, et me signifier que je n’étais que son employé. Son regard s’était fait tout à la fois plus dur et interrogateur, et comme sa sœur elle m’avertit, d’une toute petite voix, presque inaudible qu’elle comptait me tenir serré, qu’il faudrait que je lui obéisse, que je sois docile même… C’étaient les propos que sa sœur m’avait tenus la vieille avant d’abuser de moi, et je compris qu’elles avaient dû se parler. Là également je restai coi, l’écoutant les yeux baissés, me faisant aussi petit que je le pouvais, car cette femme venait par ces quelques mots d’établir une autorité totale sur moi.
J’étais pour ma part satisfait d’être ainsi traité, pris en mains et bientôt commandé. C’est tout ce que j’aime : répondre aux ordres, me soumettre totalement à la volonté d’une femme, et il en est ainsi depuis mon enfance, où les petites filles avec lesquelles je jouais se rendaient vite compte qu’elles pouvaient me mener par le bout du nez, avec un peu d’autorité. Je me voyais réduit à l’état de petit employé, insignifiant, transparent aux yeux de sa patronne, mais homme-objet potentiel dont le corps et l’âme, comme à sa sœur, lui appartiendraient.
En regardant ma nouvelle patronne, qui m’observait tout en me parlant, pendant que je baissais les yeux la plupart du temps, incapable de soutenir son regard, je compris qu’instruite par sa sœur et par mon attitude soumise, elle avait compris tout le parti qu’elle pourrait tirer de moi. Mais rien dans son attitude ne trahissait une quelconque émotion. Son visage, malgré un léger sourire certainement né de mon embarras, ne laissait rien transparaître. Pour couper court à ce face-à-face, elle toujours assise, moi toujours debout, elle me dit de la suivre dans sa librairie pour qu’elle me donne quelques informations concernant la tâche qui allait m’être dévolue : réaliser un inventaire des ouvrages relatifs à l’Anjou.
Le reste de la journée se passa dans sa librairie, derrière un ordinateur, à saisir le descriptif des livres dont elle réalisait l’inventaire. Je sentais bien qu’elle m’observait plus qu’il n’était de raison, surtout lorsqu’elle travaillait à partir des étagères situées derrière moi. Mais rien ne laissait penser au moindre trouble chez elle. De mon côté, éclairé par ses conseils, je m’efforçais de travailler du mieux que je pouvais, corrigeant tout de suite les quelques erreurs qu’elle relevait et me signalait d’un ton parfois agacé. Revenu chez moi, sa sœur me téléphona pour me dire que j’avais, pour l’instant, donné toute satisfaction et qu’il me faudrait continuer ainsi. Une semaine se passa à travailler ainsi, le matin ensemble dans la librairie, puis dans une réserve située juste derrière, où elle me rejoignait dès qu’elle n’avait pas à s’occuper d’un client.
Arrivé au vendredi, elle fut appelée de bonne heure par un important collectionneur qui souhaitait réduire sa bibliothèque et qui désirait donc la voir passer chez lui pour en discuter. N’ayant pas encore confiance dans mes capacités, elle se résolut à fermer sa librairie, tout en m’y laissant poursuivre mon travail pour ne pas perdre de temps dans la préparation du catalogue. Elle m’avertit qu’elle serait absente au moins deux heures, et que durant ce laps de temps elle m’enfermerait à l’intérieur. À l’annonce de ce contretemps, je me réjouis intérieurement : j’allais avoir l’occasion et le temps de pénétrer dans son intimité…,
Dès que je fus certain de son départ, je me précipitai dans son appartement à l’étage, cherchant sa chambre, sa salle de bains, et négligeant le reste. Je trouvai sa chambre, superbement meublée en Louis XVI authentique, avec là également un superbe tableau et deux pastels aux murs, des rideaux en tissu broché qui faisaient régner une douce pénombre. Un Christ régnait sur le lit, une bible occupait le marbre d’un chevet en acajou. Cette chambre était soigneusement tenue, probablement par une femme de ménage. Avisant une commode, je me précipitai pour ouvrir ses tiroirs : ceux du haut renfermaient des chaussettes de toutes sortes, des collants et des bas dans lesquels je ne pus me retenir d’enfouir mon visage, afin de profiter de leur douceur, et aussi pour y chercher l’odeur de ma patronne. Les deux autres tiroirs étaient un petit paradis de culottes, de soutiens-gorges et de jupons de toutes natures… Me connaissant, je regardai ma montre afin de ne pas me laisser surprendre… Et une heure durant j’inspectais, enfouissais mon visage, reniflais tous ces trésors de féminité.
Je commençai par déplier, une par une, avec le plus grand soin, chacune de ses culottes. Il y en avait beaucoup, surtout des blanches, toutes simples, enveloppantes, avec un large entrejambe gainé de coton, merveilleuses de douceur, émouvante de blancheur et de pureté. Des culottes de vierge ou de femme très sage. Il y en avait des noires, des roses, d’autres dans les tons pastel, toutes fleurant bon le délicat parfum d’une femme soignée. J’y cherchais le parfum du sexe de ma patronne, mais bien sûr tout était net, désespérément net… Les soutiens-gorges, avec leurs bonnets peu profonds de jeune fille, étaient eux aussi très émouvants. Puis je passais aux porte-jarretelles, aux jupons frais dans lesquels je cherchais vainement une odeur. Mais l’heure tournait et il fallait que je redescende, vite, vite, pour avancer un peu mon travail. J’espérais retrouver prochainement l’occasion d’aller explorer sa salle de bains, où devait normalement se trouver un bac à linge, où je retrouverai cette fois l’odeur intime de ma patronne dans ses sous-vêtements. Rien que d’y penser ma verge devint soudain dure et j’eus toutes les peines du monde à faire retomber mon excitation avant que ma patronne ne revienne.
Le reste de la journée se passa comme précédemment, mais la soirée allait apporter de la nouveauté.
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Isabelle, lorsqu’elle revint dans sa chambre au soir, pour se coucher, eut une impression bizarre, à partir de quelques détails infimes : un tiroir mal refermé, une chaise déplacée quelque peu. Quelqu’un avait pénétré son intimité. En allant chercher une culotte pour le lendemain dans son tiroir, tout s’éclaira soudain : ce cochon d’Alexandre, son petit employé, avait osé enfouir son groin dans ses culottes. Elle pensa : « Petit salaud, dès la première semaine, dès le premier jour où je m’absente ! Tu vas me le payer, petit vicieux. Ma sœur m’avait dit que tu étais docile, que tu ferais mes quatre volontés, et voilà que tu oses pénétrer dans ma chambre ! ».
Mais malgré sa colère, elle était flattée que cet homme cherche son odeur dans ses sous-vêtements, elle comprenait que c’était aussi une marque d’adoration, et commençait à se dire qu’elle pourrait en profiter. Mais pour l’instant il s’agissait de marquer le coup, de montrer qui était la maîtresse et qui était l’esclave, puisque dorénavant il s’agissait bien de cela. En même temps elle se sentait gênée, car ces pratiques étaient contraires à tout ce que sa mère et les sœurs qui avaient construit son éducation lui avaient enseigné : la chasteté, la procréation dans le mariage et rien de plus. Il n’empêche que le soir elle eut le plus grand mal à ne pas glisser sa main sous sa chemise de nuit pour se caresser en pensant : « Petit esclave, tu m’excites quand même beaucoup, je ne dois pas céder mais tu me fais mouiller… ». Elle résista cependant à cette envie qui montait dans son ventre, dans la pointe de ses seins.
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Le lendemain, malgré ses résolutions de la veille, elle fit comme si rien ne s’était passé, et la journée se passa à travailler comme précédemment. Mais elle voulait en avoir le cœur net, voir si elle n’avait pas imaginé ce qui n’était pas, et elle se décida à renouveler l’expérience et à s’absenter à nouveau le lendemain. Pour être certaine de ne pas se tromper, elle laissa ses sous-vêtements portés de la veille bien évidence sur son lit, en les repérant par rapport au motif du couvre-lit, et elle avertit sa femme de ménage de laisser sa chambre pour cette fois.
Le lendemain, le piège était prêt à fonctionner. Elle m’avertit qu’elle devait à nouveau s’absenter deux heures : j’allais me faire prendre le nez dans ses culottes….
(À suivre)