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Temps de lecture estimé : 21 mn
22/05/07
Résumé:  Femme douce et gentille. Aime le sport, surtout en chambre, adore chevaucher un homme grand et costaud, type étalon. Pervers s'abstenir !
Critères:  fh campagne telnet fsoumise hdomine noculotte cunnilingu pénétratio fouetfesse
Auteur : Patrik  (Carpe Diem Diemque)            Envoi mini-message

Série : Histoire d'AA

Chapitre 01 / 02
Femme douce et gentille

Histoire d’AA

1- Femme douce et gentille



Femme douce et gentille.

Aime le sport, surtout en chambre, adore chevaucher un homme grand et costaud, type étalon.

Sait très bien lever et écarter les jambes pour la circulation sanguine.

Sait faire des tas de choses avec la bouche et la langue !

Recherche un homme aimant l’exploration car plusieurs grottes sont à visiter.

Un homme doué avec des doigts pouvant manipuler et câliner les choses fragiles…

Pervers s’abstenir !


Plus je regarde mon annonce, plus je me dis que c’est décidément ce que je recherche. C’est ce que je viens d’écrire à Victorine, un de mes contacts sur Internet, ma confidente number one. Quelque chose me dit que j’aurais une réponse rapide, et, sans doute, très… disons, circonstanciée…


Je vais aller me coucher, l’âme sereine et en paix. Et rêver de cet homme !


---oooOooo---


Aux premières lueurs du jour, je fonce sur mon ordinateur chéri afin de lire la réponse. En effet, un message m’attend. Victorine n’y va pas par quatre chemins : ou bien je déconne, ou bien je suis sérieuse. Elle attend confirmation car, dit-elle, elle a sûrement chaussure à mon pied…


Comme je suis persuadée qu’elle bluffe, je réponds : Chiche ! Puis je pars travailler car il faut bien remplir le frigo. Après avoir vidé une demi-cafetière avant.


Midi arrive vite. Hop ! Internet, j’adore le web, on y trouve de tout à partir de rien, c’est le grand bazar à l’échelle mondiale ! On surfe ci et là parmi les milliers, les millions de sites, pour y dénicher tant de choses ! Oui, j’aime, ça m’éclate !


Victorine m’a pris au mot, elle a sous la main ce que je recherche, cet homme comme je le rêve, comme je le désire. Je ne sais pas trop quoi penser, d’autant que sous mes yeux, j’ai à la fois une photo de l’homme en question, son téléphone et son email. Faut reconnaître qu’il est loin d’être moche, sans être toutefois un apollon. Mais, il est tout à fait dans mon goût, tellement que ça m’intrigue. Je demande à Victorine si cet homme est au courant pour l’annonce, car je ne me vois pas le contacter alors qu’il ne saurait rien de notre petite combine !


Moins d’un quart d’heure plus tard, la réponse est claire et nette : il sait.


Avec en plus une question un peu perfide : tu ne veux pas de pervers mais ta description l’est beaucoup avec tes aptitudes sous la couette… Comment veux-tu faire pour avoir un homme qui exauce tes désirs sans qu’il ne soit légèrement, sur les bords, un tantinet pervers ? J’attends ta réponse avec beaucoup d’intérêt :))


Va te faire cuire un œuf, Victorine !!! Je veux un Prince Charmant habile de ses dix doigts ! C’est interdit ? non ? bon ! N’empêche que je suis bien embêtée à présent : je lui réponds quoi à cet homme qui correspondrait à mes attentes ? D’autant qu’il a déjà été mis au parfum par Victorine… Ça gâche un peu le plaisir de la séduction ! Tant pis, je ferai avec ; au moins, nous savons à quoi nous attendre tous les deux !


Face à mon écran, je sèche lamentablement pour écrire un message à cet homme. Dix fois, vingt fois, j’efface mon message : trop timoré, trop gnangnan, trop fonce-dans-le-tas, trop aguicheur et j’en passe ! En désespoir de cause, j’arrive à pondre un petit message à cet Alexis (puisque tel est son prénom). Avec un grand soupir, je clique sur le bouton Envoyer. On verra… on verra…


Alexis-Alice, ça sonne bien…


Ah oui, Alice, c’est mon petit prénom à moi. Ça fait Alice au pays des malices, c’est ce qu’on me dit souvent, vu mon caractère, disons, enjoué… Je ne suis pas la dernière pour aller faire la fête et m’amuser. Mais certains hommes n’apprécient pas toujours mon indépendance notoire et c’est bien mon problème ces derniers temps : on dirait que j’ai le chic de tomber sur des machos de la vieille école pour lesquels une femme se doit d’être une boniche à leur disposition ! Très peu pour moi ! Car même si je suis douce et gentille, je ne suis pas poire pour autant. Ah ces mecs !


---oooOooo---


Ça va faire une bonne semaine que je corresponds à bâtons rompus avec Alexis qui travaille dans la pub. Nous avons même eu quelques conversations en vocal puis en vidéo sur Internet. J’avoue que Victorine ne s’est pas trompée concernant mes goûts et que je mettrais bien mon Alexis sous la couette pour lui faire subir les premiers outrages ; j’attends de lui qu’il me fasse subir les derniers !


Parfois, il joue avec moi à être un peu mystérieux, ou ironique. Selon lui, il faut que je me pose la question de savoir s’il ne serait pas un satyre déguisé ou un horrible pervers, dissimulé sous un masque de gentil… C’est vrai que… Il se pourrait que je sois sous le charme d’un beau parleur qui pousserait assez loin dans la perversité, m’offrant la vérité sur un plateau d’une telle façon que je ne puisse y croire. Dans ce cas, il ne m’aurait pas menti et je serais, mine de rien, fautive… Ah ces mecs ! Toujours l’art de faire porter le chapeau aux faibles femmes que nous sommes !


Curieusement, nous continuons à nous vouvoyer, ce qui n’est pas plus mal. Ça introduit une dimension supplémentaire, quelque chose de rare, un petit plus que j’adore !


Je suis fébrile : nous nous rencontrons demain, samedi. J’en parle à Victorine, je la questionne, j’essaye de lui tirer les vers du nez. Tout ce que je reçois comme conseil est : débrouille-toi, tu l’as voulu, fais avec ! Sympa ! Je soupçonne Victorine d’en savoir nettement plus long qu’elle ne veuille m’en dire. Peut-être Alexis est-il un voisin, un collègue ou un ex ?


Accroupie dans mon lit, je me pose des questions : pourquoi cet Alexis, qui semble si bien, n’est pas casé ? Ça cache quoi ? Il m’a bien expliqué à mots couverts qu’il avait eu trois aventures longue durée, que ça avait capoté pour divergences de vue mais sans plus… peut-être suis-je tombé sur un Barbe-Bleue qui dissimule des tas de cadavres de femmes dans la cave de sa maison de campagne ! Ou un Landru qui en fait du combustible !


Ma nuit est agitée de rêves divers allant de la plus haute félicité, rose bonbon genre Sissi, au plus sombre cauchemar style massacre à la tronçonneuse ! Résultat : j’ai quelques cernes sous les yeux ! Après une bonne douche et quelques soins, je me sens nettement mieux pour affronter la journée qui vient et surtout ce fameux rendez-vous avec Alexis… Quelque chose me dit que la matinée va être longue avant onze heures, l’heure fatidique. Onze heures, le temps de lier connaissance pour de vrai et de voir si un déjeuner ensemble serait envisageable.

D’habitude, je prends des rendez-vous plus tard, vers dix-huit heures, histoire de passer une bonne soirée ; mais là, je me méfie un peu quand même, je ne sais pas pourquoi, mais j’ai un peu d’appréhension…


Huit heures, petit déjeuner, je dévore mes six tartines réglementaires. Je sais, je suis vorace mais comme j’ai de l’énergie tout azimut, il faut bien alimenter la machine !


Neuf heures, mon ménage est déjà fini. Je comptais sur lui pour me faire passer le temps mais c’est raté ! Du coup, je me vautre dans le lit, un livre en main.


Dix heures, le livre n’est pas intéressant, pourtant c’est mon auteur préféré, mais je pense que je suis trop turlupinée par le rendez-vous pour avoir les idées nettes et claires, l’esprit zen et serein…


Dix heures et demie, je tourne en rond depuis quelques minutes. J’en ai marre, j’y vais, et tant pis, c’est bien à la femme de se faire attendre et désirer un peu !


Dix heures et quarante six minutes à ma petite montre ronde toute mignonne. Le square est désert, un rayon de soleil perce enfin. Je vais vers le bassin, plein de piécettes jonchent le fond. Je plonge la main, l’eau est froide et je ramène une poignée de menue monnaie. J’ouvre ma main et je contemple, amusée, ce qu’il y a dedans. Comme si un simple rond de ferraille pouvait exaucer un vœu !



Je sursaute, les piécettes tombent en tintant sur le dallage. Je me retourne d’un bond : il est là, encore plus beau que sur la photo, le soleil derrière lui. Mon cœur s’affole, je sens une sueur froide me remonter l’échine ! Ressaisis-toi, ma fille, tu n’es pourtant plus une gamine, depuis un certain temps !



Avant que je ne puisse me ressaisir, il s’accroupit à mes pieds, je le regarde faire, les yeux grands écarquillés, me demandant quoi faire. À ma grande stupeur, il ramasse méthodiquement les pièces de monnaie, une à une. Puis lentement, il se relève.



Les cheveux légèrement au vent, il est beau. Il s’avance doucement vers le bassin. En passant juste à côté de moi, il me décoche un sourire à me clouer raide morte au sol :



Il est rare que je me retrouve comme deux ronds de flan sans avoir une réplique bien sentie, mais aujourd’hui, ce n’est pas mon jour ! Tout ce que je trouve à dire est un banal :



Et je me retrouve avec un petit lot de pièces mouillées en main. Il les jette une à une dans l’eau, et moi, je l’imite, l’esprit complètement ailleurs.


La dernière piécette jetée, je contemple les larges ronds dans l’eau du bassin. Ne pas le regarder, ne pas respirer son parfum. Rien. Je sens doucement mon cerveau redevenir opérationnel. Je sais, je sens qu’il me regarde. Je suis flattée de la chaleur de son regard, mais quelque part une partie de mon cortex cervical me hurle de me ressaisir !


Ce que je fais, derechef :



Il est très rare que je me retrouve comme deux ronds de flan sans avoir une réplique bien sentie, mais aujourd’hui, ce n’est décidément pas mon jour ! Tout ce que je trouve à dire est un ultra banal :



Il est rarissime que je me retrouve comme deux ronds de flan sans avoir une réplique bien cinglante, mais aujourd’hui, ce n’est pas du tout mon jour ! Je ne trouve plus rien à dire, complètement perplexe. C’est lui qui rompt le silence :



Il a un rire bref, un petit geste de la main. Sans se troubler, il continue :



Je ne sais pas trop quoi penser. Alexis a toujours été correct avec moi lors de nos conversations, il a toujours été franc, enfin, c’est ce qu’il me disait, bien sûr, mais quelque chose en moi me porte à croire, aujourd’hui encore, qu’il ne me ment pas. Mais je le trouve un peu… rapide quand même !



Il sourit étrangement, ouvre les bras, théâtralement, brassant l’air :



Paisiblement, il va s’asseoir sur le rebord du bassin :



Il se lève, grand, si grand. Il s’approche de moi, j’ai l’impression de vivre en direct, en simple spectatrice, une pièce de théâtre.



Il est face à moi, un large sourire qui me fait fondre bien malgré moi. Il pose avec naturel ses mains sur mes épaules, je frémis.



Et il m’embrasse ! C’est tout doux, c’est tout suave, c’est délicieux !


Nos lèvres se séparent tout doucement, mes jambes flageolent, mon cœur bat à cent à l’heure, à mille à l’heure, mon souffle est court. Je le regarde, incrédule. Je vois, que lui aussi, malgré son sourire, est troublé, délicieusement troublé.



Et pour me le prouver, il me le prouve par un nouveau baiser totalement délirant, totalement décollant de terre, un aller direct vers la quatrième dimension ! Nos corps sont à présent plaqués l’un à l’autre, je me sens si petite contre lui, si rassurée, si protégée. Le reste de raison qui me retenait abdique, je laisse parler mon corps qui a soif de tendresse et de câlins.


Et Alexis sait visiblement comment étancher cette soif dévorante !


---oooOooo---


Une semaine s’est écoulée, une semaine à le rencontrer chaque jour, à être avec lui, à l’écoute, à ce qu’il m’écoute, à être ensemble, si bien, si fort, si planant, si tout ça ! Je flotte sur mon petit nuage, j’y suis si bien. Ce soir, Alexis vient dîner chez moi et en bonne cuisinière, j’ai décidé de le passer à la casserole ! Ça fait trop longtemps que je me retiens de ne pas lui sauter dessus et de le violer sur place ! Ce type me rend dingue, il me comble, il m’offre de l’imprévu, de la sécurité, de la tendresse, de la distance, tout et son contraire !


Le chaud et le froid…


Je me suis fait toute belle, sans ostentation, mis mes sous-vêtements les plus sexy, un parfum légèrement capiteux, bref, s’il ne capitule pas, je n’y comprendrai plus rien !


Même si nous n’avons pas encore couché dans le sens strict du terme, il faut bien avouer que nous avons singulièrement poussé notre flirt ! Et même plutôt loin, avec des tas de privautés dont la simple évocation me fait monter le rouge aux joues et des souvenirs attendris…


Mais voilà, je veux du plus concret !


Il arrive tout fringant, bien habillé, bouquet de fleurs dans une main, pâtisseries de l’autre. Mon Alexis connaît ses usages, ce qui me plaît d’ailleurs beaucoup. Mon repas est presque prêt, une bonne odeur remplit les pièces, juste à point, juste comme il faut.


Je vous épargne les hautes considérations philosophiques de notre repas, Alexis se faisant un malin plaisir de retarder l’ultime échéance. Nous en étions arrivés entre la poire et le fromage, et même si ses pâtisseries étaient appétissantes, j’avais une toute autre idée de gâterie !


Raz le bol de tourner ainsi autour du pot ! Sans complexe, m’étant déchaussée, je lui taquine l’entrejambe par-dessous la table. Et ce mufle fait semblant de rien ! Attends un peu mon bonhomme ! Je me cale posément sur ma chaise, les deux bras derrière moi, mes mains agrippées au siège de la chaise et ce sont mes deux pieds qui partent en exploration sous la table. J’ai la grande satisfaction de sentir quelque chose grossir sous mes orteils, tandis qu’Alexis commence à perdre le fil de la conversation…


Il fait des efforts méritoires mais je serai plus forte que lui !


Il a craqué, il s’est levé d’un bond, il se jette à présent sur moi, me soulève pour venir me plaquer contre le mur dans un baiser fiévreux. Enfin ! Ses mains courent sur mon corps, comme si elles ne savaient pas à quelle courbe se vouer. Sa bouche explore mon visage, mes oreilles, mon cou, mes épaules, faisant naître mille frissons délicieusement agréables ! J’en frémis d’aise, il s’active plus encore, ses lèvres brûlantes sur ma peau attisée !


Je le repousse délicatement, il me regarde un peu étonné, inquiet. Je lui souris, lui prenant la main. Puis je me dirige vers la chambre…


Nous roulons dans le lit, quelque chose de dur sur mon bas-ventre me dit qu’il est toujours affamé. Nos bouches se soudent, nos langues s’enroulent et nous nous oublions dans d’interminables baisers fiévreux ! Il embrasse à la perfection et il caresse tout aussi… divinement ; c’est peut-être un peu fort comme adverbe mais en tout cas, il sait s’y prendre ! Mais ça, je le savais déjà…


Il décide d’aller découvrir ce qui se cache sous mon T-shirt échancré. Peu après, je suis buste nu tandis qu’il lèche et mordille mes tétons dressés, ses mains prenant la mesure du globe et du galbe de mes seins qu’il malaxe tout doucement, tendrement, avec parfois des pointes de férocité, de désir animal contenu ! J’adore !


Je me laisse aller sous sa langue, sous ses doigts…


Je suis à présent complètement nue ; a-t-il fait attention à la lingerie fine que j’avais exprès mise pour lui ? Je me souviens vaguement qu’il avait lutiné autour de mon string à froufrou, et que sa langue avait glissé par-dessous le fin tissu…


Il est entre mes jambes, sa bouche plaquée sur mon sexe tout ouvert, tout humide. Et ce qu’il me fait est proprement divin ! J’en ai plein de frissons et de vapeurs, comme si j’étais une toute jeune fille, like a virgin touched for the very first time ! Enfin un homme qui ne me saute pas dessus pour me chevaucher ! When your heart beats… next to mine !


C’est totalement ravageur, je décolle à sept mille pieds au moins, et même plus ! J’irai décrocher la lune ! J’irai au plus profond des mers, à la plus haute cime des montagnes enneigées ! Tant de chansons, et pas une seule pour évoquer ce que je ressens à présent ! C’est totalement fou, je suis, à la fois, soudée, plaquée au lit, les bras en croix, tout en flottant sur mon nuage, c’est, comment dire… je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdue…


Je crie, je hulule sans gène, ni honte, c’est tellement bon, mon corps est secoué de spasmes ! C’est certain, je vais mourir sur place, je vais expirer illico, c’est trop fort, mon petit cœur ne tiendra jamais ! Jamais !


Quand sa bouche me quitte, j’en soupirerai presque de soulagement. Mais, pire encore va venir lorsqu’il entre en moi, raide et puissant ; mon sexe semble exploser, s’éparpiller aux cent coins de la chambre, je voudrais le chasser avant qu’il me tue, mais mes doigts agrippés dans son dos le plaquent encore plus à moi, fusionnant nos poitrines pour n’en faire qu’un seul corps. Il va et il vient, entre mes reins, et je ne me retiens plus du tout, rien, niet, nada ! Je ne suis plus qu’une poupée d’amour qui veut jouir, qui veut exploser, qui veut cet homme, l’avoir, le posséder, toujours et encore, encore et toujours !!!


Encore et toujours…


---oooOooo---


Il est étrange de constater comme on peut se métamorphoser quand on a un homme dans sa vie. Je n’ai jamais détesté être de temps à autre sexy, j’aime ça, pour être plus précise, mais ces dernières semaines, j’y vais de bon cœur ! Inutile de vous dire que notre première nuit d’amour ne fut pas la dernière ! Et que les autres ont même été plus torrides car nous explorons toute cette contrée étrange et fascinante du sexe sans tabou et limite. Rien que d’y songer, j’en frémis !


J’ai vite oublié mes pantalons au profit des jupes qui, d’ailleurs, raccourcissent de plus en plus. Alexis l’a bien remarqué et il en profite dans tous les sens du terme ; moi aussi ! De plus, maintenant, le port de la petite culotte me gêne ! Eh oui, c’est ainsi que je suis devenue ! Et croyez-vous que j’en sois honteuse ? Pas du tout, j’adore avoir la nénette à l’air, surtout que nous approchons de l’été, qui sera hot, très hot ! Et puis, j’adore quand il égare sa main sous ma jupe, ça me donne des frissons d’aise !


Désolé, mais c’est ainsi et j’aime ça ! Mes années de féminisme partent en lambeaux…


À vrai dire, la situation est pire encore, car souvent, je me fais lutiner partout (ou presque) où nous allons ! Tout est prétexte aux petits coins, aux zones sombres et si propices aux petits jeux sensuels et/ou érotiques ! Je me fais tripoter à tout va, ce qui me va parfaitement. De plus, je ne suis pas en reste, je cherche constamment à vérifier si ses fesses sont fermes et si son paquet à trois accessoires est toujours en place ! Parce que j’aime l’utiliser, enfin, j’aime qu’il l’utilise sur moi, en moi, complètement en moi !


Dans la voiture, quand je suis à la place passager, moi aussi, j’ai mon levier de vitesse personnel. Et même, il m’arrive de le faire reluire entre mes lèvres à certains feux rouges… Jamais, je n’aurais osé penser le faire, il y a peu !


Je suis devenue ce que certains et certaines appellent une garce, pour ne pas dire autre chose. Peu me chaud, c’est moi qui suis à ma place, pas eux et elles ! Ils sont jaloux et envieux, c’est tout !


Souvent, nous allons nous balader dans la campagne avoisinante. Le long des petits chemins peu fréquentés, il y a plein de niches si accueillantes ! Par ici, il y a plein d’arbres et de bosquets noyés dans les hautes herbes ! Et si peu de passage…


Là, maintenant, je suis plaquée contre le tronc rugueux d’un arbre, mes seins aplatis dessus, ma joue sur l’écorce, une légère brise autour de moi. J’attends, jupe relevée, fesses à l’air… J’attends…


Je l’entends qui s’agite derrière moi, je ferme les yeux, le nez dans l’odeur de l’écorce. J’écoute les mille bruits de la nature, j’ignorais qu’il puisse y en avoir autant : le chant des feuilles, le bruissement des branches, le vrombissement des insectes, le feulement, le bourdonnement de dizaines de choses en mouvement, là, tout autour de moi. L’arôme des plantes et la fragrance des fleurs me font tourner un peu la tête. Je me sens en communion avec cette nature qui m’accueille en elle…


Ah !!!


Un coup sec sur mes fesses, une cravache végétale vient de me zébrer le fondement. Je ne sens presque rien pour l’instant, sauf une sourde excitation. Je tends le cul dans l’attente de la suite… J’ai découvert que j’adore ça ! Bien sûr sans que ça ne vire mal, dans tous les sens du terme, mais être ainsi fouettée me chamboule au plus profond de mon corps, des frissons s’élèvent en moi, ça me fait chaud au ventre, c’est terriblement excitant, c’est… c’est tout ça !


Une montée d’adrénaline !


Un autre coup, un autre plaisir. Les seins pressés sur le tronc rude, je savoure ce bien-être interdit. Je sens mes fesses rougir un peu, l’impression de chaleur monte en moi, prélude à un incendie ravageur. La dernière fois, j’avais demandé à Alexis d’y aller de bon cœur, il avait eu quelques réticences, mais j’avais été très persuasive, je voulais savoir, je voulais connaître ! J’avais même dû supplier qu’il continue, tant la douleur se muait en plaisir, un plaisir suave, épicé, sans frein, plein de chaleur, de souffrance et de ravissement ! Vers la fin, mes fesses en feu, mon corps tétanisé, j’avais un orgasme par coup de fouet !


Alexis s’en était voulu, je l’avais rassuré. Les hommes sont comme des gros bébés, surtout quand ils sont dépassés par ce qu’ils ont au début, provoqué…


Ouh !


Même une simple petite tapette me donne des frissons voluptueux ! Je sens bien que la cravache végétale se désagrège, certainement une torsade de hautes herbes, le tout ligaturé tant bien que mal…



Un bref silence. Je remue du popotin, c’est un argument très persuasif. Il soupire :



Il s’active, je l’entends qui s’affaire. J’attends. Mes fesses refroidissent, mon excitation s’estompe, la chaleur s’en va petit à petit. Les bruits sont toujours autour de moi, les odeurs aussi. Un petit vent fait bruisser les feuilles et caresse mes jambes. Je me plaque plus encore sur le tronc d’arbre, sur cette écorce râpeuse, mes cheveux épars…


Ah ???


Houlà, je ne sais pas ce que c’est mais c’est efficace. Ce n’est pas aussi dur qu’une branche, c’est plus souple, ça semble mieux épouser les rondeurs de mes fesses, c’est très… efficace et voluptueux ! Je tourne la tête pour savoir, il me tend son nouveau fouet : un amalgame de ciguës ligaturées par des hautes herbes à larges bandes. C’est assez élastique, flexible et caressant, enfin, dans un certain sens…


Je soupire d’aise, mon cul est bien fouetté, juste comme il faut, ni trop peu, ni trop brutalement. Je perçois distinctement les cinglées zébrer mes fesses, cette chaleur sourde monter en moi, la cuisson lente de mes cuisses langoureuses… Oh oui que j’aime ça, je n’aurais jamais songé à cet aspect des choses du sexe. Maintenant que j’y ai goûté, je suis comme une enfant qui vient de dévorer son premier gâteau savoureux : j’en re-veux toujours et encore, je suis insatiable !


Chaque claquement est un nouveau pas vers un plaisir souverain, chaque zébrure est une marque de plus dans mon asservissement et mon assouvissement, chaque douleur est un bonheur, un bien-être, une montée vers cette sensation de plénitude, chaque sanction est comme une porte qui s’ouvre vers toujours plus de désirs, d’envies, de soumissions, vers cette étrange contrée où la douleur et l’orgasme se mélangent, vers cette petite mort à laquelle j’aspire !


Mon esprit se brouille, je jouis de façon insensée sous chaque caresse cuisante, sous chaque frôlement douloureux, sous chaque mortification qui explose en délectations et délices ! Un tourbillon me capture, je mouille comme une fontaine, un ruisseau, un fleuve, je me liquéfie sur ce tronc que j’enlace de tout mon être, pour fusionner avec, pour me fondre, pour toujours vivre cet état suspendu, loin de la réalité, loin, très loin, si loin !



J’halète, je me tords, je n’en peux plus, mon corps se désintègre, mes fesses sont marquées au fer rouge, je suis transpercée de mille aiguilles, de mille décharges électriques, de mille zébrures de plaisir, de douleur, de mille sensations extraordinaires, indescriptibles !


Un choc, j’ouvre les yeux, surprise : Alexis vient de se plaquer contre moi, je sens ses poils durs sur mes fesses écarlates, la sensation est puissante, immense, cuisante ! Je tente de protester, mais aucun son ne sort de mes lèvres, je suis trop ailleurs, encore sur mon nuage, en train de savourer mon plaisir. Il se frotte sur moi, je hurle intérieurement, mes sens sont à vif, taraudés par ce mélange de jouissance et de douleur. La chaleur de sa peau m’apaise un peu, son pieu brûlant semble chercher sans ménagement une entrée.


Il est en moi, son pal complètement en moi, plaqué sur mon dos, mes fesses incandescentes. Je sens distinctement son mandrin qui s’active, qui me fouille, qui m’exige. Le bas de son ventre claque sur mon fessier, déclenchant mille fourmillements, mille explosions, mille étoiles. Son souffle court dans mon cou, ses ahanements, ses grognements de convoitises, ses mots crus à mon oreille, cette façon qu’il a à présent de me prendre, de me posséder, me font perdre la tête ! Je suis à lui, sa chose à lui, il dispose de moi comme il l’entend, je ferai tous ses caprices, toutes ses folles fantaisies, tous ses fantasmes, toutes ses lubies. Peu importe qu’il m’avilisse, pourvu que son plaisir soit là ! Pourvue que sa jouissance soit la mienne !


Alors je sens que je m’avance encore un peu plus loin dans ce long tunnel qui fera de moi une esclave dévouée et soumise…




Un grand merci à Favasso pour ses avisés conseils.

Et à ma Véronique pour son aide "technique & féminine" :))