n° 11432 | Fiche technique | 21152 caractères | 21152Temps de lecture estimé : 13 mn | 02/06/07 |
Résumé: Mireille et Serge se rencontrent dans le magasin de chaussures de Mireille. | ||||
Critères: fh extracon magasin volupté exhib noculotte fellation nopéné | ||||
Auteur : Auteur anonyme |
Épisode précédent | Série : Mireille ose Chapitre 04 | Fin provisoire |
Mireille, jeune femme frustrée par un mari sans égard, rencontre Serge sur un serveur du minitel rose. Ils construisent des histoires ensemble, se racontent leurs vies et décident de se rencontrer dans le magasin de chaussures de Mireille, pendant la pause de son mari.
Voilà trois jours que j’ai rencontré Mireille, en trois longs dialogues sur minitel nous avons acquis une intimité et une envie de mieux se connaître qui dépasse tout ce que j’aurais pu imaginer en déballant cette étrange machine.
J’ai passé la matinée à me demander si j’allais avoir le courage de retrouver Mireille. Je pense qu’elle doit avoir de son côté plein d’hésitations et d’appréhensions.
Surtout qu’il ne s’agit pas seulement de se rencontrer, mais également, pour elle, de se laisser aller à de l’exhibitionnisme à mon intention. Nous avons en effet convenu qu’elle arriverait nue sous sa jupe. Va-t-elle avoir le courage de jouer le jeu ? Allons-nous être déçus ? Elle s’est décrite, brune, coupe au carré, yeux bleus. Je l’imagine pétillante, avec un joli sourire, une jupe Liberty… J’essaie en fait d’en imaginer le moins possible afin de ne pas être perturbé par la réalité si elle s’avérait être trop différente de l’idée que je me suis faite. Quant à elle, je ne lui ai pas dit que j’étais un adonis, mais sait-on comment l’imagination embellit, j’espère que je ne serai pas un choc pour elle.
Deux heures moins dix, je suis dans la rue qu’elle m’a indiquée, je repère le magasin de chaussures, élégante boutique de cette banlieue bourgeoise qui se repose après le repas de midi. La plupart des commerces sont fermés, visiblement. Comme me l’a dit Mireille, l’activité de ce jeudi après-midi ne devrait pas nous déranger.
De loin, je regarde dans la vitrine du magasin, hésitant comme pour un premier rendez-vous, mais au fait, c’est bien un premier rendez-vous, mais d’un genre nouveau pour moi, et pour elle aussi sûrement. J’aimerais bien apercevoir Mireille, afin de ne pas avoir à dissimuler une déception si je ne la trouvais pas à mon goût.
Je vois une silhouette se déplacer dans la vitrine, mais ne peux en distinguer vraiment les détails, sinon qu’elle est svelte et qu’elle évolue avec des formes d’une féminité prometteuse.
C’est l’heure, je décide qu’il vaut mieux respecter l’horaire prévu, plutôt que de continuer à tourner autour du pot. Et puis, je suis sûr qu’en étant à l’heure, je vais la rassurer, et ainsi débuter notre rendez-vous sur une note positive.
Je m’approche de la porte, il est quatorze heures précises, je pousse la poignée. Face à moi je vois la plus adorable des femmes, pas du tout comme je l’imaginais, évidemment, effectivement, brune, aux yeux bleus plein de malice. Mais pour le reste, le nez, la forme du visage, ses joues ornées de deux délicieuses fossettes, sa taille, je la voyais plus petite, mais moins fine, rien n’est comme je l’attendais, mais tout est une délicieuse surprise. Mon cerveau substitue rapidement cette femme réelle à l’image mentale que j’en avais jusqu’alors. Elle ne s’est visiblement pas posé la moindre question, elle sait que c’est moi. Le sourire qu’elle affiche sur ses lèvres, sensuelles et délicatement habillées d’un rouge discret, me rassure immédiatement. Elle dégage un parfum que je ne reconnais pas, je ne suis pas un spécialiste, mais qui accentue la fraîcheur de sa personnalité. Si je ne peux jurer qu’elle m’ait trouvé à son goût, je suis au moins sûr qu’elle n’est pas déçue.
Elle lance un regard derrière elle, et se retourne vers moi, en faisant une moue qui veut visiblement dire « ne t’inquiète pas ».
Je m’installe, je choisis un siège pas vraiment visible de la rue, mais qui peut surveiller l’entrée et la descente de l’arrière-boutique par où pourrait arriver le mari de Mireille.
Je suis agréablement surpris par Mireille. Si j’ai été incapable de l’imaginer, je la trouve néanmoins plus qu’à mon goût. En une fraction de seconde, elle a évoqué chez moi ce que je préfère chez une femme, féminité, grâce, entrain, spontanéité, efficacité. La démarche d’un petit rat, une tenue « élégante-casual » une allure générale délicate.
Elle revient rapidement avec quatre boîtes à chaussures empilées dans ses bras avec l’habitude de son métier. Elle s’assoit sur le tabouret d’essayage, pose les boîtes, et me regarde droit dans les yeux. Sa jupe évasée lui recouvre les genoux, mais avec beaucoup de malice, elle s’est assise en laissant sa jupe entourer le tabouret, au lieu de s’asseoir dessus.
Je la regarde à mon tour attentivement, et si elle a fait ce que nous avions convenu, ses fesses sont directement posées sur le tabouret. L’idée passe immédiatement de mon cerveau à mon sexe qui ne peut s’empêcher de réagir.
Et aussitôt elle relève sa jupe au-dessus de ses genoux et écarte les jambes, juste ce qu’il faut pour que je voie une culotte de dentelle rouge très ajourée, d’où des poils noirs, luisants, dépassent et où la marque d’une fente gonflée est indéniable. La hauteur du tabouret est telle que ses genoux sont légèrement plus haut que ses fesses, et c’est une vue plongeante sur son intimité à moitié dévoilée qu’elle m’offre comme cadeau de bienvenue.
Soudain, je la vois passer ses mains sous sa jupe, et avant même que j’aie pu m’en rendre compte, elle a retiré sa culotte et me la tend.
Je suis tétanisé, il y a tellement d’érotisme dans cette scène que je ne sais plus quoi faire, regarder son sexe qu’elle offre maintenant entièrement à ma vue, prendre sa culotte, la porter à mon visage, la sentir, la goûter, prendre sa main, avec sa culotte, pour les porter toutes les deux à ma bouche, me pencher vers elle pour l’embrasser à pleine bouche. Tant de désirs simultanés et intenses.
La réalité reprend malheureusement vite le pas. Nous sommes dans un lieu, sinon public, du moins un tant soit peu exposé. Ce qui par ailleurs ajoute de l’intensité à la situation.
Rouge ! Sa culotte était en dentelle rouge ! Si encore elle avait été blanche, j’aurais pu à n’importe quel moment la porter à mon nez, comme un mouchoir. Je roule rapidement en boule le fin objet encombrant à l’humidité prometteuse, et le porte, caché au creux de ma main, vers mon nez, doucement, en la regardant… droit dans les yeux. Étrange, non ? Voilà qu’elle offre son intimité à mon regard, et que celui-ci, non pour la fuir, mais pour renforcer une complicité naissante, plonge dans le sien. Dans cet échange de regard, où ses yeux brillent de malice, se scelle définitivement un désir qui déferle sur nous avec une violence que nous aurons du mal à contenir.
Si au lieu de plonger dans ses yeux, j’avais été scotché à son entrejambe exhibé de façon provocante, je crois que notre histoire ne serait pas allée bien loin. Le corps n’offre pas autant de promesses qu’un regard. Le corps dévoilé, malgré le désir qu’il éveille, inhibe l’imagination et ramène au réel et au présent. Le regard sublime le « ici et maintenant », il dessine les contours du « demain ». La puissance de l’anticipation est bien plus motivante que l’étalage de l’accessible. Dans ses yeux, il y avait un potentiel immense, illimité, de plaisirs futurs, partagés et sans cesse renouvelés. Dans ses jambes écartées, il n’y avait en fait que l’occasion d’un plaisir éphémère et bientôt terminé.
Nous restons, ainsi, plongés les yeux dans les yeux, une éternité. Quelle étreinte ! J’ai l’impression de lire en elle, je suis en train d’imaginer son dialogue intérieur que je mélange au mien, nous entamons ainsi une conversation muette. Je la sens haleter, respirer de plus en plus vite. Dans le même temps, j’inhale ses parfums intimes avec délectation. Nous jouons à qui va décrocher le regard le premier. Et puis, soudain, elle ferme les yeux, lève sa tête en arrière, elle émet un petit cri. Pas le moindre doute, c’est un véritable orgasme qui l’a submergé !
Nous revenons l’un et l’autre à la réalité. Comme une caméra qui fait un zoom arrière, je reprends conscience de ce qui entourait son regard. Son visage, ses cheveux, son cou, sa poitrine, ses jambes ouvertes, son sexe offert, tout me plaît, surtout ne rien faire qui risquerait de rompre cette magie.
Elle met une main sur son plexus, juste sous ses seins, en accentuant leur forme afin de reprendre son souffle. Elle rit, d’un rire cristallin en harmonie totale avec sa personne. Elle a envie de s’excuser, elle bafouille :
Elle hésite, entre honte et désir, elle rapproche ses jambes. Son visage devient plus sérieux, son regard fuit le mien, puis s’y accroche à nouveau. Elle répond à mon sourire. Ses yeux brillent, elle est de nouveau dans le jeu. Elle saisit ma main, celle qui tenait sa culotte, la fait descendre jusqu’à son sexe. Celui-ci brille au-dessus d’une tâche sur le tabouret qui ne laisse aucun doute sur ce qu’elle vient d’expérimenter. Et délicatement elle me fait essuyer sexe et tabouret avec sa culotte, puis me rend ma main et son contenu que je m’empresse de porter à mes lèvres.
La tension est retombée, mais pas le désir, visible sous mon pantalon. Nous ne nous sommes pratiquement pas parlés, le besoin ne s’en est pas fait encore sentir, à moins que nous rejouions inconsciemment un des épisodes que nous avons inventés lors de nos dialogues sur minitel. Je la vois fixer cette bosse qui exprime mieux que de longues phrases ce que je ressens. Avant que j’aie pu réagir, elle lance sa main à la recherche de la fermeture éclair et habilement dégage mon sexe qui n’en peut plus.
Je regarde autour de nous, mon sexe à l’air est bien plus difficile à dissimuler que le sien. Elle me sourit, d’un air de dire que je ne dois pas m’inquiéter, qu’elle a la situation bien en main, ce qui est effectivement le cas. Je me détends, de toute façon sa caresse m’entraîne à nouveau hors de la réalité, et je ne peux faire autrement que de m’abandonner entre ses mains. Je ne maîtrise plus rien, et sans même que je m’y attende, je la vois approcher son tabouret, se pencher vers moi, et avancer ses lèvres vers mon gland qu’elle gobe avec avidité.
Alors que depuis notre rencontre sur minitel j’étais persuadé d’avoir mené la danse, je prends brusquement conscience qu’aujourd’hui c’est elle qui prend les initiatives. À aucun moment ces dernières 24 heures, je n’ai imaginé que les choses tourneraient ainsi. Je pensais qu’au mieux, j’arriverais à la faire s’exhiber timidement quelques secondes, et que peut-être nous envisagerions de nous revoir pour aller plus loin. Étape par étape.
J’en suis là de mes pensées quand je ne peux plus penser à rien. Avec une expertise spontanée, Mireille joue avec mon sexe comme si elle avait fait ça toute sa vie. Sa langue, ses lèvres, ses dents, son palais, l’intérieur de ses joues, le fond de sa gorge, tout participe à enrober, envelopper, caresser, lécher, lubrifier, attiser un membre viril qui peut exploser à tout moment. Je dois me concentrer pour ne pas faire de bruit, et me laisser aller à cette exceptionnelle caresse buccale tout en restant attentif aux éventuels mouvements dans et aux alentours du magasin.
Jamais je n’ai ressenti un tel plaisir, l’envie de m’y abandonner complètement me submerge, quand je prends conscience que si ce qu’elle m’a raconté de sa vie sexuelle est exact, c’est là, une première pour elle. Dois-je donc me retenir, la prévenir que la fin est proche pour qu’elle me retire de sa bouche ? Rien ne doit venir briser ce lien intime que nous venons de créer, je ne voudrais donc pas qu’un brutal déferlement de sperme dans sa bouche mette fin prématurément à une expérience si bien commencée.
Alors que je suis au bord du précipice, elle sort d’un coup mon sexe de sa bouche. De la pointe de sa langue, s’insinue dans mon méat, joue avec les gouttes de liqueur qui en suintent. Comme si elle connaissait par cœur le fonctionnement de l’animal, elle passe trois doigts de sa main droite sous mes testicules, enserre entre le pouce et l’index de la même main la base de mon membre, on ne peut plus viril en cet instant, et l’engouffre avec voracité en plongeant son nez dans ma toison.
Je ne peux plus me retenir, je lui mets délicatement une main sur le front, en lui suggérant de se retirer. Mais la belle resserre son emprise à la base du sexe tant par ses doigts que par ses lèvres et emprisonne l’objet de son désir qui déverse alors en spasmes incontrôlables sa liqueur abondante.
J’ouvre les yeux, elle me regarde, mon sexe toujours dans sa bouche, visiblement pas décidée à me le restituer trop vite. Sa langue s’agite autour du pieu toujours dressé, elle le nettoie avec efficacité et délectation, puis elle le ressort, propre comme un sou neuf, et me rend mon bien en se passant la langue sur les lèvres d’un air de dire « Quel nectar ! ».
Comme tout à l’heure, c’est son rire cristallin qui donne le signe d’une nouvelle étape. Allons-nous enfin nous parler ? A-t-elle encore des surprises en réserve ?
Je la vois sans mot dire s’affairer autour des boîtes de chaussures qu’elle avait apportées. Elle en ouvre une et sort une paire de sandales en cuir.
Son manège me laisse perplexe ? Elle a l’intention de me vendre des chaussures ? Des sandales qui plus est ? Je m’inquiète en me rajustant rapidement. A-t-elle entendu du bruit ? Des clients ? Son mari ?
Mais je me rends assez vite compte que ses yeux pétillent toujours autant, qu’un sourire espiègle anime son visage dont je suis déjà en train de tomber amoureux. Elle s’empare de mon pied droit, avec professionnalisme, elle le déchausse, et à ma grande surprise enlève ma chaussette ! Elle veut vraiment que j’essaye cette paire de sandales ridicule ?
Tirant sur ma jambe je la vois brusquement caler mon pied entre ses cuisses. Elle a à nouveau soulevé sa jupe, son sexe exposé attire comme un aimant mon gros orteil. Elle l’utilise pour caresser lentement sa fente trempée. Mon orteil est vite dégoulinant d’une liqueur abondante. Elle l’utilise pour caresser son bouton qui ne demande que ça. Sans prévenir, elle s’empale sur ce mini-sexe autant qu’elle le peut. Les fesses au bord du tabouret elle se fait jouir avec une simplicité déconcertante, comme si c’était là une pratique quotidienne. Comme si ni le lieu, ni la position, ni l’objet de sa pénétration, ni les circonstances n’étaient exceptionnels, mais la façon habituelle avec laquelle elle prend son plaisir.
Cette aisance incroyable culmine d’ailleurs dans un orgasme rapide et violent qui la secoue de tremblements alors qu’elle enfourne encore plus cet étrange godemiché vivant en elle. Sa tête en arrière, les yeux fermés, elle enfonce ses ongles dans mon talon et reprend lentement son souffle en dégustant son plaisir .
Après qu’elle ait reposé délicatement mon pied, elle reprend de ma main la culotte que je n’avais pas lâchée, essuie mon pied, s’essuie sa fente, rentre même un peu à l’intérieur de son sexe luisant sa culotte et me la donne :
De mon côté, bien entendu, cette utilisation inattendue de mon pied ne me laisse pas de marbre et j’ai retrouvé une forme impossible à dissimuler.
Mais l’heure a tourné, nous sommes resté bien plus d’une heure dans ces limbes du plaisir. Je renonce à prendre le mien encore une fois, et décide de redevenir le maître du jeu en prenant la parole.
Pendant que nous parlions, nos mains s’étaient rejointes et insensiblement nos visages se rapprochaient.
Et comme pour mettre un terme définitif à notre après-midi de découverte, ses lèvres se scellèrent aux miennes dans un baiser où rapidement nos langues se goûtèrent. Et aussi vite se séparèrent. Frustrés de ne pouvoir aller plus loin, et de ne pas s’épancher davantage, mais l’impression de flotter sur un petit nuage, il fallait nous quitter pour aujourd’hui.
La suite… si elle vous intéresse