n° 11449 | Fiche technique | 23659 caractères | 23659 4112 Temps de lecture estimé : 17 mn |
06/06/07 |
Résumé: Novembre. Maud, mon amie se révèle et va me piéger. Je vais me laisser emporter par ma libido. | ||||
Critères: #journal #humour #initiation ff copains sauna massage | ||||
Auteur : Karine2x Envoi mini-message |
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Novembre. Visite de mon amie Maud.
J’ai fait la connaissance de Maud l’année dernière, en entrant dans la banque où j’ai été embauchée comme attachée de clientèle pour les PME et commerçants. J’ai travaillé avec elle pour monter des dossiers et nous avons immédiatement sympathisé, au point de passer nos vacances ensemble (voir Chapitre 1, texte n°11114). Elle a deux ou trois ans de plus que moi et, si vous vous souvenez, elle était, cet été, enceinte jusqu’aux dents. Son bébé est arrivé en octobre : une magnifique fille, Agathe.
Maud sonne, entre, m’embrasse, gaie et souriante à son habitude. Je lui tends la peluche achetée en cadeau de naissance.
Après une conversation banale entre filles, grossesse, régime, bébé, nippes, Maud me demande :
J’allume mon portable, et nous parcourons le répertoire où sont stockées les photos prises à la villa ou pendant nos ballades.
Elle me désigne un sous-répertoire. Un peu gênée, je lui réponds :
Comme je semble hésiter, elle ajoute :
Bon. Elle a raison, je suis encore un peu coincée. Je clique. Nous visualisons les photos une à une. Quelques-unes sont vraiment osées. Rien de pornographique, mais très érotique.
Je suis rouge de honte. Maud me désigne une photo double de mon sexe en gros plan dont j’avais oublié l’existence. Le contraste est saisissant entre ma chatte à l’état normal, bien fermée, et la photo prise à la sortie de l’eau, à l’issue de l’un de mes orgasmes aquatiques : gonflée, violacée, petites lèvres dilatées et pendantes, vagin entrouvert, laissant couler un liquide non identifiable.
Encore plus gênée, je lui explique.
Pressée de questions, me voilà obligée de lui raconter l’épisode de la piscine.
Je dois faire une drôle de tête car Maud enchaîne en souriant :
Maud éclate de rire.
Je l’écoute, stupéfiée par ce raisonnement et cette façon de voir les choses. Maud veut tout savoir et continue de me questionner. Je suis ravie de lui répondre, je n’ai jamais pu parler sexualité avec une autre femme. Ma mère ? Surtout pas. Une sœur ? Je suis enfant unique. Une camarade d’école assez intime pour ça ? Bien trop introvertie, je n’ai jamais osé.
Je reste figée, muette, abasourdie.
Je dois faire une drôle de tête, car elle constate en riant :
Maud semblant avoir une grande expérience, je l’assaille à mon tour de questions. Suis-je suis un cas particulier pour ne pas arriver à jouir sans râler et crier ? A-t-elle aussi des fantasmes débiles ? Se caresse-t-elle souvent ? Peut-elle avoir comme moi plusieurs orgasmes à la suite dans le même rapport ? A-t-elle envie de faire l’amour pendant ses règles et le fait-elle ? Aime-t-elle sucer les mecs ? S’y prend-elle comme moi ? Avale-t-elle ? Est-ce toujours le même goût… et tout plein de questions qui me turlupinent depuis quelque temps.
Elle me fixe de ses yeux bleus avec un petit sourire ironique et ajoute :
Surprise totale.
Maud éclate de rire en me voyant de nouveau complètement interloquée.
Que va-t-elle me sortir ?
C’est le pompon. Je reste sans voix, scotchée, devant cette proposition si directe.
Punaise, vu sous cet angle… Elle va finir par me convaincre !
À son tour d’être scotchée.
Match nul.
Elle me regarde avec des yeux ronds et abandonne provisoirement la partie.
Mon Pierre chéri, si je m’amuse à me muscler le bas-ventre, tu vas voir ce que tu vas voir. Si, comme tous les hommes, tu aimes les chattes hyper serrées, je vais te présenter un trou de souris, tu ne songeras même plus à m’enfiler par derrière.
Après dix minutes de bus, nous entrons dans l’établissement. Passage à l’accueil.
Après m’être mise en maillot dans une cabine, et avoir enfilé mon peignoir, je rejoins Maud et nous rentrons dans le spa. Ce n’est pas la première fois que je pousse la porte d’un tel établissement, mais l’endroit que je découvre n’a rien à voir avec un centre balnéo habituel. Un décor magnifique tout en carrelage, une ambiance orientale digne des Mille et une nuits, des lumières tamisées, de subtils parfums imprègnant l’atmosphère, une clientèle exclusivement féminine déambulant, comme nous, en peignoir blanc.
Nous prenons une grande serviette, un petit panier contenant une dose de savon noir, une sorte d’éponge grattante et nous entrons dans le hammam proprement dit. Une fois passé le choc de la chaleur, je distingue dans la pénombre plusieurs femmes assises ou allongées lascivement entièrement nues. Maud quitte son peignoir. Pareil, elle est nue.
Elle est plus petite que moi, un mètre soixante, environ, cheveux mi-longs. C’est une blonde naturelle aux yeux bleus. Je suis grande et mince, un peu plate, tandis qu’elle a des formes plus épanouies, des seins magnifiques. Pour avoir fait des achats ensemble, je peux vous dire qu’elle fait du 85 D alors que je fais du 90 A. Pour les hommes qui n’y connaissent rien, la lettre D est la taille du bonnet et se décale avec la taille du tour de poitrine. C’est-à-dire que le bonnet d’un 85 D est identique au bonnet d’un 90 C. Malgré ses quinze à vingt centimètres de moins que moi, et son tour de poitrine plus petit, elle a donc des seins de deux tailles de plus que les miens. Maud est superbe, malgré deux ou trois kilos à perdre.
Avec mon maillot, je passe pour une coincée. Je dois me mettre à poil.
Je dégrafe le haut, je quitte le bas et je suis ma copine au fond du hammam.
Je suis un peu méfiante, suite à ses révélations, mais je n’ose refuser. Maud me savonne et me gratte consciencieusement sans aucun geste équivoque.
C’est là où cela se complique. Savoir que cette fille nue devant moi rêve de me faire l’amour me trouble, je la vois soudain autrement. Je suis gênée de la savonner, de la toucher, de la frotter. L’envie me traverse de palper ses magnifiques seins si différents des miens et dont les tétons me semblent dressés en mon honneur. Imagination ou réalité ? Je chasse cet instant d’égarement. Nous nous installons sur nos serviettes. La chaleur nous imprègne, dilate nos pores, je commence à me liquéfier, je coule de partout, je mijote dans mon jus.
Nous sortons, la douche froide me coupe le souffle, me retonifie la peau. Je suis comme neuve, revivifiée, en pleine forme. Prête pour un massage énergique.
Maud me présente son amie Ayaan, une grande fille filiforme un peu nonchalante, une trentaine d’années, un port de tête altier, des cheveux tout frisés, genre Julia Migenes, la peau ambrée, de grands yeux en amandes rehaussés par du khôl, un regard insondable, un sourire envoûtant, un charme fou. Punaise, cette fille doit faire un de ces ravages, chez les mecs ! Maud lui glisse quelques mots à l’oreille, elle sourit, l’air complice, en me regardant du coin de l’œil.
Elle me fait entrer dans une petite salle guère plus grande que la table de massage qui trône en son centre.
Je me retrouve totalement nue devant elle, mal à l’aise car elle me détaille des pieds à la tête, toujours avec le même regard insondable.
Elle m’étale l’huile sur les jambes et commence un massage vigoureux, doigts de pieds, plante des pieds, mollets, cuisses. Je me laisse aller.
Ayaan se tait, elle n’a pas envie de parler. Elle travaille. Moi ? Je ne pense plus à rien. Je m’abandonne à ses mains expertes qui s’arrêtent sur chaque muscle, les faisant jouer, les étirant, les détachant.
Elle est mince comme un fil, mais elle a une force incroyable dans les mains !
Me prenant les cuisses entre ses mains, elle entreprend de les masser en profondeur, remontant vers l’aine petit à petit jusqu’à venir au contact de mes lèvres intimes. Je suis un peu surprise de tant d’audace, mais le geste reste très naturel. Au tour de l’autre côté pour un massage identique, sauf que cette fois je m’attends à ce contact et j’en suis toute chose. Elle termine avec des petits tapotements puis, se positionnant devant moi, elle s’attaque à ma nuque et mes épaules. Délicieux. Le top.
Elle verse à nouveau de l’huile tout le long de mon dos jusque dans le creux des reins, remontant même vers la raie des fesses. Je la sens couler entre mes jambes. Commence alors un moment idyllique. Ayaan parcourt chaque vertèbre de ma colonne, appuie, draine, effleure, caresse, masse symétriquement chaque centimètre carré de mon dos, alternant force et douceur. Je suis merveilleusement bien, je perds la notion du temps. Elle descend petit à petit, elle en est au creux de mes reins. Elle va avoir fini, hélas !
Non ! Ayaan s’empare de mes fesses qu’elle pétrit vigoureusement, elle les malaxe, les écarte, glisse des doigts dans ma raie, récupère l’huile et en enduit mon petit trou de manière naturelle et professionnelle.
Elle est gonflée. Elle fait ça à tout le monde ?
Punaise que cette fille est belle ! Elle a quelque chose de fascinant.
Au tour de mes bras, de la nuque une nouvelle fois, puis le massage prend une autre tournure. Il devient caresse, caresses douces et sensuelles.
Sûr, elle ne fait sûrement pas ça à tout le monde. Je me suis fait piéger par Maud, songeai-je, dans un instant de lucidité.
Ses mains glissent sur ma peau, effleurent mes seins qui se dressent par réflexe, parcourent mon ventre, tournent autour de mon nombril, contournent le pubis, descendent sur mes cuisses, remontent par les hanches, reviennent sur mes seins pour une caresse plus appuyée qui me fait frissonner. Punaise, comment sait-elle que mes seins sont mon point faible ? Je suis tellement bien que je ne proteste pas, je me laisse doucement emporter, cette fille a le don des massages, le don des caresses, qu’elle fasse ce qu’elle veut de mon corps, quelle importance ?
Pierre, une femme, cela ne compte pas. N’est-ce pas ?
Ses mains huilées triturent délicieusement mes petits seins, jouant à étirer et pincer les petits bouts, pour mieux les reprendre et les malaxer ensuite à pleine main. Punaise, Pierre, je t’apprendrai à me caresser aussi bien !
Un étage plus bas, ma chatte s’embrase et commence à perler. Elle n’a plus qu’à me cueillir. Elle le sait. Des doigts glissent d’une caresse impalpable le long de l’intérieur de mes cuisses, une invitation implicite à les ouvrir largement.
Vaincue, je cède, je capitule sans combattre, ensorcelée par cette fille, par son magnétisme, son savoir-faire, je remonte mes jambes, je les écarte.
Pierre, pardonne-moi, Ne crains rien, Maud a raison, ce n’est que de la masturbation. Ayaan, fais-moi jouir. Vite.
Un doigt, avec une précision diabolique, se positionne sur mon clito, me faisant sursauter et gémir. Commence un massage extraordinaire. Rien à voir avec les caresses de Pierre, qui me le malaxe, le balaye, le frotte dans tous les sens, le martyrise. Rien à voir non plus avec les miennes, quand je me l’astique frénétiquement avec deux doigts. Non, c’est du grand art. Elle l’effleure, l’agace, le titille, le frôle avec une infinie délicatesse. Je m’écoute pousser une avalanche de petits gémissements incontrôlables. Elle est pile où il faut, me touche à peine, et pourtant mon bouton affolé, tout dressé, irradie de plaisir comme jamais. Je me sens partir tout doucement, lentement, voluptueusement, sans même être pénétrée.
Puis, alors que je suis au bord du gouffre tout s’arrête, son doigt m’abandonne.
Non, elle ne va pas me laisser comme ça !
Je rouvre les yeux, surprise, frustrée. Ayaan me regarde avec des yeux malicieux et un sourire triomphant.
Le vouvoiement a disparu, me faisant comprendre que je ne suis plus sa cliente, mais sa nouvelle amie.
Pourquoi mentir ?
Je referme les yeux, je m’abandonne. Un long doigt fin, un seul, se glisse délicatement dans mon vagin et se colle sur la petite bosse de mon point G tandis que son pouce rejoint mon clito et qu’une phalange ou un dernier doigt, je n’en sais rien, vient jouer délicieusement avec mon anus tout huilé. Ayaan commence un double massage de mon sexe, interne et externe, d’une seule main, tout en douceur, tout en finesse, lent, divinement lent, divinement efficace. L’autre main ne reste pas inactive puisqu’elle ne quitte pas ma poitrine, passant d’un sein à l’autre, alternant pelotages vigoureux et subtils attouchements. Elle prend son temps, attentive à mes montées de plaisir, à mes petits gémissements, elle fait durer, ralentissant quand la vague risque de déferler trop vite, pour mieux me reprendre ensuite.
Un supplice délicieux qui augmente à chaque fois d’un cran l’intensité de l’orgasme annoncé. Alors que je me sens irrémédiablement partir, sa bouche s’empare de l’un de mes tétons, l’aspire, le mordille. Une vague de plaisir d’une incroyable violence me submerge, je me cambre en hurlant, oubliant que le hammam entier risque de m’entendre.