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n° 11448Fiche technique20891 caractères20891
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Temps de lecture estimé : 15 mn
06/06/07
Résumé:  Avec le retour de Pierre, je découvre enfin le plaisir purement vaginal.
Critères:  #journal #humour #initiation fh couple parking amour noculotte lingerie fellation cunnilingu pénétratio
Auteur : Karine2x  (Suite de mon journal : le retour de Pierre)            Envoi mini-message

Série : Mon journal érotique

Chapitre 04 / 17
Mourir de plaisir

Suite de mes souvenirs (un peu fantasmés par moments, je l’avoue) ne datant que de quelques mois. Vos courriers de commentaires, d’encouragements ou de critiques constructives sont les bienvenus. D’après ce que j’ai reçu, je ne suis pas un cas particulier. Beaucoup de filles peinent ou ont peiné à découvrir le nirvana.






Résumé des chapitres précédents.

Fille unique d’un père parti sans laisser d’adresse et d’une mère possessive et aigrie, victime d’une éducation rigide et coincée, imprégnée de l’idée que mon corps recèle des endroits sales et honteux, ma sexualité était recouverte d’une chape de plomb si pesante que je me croyais frigide.

Il a fallu un concours de circonstance pour que je découvre le grand frisson (Chapitre 1, texte n°11114). Libérée de mes complexes et de mes tabous, ma libido a enfin explosée pour le plus grand bonheur de Pierre, mon mari (Chapitre 2, texte n°11143).






Chapitre 4 : Mourir de plaisir.




Samedi matin.


J’ai passé une mauvaise nuit. Chaque absence de Pierre me laisse un grand vide. Je n’aime pas dormir seule. Ce n’est pas nouveau, mais pour la première fois je ressens un manque physique, charnel que mes petites séances de plaisir solitaire sont loin de combler.


Ces séparations forcées, si pénibles soient-elles, ne sont finalement pas une mauvaise chose. Elles permettent de voir l’essentiel et de relativiser tout ce qui ne va pas. Un mari n’est jamais tel que nous voudrions qu’il soit. Et réciproquement. Il n’y a pas de couple idéal. Nous passons tous par des hauts et des bas. Heureusement ! « C’est du heurt des contraires que jaillit la flamme », disait je ne sais plus qui. Quand homme et femme sont trop identiques, mêmes désirs, même façon de vivre, c’est super, sûrement, au début, mais bien vite, quel ennui !


Vive les différences.


Bien sûr, elles sont aussi source d’incompréhensions et de tensions. Mais un couple qui ne se dispute jamais ne vit pas. Une bonne prise de bec de temps en temps permet de vider son sac, de remettre les compteurs à zéro, de faire avancer le schmilblic… et puis la réconciliation sur l’oreiller, c’est génial.


La vie est un jeu interactif. Donnez des preuves d’amour à votre Chéri, il vous les rendra.


Pierre est le mâle typique, il marche aux contacts physiques. Pour lui, les preuves d’amour qu’il attend, c’est le baiser passionné que je lui donne quand il rentre de son travail, c’est accueillir avec le sourire ses papouilles et sa main baladeuse, c’est venir dormir dans ses bras, c’est surtout ne pas lui refuser de petits et gros câlins.


Nous, Mesdames, nous avons besoin de paroles, de tendresse, d’écoute, de compliments, de romantisme, de petites attentions, de petits baisers, de papouilles, bref, d’un tas de choses, tandis que ces Messieurs ont besoin de dégorger du poireau régulièrement pour assurer la survie de l’espèce. C’est physiologique. Mesdames, il faut le savoir.


Je ne le savais pas, j’ai mis notre couple en danger, mais depuis qu’il peut me remplir la foufoune à ras-bord, mon mari est heureux, et un homme heureux se met en quatre pour vous faire plaisir. Il est devenu adorable, prévenant, il m’offre du temps, des promenades romantiques bras-dessus, bras-dessous sur les quais de la Seine, des petits dîners au restaurant, il m’écoute parler, raconter ma journée, déblatérer mes sottises en ayant l’air intéressé, il traîne même dans quelques magasins avec moi le samedi (exceptionnel, n’est-ce pas !).


Il a aussi des défauts comme tout le monde, mais ils ne comptent pas, à mes yeux. Il ne m’aide pas souvent à faire le ménage, la vaisselle, les courses, mais ce n’est pas ce que je lui demande en premier. Il est aussi très indépendant, mais pour moi, c’est presque une qualité. Je ne pourrais pas supporter un mec qui me colle.


Mesdames, une seule chose à retenir : si votre mec est renfrogné, si vous avez l’impression qu’il ne vous aime plus, s’il devient acariâtre, demandez-vous si vous lui faites l’amour souvent. Vous allez me dire, nous, les femmes, pour en avoir envie, il faut justement l’inverse : que tout baigne, que le ciel soit grand bleu et non couvert de nuages, et un mec renfrogné nous fait fuir.


C’est vrai, mais il faut savoir renverser le processus.


Votre homme, s’il vous aime, n’a aucune envie de se masturber dans les coins ou d’aller se faire turluter par une pute. Il n’a pas non plus envie de prendre une maîtresse attitrée qui risque de lui compliquer la vie et de lui vider son portefeuille. Il vous a choisie parce que vous êtes à ses yeux la plus belle et la meilleure compagne qui soit. Si vous l’aimez encore, si vous voulez raccrocher les morceaux, faites-lui l’amour avec passion, même si vous n’en avez pas envie. Vous allez voir que vous ne le regretterez pas, votre homme va changer, il va se sentir aimé, des ailes vont lui pousser, il va de nouveau s’occuper de vous et vous allez retrouver un amant qui va se mettre en quatre pour vous rendre heureuse.




Bon, je philosophe, mais mon chéri est déjà dans l’avion du retour et j’ai des courses à faire avant de le récupérer à Roissy. Seule, je grignote, mais lui ne se contente pas de salade - yaourt, il lui faut du consistant. Que va-t-il désirer et dont il a été privé aux USA ? Un steak tartare, une bouteille de Bordeaux, un camembert coulant, et son dessert préféré : une glace vanille arrosée de chocolat chaud et de crème chantilly.


En sortant du supermarché je tombe en arrêt devant la vitrine du magasin voisin. Un mannequin exhibe des dessous affriolants en dentelles, ensemble soutif, slip minimaliste et porte-jarretelles assortis. Je n’ai jamais porté ce genre de truc, puisque jusqu’à présent je ne tenais pas du tout à émoustiller un mari déjà bien trop chaud à mon goût. Mais les temps changent. Je rentre. Je craque.


De retour à l’appart, je mets le couvert, je prépare tout, j’ai juste le temps de me faire belle. Pierre aime les vraies femmes : jupe, jupons, lingerie fine, dentelles, hauts talons, colliers, bracelets, les tenues sophistiquées, glamour et sexy. C’est pile mon style. Ce n’est bien sûr pas le hasard.


Je ne comprends pas pourquoi beaucoup de jeunes filles sortent mal fagotées, habillées avec des trucs informes, non maquillées, les cheveux gras, puant la clope. À fuir, si j’étais un homme !

Il faut être séductrice et désirable, que diable ! On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre.


Ce n’est pas tout ! Étape suivante : pourquoi, sitôt casées, beaucoup de femmes, comme des hommes, d’ailleurs, se laissent aller, grossissent, deviennent pouffiasses, ne font plus aucun effort ? Le pire, ce sont les mecs : pantoufles, télé, pneu autour du ventre, gras du bide regardant un match de foot, vautrés dans leur fauteuil en se grattant les couilles d’une main et la canette de bière dans l’autre.


L’horreur !




Cela dit, comment vais-je m’habiller ? Je n’ai rien à me mettre ! Je fouille dans la penderie. Je flashe devant une mini-jupe, vestige de l’époque où, étudiante, je voulais me démarquer de toutes les copines en jeans. Impeccable pour mettre en valeur mon point fort : mes longues jambes fines et musclées dont je suis très fière. Si j’optais pour le look sophistiqué et ravageur d’une fille de Madame Claude ? Portée avec des bas noirs et le porte jarretelle que je viens d’acheter… à moins que la jupe soit trop courte, que ça dépasse… Non, ça va… c’est étudié pour… Mes grandes bottes à talons hauts, une grosse ceinture. Pas mal du tout !


Et en haut, quoi ? J’essaie différents trucs, je me regarde dans la glace. Punaise, je vais être en retard ! Finalement j’opte pour un chemisier évanescent à jabots en voile de soie et dentelles, un mini soutif couleur chair push up qui me donne une bonne taille de plus. Pour ne pas avoir froid, j’emballe le tout dans mon trench, que je laisserai savamment entrouvert. Je complète avec mes accessoires habituels de femme très glamour : grand collier, bracelets, bagues, longues boucles d’oreille, petit sac à main en bandoulière à peu près de la la couleur des bottes. Maquillage, cheveux savamment ébouriffés, parfum. Lunettes de soleil pour jouer la star incognito.


Les filles, c’est simple : si vous vous sentez moches, vous le serez, ce n’est pas la peine de sortir. Vous devez vous sentir irrésistibles, même si vous savez que ce n’est pas vrai. Tout est dans la tête.


Coup d’œil final dans la glace. J’ai une jupe vraiment courte, mais avec mes bas noirs et mes grandes bottes, ça passe. Je fais garce - pas pute : garce. Nuance. Rien de vulgaire, j’ai le look d’une fille qui vit avec ce qu’elle a entre les jambes. Une pétasse grande et mince prête à sauter dans le slip du premier homme bourré de tunes qu’elle va croiser dans l’aéroport.

Impeccable. Je vais lui booster sa libido, les yeux vont lui sortir de la tête, à mon cher Chéri, il va ressembler au loup de Tex Avery. Je risque seulement, en l’attendant, d’ameuter le terminal 2 et de faire fantasmer les mâles de tout âge.


Cela va lui faire une surprise, sa Karine en vamp. J’espère qu’il va aimer. Une prochaine fois, je me ferai teindre en blonde filasse, rien que pour voir sa tête.




Premier acte.


J’attends devant la porte d’arrivée des passagers. L’avion est annoncé, atterrissage imminent. Prise par une inspiration subite je tape un SMS à son intention.



Je t’attends dans le hall d’arrivée. Je n’ai pas de culotte et j’ai la chatte en feu à la pensée de te retrouver.



En attendant ses bagages, il va allumer son portable, j’en suis sûre. Cela va le chauffer, mon petit Mari. Je file dans les WC retirer mon petit slip en dentelles et je le fourre dans mon sac à main.


Je ne suis pas du tout à l’aise, ça me fait tout bizarre, je n’ai pas l’habitude de sentir l’air froid sur mon entrejambe. Je me fais l’effet d’être une vraie salope. Heureusement que j’ai mon trench, sinon, sur l’escalier mécanique, le pépé derrière moi aurait eu une attaque.


Où est-il, mon homme ? Ça y est ! je le vois, tirant sa valise. Punaise qu’il est beau ! À chaque absence prolongée, en le voyant revenir, j’ai le même coup de foudre. Je lui trouve du charme, de la classe. Grand, beau, séduisant. Il m’a repérée. Un grand sourire illumine son visage.

Il s’approche, me prend dans ses bras. Je lui saute au cou et tout mon corps se plaque sur le sien pour un baiser enflammé. Le monde n’existe plus, juste nos langues qui se mêlent… une boule de feu qui enfle dans mon bas-ventre et, collée à mon pubis, la bosse dure de son sexe.


Je refais surface, j’ai soudain conscience que nous faisons le spectacle, les regards sont braqués vers nous, rigolards, gênés, voire offusqués. Je suis une call-girl qui est venue chercher un de ses clients habituels.


Je les emmerde. C’est mon mec. Je l’aime.


Nous partons, enlacés, vers le parking souterrain. Je regarde mon chéri ranger sa valise dans le coffre de la voiture avec le sentiment d’être une femelle en chaleur qui retrouve son mâle. Il claque le coffre, se tourne vers moi, m’attrape par la taille, m’embrasse.



Il constate et pousse un gloussement de plaisir en découvrant le porte-jarretelles.



Je fonds sous l’hommage ! Il avait épousé une chenille et je suis devenue le papillon de ses rêves.



C’est comme s’il avait parlé directement à ma chatte, je la sens s’ouvrir comme une fleur, se liquéfier, s’inonder.



Il me culbute, le dos sur le capot de la voiture, remonte ma petite jupe, libère son sexe et m’embroche d’un coup de rein, à la hussarde. J’échappe un cri, tellement la sensation est forte. Instinctivement je remonte mes jambes dans son dos pour l’accueillir le plus loin possible. À peine quatre à cinq coups de reins, et… je décolle… prise d’un orgasme fulgurant.


Un peu plus tard, sur l’autoroute, je cherche un kleenex pour essuyer ma mini-jupe tachée de sperme. Toute émotionnée, je n’ai pas pensé à remettre ma petite culotte.



Tout à coup, le spleen. Le vague à l’âme. Je reste sans rien dire. Très inhabituel.



Punaise… C’est vrai.



Le silence s’installe de nouveau. Je repense à notre vie « avant ». Quel contraste ! L’entente sexuelle est primordiale dans un couple.



Pierre explose de rire, et répond.





Second acte.


De retour à l’appart, mon cher époux sait comment me prendre pour faire passer mon spleen. La porte franchie, il me débarrasse de mon trench, et tout en m’embrassant, dégrafe, fait tomber ma mini-jupe, puis me pousse dans notre grand fauteuil en me faisant poser une jambe sur chaque accoudoir. Offerte, ouverte. Parée pour l’embrochage de la call-girl en porte-jarretelles, bas noirs et grandes bottes à talons… Non, erreur ! Il s’agenouille entre mes cuisses.



J’obtempère en frissonnant déjà de désir, attendant le contact électrique de sa langue qui s’insinue dans ma fente à la recherche de mon petit clito.


J’entends « pshitttttt » et je me retrouve le sexe couvert de crème Chantilly. Couverte et remplie, car il a écarté mes petites lèvres et introduit dans mon vagin le bec verseur de la bombe que j’avais laissée traîner sur la table.



Il me lèche comme un esquimau glacé, me lape tel un petit chien à la recherche de la moindre goutte de crème. Punaise… Dire qu’il y a un mois je le lui interdisais. Endroit sale. Pas touche. Quelle conne !


Je prends sa tête entre mes mains pour la caresser, pour le coller à ma fente, pour lui faire comprendre que j’adore. Le vertige me gagne… sa langue est entrée dans mon vagin, elle entre, elle sort, il joue avec mes petites lèvres, les étire, les suce, il aspire et balaye mon clito dans tous les sens, il me rend folle… Je me laisse aller. Je m’abandonne. Mon bouton affolé irradie de plaisir, me crispant le ventre, me durcissant les seins.


Le fauteuil sous mes fesses est trempé d’un mélange mouille - Chantilly qui fait tache. Alors que j’allais me retrouver sous peu au septième ciel, mon Chéri décide de me porter sur la table. Il vire le couvert que j’avais installé, me fait allonger sur le dos, les fesses tout au bord. Il baisse son pantalon et son slip, dégrafe mon chemisier, me retire mes bottes et me laisse en soutif, bas et porte-jarretelles. Me prenant les mollets, il me monte les jambes en l’air en les écartant au max.


Il me pénètre avec délectation, regardant son sexe entrer centimètre par centimètre, écartant mes petites lèvres, poussant le restant de crème. Sensation délicieuse, divine des parois de mon vagin qui le serrent comme un gant et se déplient lentement. Une fois entré à fond, il me resserre les jambes, je me cale les pieds contre ses épaules, il me tire par les hanches, m’attirant vers lui et me poussant les cuisses jointes contre mes seins. Une position classique, référencée par le Kamasutra sous le nom de « l’enclume », si je ne m’abuse, qu’il adore parce qu’il peut pénétrer à fond dans un vagin bien serré.


Pierre me ramone de tout son long, sortant lentement, presque complètement, pour se renfoncer à fond avec force, presque violemment, me faisant faire un mouvement de balancier. Je dois m’accrocher au rebord pour ne pas être poussée jusqu’au milieu de la table.


Punaise… que je le sens bien ! Est-ce la position ?


Les yeux dans le vague, je me mets à gémir. Chaque coup de rein de plus en plus violent m’arrache un cri de plaisir. Je me fais défoncer, et j’aime. Oh oui… prends-moi comme ça, virilement. Tu n’as pas besoin de me ménager, je suis à toi. Montre-moi que je t’ai manqué, montre-moi que tu as une envie folle de mon corps.


Sans avoir besoin de me mettre la main entre les jambes, je me sens venir. Pourvu qu’il n’arrête pas… Une montée de plaisir différente, une jouissance qui ne vient pas de mon clitoris, comme habituellement, mais de plus loin, du fin fond de mon sexe, enfle, enfle à chaque violent coup de rein de Pierre. Je couine, je râle, je supplie, j’ordonne :



Je manque d’air, je ferme les yeux car je vois trouble, je balance ma tête de droite à gauche, je creuse les reins, je crie, sentant la vague continuer de grandir sans éclater, atteignant un niveau inconnu. Je ne suis plus qu’un vagin, un vagin défoncé qui va exploser de plaisir… Punaise, je vais m’évanouir avant de jouir… Tant pis, j’abandonne, je consens à mourir de jouissance… Oui… Oui… Oh ! oui.


Un nouveau coup de rein, il est encore plus dur, plus gros, plus violent. La vague gigantesque déferle, me tétanise le ventre, lui pressure le sexe. Il m’accompagne, il éjacule. Je hurle avec l’impression de basculer avec lui dans le néant, soudés l’un à l’autre.


Punaise… j’ai réellement failli perdre conscience…



Je le ceinture avec mes jambes pour le bloquer, le temps que mon cœur se calme… Un sentiment de plénitude, un besoin immense de tendresse et d’amour.



Pierre, qui se ratatine, se retire en m’embrassant.



En amour, les mots n’ont pas la même signification chez les hommes et chez les femmes. Quand mon Chéri me demande : « Caresse-moi », cela veut dire : « Branle-moi ma grosse quéquette, suce-la bien, fais-la gonfler au max. »

Vous voyez ? Mesdames, il faut savoir comprendre.


Messieurs, par contre, quand une femme dit : « Caresse-moi », elle ne veut surtout pas se retrouver avec une grosse paluche qui farfouille entre ses cuisses ou qui lui malaxe les seins.


C’est le b.a.-ba.


Je le prends dans ma bouche. Pierre est heureux.