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n° 11580Fiche technique21440 caractères21440
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Temps de lecture estimé : 13 mn
25/07/07
Résumé:  Road movie. Un couple de jeunes braqueurs fuit la police à travers l'Arizona...
Critères:  fh jeunes couple grossexe bizarre voiture amour voir exhib lingerie fmast facial fellation pénétratio fsodo -policier -roadmovie
Auteur : Maldoror      

Série : Cum, blood and bullets

Chapitre 01 / 13
Polly

1.




Alors elle s’est allumé une clope. Une Lucky. La dernière. Aucune importance, on la fumerait à deux. On en avait rudement besoin, histoire de récupérer un peu. Ses doigts tachèrent d’hémoglobine le filtre encore vierge, de ce sang étranger de flic qui avait éclaboussé sa poitrine, souillant son corps frêle de lolita vicieuse… Il faut dire qu’on n’était pas beaux à voir, tous les deux. Elle, tee-shirt rose Pretty like drugs et culotte blanche maculés d’un sang poisseux jusqu’aux seins, et moi, torse nu avec un holster en guise de cravate. Avec ces conneries, c’est tout juste si j’avais eu le temps de passer mon futal. Et ça m’ennuyait beaucoup d’avoir laissé ma veste à cinq mille dollars là-bas. Bon sang, une Versace en plus… En attendant, je me trouvais à moitié à poil avec ma princesse, Polly, dans une berline cabossée et plombée jusqu’au delco, le tout sur une Nationale merdique, et pas moyen de penser à autre chose qu’à son cul. J’avais tellement envie de baiser que mon pantalon de toile suffisait à peine à contenir les ardeurs de ma chose. Une vraie trique d’enfer, un peu comme celle qu’on peut choper quand on passe devant les bordels mexicains tellement y a d’étalage…


Elle me tendit la clope et je tirai une bouffée, le goût de ses lèvres dans ma bouche. Je vis ses yeux de vipère descendre rapidement d’un étage et un léger sourire se dessiner à la commissure de ses lèvres.



Puis elle approcha ses lèvres fines à hauteur de mon oreille droite pour y glisser subrepticement sa langue. Ses doigts délicats effleurèrent le tatouage d’Eraserhead sur mon torse, puis glissèrent timidement le long de mes abdos attaqués par la Bud pour enfin disparaître dans le creux de mon pantalon.


Cette garce savait s’y prendre avec les hommes. Dix-neuf ans à peine et totalement open aux expériences les plus poussées. « Du trash et des baisers », tel était son credo… Elle et moi ne cessions de forniquer depuis notre rencontre il y a un an. C’était à croire que la collision de nos libidos avait provoqué un tremblement de terre à l’intérieur de nos corps, et la sauter trois fois par jour ne suffisait pas à la satisfaire. Fort heureusement, j’étais moi-même dans ma pleine jeunesse, vingt-quatre printemps, et il m’était arrivé de l’enfiler jusqu’à sept fois dans la même journée. Elle était une source intarissable d’excitation, réalisant mes fantasmes les plus retors. Ses fantasmes étaient, paraît-il, de réaliser les miens. À cela s’ajoutait une beauté d’une perversité peu ordinaire. La taille haute, un cul ferme et galbé, de longues jambes de gazelle et de petits seins perpétuellement dressés, ce qui lui évitait de porter le traditionnel soutien-gorge dont rêvent les adolescentes. J’aimais la regarder, nue, son épaisse crinière de platine caressant ses fesses en une gerbe d’étincelles tandis qu’elle balançait des hanches jusqu’à moi. Mais ce qui m’excitait au plus haut point, c’était ce grain de beauté qui pointait au-dessus de ses lèvres et ce regard de folle qui n’avait de cesse de me troubler tandis qu’elle me suçait en gémissant de plaisir. Bien des heures après, j’y pensais toujours, ne pouvant m’empêcher d’y lire encore et encore le pacte infernal qui me liait à elle.


Pour l’heure, ses doigts aux ongles vernis de rose qui avaient empoigné mon membre ne cessaient d’aller et venir dans mon pantalon de toile. Polly tortillait des hanches en me suppliant du regard, la main droite enfouie au plus profond de mon caleçon. Elle me palpait maintenant les couilles avec une étonnante douceur, signe que la suite serait des plus sauvages. En effet, la tendresse n’avait rien de sexuel chez elle. Les mots sucrés et les gentilles caresses, elle se les réservait pour plus tard. Avec elle, le sexe était un animal, une bête insatiable qu’il fallait à tout prix dompter pour tenter de la satisfaire. Les préliminaires étaient une chimère qu’elle ne voulait pas connaître…


Pris d’une envie incontrôlable de la déchirer, j’enfonçai la pédale de frein de la berline qui glissa abruptement sur le bas-côté dans un nuage de poussière. Le désert d’Arizona s’apprêtait à assister à l’une des scènes de baise des plus torrides. J’ignorai le klaxon du truck qui passa en trombe de l’autre côté de la route et empoignai la tignasse de ma jolie blonde pour lui rouler une pelle d’enfer. Et comme je glissai ma langue dans sa bouche pleine de salive, je sentis ses mains impatientes arracher les boutons de mon pantalon. À mon tour, je la débarrassai de son tee-shirt coagulé tandis qu’elle ouvrait la portière côté passager. Ses mains m’agrippèrent ensuite par la ceinture pour m’attirer vers elle. À genoux maintenant sur le sable, les paumes en appui sur le montant chromé de la bagnole, elle m’attendait en geignant et en secouant sa lourde chevelure, faisant voler les mèches de ses cheveux à l’extérieur de l’habitacle. Enfin, je me débarrassai du holster, le posant à portée de main sur mon siège en cuir, et pris place sur le sien, mes cuisses emprisonnant son corps de poupée désarticulée dans un étau. Polly bâilla à s’en décrocher la mâchoire, ce qui voulait dire dans son langage à elle qu’elle allait me gratifier d’une pipe inoubliable.


J’eus à peine le temps de baisser mon pantalon sous mes fesses qu’elle engloutissait ma longue queue jusqu’à la garde, sa bouche un fourreau humide et brûlant. Puis elle commença à aller et venir, lentement, pour mieux s’assurer de mon excitation. Elle adorait la sensation du membre qui s’épanouissait pleinement dans sa bouche. Elle me suça ainsi pendant quelques secondes, s’arrêtant une fois pour cracher un épais coulis de bave sur mon membre imbibé de salive. Avant de me pomper comme une folle en gémissant, les paupières closes. Au-delà de sa bouche, c’était tout son corps qui m’aspirait, jouant des hanches pour être encore plus bandante. La regarder s’agiter de la sorte, son dos frémissant au rythme de ses halètements qu’accompagnait un bruit de succion, était un plaisir à l’état brut.


Je posai mes mains sur le haut de son crâne, empoignant sa crinière en malaxant les mèches de ses cheveux qui collaient à sa bouche et rejetai brusquement sa tête vers l’arrière, afin de laisser respirer ma queue. Polly ouvrit une bouche béante, un épais filet de salive au coin des lèvres, aspirant une grande bouffée d’air en me scrutant du coin de l’œil.



Elle aimait qu’on la traite de chienne, comme le confirma sa moue approbatrice.



Ses mains prirent appui sur mes cuisses et saisirent mon membre durci pour l’agiter de nouveau.



Et elle se rua de nouveau sur ma queue gorgée de sang, titillant mon gland avec sa langue rose avant de me gober une fois encore en entier. Je sentis mon prépuce cogner contre son palais, alors conscient de passer une étape dans cette fellation extatique. Au contact de mon sexe à l’intérieur de sa gorge, Polly réprima un léger vomissement, ce passage étant le prix à payer pour toute gorge profonde. Elle me pompa ainsi longuement, ponctuant en cadence ses allers-retours par de petits cris étouffés, parfois au bord de l’étouffement. Ses yeux verts ne cessaient de me fixer, hypnotiques, pour se repaître de la fièvre qui s’était emparée de mon visage. Je n’en pouvais plus de désir. La bouche de Polly empalée sur ma queue, ses halètements répétés et le rythme infernal de ses lèvres ne mettraient plus longtemps à me faire jouir. Alors mes mains saisirent ses lourds cheveux de part et d’autre de sa tête, et je l’immobilisai, elle, pour mieux baiser sa bouche. Je m’engouffrai au plus profond de sa gorge à coups de reins saccadés, en hurlant comme un loup à la lune. J’étais maintenant allongé, les épaules sur le siège en cuir noir du conducteur, et mon bassin la travaillait avec une vigueur extraordinaire. Je la sentais tressaillir, frémir sous chacun de mes assauts dans sa bouche, des litres de salive se déversant tout autour de ma queue pour venir imbiber mes couilles.

Puis.


Je me relevai brusquement pour m’arracher à cette voracité. Et tandis que je me branlais au-dessus de son visage, Polly ne cessait de m’exciter avec ses regards et ses jeux de langue assassins. D’épaisses traînées de bave avaient coulé sur son menton pour dresser des passerelles improbables entre sa bouche et ma queue.



J’explosai en lâchant un râle qui déchira le silence du désert. Six jets abondants qui noyèrent son visage dans une cascade d’écume blanche. Le premier, puissant, domina son faciès pour retomber dans sa chevelure et ainsi scinder sa jolie petite gueule de salope d’une balafre de foutre. Le deuxième heurta violemment son œil droit pour dégouliner le long de sa pommette en une coulure âcre et blanche. Sans doute surprise par la violence de l’impact, Polly détourna le visage avant de reprendre la pose. Le troisième s’éclata massivement dans ses narines et le quatrième atterrit copieusement sur sa lèvre supérieure. Je déposai enfin les deux derniers sur sa langue tendue, un coulis de sperme qu’elle ne tarda pas à faire disparaître. Son visage se résumait désormais à d’épaisses cicatrices de foutre sur sa peau de miel. Un régal pour les yeux.



Puis elle s’esclaffa en lâchant une bulle de sperme.



Alors, dressée sur ses genoux, la cambrure orgueilleuse et les bras croisés dans son dos, elle ouvrit la bouche pour me montrer le cocktail de foutre et de salive qui baignait son palais. Sa main gauche caressait délicatement mon gland en berne, recueillant habilement les filets de sperme sur ses doigts. Puis, comme si elle exécutait un tour de magie, elle avala l’ensemble – je la vis déglutir – avant de m’en donner la preuve en exhibant à nouveau sa langue. Elle essuya enfin ma queue dans son épaisse tignasse et je m’aperçus tout à coup que salive et foutre s’étaient mêlés aux éclaboussures de sang sur son cou et ses seins, composant une fresque singulière.


Quant à moi, j’étais épuisé. J’avais les jambes en coton et mon cœur battait à plein régime. Je m’imaginai le roi du monde. Un immense bonheur avait poussé mon corps jusqu’à ses dernières limites au moment de l’orgasme. Polly savait me rendre heureux, elle me procurait régulièrement cette dose d’adrénaline que seuls les braquages peuvent révéler. Car c’est ainsi. L’argent n’est pas toujours la seule motivation des braqueurs de banque. Je la remerciai ainsi d’un baiser sur ses lèvres et recueillis un amas de sperme dans ma bouche au passage. Ce n’était pas la première fois que je goûtai à mon foutre, et je m’étais, à vrai dire, toujours demandé comment il pouvait être si écœurant. Chez moi, l’abondance primait largement sur la saveur. Polly finit ensuite par se relever, le visage luisant de sperme sous les rayons du soleil. Elle échappa une grimace, cracha un filet de bave épais et visqueux, puis passa un ongle sur sa joue, comme pour libérer le grain de beauté emprisonné sous cette couche plâtreuse qui commençait à sécher sur sa peau. Ses seins tapissés de foutre et de sang pointaient en ma direction, comme pour mieux me signifier son désir.



En appui sur ses coudes anguleux, les jambes écartées fermement ancrées sur le sol poussiéreux, elle exhibait sa culotte dans une parfaite indécence. Il s’agissait d’une simple étoffe de coton de couleur blanche, avec, au niveau de sa fente, cette inscription en lettres roses, pleine de promesses : Suck me baby. La serpillière qui lui servait désormais de tee-shirt reposait à ses pieds, enfouis dans des platform-boots roses dont les lanières grimpaient le long de ses mollets comme la vigne sauvage. Elle paraissait ainsi de grande taille, à la vérité ne dépassant pas le mètre soixante-dix. Une panoplie dont je savais qu’elle ne se séparerait jamais, vu son admiration pour Katie Jane Garside, la chanteuse de Queen Adreena, un groupe de rock totalement lunaire que nous avions vu en concert à Détroit. Polly n’avait pu résister à la sortie et avait acheté ces fringues qu’elle ne quittait plus. Avoir oublié sa robe à l’hôtel avait déchaîné chez elle une rage folle, avant de la plonger dans un profond mutisme durant plusieurs heures.


Mais cette catatonie était désormais bien loin. Polly jouait de ses hanches saillantes, ses frêles omoplates sur le capot brûlant de la bagnole et les cheveux collés par le foutre dans les yeux. Elle avait baissé sa culotte à mi-cuisses et me présentait sa fine toison de miel en caressant sa fente du bout des doigts. Le blond platine de ses cheveux étincelait au soleil. Puis d’un geste de la main, elle me fit signe d’approcher.


Alors je sortis une nouvelle fois ma queue et, juché sur mes jambes à quelques enjambées, la regardai durcir pour s’élever à l’horizontale. Elle était d’une longueur incroyable. J’avais la formidable impression que sa taille augmentait au fur et à mesure de nos parties de culbute, décuplant mes érections à la limite de la douleur.



J’exécutai quelques pas et perçus un grondement sourd dans le lointain. Le ronflement d’un moteur. La carcasse métallique d’un immense roadtrainer luisait sur l’asphalte à cinq cents mètres environ. Le routier ne manquerait pas de nous remarquer. La voiture garée en hâte sur le bas-côté, criblée de balles, Polly en chaleur sur le capot et moi, à moitié à poil, étaient autant d’éléments susceptibles d’attiser la curiosité de n’importe quel quidam.


D’un bond, je filai récupérer le holster dans la berline côté conducteur, le passai sur mon torse à même la peau, la crosse du Glock .17 9mm. Parabellum à quelques centimètres de mon tatouage d’Eraserhead, et retournai auprès de Polly, perdue dans ses fantasmes. Les paupières closes, elle battait des cils en se mordant les lèvres, le majeur de sa main droite logé dans sa fente délicieuse et les doigts de sa main gauche caressant son clitoris. La situation, pourtant critique, bercée par les plaintes de ma princesse, provoquait dans chacun des muscles de mon corps une tension très palpable, à la fois effrayante et terriblement excitante.


Il me fallait agir vite. D’un geste vif, je fis glisser sa culotte à ses chevilles et m’insérai entre les cuisses de Polly qui dégagea aussitôt ses doigts pour m’offrir sa chatte. Ses paumes prirent appui sur le capot baigné de soleil et ma petite pute échappa un long gémissement lorsque je m’enfonçai brutalement en elle. Elle mouillait atrocement, à tel point qu’elle avait inondé l’intérieur de ses cuisses.



Je l’empalai maintenant de toute la longueur de ma queue, cette dernière coulissant dans sa fente étroite avec une facilité déconcertante. Je la fouillai cependant en hâte, surveillant du coin de l’œil le camion qui passait en trombe sur le bitume en jouant de sa sirène. Tout se dessinait au mieux lorsque je l’entendis s’immobiliser tout à coup, à une trentaine de mètres, le crissement des freins me vrillant les tympans et l’odeur de pneumatique dans les narines. Polly, elle, ne devinait que ma queue. Je vis ses muscles se contracter un à un, sa poitrine haletante se soulever, agitée de soubresauts et de plusieurs convulsions, tandis que je déchirai son sanctuaire. Une abondante traînée de sueur rampait le long de mon échine et plusieurs gouttes de transpiration perlaient à mon front alors que je maintenais fermement son bassin entre mes mains afin qu’elle entame son deuxième orgasme.


De l’autre côté de la route, un homme en casquette descendit du camion. Élancé, il portait un jean, un marcel et une paire de santiags. Le claquement de la portière et le ronronnement du moteur en sommeil ne suffisaient pas à couvrir les cris de Polly. Elle avait désormais passé ses mollets dans mon dos pour mieux assurer mon emprise et cambrait régulièrement ses reins pour imprimer le rythme que je devais suivre. Je distinguais sa culotte pendue à sa cheville droite à hauteur de ma tête virevolter dans mon dos sous chacun de mes coups de boutoir. Incontestablement, c’était Polly qui dominait la situation, ce qui n’était pas pour me déplaire. Car l’homme n’était plus qu’à une dizaine de mètres.



Mais avant même que se formule un embryon de réponse dans ma tête, la main de Polly saisit la crosse du Glock dans mon holster et actionna la détente en direction du routier. La déflagration perfora le silence pour s’évanouir dans les collines du désert. L’homme fut touché de plein fouet par la balle qui lui lacéra la poitrine dans une gerbe de sang. Son corps fut propulsé quelques mètres plus loin pour s’écraser lourdement sur le bitume, déjà inondé de rouge. Stupéfait par ce geste imprévisible de Polly, qui avait décidé à ma place à la vitesse de l’éclair, je m’étais arrêté de la baiser, aussi rengaina-t-elle le flingue dans mon holster avant de me repousser de la plante du pied, exhibant ses ongles vernis de rose. Et comme si de rien n’était, elle se retourna, déposa sa poitrine sur le capot, tel un oiseau sur sa branche et s’étala de tout son long avant de planter ses jambes dans la terre sablonneuse pour m’offrir le galbe de son cul.



Décidément, Polly me surprendrait toujours… Je crachai un épais coulis de salive entre ses fesses et pris ma queue humide dans ma main pour fourrer son joli petit cul, lentement tout d’abord, afin qu’elle puisse nettement percevoir ma progression au plus profond de ses entrailles.


Et après l’avoir empalée à fond, elle jouit immédiatement, les yeux fermés et le sourire aux lèvres. J’empoignai alors sa crinière à pleine main, l’autre en appui sur son cul, et la déchirai ainsi dans une terrible chevauchée pendant une longue minute au cours de laquelle Polly eut un nouvel orgasme. Avant de me retirer subitement pour jouir dans sa raie, déversant sur son cul trois jets compacts et saccadés qui s’éparpillèrent en une pluie d’étoiles filantes laiteuses.


C’est ici que mes genoux décidèrent de me lâcher. Je tombai lourdement sur le sol, les bras en croix et la poitrine haletante, tandis que Polly reposait négligemment sur le capot, cul à l’air, telle une poupée souillée. Le sperme dégoulinait déjà le long de ses cuisses pour rejoindre ses mollets tendus. Quelques minutes s’écoulèrent ainsi sans que rien ne vienne briser ce silence. Jusqu’à ce qu’elle se relève enfin pour me déposer un baiser, trempée de sueur et de foutre, les cheveux en fièvre. Elle se rendit alors au chevet du cadavre, en roulant naturellement des hanches, et je vis bientôt sa silhouette s’évanouir derrière l’aile gauche de la berline. Elle reparut quelques secondes plus tard, radieuse. Un large sourire illuminait son visage suintant le foutre et la transpiration.