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Le soleil et les voisins

Le soleil et les voisins

• — 6 -

Puisque l’été passait rapidement, nous avons pensé qu’il était temps de retourner une fois de plus à la carrière pendant qu’il faisait encore assez chaud pour nager. En arrivant sur le parking, nous avons eu la chance de rencontrer Alex et Catherine qui arrivaient également, et nous sommes allés ensemble jusqu’au « front de mer » nudiste. Ce jour-là, il y avait très peu de monde, et c’était un peu comme si nous avions la plage pour nous tous seuls. L’emplacement que nous avons choisi était légèrement isolé, ce qui s’est avéré être une bonne chose.

J’avais espéré revoir Alex et Catherine parce que je voulais voir leurs réactions devant mon pubis rasé. Après tout, c’était Catherine qui m’en avait plus ou moins donné l’idée. J’étais moins certaine d’être désireuse d’avoir beaucoup d’autres voisins pour profiter du spectacle, aussi le fait d’être dans un endroit tranquille a facilité mon déshabillage. Et puisque je portais seulement une robe légère, je me suis dévêtue beaucoup plus rapidement que les autres. Quand j’ai passé mes mains derrière mon cou pour défaire la lanière qui retenait ma robe et que celle-ci est tombée à mes pieds, Alex l’a remarqué immédiatement et a donné un coup de coude à Catherine. Elle a souri et a dit :

• — Oh, vous avez essayé ! Alors, comment vous sentez-vous ?
• — J’aime ça, et maintenant je sais ce que vous avez voulu dire en parlant de laisser les autres vous voir pour la première fois.

Alex s’est rapidement excusé d’avoir si vite regardé mon pubis glabre, mais je lui ai dit :

• — Je dois m’habituer aux regards des autres, et je préfère commencer par quelqu’un que je connais C’est beaucoup mieux avec vous qu’avec tous ces types qui se baladent avec le regard en coin et n’enlèvent jamais leur short.
• — Eh bien alors, je crois que c’est mieux que j’enlève le mien tout de suite, a-t-il dit en finissant rapidement de se déshabiller.

C’était toujours un régal pour moi de voir le membre circoncis d’Alex, d’autant plus qu’il m’a semblé légèrement gonflé. Catherine était maintenant elle aussi complètement nue, et elle est restée debout à côté de moi, permettant ainsi à tous ceux qui étaient intéressés de comparer nos bas-ventres chauves. Michel nous a regardées, mais semblait distrait. Il était assis sur sa serviette et avait toujours son maillot sur lui. Un regard sur son bas-ventre m’a fait comprendre ce qui l’inquiétait.

• — Ici, nous sommes entre amis, ai-je dit pour le rassurer.

Il a regardé encore Catherine. Elle était debout, lui faisant face. Elle lui a souri et a dit :

• — Allez-y, ne soyez pas timide ! Nous savons tous à quoi ça ressemble !

Michel ne s’est pas levé, mais il a finalement soulevé ses hanches pour faire glisser son slip sur ses jambes. Son érection a jailli en avant, et Catherine, en le voyant, a émis un petit sifflement.

• — Eh bien, vous paraissez en forme !
• — J’espère que vous n’êtes pas offensée.
• — Ce n’est pas un spectacle habituel ici, mais c’est bien agréable d’avoir un peu de changement de temps à autre.

À ce moment, j’ai vu que le pénis d’Alex s’était également développé et était au moins à demi érigé, et je me suis demandé quelle pouvait être sa taille quand il était en complète érection. Je n’ai pas dû attendre longtemps pour le découvrir, car Catherine a dit :

• — Depuis que vous deux avez pris des photos, nous avons eu envie d’en faire autant et aujourd’hui nous avons apporté notre appareil. Avant que les choses se calment trop du côté des hommes, ça vous dérange si nous prenons aussi des photos ?

L’idée doit avoir plu à Alex parce que son sexe a continué à se développer pour devenir une magnifique érection, d’autant plus impressionnante qu’il n’avait pas de prépuce, et j’ai pu découvrir à quelle taille imposante il arrivait dans cet état.

Nous les avions déjà tous les deux sur quelques unes de nos images, alors il était normal de les laisser nous photographier également. Bien sûr, nous avions aussi apporté notre appareil, et nous avons tous posé les uns pour les autres dans divers groupements : Michel et moi ensemble, Alex et Catherine ensemble, Michel et moi avec Alex et puis avec Catherine, et ainsi de suite. Nous avons même pris trois versions de chaque groupe : une en faisant face à l’objectif, une autre de profil et la troisième de dos. Et comme les hommes ne manifestaient plus aucune timidité et semblaient même fiers d’exhiber sous toutes les coutures leur virilité dressée, nous espérions que les photos seraient parfaitement explicites.

Pour finir, afin d’obtenir des images de nous quatre ensemble, Catherine a appelé un homme qui allait et venait de long en large non loin de nous. C’était un type pâle de corps et rouge de figure et de cheveux, et qui a rougi encore plus en venant plus près. Elle lui a remis les deux appareils et lui a demandé de prendre avec chacun deux photos de face, deux photos de profil et deux photos de dos. Je me suis sentie un peu nerveuse, mais finalement je suis parvenue à le regarder comme si j’avais fait ça toute ma vie. Il ne pouvait probablement pas croire en sa chance.

Afin de lui donner encore plus de souvenirs de ce jour-là, quand Catherine et moi l’avons approché pour reprendre les appareils-photos, j’ai saisi l’élastique de son short pendant qu’il remettait à Catherine son appareil. Avant qu’il puisse faire quoi que ce soit, j’ai tiré dessus d’un coup vers le bas. Pendant qu’il essayait de reculer, il s’est empêtré et est tombé, de telle sorte qu’il m’a été facile de baisser le vêtement jusqu’aux chevilles. Catherine a pris rapidement une photo pendant qu’il nous dévoilait ses poils pubiens très rouges autour de son érection très rose. Il a protesté, et nos maris ont ri, mais Catherine et moi lui avons dit qu’il n’avait pas à avoir honte.

• — Vous avez pu nous voir complètement nues de même que nos maris, ai-je dit, il est normal que nous voyions aussi à quoi vous ressemblez.

Je pouvais à peine croire ce que j’avais fait, mais je pense que c’était une sorte de revanche sur tous les voyeurs à l’œil furtif qui n’osent pas se dévoiler comme ceux qu’ils espionnent.

Après qu’il se soit pratiquement enfui, les choses se sont calmées comme Catherine l’avait prédit, et le temps a passé agréablement sur la plage. Peu d’autres personnes sont arrivées pendant que nous étions là, et ainsi j’ai pu exposer tranquillement mon pubis lisse. Poser nue devant Alex et Catherine était suffisant comme nouvelle expérience pour ce jour-là.

Plus inattendu fut le genre de partage que Michel et moi avons fait par la suite, avec un autre couple de nos amis.

oooOOOooo

Le hasard a voulu que Geneviève et Charles partent en voyage pour se rendre dans leur famille, et ils nous ont demandé de nous occuper de leur maison pendant deux semaines. Eux étant partis, nous pouvions recevoir sans problème un couple d’amis de l’université qui avaient souhaité nous rendre visite pendant quelques jours, car nous ne savions pas quelle aurait été leur réaction devant les habitudes nudistes de nos voisins.

Marc était le meilleur ami d’université de Michel, et je l’avais toujours bien aimé. Nous étions même sortis deux fois ensemble avant que Michel ne me demande de rester avec lui. En fait, c’était Marc qui avait encouragé Michel à l’accompagner pour voir des matchs de football, et c’est là que nous nous sommes rencontrés. J’y étais venue avec ma compagne de chambre, Armandala, une étudiante originaire de Bombay, que tout le monde appelait Manda. Nous nous entendions bien et étions bonnes amies parce que nous étions toutes les deux pareillement timides et inexpérimentées comparées à bien d’autres étudiantes. Pour elle, la timidité était en partie une conséquence normale d’être une étudiante étrangère. Mais, chose un peu étonnante pour une fille, Manda avait la passion des matchs de foot. C’est elle qui m’a fait découvrir ce sport, mais c’est moi qui lui ai fait découvrir Marc, et maintenant ils vivent en couple. C’était la première fois qu’ils venaient nous voir dans notre nouvelle maison. Puisque Manda était chez nous depuis plusieurs années et avait maintenant une liaison suivie avec Marc, j’étais curieuse de voir si elle avait changé sur tous les plans.

En raison de notre éloignement de l’aéroport le plus proche, il était très tard quand le taxi les a déposés chez nous. Nous les avons juste salués, et comme ils nous ont dit avoir dîné dans l’avion, nous leur avons montré leur chambre et les avons laissés se coucher.

Le lendemain matin, je me suis levée, j’ai mis une légère robe de chambre (ce qui pour moi était un changement en raison de mes nouvelles habitudes nudistes), et suis descendue pour faire du café. Quand je suis remontée, Manda sortait de la salle de bains. Je n’avais pas fermé la porte de notre chambre et Michel, qui dormait encore, n’était pas couvert par les draps. Je l’ai surprise, arrêtée devant la porte, en train de regarder mon mari complètement nu. Elle ne m’a pas entendu venir jusqu’à ce que j’aie été presque à côté d’elle, et elle s’est rapidement excusée de l’avoir ainsi espionné. En voyant Michel endormi sur le côté, les fesses tournées vers nous, je me suis souvenue comment Charles m’avait découverte la première fois, près de leur piscine.

• — Ne t’en fais pas, Manda. Tout le monde a des fesses. Je parie que Marc en a des belles aussi.

Elle a ri nerveusement :

• — Celles de Marc ne sont pas mal non plus, a-t-elle chuchoté. Je viens juste de les voir quand je me suis levée.

Elle a encore ri nerveusement. Quand nous étions ensemble à l’université, nous n’avions jamais eu de propos grivois comme ça ni aucune conversation tournant autour du sexe, et c’était plutôt excitant.

• — Tu veux bien que j’aille les voir, ai-je demandé.

Elle a encore jeté un coup d’œil à mon mari nu et s’est avancée jusqu’à la porte de leur chambre. De la main, elle m’a fait signe d’attendre tandis qu’elle avançait dans la chambre sur la pointe des pieds. Un instant plus tard, elle est revenue en ayant laissé la porte assez ouverte pour que je voie le lit.

• — J’ai réussi à baisser le drap sans le réveiller, a-t-elle chuchoté, mais il n’en montre pas plus que Michel.

Marc était endormi, couché sur le ventre, et il était complètement nu. Plus grand et plus mince que Michel, il paraissait plus maigre, mais j’ai aimé le voir.

• — Ils ne croiront jamais que nous les avons regardés de cette façon, a-t-elle dit.
• — Je ne pense pas que nous devrions les réveiller pour leur dire. Quoi qu’il en soit, tu veux qu’ils le sachent ?
• — Eh bien, Marc me taquine toujours en disant que je suis trop prude. Et le fait que je ne suis jamais sortie avec beaucoup de garçons ne veut pas dire que je n’aime pas les regarder.

Je ne lui ai pas dit à quel point je la comprenais.

• — Ne bouge pas, ai-je chuchoté, je sais comment le leur prouver plus tard.

Je suis allée chercher l’appareil photo. En le voyant, Manda n’était pas trop chaude à l’idée de l’utiliser, mais elle a vite changé d’avis au point de me recommander de ne pas utiliser le flash automatique pour ne pas les réveiller. De toute façon, le soleil du matin était assez lumineux. En entrant dans notre chambre, j’ai vu que Michel ne s’était pas déplacé, et Manda, à mon signal, est entrée furtivement dans la pièce et s’est approchée du lit. Les jambes de Michel étaient ouvertes, et j’ai compris qu’elle pourrait voir son scrotum. J’ai pris la photo au moment où elle regardait son corps. Après qu’elle se soit tranquillement retirée, nous sommes allés dans l’autre chambre. En tendant l’appareil à Manda, je lui ai dit d’être prête, et je me suis avancée tranquillement jusqu’au lit où elle pourrait nous avoir tous les deux sur l’image. Et où je pouvais le mieux voir le corps de Marc… Manda a pris la photo pendant que je regardais les fesses dures. Il semblait être profondément endormi, mais il a soudain bougé. Je me suis rapidement baissée pour me cacher au pied du lit et j’ai attendu.

En regardant vers la porte, j’ai vu Manda me faire signe de m’étendre plus bas. Après un instant, elle m’a signalé que je pouvais sans risque me lever et sortir de la pièce. Quand je me suis relevée, Marc s’était retourné sur le dos et son pénis mou se reposait sur sa cuisse, niché dans ses poils pubiens épais et foncés. Un pénis n’a pas besoin d’être dressé pour m’intéresser, et je suis restée là à le regarder. Manda avait posé sa main sur sa bouche, comme pour contenir un rire bébête, mais n’a pas eu l’air très motivée quand je lui ai fait signe de prendre une autre photo de cette scène. Cependant, elle a fini par le faire. En sortant de la chambre, après avoir refermé la porte, nous avons de nouveau pouffé nerveusement en pensant à ce que nous venions de faire.

• — Viens avec moi et je verrai si je peux prendre une photo de toi dans la même situation.

Manda n’a pas semblé comprendre tout de suite ce que j’avais voulu dire, mais m’a suivie. Michel n’avait pas bougé. Je lui ai dit que nous pourrions prendre une autre photo sous un autre angle : elle se tiendrait de l’autre côté du lit, là où le membre de Michel était visible, et je prendrais la photo depuis la porte de notre salle de bains. Elle n’était pas trop sûre de mon plan, mais je lui ai dit qu’elle devait tout découvrir de Michel puisque j’avais tout vu de Marc. Une fois en position, elle a oublié son énervement et a semblé avoir plaisir à regarder Michel. Sur la photo, elle se penche un peu en avant, comme pour mieux découvrir le sexe de mon mari, et sa courte chemise de nuit remonte assez vers le haut pour dévoiler sa culotte blanche en coton. En sortant dans le couloir, je lui ai demandé :

• — Eh bien, maintenant que tu les as vus tous les deux, qu’en penses-tu ?

Elle a ri nerveusement et a répondu :

• — Ils m’ont semblé assez différents.
• — Comment ça ?

Elle a fait une pause, puis a dit :

• — Eh bien, le pénis de Marc indiquait 9 heures, mais celui de Michel seulement 7 heures !

Nous avons toutes les deux ri un peu nerveusement.

• — Je pourrais retourner placer le pénis de Marc à la bonne heure, si tu veux, lui ai-je répondu.
• — Eh bien, ce serait plutôt à moi de mettre celui de Michel à la bonne heure !

Elle a ri encore plus nerveusement, et je dois admettre que j’ai été étonnée de voir comme elle s’était facilement mise à plaisanter en parlant de toucher le pénis de Michel ou simplement de regarder nos hommes nus.

Nous avons gardé notre secret pendant le petit-déjeuner et ensuite nous leur avons fait visiter le reste de la maison et la propriété. De temps en temps, Manda et moi échangions un regard de conspiratrices qui nous incitait à rire nerveusement. Les garçons se sont juste figurés que nous retrouvions nos ridicules habitudes de compagnes de chambre.

Naturellement, ils ont vu la piscine de Charles et Geneviève au-delà de la porte de la haie. Nous leur avons expliqué que nous en avions la libre disposition pendant l’absence de nos voisins et Marc dit, avec des regrets dans la voix :

• — Si j’avais su que vous disposiez d’une piscine, nous aurions apporté nos maillots.
• — Marc, qui a dit que tu avais besoin d’un maillot ? ai-je répondu.

Cela a fait rire Manda encore un peu plus bêtement. Pendant le déjeuner, nous avons reparlé de la piscine, et les garçons ont discuté pour savoir comment nous pourrions tous aller à l’eau bien que Michel et moi n’ayons aucun maillot à leur prêter. Marc a suggéré que Manda et lui conservent leurs shorts et que Manda porte un t-shirt en plus. Michel a pensé à quelque chose de plus audacieux :

• — Nos maillots sont plutôt petits, alors ce serait plus juste si toi et Manda nagiez juste avec vos sous-vêtements.

Manda a ri :

• — Je parie que vous, les gars, vous aimeriez ça !

Cependant, elle n’a pas refusé l’idée.

• — J’ai encore une meilleure idée, ai-je dit. Puisque Manda serait en sous-vêtements, je devrais en faire autant, mais vous, les garçons, ce serait mieux si vous ne portiez rien du tout.
• — Eh bien… a dit Marc.
• — Pourquoi pas, en effet ? a ajouté Manda. Nous avons déjà vu nos hommes sans pantalon !
• — Bon, alors d’accord, a répondu Marc.

Michel n’a rien dit, mais il avait un large sourire.

• — Parfait, alors. Retrouvons nous tous en tenue dans cinq minutes à la porte. Le tout est de savoir si vous, les garçons, vous conserverez ou pas votre slip. C’est notre pari.
• — Et si vous perdez, quel sera le gage pour toi et Manda ?
• — Vous demanderez ce que vous voulez, peu importe.

En retournant à la maison pour nous préparer, Manda m’a jeté un regard inquiet qui montrait qu’elle n’était quand même pas très chaude pour me suivre dans mon idée. Pour la tranquilliser, je lui ai dit :

• — Ne t’inquiète pas ! Tu sais que nous avons la preuve dont nous avons besoin.
• — Je sais bien, mais je ne suis pas sûre d’avoir envie de nager en sous-vêtements.
• — Pas de problème. Quand ils auront enlevés leurs slips, toi tu auras encore quelque chose sur le dos.

Quelques minutes plus tard, nous nous sommes retrouvés à la porte. Michel portait un mini-slip rouge qui moulait de près son imposante virilité, et Marc arborait un caleçon très classique, pas très sexy, mais il était manifestement nerveux que je puisse le voir seulement vêtu de ce sous-vêtement. Toutefois, il a été récompensé de son effort en me découvrant vêtue d’un soutien-gorge bleu clair et d’une culotte assortie. Ils étaient un peu étriqués, mais on ne voyait pas à travers. Je n’avais pas voulu aller trop loin, sachant que les sous-vêtements de Manda avaient toujours été assez classiques. Néanmoins, j’ai dû admettre que le blanc de son soutien-gorge et de sa culotte tranchait agréablement sur sa peau chaude et brune, un effet qui a certainement satisfait les garçons.

Quand nous sommes arrivés près de la piscine, j’ai tendu l’appareil photo à Michel en lui disant :

• — Je suis certaine que tu veux prendre une photo de nous.
• — Oui, bien sûr… a-t-il dit, un peu étonné.

Manda était étonnée également quand je lui ai demandé de se tenir près de moi, et que j’ai posé un bras sur son épaule, posant pour Michel. Je lui ai conseillé de sourire et de laisser tomber ses bras naturellement plutôt que croisés devant sa poitrine. Quand la photo a été prise, j’ai dit à Michel :

• — Quand tu vérifieras cette photo, va en arrière et regarde les photos précédentes. Manda et moi allons descendre dans la piscine, et je suis sûre que vous serez obligés d’ôter vos slips.

Après avoir fait ce que je lui demandais, Michel a dit à Marc en lui tendant l’appareil :

• — Regarde ! Nous nous sommes fait avoir !

Michel n’a pas perdu de temps. Se tenant à côté de Marc, il a ôté son slip, l’a jeté en l’air et s’est avancé au bord de la piscine pour sauter dedans. Son sexe était déjà partiellement dressé, et j’ai compris qu’il avait espéré pouvoir se mettre nu devant nos amis. En voyant Michel dans cet état, Manda a oublié de s’inquiéter de savoir si ses sous-vêtements en montraient trop. La queue de mon mari était seulement la seconde qu’elle voyait, et j’étais heureuse de constater qu’elle n’était pas timide devant le spectacle qu’il offrait, malgré son érection bien avancée.

Quant à Marc, c’était différent. Quand il s’est rendu compte qu’il devrait se déshabiller devant nous, il a hésité avant de nous suivre sur notre pari. Comme j’avais fait la première fois avec Geneviève, il s’est tourné vers la maison et a lentement glissé son caleçon en bas de ses jambes. Quand il s’est tourné vers la piscine, il a gardé les deux mains devant son sexe et je n’ai pas pu le découvrir autant que je l’avais souhaité, mais ça m’a donné envie d’en voir beaucoup plus.

Nous nous sommes tous mis à nager et Marc essayait sans cesse de s’éloigner de moi, sans doute pour cacher son sexe à ma vue, ce qui n’était pas facile dans l’eau claire. De son côté, Michel a compris qu’il devait rester calme et ne pas insister pour le moment pour que nous ôtions nos sous-vêtements. Il a deviné que Manda, comme Marc, avait besoin d’aller lentement, mais il savait que, tôt ou tard, sa propre nudité les inciterait à se détendre et à éprouver de nouvelles sensations. Il donc trouvé un prétexte pour sortir de la piscine afin qu’ils aient une vue plus précise de son corps à l’air libre que dans l’eau. Son membre était maintenant complètement raide, et ses dix-neuf centimètres faisaient leur effet. Je me suis approchée de Manda pendant qu’elle regardait le sexe tendu de mon mari qui rebondissait à chacun de ses mouvements, et lui ai demandé :

• — Alors, tu aimes ce que tu vois ?
• — Oui, beaucoup, merci.

Et nous avons ri encore plus nerveusement toutes les deux. Elle était toujours un peu timide, mais elle a ajouté :

• — Je suis heureuse que Michel soit tellement libre avec son corps. J’aime le voir.

Dans une certaine mesure, son envie d’insouciance doit avoir été la plus forte car elle s’est bientôt sentie assez sûre d’elle pour sortir de l’eau. Son soutien-gorge humide n’en montrait pas beaucoup, sauf que ses seins étaient encore plus petits que les miens, mais sa culotte de coton était collée à sa peau, montrant ses fesses brunes et une épaisse touffe de poils pubiens noirs. Moi non plus, je n’ai fait aucun effort pour cacher mon corps, mais mon soutien-gorge et ma culotte étaient devenus complètement transparents. Et d’après ce que je pouvais constater, le pénis de Marc prouvait que son propriétaire aimait ce qu’il voyait.

Quand il a été l’heure de retourner à la maison pour le dîner, je n’ai pas laissé notre invité partir à la sauvette. Je l’ai regardé franchement pendant qu’il sortait de l’eau en m’assurant qu’il soit obligé venir vers moi pour prendre sa serviette, et je la lui ai jetée pour être sûre que ses mains seraient trop occupées pour cacher quoi que ce soit. Je n’ai pas été déçue : sa queue était complètement raide, longue et très mince, comme son corps. Je l’ai étonné en prenant rapidement une photo pendant qu’il se séchait. Il était un peu embarrassé, bien qu’il ait apprécié le sourire que je lui ai fait en remerciement du spectacle. J’ai également pris une photo de Michel afin que Marc ne pense pas qu’il était le seul à m’intéresser.

Finalement, nous sommes tous restés dans la même tenue pour rentrer, Manda et moi en sous-vêtements mouillés, et les hommes complètement nus.

Après le dîner, le fait de les emmener faire un tour dans les environs pour leur montrer le paysage a ramené le calme pour le reste de la soirée. Plus tard, alors que nous étions couchés, Michel m’a complimenté sur ma stratégie pour obtenir que Marc se déshabille, mais il m’a demandé si j’avais une idée pour persuader Manda de se joindre à nous. Naturellement, et à juste titre, il supposait que j’étais disposée à être nue devant Marc. Et il avait raison. Et il s’est avéré que c’est Marc qui m’a donné l’idée.

Le matin suivant, nos deux invités étaient ensemble dans la salle de bains. Tandis que Manda utilisait la baignoire, Marc était sous la douche. Il a fini avant elle et est sorti enveloppé dans une serviette, laissant délibérément la porte de salle de bains grande ouverte. Plutôt que d’aller de nouveau dans leur chambre, il a appelé Michel :

• — Eh, prend l’appareil photo, il y a encore une porte ouverte.

Michel et moi sommes montés et l’avons trouvé à la porte de salle de bains avec la chemise de nuit de Manda dans les mains. Michel avait pris l’appareil et nous l’avons rejoint à la porte. Manda protestait énergiquement, et quand je l’ai vue, elle se recroquevillait dans quelques centimètres d’eau au fond de la baignoire, pliée sur ses genoux avec ses bras devant son torse, essayant de se cacher à notre vue. Ses plaintes n’ont pas parues très sérieuses, et Michel a fait un pas dans la salle de bains pour prendre la photo.

• — Un homme bien ne devrait pas faire ça à une amie de sa femme.

Mais elle a ri nerveusement en disant ça. Je suis intervenue à mon tour :

• — Tu as raison, Manda. Michel, est-ce que ce sont des façons ?

Il a tourné son regard vers moi, mais je les ai tous étonnés en prenant son pantalon de pyjama par la taille et en l’abaissant, le laissant à moitié nu, avec une érection partielle.

• — D’accord, ai-je dit, maintenant tu montres les sentiments qu’un homme bien doit éprouver envers une amie de sa femme.

Manda a poussé un petit cri et ses yeux se sont élargis devant le spectacle, tandis qu’elle se rendait compte que je n’allais rien faire pour empêcher Michel de prendre des photos d’elle complètement nue. Néanmoins, après un moment, elle a fini par sourire légèrement. En étant au-dessus de la baignoire, Michel n’avait pas une vue complète de son corps, même si, évidemment, elle était nue.

Marc a fait alors remarquer que les photos devraient plus ressembler à celles que nous avions prises la veille au matin. Alors Michel lui a remis l’appareil photo, a ôté complètement son pyjama et s’est assis sur le bord de la baignoire à côté de Manda. Quand Marc a pris la photo, Manda s’est tournée vers lui et lui a tiré la langue. Marc a pris une autre photo pendant que Michel, le sexe complètement érigé, prenait une éponge et la pressait sur la tête de Manda, après l’avoir remplie d’eau. Marc nous a alors encouragés à rester pendant qu’il lui donnait sa chemise de nuit.

• — Si je sors de cette baignoire, tu ne m’attraperas pas.
• — Je cours ma chance, a répondu Marc.

Elle a été rapide : tenant une main devant son pubis pour essayer de cacher ses poils abondants, elle a jailli de la baignoire, a saisi dans un même mouvement sa chemise de nuit et la serviette de Marc, le laissant à son tour complètement nu et dévoilant sa queue raide, et s’est ruée dans sa chambre. Tout s’est passé tellement vite que nous n’avons pas vraiment vu ses seins au passage. Néanmoins, elle ne courait pas assez rapidement pour nous empêcher de voir ses fesses pleines de gouttes d’eau. Nous avons compris que, en dépit de ses protestations, la situation l’amusait, car elle s’est arrêtée à la porte en tournant la tête pour jeter un coup d’œil en arrière afin de regarder le trio que nous formions, moi entre les deux hommes nus qui bandaient en contemplant ses fesses. Marc est allé la joindre dans la chambre, et nous les avons vus s’embrasser à côté du lit.

• — Voulez que je ferme la porte ? ai-je demandé.

Manda, toujours les fesses en évidence car elle était dans des bras de Marc, a tourné uniquement la tête pour ne pas nous montrer plus de son corps et a répondu :

• — Oui, s’il te plaît.

J’étais contente, car elle ne semblait pas vraiment fâchée, et que j’avais pu profiter de la situation pour voir une fois de plus la queue bandée de Marc.

Leur réconciliation a duré au moins une heure et les bruits que nous avons entendus nous ont fait comprendre qu’elle se passait sur le lit. Quand ils sont sortis de leur chambre, ce fut pour aller prendre de nouveau une douche.

Quand ils sont finalement descendus, elle portait un t-shirt, un soutien-gorge et une culotte semblable à l’ensemble qu’elle portait la veille. Le t-shirt lui arrivait à la taille et ne couvrait pas du tout la culotte. Marc était juste vêtu d’un caleçon blanc, et ils étaient ainsi prêts à retourner à la piscine. Quant à Michel, il lui suffisait de laisser tomber sa robe de chambre pour se retrouver en slip de bain noir. Moi, cependant, je n’avais rien sous ma robe de chambre.

• — Je devrais peut-être aller enfiler un maillot de bain, ai-je dit.
• — Ne t’en fais pas, a dit Marc, cette robe de chambre fait très bien l’affaire.
• — Bien sûr ! Et quand je l’aurai ôtée, on verra bien combien de temps tu seras obligé de rester dans l’eau ! Pour ta sécurité, je crois qu’il vaut mieux que j’aille mettre autre chose !

Pendant que je commençai à m’en aller, Marc s’est tourné vers Michel pour lui dire :

• — Est-elle en train de refuser un défi ?
• — Je crois, a-t-il répondu d’un ton faussement dédaigneux.

Je n’ai pas cessé de marcher vers l’escalier, mais je leur ai dit par-dessus mon épaule :

• — Je ne refuse pas tous les défis, juste celui-là. Pour l’instant…

Tout en parlant, j’ai détaché la ceinture et ai ôté ma robe de chambre pour monter l’escalier, tout en remuant exagérément les fesses, sans ajouter un mot.

Naturellement, à la piscine, il régnait un sentiment d’attente tendue. La veille, les garçons étaient entièrement nus, et ce matin ils avaient eu droit à un bel aperçu des fesses de Manda et des miennes. Tout de suite, j’ai dit :

• — Les garçons, je ne sais pas pourquoi vous avez mis vos slips pour venir ici. Pourquoi n’êtes-vous pas nus comme hier ?

Marc a répondu,

• — Hier, il y avait un pari. Pas de pari, aujourd’hui.
• — Bien sûr qu’il n’y a aucun pari, mais y a-t-il vraiment besoin d’un pari ?
• — D’accord ! Mais qu’en est-il pour toi et Manda ?

Un bref regard vers Manda m’a indiqué que, en dépit de la petite séance matinale, elle n’était pas encore prête à se déshabiller complètement. Alors, j’ai essayé un compromis.

• — Marc, ne nous brusque pas. Il faut avoir de la patience avec nous, les femmes. Donne-nous un peu de temps.

Michel, lui, avait enlevé son slip pendant que nous parlions, et nous avons constaté qu’il était déjà dans de bonnes dispositions. En passant près de Manda, il lui a dit :

• — Prends ton temps. Pourquoi ne pas commencer par aller seins nus pendant un moment ? Comme ça, Marc et moi ne nous considérerons pas comme des objets sexuels destinés à ta distraction.

Même Manda a dû rire de sa fausse plaidoirie, mais elle gardait toujours ses bras enroulés autour de son torse. Elle m’a regardée pour voir ce que je dirais. J’ai fait comme si j’étais un peu réticente, puis j’ai finalement annoncé :

• — Je crois que c’est une bonne solution.

Les yeux de Manda se sont élargis. Après un moment, elle m’a regardé en riant nerveusement, attendant pour voir ce que je ferais après. J’ai ajouté :

• — Marc, tu dois te déshabiller d’abord. Tu es un homme, tu dois commencer.

Il a encore hésité un moment, puis a glissé son caleçon vers ses pieds, l’a enjambé et a placé ses mains devant son bas ventre.

• — Avance, pas de timidité. Enlève tes mains !

Finalement, il les a ôtées. Son sexe était admirablement raide, dressé vers le soleil. Il a voulu descendre tout de suite dans la piscine mais, puisque Michel, dont la queue était maintenant également complètement raide, ne bougeait pas, il est resté dehors. Les trois autres me regardaient maintenant.

• — D’accord ! Si vous voulez vraiment voir mes petits seins, c’est parti.

Être nue devant d’autres n’était nouveau pour moi, pourtant j’avais les mains un peu tremblantes et le cœur battant en détachant l’agrafe de mon soutien-gorge. Le laissant descendre sur mes bras, j’ai regardé Marc pour voir sa réaction, et tous les deux nous avons aimé ce que nous avons vu. Nous avons alors tous regardé Manda. Elle semblait congelée. Marc lui a demandé si elle voulait de l’aide. Elle a remué négativement la tête puis, très lentement, elle a passé ses mains dans son dos, se battant un peu avec l’agrafe et, finalement, a détaché son soutien-gorge mais en le maintenant en place avec ses mains.

• — Il n’y a pas grand-chose à voir, a-t-elle dit, presque en s’excusant.

Personne n’a rien dit pendant qu’elle l’ôtait complètement. Quand elle a été torse nu, sa première réaction a été de mettre ses bras devant ses seins mais, finalement, elle y a renoncé. Quand nous étions compagnes de chambre, nous ne nous étions jamais vues complètement nues, mais j’avais parfois entrevu sa poitrine. Maintenant je pouvais voir que ses seins n’avaient pas beaucoup gonflés, pas plus que les miens. Toutefois, ses mamelons étaient étonnamment grands, et leur couleur brun foncé les faisait encore plus ressortir.

Michel a réagit le premier :

• — Nicole dit toujours la même chose, et je réponds toujours de la même manière : les petits seins peuvent être aussi jolis, sexy et excitants que les gros. Manda, si tu regardes bien, tu peux voir que les tiens me plaisent particulièrement.

Elle a rougi fortement, mais l’a remercié et a sauté dans l’eau. Nous nous sommes tous félicités de l’attractivité des diverses parties du corps qui ne sont pas dévoilées habituellement, et pendant l’heure suivante nous sommes devenus plus à l’aise dans notre totale ou partielle nudité. Aucun de nous n’a été trop timide pour s’asseoir au bord de la piscine ou sortir de l’eau pendant un moment, et Manda et moi avons constaté que les érections des garçons avaient même un peu diminué, alors même qu’elles étaient maintenant exposées sans complexe.

Quand Michel a apporté l’appareil photo, Marc n’a pas essayé de cacher son pénis, et Manda n’a pas essayé de couvrir ses seins. Tout en prenant quelques clichés, les garçons ont fait remarquer qu’ils étaient toujours seuls à être complètement nus. Comme plus tôt, Manda m’a regardée pour voir comment j’allais répondre, mais je voulais être sûre qu’elle était vraiment prête et pas trop stressée. Le fait de vivre en couple avec Marc l’avait changée de bien des façons, de même que j’avais changé au contact de Michel, alors j’ai pensé qu’elle pourrait être prête.

• — Qu’en dis-tu, Manda ? Nous faisons comme eux ?
• — Sommes-nous assez audacieuses pour ça ?
• — Oui, vous êtes assez audacieuses, a dit Marc.

Manda a réfléchi pendant un moment.

• — Je ne sais pas ce qui serait pire : être nue devant Michel, ou être taquinée devant vous par Marc pour être trop prude.

Michel lui a répondu :

• — Tu sais déjà ce qu’est la taquinerie, et tu n’aimes pas ça. Peut-être que ce ne serait pas plus mal d’être nue. Mais tant que tu n’auras pas essayé, tu ne sauras pas.

Elle s’est levée et a marché le long du bord de la piscine jusqu’à l’endroit où Marc était assis. Tout ce qu’elle a dit a été :

• — Vite, avant que je change d’avis !

Marc s’est levé, et elle s’est pressée contre lui pour l’étreindre. Ils se sont brièvement regardés dans les yeux et, délibérément, il a pris sa culotte par l’élastique et l’a glissée rapidement vers le bas. Manda a semblé trembler et a hésité avant de faire réellement un pas pour l’enjamber. Elle est restée près de Marc, tournée vers lui. Michel a jeté un regard attentif et appréciateur à ses fesses, mais semblait impatient de voir tout le reste. Quand elle s’est finalement tournée pour nous faire face, elle avait ses mains devant son sexe. Alors Marc, la queue plus raide que jamais, l’a embrassée par derrière, ses mains sur ses épaules. Dans cette pose, son corps s’est détendu, exposant entièrement ses abondants poils noirs. Tous les deux ressemblaient à une sculpture, et Michel a été assez vif pour cesser de les regarder et pour prendre une photo. Manda nous a alors regardés, souriant timidement, espérant que nous aimions son corps mince. Elle n’avait pas de quoi s’inquiéter.

À mon tour, j’ai entrepris d’ôter ma culotte, sans cesser de leur faire face. En tenant toujours Manda, Marc regardait maintenant par-dessus son épaule pour m’observer, et je lui ai retourné son regard tandis que j’abaissai ma culotte. Naturellement, ils ont pu immédiatement voir mon pubis lisse. Aussitôt, Marc et Michel ont commenté le contraste entre les deux bas-ventres qui leur étaient présentés. Et les deux nous ont demandé de poser ensemble pour conserver un souvenir de ce contraste. Posant côte à côte, nous avons recommencé à rire nerveusement, croyant à peine ce que nous faisions, mais commençant à apprécier la situation.

Manda et moi n’avons pas sauté dans la piscine, pour donner aux garçons plus de temps pour apprécier nos corps. Cette situation a dû lui demander un certain effort, parce qu’elle a continué à dire que son corps n’était pas assez attrayant.

Nous nous tenions en petit cercle, passant en revue les images dans l’appareil photo, et j’ai dit Manda :

• — Si tu veux savoir si ton corps est assez joli, regarde seulement ces deux gars-là !

Prenant le pénis de Michel dans ma main et le dirigeant vers elle, j’ai ajouté,

• — Veux-tu sentir combien sa queue est devenue dure, ce qui te permettrait de constater ce que Michel pense de ton corps ?

Michel et moi avons été fort étonnés quand elle m’a littéralement prise au mot. Sans rien dire, elle s’est avancée et a pris le sexe de Michel dans sa main, le frottant légèrement et le serrant. Michel a haleté de plaisir et n’a fait aucune objection. J’ai simplement souri, pensant combien Manda pourrait nous étonner encore.

• — Puis je voir combien Marc aime mon corps ?
• — Je crois que ce serait juste, a-t-elle répondu, en tenant toujours l’érection de mon mari.

Nous nous sommes regardées l’une l’autre alors que nous tenions chacune le sexe bandé de l’homme de l’autre et avons ri nerveusement une fois de plus. Alors que, quand nous étions compagnes de chambre, nous étions les deux filles les plus socialement maladroites de l’université, nous étions maintenant complètement nues, avec nos amoureux dans le même état, ayant pris hardiment l’initiative de caresser leurs membres bandés. Et à voir les expressions sur les visages de nos hommes, nous pouvions constater qu’ils aimaient nos attitudes autant que nos mains et nos corps. Manda leur a demandé :

• — Pourquoi ces regards choqués ? Ne pouvons-nous pas être sexuellement curieuses aussi ?

Marc a bégayé un peu parce que je continuais à tenir sa bite en faisant un peu aller et venir ma main.

• — Nous ne nous en plaignons pas, c’est juste que c’est un peu inattendu venant de toi.
• — Parce que je suis Indienne ? Je suis peut-être en France depuis suffisamment longtemps pour être devenue sexy.

Michel est parvenu à plaisanter et nous a tous fait rire en disant :

• — Eh bien, voilà une autre raison pour libéraliser la politique d’immigration !

Manda et moi avons continué à apprécier les érections de Michel et de Marc, et à leur tour ils utilisaient de temps en temps leurs mains pour comparer nos seins, nos mamelons, nos fesses et nos vagins. Naturellement, il était facile pour eux de voir mes lèvres glabres. Il a été un peu plus difficile de persuader Manda de s’asseoir sur le bord de la piscine pendant un moment afin que Michel puisse la regarder plus attentivement avec les jambes écartées. Je me suis assise près d’elle pour qu’elle ne sente pas seule, et nos jambes écartées semblaient une invitation. Marc a écarté mes lèvres pour toucher mon clitoris, et Michel a séparé les poils de Manda pour découvrir qu’elle avait l’intérieur aussi rose que n’importe quelle autre femme.

Notre surprise suivante est venue de Marc : avec son visage ainsi près de mon vagin, sur une impulsion subite, il s’est penché et m’a donné un coup de langue. Bien que ce soit si soudain et si inattendu, ça m’a paru merveilleux, mais je me suis demandée ce que Michel allait en penser. Il a vu ce que Marc m’avait fait, m’a souri, et puis s’est penchée pour lécher le sexe de Manda. Il m’est soudain venu à l’esprit que, pas plus tard que la nuit dernière, nous nous demandions si Manda accepterait d’être nue avec nous, et maintenant elle se faisait lécher par Michel !

Mais je crois que j’avais toujours une longueur d’avance sur Manda. Puisque ni l’une ni l’autre n’avait fait d’objection ou avait fermé ses jambes, les garçons ont continué leur léchage. Les yeux fermés, Manda se penchait en arrière, paraissant prendre un grand plaisir à sentir la langue de Michel. Les voir dans cette position, et sentir la langue de Marc dans et autour de mon propre vagin m’ont rapidement menée au bord de l’extase, et mes soupirs, mon torse haletant, la rougeur de ma peau, les pointes dressées de mes petits seins ont fait savoir aux autres exactement à quel moment j’ai commencé à jouir.

Mon deuxième orgasme donné par un autre homme m’a envoyée en pleine extase, et il a inspiré Michel pour apporter à Manda une joie semblable. Sa jouissance approchant visiblement, elle a saisi dans ses mains la tête de mon mari pour la presser plus étroitement contre elle. Sa peau plus foncée que la mienne n’a pas rougi tellement, mais ses mamelons dressés et ses soupirs satisfaits ont annoncé son orgasme, le premier avec quelqu’un d’autre que Marc. Les deux hommes paraissaient terriblement heureux de nous avoir fait jouir, et Manda et moi n’allions sûrement rien leur dire qui puisse atténuer leur fierté.

Finalement, j’ai annoncé :

• — Je crois que je dois me mettre à l’eau pour me refroidir un peu !

Manda a répondu :

• — Marc et Michel sont déjà dans l’eau et ça ne semble pas les avoir refroidis !

Cette remarque nous a amenées à les rejoindre et nous avons chahuté un bon moment, nos invités étant finalement aussi à l’aise et heureux que nous dans leur totale nudité.

Plus tard, quand nous sommes sortis de l’eau, les garçons ont étalé des serviettes sur un emplacement à l’ombre plus près de la maison plutôt que sur le béton du bord de la piscine ou le carrelage du patio. Ils ont pensé que nous serions installés plus confortablement sur l’herbe. Michel et Marc se sont étendus côte à côte sur le ventre, et Manda et moi avons commencé doucement à les sécher. Au début, nous nous sommes alternativement occupées des deux mais, peu après, Manda s’est concentrée sur Michel tandis que je frottais le corps de Marc. En le faisant se tourner sur le dos, j’espérais bien le voir en érection, et je n’ai pas été déçue. Manda a trouvé le pénis de Michel dans le même état d’excitation. Nous avons continué à les sécher, mais nos attentions se sont bientôt concentrées seulement sur ces érections. Je tenais le sexe de Marc, le frottant tendrement, étudiant les détails de sa forme et sa texture, ainsi que de ses testicules et de ses poils. Un regard du côté de nos voisins m’a montré que Manda était fascinée de même par la queue de Michel.

Je me suis demandée si je ne devrais pas renvoyer la faveur et essayer d’apporter Marc à un orgasme en le branlant entre mes mains. Manda devait avoir eu la même idée, bien qu’elle ait décidé d’employer un autre moyen pour parvenir à ses fins : elle m’a fait un clin d’œil, s’est penchée et a pris dans sa bouche la queue raide de mon mari. Elle l’entrait, la sortait, promenait sa langue autour avec beaucoup d’application, et léchait même ses testicules gonflés. Elle a cessé un moment pour regarder Michel qui était manifestement en pleine extase, et elle a recommencé à le sucer. Ses hanches ont commencé à se déplacer en haut et en bas suivant le rythme de sa succion, poussant encore plus son pénis dans sa bouche. Pendant tout le temps où elle a eu son sexe dans sa bouche, elle a caressé légèrement ses testicules avec sa main libre. J’étais fascinée par le spectacle et, pourquoi ne pas l’avouer, extrêmement excitée. Quand Michel a commencé à gémir et à lancer ses hanches vers elle, se branlant littéralement dans la bouche de Manda, elle a maintenu ses lèvres fermées hermétiquement autour du membre raide, même quand nous avons compris qu’il se vidait par de longs giclements. Quand elle l’a enfin libéré de sa bouche, elle avait quelques traces de sperme au coin des lèvres, mais son sourire éloquent indiquait tout le plaisir qu’elle avait eu à le faire jouir.

Le sexe de Marc était toujours dans ma main, mais nous n’avions rien fait d’autre que de regarder nos conjoints, et maintenant que Michel et Manda étaient passés à l’acte, j’ai compris qu’ils attendaient que nous fassions la même chose. Évidemment, il m’était récemment venu à l’esprit que je pourrais avoir des relations sexuelles avec d’autres hommes que Michel, mais la hantise du sida avait tempéré mes envies. J’avais énormément apprécié nos relations avec Charles et Geneviève, mais il n’y avait pas eu de pénétration. Mais, finalement, je me suis dis qu’avec Marc et Manda, je pouvais avoir confiance car c’était un couple identique au nôtre, un couple relativement innocent en matière sexuelle.

Ces pensées ont traversé rapidement mon esprit, et soudain je me suis retrouvée à genoux à côté de Marc, tenant fermement sa bite raide pour que tous puissent la voir, et je l’ai alors mise dans ma bouche aussi loin que j’ai pu l’enfiler. Ses réactions et ses mouvements ont ressemblé à ceux de Michel, mais son excitation devait être plus proche de l’aboutissement que du début car, bien que je prenne mon temps pour explorer ses parties génitales avec ma langue, je n’ai pas eu à le sucer longtemps avant de goûter son sperme. Comme l’avait fait Manda avec Michel, j’ai maintenu son membre dans ma bouche jusqu’à ce que les pulsations se soient calmées. Quand je l’ai lâché, j’ai vu qu’une goutte brillante mouillait encore le bout de sa queue, et je l’ai rapidement remise dans ma bouche pour le lécher partout, afin de laisser son pénis propre et brillant. En me tournant vers Manda et Michel, j’ai vu leurs larges sourires.

Michel était encore raide et Manda le tenait toujours dans sa main. Mon mari avait pris quelques clichés, certaines de moi avec la queue de Marc dans ma bouche, d’autres montrant mes fesses écartées et mon sexe humide et glabre alors que j’étais à genoux devant Marc. Puisque Michel était toujours en érection, j’ai demandé à Manda de poser avec son membre dans la bouche pour que je puisse prendre quelques clichés, ce qu’elle a fait pour le plus grand plaisir de mon mari.

Après un petit moment de repos au soleil pendant lequel nous avons commenté les photos que nous venions de prendre, il m’est venu à l’idée d’en prendre d’autres d’un genre un peu différent, et j’ai annoncé :

• — Les garçons, si vous êtes prêts, je voudrais un cliché avec vous deux.
• — Tu as déjà des photos de nous avec toi, a répondu Marc.
• — J’ai à l’esprit une pose un peu différente.

J’ai saisi la queue de Michel et, sous les regards de Manda et de Marc, je l’ai manœuvrée pour qu’elle soit érigée une fois de plus. Je leur ai montré de quelle façon je pouvais transformer le pénis de Michel en gourdin prêt à me pénétrer, et ils ont été fascinés par la vue de mon vagin glissant sur toute sa longueur, mais je n’avais pas fini.

• — Marc, ai-je dit, viens ici à côté de nous.

Quand il a été près de moi, j’ai glissé le pénis de Michel dans ma chatte, et j’ai dit à Manda :

• — Sois prête à prendre la photo.

Elle a braqué l’appareil photo juste comme je prenais le membre de Marc dans ma main. En souriant à elle et à l’objectif, je me suis penchée et j’ai mis le sexe dans ma bouche, sentant deux hommes à l’intérieur de moi pour la première fois. Manda a tout immortalisé en photos, puis a dit :

• — J’ai des bonnes photos avec cette position. Maintenant, j’aimerais bien vous voir essayer autre chose.

Je ne savais pas quoi faire, mais les garçons se sont déplacés presque sans hésitation. Michel s’est levé, m’a fait m’agenouiller alors que Marc venait derrière moi. Je ne savais pas exactement ce qu’ils allaient faire, mais les hommes paraissaient le savoir. Michel s’est mis debout devant moi, les jambes un peu fléchies, et a caressé mes seins, pendant que Marc se mettait à genoux derrière moi, assez proche pour que je sente sa bite contre mes fesses.

• — Maintenant, a chuchoté Michel, je vais vous regarder faire l’amour.

Marc a placé son membre à l’entrée de mon vagin et a poussé légèrement. La sensation de son gland frottant contre mes lèvres intimes était indicible, et j’ai failli m’affaler contre Michel. Il m’a retenue et m’a levé légèrement la tête pour que je puisse le prendre facilement dans ma bouche. Immédiatement, j’ai connu le sentiment indescriptible de deux hommes faisant aller et venir leurs membres raides simultanément à l’intérieur de moi. Manda a pris une photo, puis une autre, et ne s’est pas arrêtée pendant que les mouvements maintenant bien réguliers et coordonnés faisaient rebondir doucement mes seins. Cette fois, nous n’avons pas arrêté. En quelques minutes, le sperme de Michel a giclé dans ma gorge, et j’ai pu sentir presque en même temps l’orgasme de Marc au fond de ma chatte. J’ai saisi sous moi ses testicules pendant qu’il éclatait au fond de mon ventre, soulevant mes hanches et me poussant contre lui pendant que mon propre orgasme me faisait frissonner. Manda n’a rien raté de notre séance hautement érotique, et nous a dit :

• — Quel plaisir j’ai eu à vous regarder ! J’espère que vous, les garçons, allez récupérer rapidement pour que je puisse être photographiée dans la même situation.

Quand ils ont pu être en mesure de s’occuper du plaisir de Manda, ils se sont partagés sa bouche et sa chatte. En me déplaçant autour d’eux avec l’appareil photo, je me suis souvenue comment j’avais observé Geneviève et Charles la première fois qu’ils avaient fait l’amour devant nous, et je me suis rendue compte également que je m’étais exposée en train de faire la même chose, peu de temps auparavant. J’ai aimé l’excitation intense de faire l’amour avec deux hommes, mais j’ai également aimé l’excitation d’observer les autres et de les laisser m’observer.

oooOOOooo

Marc et Manda ont dû partir le matin suivant. J’ai rejoint Marc sous la douche, et Manda a pris son bain avec Michel bien installé derrière elle. Bien sûr, ils ont dû s’habiller pour partir, mais nous avons apprécié de les voir nus une dernière fois.

Deux jours plus tard, c’est nus que nous avons accueillis Geneviève et Charles dans leur maison. Nous ne leur avons pas raconté ce que nous avions partagé avec nos amis d’université, tout au moins pas en détail, mais je crois qu’ils se sont bien doutés que leur piscine avait été le théâtre de scènes très érotiques.

Merci à nos voisins qui, dans ce bel été, nous ont appris, à Michel et à moi, à apprécier la nudité, aussi bien la nôtre que celle des autres, et tous les plaisirs qui peuvent en résulter.

FIN