n° 11644 | Fiche technique | 17545 caractères | 17545 2930 Temps de lecture estimé : 12 mn |
21/08/07 |
Résumé: Un appartement parisien provoque une brusque montée d'adrénaline. Quelle magie l'habite ? | ||||
Critères: #fantastique #couplea3 #travail fh ffh couplus nympho travail voir exhib fmast fsodo | ||||
Auteur : Balamat (H 30 ans, beaucoup d'histoires en cours...) Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : L'artefact Chapitre 01 / 06 | Épisode suivant |
Valérie avançait d’un pas décidé vers le couple qui attendait devant l’immeuble.
« Eh ben ! ils ne sont toujours pas décoincés, ces deux-là ! Je sais même pas où ils peuvent trouver des fringues aussi ringardes. Entre le costume redingote gris et le tailleur vichy sous le genou… Pff…
« Mais non ma chérie, souris… On va pas s’amuser mais on va palper… »
Un crissement de pneu coupa ses pensées.
Le conducteur de l’utilitaire, visage pourpre d’ivrogne, avait parlé avant de la détailler.
Mauvaise nuit, humeur pourrie. Elle aurait frappé l’ouvrier si elle avait pu. Il dut le sentir, car il enclencha une vitesse et s’éloigna rapidement, non sans avoir lâché une dernière insulte.
« Tous des ploucs… »
Elle était surmenée. L’automne était gris et froid. Elle arrivait en retard parce qu’elle avait été ralentie par les éternels bouchons de Paris. Mais c’était la soirée précédente qui la mettait tant en colère. Après dix mois sans mecs, elle devait enfin sortir. Beau, charmant, il l’avait invitée au restaurant, ensuite ils devaient assister à un spectacle et elle espérait bien aller plus loin. Mais ce bande-mou lui avait posé un lapin. Il ne l’avait pas prévenue. Et c’est une femme qui avait répondu quand elle avait appelé.
« Tous des cons. »
Elle leva enfin les yeux vers les vendeurs, en forçant son meilleur sourire. Ils semblaient pétrifiés. Elle jeta un coup d’œil autour d’elle et son échauffourée ne semblait pas être passée inaperçue, car plusieurs passants la regardaient encore. Aucun ne s’attendait à voir cette jolie rousse, un peu frêle, si classe avec son tailleur court et son attaché-case à la main, jurer avec tant de ferveur. Elle décida de prendre ces regards pour des compliments et s’adressa au couple en prenant son ton le plus courtois :
Sans leur donner le temps de répondre, elle enchaîna :
La femme fouilla dans son vaste sac pour sortir les clefs. Elle ouvrit la petite porte et précéda Valérie et son mari dans l’immeuble Haussmannien. Le calme de la petite cour intérieure, aux jardinières soignées, se propagea en Valérie. Le lieu était empreint d’une sérénité froide portée par les moulures de pierres et les vitraux géométriques. La concierge, le balai à la main, sortit d’une porte sur la gauche. Ni la femme, ni son mari ne semblèrent faire attention à elle. Ils ne répondirent pas à son timide salut et prolongèrent rapidement leur route par la porte qu’elle tenait ouverte. Valérie s’arrêta.
Le téléphone de Valérie vibra dans sa poche. Un message.
La quinquagénaire posa son balai. Elle alla quérir un trousseau et ouvrit les deux battants de la porte cochère, aidée par l’un des déménageurs. Le camion fut rapidement rentré et trois costauds rejoignirent leur chef qui distribua rapidement les ordres.
Les trois ouvriers passèrent devant elle. Les odeurs mêlées de cigarette et d’alcool réveillèrent son animosité contre la gent masculine. Le chef vint lui faire la bise, qu’elle s’efforça de maintenir aussi lointaine que possible.
Il lui tendit une liasse de papier.
Se penchant pour remercier la concierge, elle l’entendit marmonner.
Elle ne resta pas et grimpa à la suite de la troupe.
Quand elle parvint à l’appartement, tout le monde y était déjà entré. Le contraste de température entre la cage d’escalier et la pièce l’assomma un peu. Il lui fallut quelques secondes, pendant lesquelles tout le monde était suspendu à ses lèvres, pour reprendre pied.
Quadra en pleine force de l’âge, Bertrand vint saisir la feuille que lui tendait Valérie. Encore concentrée sur son venin contre les hommes et leurs mauvaises manières quand elle les avait accueillis, elle n’avait pas noté à quel point Bertrand était craquant, ce matin.
« Craquant ! Mais ça ne va pas ma petite ! » pensa-t-elle. « C’est une brute écervelée et le petit ami de ta patronne. Ah ça ! elle ne doit pas s’ennuyer tous les jours… »
« Et ce cul… Je glisserai bien mes mains sur ce petit pantalon ! »
Valérie rougit de cet échange silencieux tandis que les quatre déménageurs quittaient la pièce pour démonter et convoyer les meubles. Quand elle se tourna vers ses clients, elle se douta que la femme avait eu des pensées similaires aux siennes. Les joues empourprées, Madame n’avait toujours pas quitté Bertrand et son impressionnante carrure des yeux. Valérie cherchait une remarque fine pour briser le silence lourd qui commençait à s’installer.
« Raté pour la finesse ! » ajouta-t-elle en son for intérieur.
En prononçant sa phrase, elle avait en effet croisé le regard de l’autre femme qui acquiesçait imperceptiblement, entre torpeur et excitation. Valérie fit rapidement le tour des radiateurs de cette pièce. Tous étaient éteints. Elle entrouvrit donc une fenêtre, laissant entrer la clameur de la rue parisienne et une bourrasque fraîche qui se tut rapidement. Elle tira une liasse de papier de son sac qu’elle posa sur la table.
Valérie leva les yeux pour recevoir leur approbation. Le fait d’ouvrir la fenêtre avait peut-être eu un léger effet. Sophie Renoult semblait plus décontractée que quelques secondes plus tôt.
Sophie répondit par un sourire à son nouveau coup d’œil.
Elle s’était approchée et avait posé ses mains sur la table pour regarder la liste des pièces concernées, copie de celle que Valérie avait donnée à Bertrand quelques instants auparavant. Des détails, dans son souffle un peu court et dans sa position, trop cambrée, intriguèrent Valérie. Elle porta son attention sur Jacques Renoult. Toujours rigide, il faisait mine de regarder, lui aussi, la liste des meubles par-dessus l’épaule de sa femme. En y réfléchissant, Valérie rosit. Dans sa position, il avait dû avoir une vue parfaitement dégagée de la poitrine de la jeune femme. Le décolleté de sa chemise de satin n’était pas très provocateur, mais il s’ouvrait en effet largement quand elle se penchait. Il n’avait pas pu voir grand-chose à l’exception de bribes de dentelles blanches. Cette pensée la fit pourtant prendre conscience de ce petit malaise qui montait dans son ventre. Mettant cela sur le compte de la chaleur suffocante de l’appartement, elle dégrafa sa veste qu’elle déposa sur la chaise. Elle comprit alors le changement d’attitude de Sophie.
Pendant qu’elle retirait la veste, elle avait en effet pu observer que, tout rigide qu’il soit, Jacques Renoult n’en malaxait pas moins vertement le postérieur de sa femme. Le souffle court et la position cambrée de celle-ci s’expliquaient donc. Adroitement, Valérie prétexta un tour de l’appartement pour laisser le couple.
Aucun radiateur n’était allumé dans les pièces qu’elle visitait. Celles-ci se vidaient. Les quatre déménageurs travaillaient vite. Les peintures étaient vieillottes, mais les volumes vides étaient impressionnants. Même si elle travaillait depuis deux ans pour l’antiquaire d’un quartier huppé de la capitale, elle avait rarement eu l’occasion de visiter de si grands appartements. Il y avait au moins cent vingt, peut-être cent cinquante mètres carrés. Du couloir, il lui sembla avoir trouvé la raison de la température bouillante. La chambre de l’ancienne propriétaire semblait rayonner dans le couloir. Elle ne passa la porte qu’au prix d’un effort contre sa volonté. Mais là encore, le radiateur semblait éteint et la fraîcheur extérieure n’apporta qu’un court instant de bien-être. Elle quitta la pièce avec soulagement, pour venir heurter le plus lourdaud des déménageurs. Cheveux gras, ventre débordant, il la gratifia d’un sourire moustachu et d’une petite claque sur les fesses.
Si le double sens de cette dernière phrase ne lui sauta pas aux yeux immédiatement, c’est que Valérie n’avait perçu que la version salace. Elle avait d’ailleurs immédiatement pu constater que "le gros", ainsi que ses collègues le hélaient, cachait maladroitement un objet pointu à proximité immédiate de sa braguette. Elle le contourna et ne s’émut pas de sentir le retour de l’énorme paluche. Les trois autres suivaient. Elle s’écarta à peine à chaque fois. Frôler leurs corps odorants de travailleurs ne la gênait finalement pas. Elle en rajoutait, même, et appuya carrément sa poitrine contre celle de Bertrand quand ils se croisèrent.
Il joignit le geste à la parole et la poussa, une main sur la fesse, vers le salon, avant d’entrer à son tour dans la chambre
Jacques n’avait jamais apprécié les visites chez sa belle-mère. Si la vieille mégère ne l’avait jamais ouvertement critiqué, il savait qu’elle ne pensait pas du bien de lui et sa femme. Elle avait toujours préféré son autre fille, dont la mort, jeune, n’avait pas eu raison de cette méfiance. Mais surtout, il n’avait jamais apprécié le climat lourd qui avait toujours régné ici. L’air y avait toujours été accablant, parfois brûlant comme aujourd’hui, d’autres fois glacial. Son malaise ne faisait qu’augmenter tant qu’il restait dans ces murs et ne disparaissait qu’après de longues minutes quand il sortait. Après des années de ces sensations, loin de s’habituer, il développait une appréhension plus grande encore à chacune de ses venues. Bizarrement, cette fois, les choses ne se passaient pas comme habituellement. Le fait que la matriarche ne vive plus ici, probablement. Qu’elle ne soit pas là, devant eux, à les toiser de ce regard vert qui semblait vous transpercer pour traquer vos vices.
Non, cette fois était bien différente. Le malaise était apparu. La tension était montée d’un cran quand Valérie avait étalé ses atours sous ses yeux. Mais il avait alors osé poser sa main sur les fesses de sa femme. Elle n’avait rien fait pour le renvoyer et il avait pu, discrètement, la peloter comme un collégien.
Puis la fille était partie. Sophie n’avait pas changé de position, mais avait remonté sa jupe sur ses bas noirs. Elle était fébrile, il l’avait aidée à la monter encore aux genoux, jusqu’au-dessus des bas. Il avait pu caresser le petit pli de peau. Elle l’avait remontée encore, dévoilant ses fesses, sur lesquelles il avait posé ses deux mains, pétrissant les deux rondeurs.
Au passage d’un déménageur, Sophie avait rapidement balayé sa jupe sur les bras de son mari. Mais elle ne voulait pas qu’il relâche ses caresses. Il avait fait mine de retirer ses mains, mais elle en avait maintenu une, et il était reparti. Elle ne se reconnaissait pas. Elle se doutait que leur position était équivoque, même s’il faisait semblant de lire le double du contrat que leur avait laissé la rousse, mais elle s’en moquait. Pire encore : cela l’excitait. Savoir que ces quatre hommes pouvaient à tout moment les surprendre lui donnait envie d’aller encore plus loin. Elle gémit quand la main de Jacques frôla une nouvelle fois son entrejambe. Elle commençait à ne plus maîtriser totalement ses gestes et tournait ses hanches pour mieux profiter des mains. Alors que les déménageurs passaient de nouveau, un intrus lui soutira un râle. Jacques venait de glisser un doigt sous son string détrempé pour le plonger directement en elle. Un deuxième doigt rejoignit rapidement le premier, tandis que l’autre main venait prendre position de son clitoris. Elle ne se souvenait pas que Jacques l’ait déjà branlée. Elle était certaine que s’il l’avait fait, cela n’avait jamais été aussi bon. La tension nerveuse qui la ravageait, entre sa volonté de montrer son plaisir aux manants qui continuaient de charrier les meubles et la honte de se faire surprendre, rajoutait encore à son plaisir. N’y tenant plus, elle glissa son string rose et taupe à ses pieds pour qu’il n’entrave plus les gestes précis de son mari. Ce faisant, elle feula sous l’orgasme qui la ravageait et fit durer son effeuillage.
Son ton était sans appel. Dans un court instant de lucidité, Jacques se dit que, contrairement à ce qu’il avait d’abord cru, c’était sa femme qui avait été la maîtresse et qui avait guidé cette folie depuis le début. Il ouvrit sa braguette et tira son vit hors de son slip kangourou.
« Comme quoi, les antiquités ont aussi du bon ! » pensa-t-il.
Sophie le poussa sur la chaise juste derrière lui et s’empala sans attendre, dos à lui.
Jacques plongea doucement la main dans la motte brune de sa femme. Il joua d’abord au-dessus de ses poils puis descendit ses doigts au contact de la fente humide dans laquelle allait et venait son vit. Sophie prit appui sur la table pour mieux jouer avec l’organe de son mari. Elle jouit une nouvelle fois. Jacques était d’une taille rarement atteinte, tant il était excité. La vue de la rosette que sa femme agitait sous ses yeux renforça encore son humeur. Il mouilla son pouce au contact de la cyprine qui inondait l’entrejambe de Sophie et vint le poser sur cet œil sombre qui le fixait. Quelques rotations suffirent pour que le pouce pénètre sans effort dans l’anus de Sophie. Elle laissa échapper un cri.
Elle, la bourgeoise hautaine, voulait être salie, saillie de toute part, couverte de sexe. Elle souleva son bassin pour permettre à Jacques de se positionner et s’enfonça de nouveau sur le pieu. Elle s’attendait à une douleur vive et fut surprise de la rapidité avec laquelle son corps s’adapta. En quelques allers-retours, le plaisir avait repris le dessus. Elle ferma les yeux pour mieux sentir son mari en elle. Quand elle releva la tête, elle put voir Valérie entrer dans la pièce.
Valérie ne fit pas attention au couple en entrant. Elle sentait son corps vibrer. Elle avait apprécié les mains qui s’étaient étalées sur ses fesses. Elle en voulait encore. Elle en voulait plus. Depuis qu’elle était entrée dans cet appartement, ses beaux discours sur les hommes s’étaient envolés. Elle en voulait un entre les jambes - ou deux, même. Cette chaleur qui gênait la respiration ajoutait à son trouble. Ces bruits, ces cris étouffés qu’il lui semblait entendre. Son regard fut arrêté par un tissu qui traînait sur le sol. Elle s’avança, le ramassa et fut saisie d’excitation. Devant elle, la quinqua coincée avait laissé la place à un succube échevelé qui ne parvenait pas à étouffer complètement le plaisir que lui provoquait la sodomie. À peine à un mètre de l’action, elle était hypnotisée par la vision de ce couple en rut. Sophie lui fit signe de s’approcher, ce qu’elle fit, à quatre pattes. Sans prendre le temps de réfléchir, elle plongea ses lèvres au contact des chairs tendres de Sophie, happant son clitoris qu’elle suça goulûment. Elle remonta sa jupe afin de s’asseoir plus confortablement et plongea de concert ses doigts dans sa fente et dans celle de sa compagne.
Dans la chambre, pendant ce temps, les quatre déménageurs étaient parvenus à démonter l’armoire qu’ils avaient entreposée dans le couloir. Ils firent rapidement tourner les vis qui maintenaient le lit, dans une atmosphère de plus en plus lourde. Bertrand fit une pose. Sa tête tournait, il se voyait prendre Valérie pendant que la propriétaire le suçait. Georges, en face de lui, avait l’air hagard. Jamais il n’avouerait qu’il s’était vu rempli par Bertrand ! Enfin, le lit fut déposé. Au moment où les derniers morceaux étaient dissociés, les quatre hommes reçurent comme une claque de chaleur. La vague vint frapper le trio, dans ce qui était le salon. Ils jouirent de concert, Valérie sous ses doigts, Sophie en sandwich et Jacques dans l’anus de Sophie.
Quand les déménageurs entrèrent dans la salle, quelques minutes plus tard, les pantalons maculés de l’intérieur, pour qui l’aurait noté, et la tête pleine de fantasmes, les trois amants étaient rhabillés, mais groggy.
Moins de dix minutes plus tard, l’appartement était vide.
À suivre