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Temps de lecture estimé : 13 mn
29/07/08
Résumé:  Le déménagement d'un appartement parisien a provoqué une frénésie sexuelle chez ses occupants. Mais voilà que cela recommence...
Critères:  fh ff hh fhhh frousses collègues gros(ses) magasin travail fsoumise fdomine exhib strip lingerie fmast fellation cunnilingu anulingus pénétratio fdanus fsodo sm fouetfesse fantastiqu -fantastiq -fhhh -fsoumisaf -travail
Auteur : Balamat            Envoi mini-message

Série : L'artefact

Chapitre 02 / 06
La boutique

Chapitre 2

Le lit




Valérie ne suivit pas le camion pour aller à la galerie. Elle préféra faire un petit détour pour se remettre de ses émotions. Quand elle pénétra dans le magasin, tous les meubles semblaient avoir été déchargés. Certains étaient déjà remontés mais la plupart encombraient l’espace habituellement large de l’entrée. Face à elle, au travers de la baie vitrée qui séparait le bureau de la direction de ce qu’il était convenu d’appeler le salon d’accueil, Valérie aperçut Françoise et Bertrand en pleine négociation. Bertrand avait été échauffé dans l’appartement. S’il expliquait ses sensations, il avait opté pour le langage des signes. Les deux patrons échangeaient en effet un baiser passionné tandis que la main de Bertrand fouillait vers leurs entrejambes et la jupe relevée de Françoise. Un petit cri de la quadragénaire blonde indiqua à Valérie que Bertrand avait du trouver ce qu’il cherchait.


Elle entra dans son bureau puis elle le quitta prestement, juste le temps de poser sac et manteau. Elle craignait en effet que les souffles rauques en provenance du bureau voisin ne réveillent ce désir qui s’était enfin tu. Quand elle pénétra dans le salon de présentation, longue et large pièce débordante d’un bric-à-brac de meubles et de bibelots des meilleures factures, l’explosion dans son ventre fut toutefois immédiate, si vive et si forte qu’elle dut prendre appui sur un guéridon devant elle.


Elle ressentit de nouveau la chaleur lourde qui baignait l’appartement qu’ils venaient de vider. Mais elle se rendit vite compte d’un balancement grave dont elle n’avait pas souvenir. Aiguisant ses sens, elle capta le battement sourd sous les ondes de chaleur, comme si un cœur vivant les animait. Comme quelques dizaines de minutes plus tôt, elle n’était plus qu’un mannequin gonflé de désir. Ses pas la traînèrent jusqu’au milieu de la pièce où deux des déménageurs achevaient de monter le cadre du lit.


Eux aussi avaient chaud. Ils avaient jeté vestes et chemises et travaillaient en "marcel". Ils étaient dos à dos, chacun vissant l’un des montants de la tête de lit. Leur position trahissait leur lutte, non pas l’un contre l’autre, mais contre leur libido qui les poussait à se rapprocher, à se toucher, à se frotter aussi. Pour aucun d’entre eux la pression n’était vraiment retombée depuis l’appartement.


Serrés dans le camion, ils étaient restés fébriles. Quand Joseph, le plus jeune d’entre eux, s’était agrippé aux genoux de ses compagnons dans un virage, aucun n’avait rejeté la main, au contraire. Les jambes s’étaient ouvertes, comme pour s’assurer une meilleure assise, mais surtout pour permettre à la main de glisser. Finalement, leur arrivée au magasin avait mit fin à cette première expérience d’attouchement homosexuel.


Tout semblait aller mieux pendant le temps qu’il leur avait fallu pour dégager un espace suffisant pour la disposition des meubles ainsi que le souhaitait Françoise, la directrice de cette brocante. Mais ce lit avait été le premier à être descendu par pièces du camion. Ils avaient déposé les quatre parties au milieu de la pièce et la patronne, si fière et distante habituellement, les avait dirigés au plus prêt.



Elle avait alors collé son corps à celui de l’ouvrier aux bras chargés par le pan gauche, et l’avait repoussé, une main sur la fesse, l’autre sur les pectoraux de quelques centimètres.



Là encore, elle avait profité de l’instant et déplacé "le gros", les mains sur les poignées d’amour.



Elle l’avait saisi par l’entrejambe, tiré vers elle par le membre, avant de le poser enroulée autour de lui, à quelques centimètres. Sa main avait traîné sur la braguette du jeune homme qui n’avait pas débandé depuis l’explosion commune dans l’appartement.



La main aux fesses, elle l’avait lui aussi décalé un peu. Tandis que les trois ouvriers retournaient au déchargement de l’utilitaire, elle lui avait ordonné à l’oreille :



Elle avait pris sa main et l’avait déposée sur son string. Effectivement il était déjà trempé. Bertrand aida ses compagnons à vider le camion mais Françoise le vampait derrière sa vitrine, sur son bureau.


Assise, les jambes croisées le plus haut possible, elle s’était remaquillée en lui laissant deviner cette tâche rouge sur le haut de ses cuisses : la jarretière de ses bas. Elle avait déboutonné sa veste, avant de la jeter négligemment sur le fauteuil devant elle en se penchant pour dévoiler encore, dans son décolleté, un échantillon de lingerie rouge et noire. Elle avait croisé et décroisé encore ses jambes, dévoilant chaque fois une dentelle écarlate. Elle était allée jusqu’à poser chacun de ses pieds sur l’accoudoir des fauteuils qui attendaient les visiteurs, tandis qu’elle téléphonait. Chacun avait pu contempler la délicatesse des broderies de son string. Bertrand avait craqué quelques secondes plus tard quand il avait remarqué que, bien qu’il ne l’eût pas vu changer de position, plus aucun rempart sombre ne gênait le regard vers la ligne blonde qui barrait le pubis de sa concubine. Elle avait croisé son regard et glissé un doigt dans sa fente pour le faire venir.


Peu après, Valérie entrait. Et c’est elle qui maintenant s’exhibait. À ses pieds, les deux déménageurs avaient cessé de visser et sorti leurs outils. Elle posa les mains sur ses cuisses.



Ses mains remontèrent la jupe de quelques centimètre. Ils voyaient désormais les jarretières brunes de ses bas auto-fixants.



La jupe remonta encore. Sur le coton du boxer, ils purent voir la petite tache qui trahissait l’excitation de Valérie.



Elle remonta sa jupe comme une ceinture et glissa les mains sur la langue de peau entre son shorty et ses bas, avant de remonter au contact de sa fente. Derrière elle, la voix de Michel, le ’gros’, n’attendit pas la réponse de ses compagnons tétanisés.



Elle ne se le fit pas dire deux fois. Elle se mit immédiatement à quatre pattes et avança ainsi vers les deux membres turgescents qui lui faisaient face.


Hum ! La langue ou la bouche… allez, la langue d’abord.


Elle se laissa porter par son humeur taquine et lapa chacun des glands. Les regards des deux hommes plongèrent dans son décolleté. Sans prendre soin de dégrafer son soutien-gorge, elle sortit ses seins ronds du tissu. Les hommes jouissaient ainsi d’une vue sans entrave sur les mamelons roses aux pointes érigées. Elle sentait toujours une présence derrière elle. Elle s’arc-bouta pour faire ressortir sa superbe paire de fesses, les seins frôlant le sol, pendant qu’elle continuait à distribuer les coups de langue à gauche et à droite. Le gros Michel, qui venait de se vider dans les toilettes à la suite de l’insupportable danse offerte par Françoise, commençait d’ailleurs à durcir de nouveau. Il se mit à son tour à genoux, commença par aider Valérie à enlever son boxer puis entreprit de masser le postérieur de la jeune femme.



Elle saisit les deux membres à leur base et débuta une lente masturbation. La boulange du gras derrière elle avait fait monter son excitation d’un cran, et elle emboucha les deux queues qu’elle suça par de lentes et profondes aspirations.


Les râles devant elle répondirent bientôt à une salve de cris en provenance du bureau de Françoise. Un léger stress interrompit la fellation. Le gros ne semblait pas si gêné :



La langue du gros avait à peine finit d’articuler son ordre qu’il l’avait plongée sur la rondelle de la demoiselle.



Personne ne lui avait prodigué cette caresse et elle trouvait le traitement divin. Elle ne parvenait plus à tenir en bouche les dards de ses deux autres amants. Pendant les pauses que lui imposaient ses feulements, elle frottait entre elles les deux bites qu’elle tenait toujours fermement.


Joseph et Gérard, qui avaient été un temps hypnotisés par le balancement des miches rondes de Valérie, se faisaient désormais face et s’appliquait à découvrir les saillies des muscles, l’un de l’autre. Ils enlevèrent leurs tricots pour mieux se caresser. Valérie n’était plus que l’observatrice de leurs ébats. La douceur de l’union homosexuelle de ces deux masses musculeuses dopa son envie d’y prendre part et elle prit en bouche leurs deux vits collés pour les sucer ensemble.


Le spectacle stoppa Michel un instant. Il peinait à retrouver une virilité exemplaire et se vengea sur l’anus offert de Valérie. Tout en matant ses deux camarades, il posa son pouce sur la zone sombre et tourna lentement en appuyant. De l’autre main, il cherchait une position propice pour branler le clitoris de Valérie. Son pouce fut absorbé d’un coup.


La douleur vive et fugace fit serrer les dents de Valérie, puis le plaisir déferla. Joseph et Gérard explosèrent dans sa bouche presque simultanément. Une seconde plus tard, Michel lui arracha un orgasme plus clitoridien qu’anal et parvint, en quelques mouvements, à jouir à son tour sur les rondeurs qu’il avait si précieusement torturées.


Valérie rejoignit son bureau, pantelante. Par la baie vitrée, un coup d’œil lui permit de voir Bertrand qui remontait son pantalon. Devant lui, Françoise semblait aussi perturbée qu’elle. Elle peinait à tirer sa jupe sur ses bas dont au moins une jarretelle avait été défaite. Son chemisier déboutonné et ouvert laissait voir sa poitrine dégagée de la guêpière.


Quelle belle femme !


Elle ne fit pas immédiatement la relation entre cette réflexion et les images de Joseph et Gérard qui flottaient dans sa tête.


Les hommes ne mirent que quelques minutes à ranger les derniers panneaux, qu’ils avaient déposés dans l’entrée, pour finir l’installation dans la salle de présentation. À peine furent-ils partis que Françoise se présenta dans le bureau de Valérie. Elle lui sembla plus froide que jamais.



En d’autres temps, elle se serait offusquée du ton et du manque de politesse de la demande. Mais après ce qu’elle avait vécu, elle accepta l’ordre sans ciller.



Françoise lui pinça le sein tandis qu’elle passait devant elle pour sortir du bureau. Valérie répondit entre désir et larmes :



Punissez-moi de m’être donnée à ces hommes, Madame. Oui, fessez-moi, Françoise, offrez-moi, Maîtresse.


Toutes ses pensées alimentaient son désir. Plutôt que de remettre son sein dans son soutien-gorge, elle le triturait. Une claque sur la fesse lui fit reprendre conscience.



Valérie alla quérir le nécessaire pour faire le lit dans l’entrepôt, à l’arrière de la grande salle. Tout en marchant, elle prenait conscience de l’humidité qui envahissait sa vulve, perlait sur sa cuisse et glissait jusqu’à ses bas. Elle posa draps et couverture sur le lit sans ressentir le trouble qui l’avait envahie chaque fois qu’elle s’en était approchée. Sa tête était encore pleine des images de la journée et entre ses jambes le désir sourdait en continu. Elle se donna de l’aisance en retirant sa veste de tailleur qu’elle posa sur une chaise, sur le côté. Au mur, immédiatement au-dessus de la chaise, son regard s’attacha à une cravache qu’elle pensait n’avoir jamais remarquée. Toute noire à l’exception de son manche d’ivoire ouvragé, on ne pouvait pourtant pas la rater. Son sexe crépita quand elle glissa un doigt sur les motifs de cette poignée blanche. Elle s’en détourna pour terminer son travail. Il fallait qu’elle rentre vite, la journée avait été longue et éreintante.


Le bourdonnement des fantasmes dans sa tête enflait à mesure qu’elle couvrait le lit.


Elle s’était appliquée à lisser le drap sur le matelas pendant que le corps de sa patronne envahissait son esprit, se glissant sous ses mains fiévreuses. Quand elle avait tendu la couverture, elle s’était imaginée écartelée sur le lit, entre quatre cordes, tandis que Françoise la dévorait. Maintenant que le lit était fait, qu’elle avait posé le couvre-lit et les oreillers, c’était comme si elle vivait hors du temps ou dans une autre dimension, tant les fantasmes se succédaient, toujours plus réalistes.


Elle avait déjà posé un genou sur le lit, le second le rejoignit. Elle écarta les jambes pour se caresser. Elle écrasa sa tête sur le lit pour libérer ses bras et posa ses mains sur l’arrière de ses cuisses. Elle griffa ses bas jusqu’aux jarretières, les dépassa pour glisser sous la jupe, et les posa sur ces fesses qui avaient été si divinement malaxées par Michel. Après quelques secondes, elle se surprit à passer son ongle sur son œillet avant de revenir caresser les jarretières de ses bas, l’intérieur de ses cuisses, son aine, sa fente.


Autour d’elle, les apparitions prenaient corps. Les fantômes de ses fantasmes s’approchaient d’elle. Elle crut sentir leurs mains sur son corps. Elle en reconnut quelques-uns. D’anciens amants. Des femmes habitaient cette foule d’âmes qui se consumaient autour d’elle. Ses sensations enflaient. Elle sentit un doigt la pénétrer tandis que les siens restaient serrés sur la langue de peau au-dessus de ses bas. Elle ne réfléchissait plus. Elle se laissa bercer par le doux plaisir de la caresse fantomatique.


Au cœur de la foule, un homme retint son attention. Elle le distinguait mal et se concentra sur lui. La foule s’écarta et le laissa avancer. Il était nu. Tous étaient nus. Son sexe était tendu. Elle approcha les lèvres pour le happer.


Schlliiik !



Une morsure sur sa fesse la sortit de sa rêverie.


Schlliiik !



De nouveau une douleur. Elle l’attendait, celle-là, mais la douleur n’était pas si forte. Au contraire. Plutôt une caresse très appuyée qui réveilla ses sens.



La voix de Françoise résonna comme une nouvelle claque dans sa tête. Elle se retourna pour voir sa maîtresse.


Françoise était debout à quelques dizaines de centimètres du lit. Sa jupe de cuir était relevée sur ses jambes et laissait apercevoir la jarretière rouge des bas coutures. Le chemisier de soie rouge était déboutonné jusque entre les seins et laissait respirer le papillon de dentelle rouge qui ornait sa guêpière. Un rouge à lèvres couleur sang maquillait ses lèvres serrées, tandis qu’un trait léger relevait le regard encore endurci. Dans sa main, elle tenait la cravache au manche d’ivoire.


Françoise était naturellement dominatrice. Cette position lui seyait parfaitement. Elle l’excitait aussi. Voir cette petite pute se caresser à quatre pattes sur le lit lui avait presque fait perdre la raison. Elle allait la châtier, la jeunette. Elle enviait, depuis qu’elle l’avait recruté, sa chevelure rousse, bouclée, abondante, ses formes pleines d’une souple jeunesse, son avenir. Elle allait lui faire payer cette culture universitaire qui la mettait souvent au-dessus d’elle, elle, sa patronne.


Schlliiik !



Valérie l’écoutait. Mais elle ne bougeait pas. Elle attendait le retour de la langue de cuir sur sa peau.


Schlliiik ! Schlliiik ! Un coup sur chaque cuisse.



Valérie obtempéra largement.


Schlliiik ! Schlliiik !



Une larme, de plaisir, coulait sur la joue de Valérie :



Françoise posa le cuir sur le pubis de Valérie et caressa, du bout de la cravache, l’entrejambe de son employée.



Schlliiik ! sur la fesse, de nouveau.



Schlliiik !



Schlliiik !



Valérie était implorante. Ses grands yeux verts étaient mouillés de larmes. La fente de la jeune femme luisait.


Schlliiik !



Françoise constata que Valérie était une vraie rousse. Un filet de toison orange dessinait un "V" au-dessus de son bouton. Couchée sur le dos, Valérie avait conservé les jambes écartées. Françoise glissa la cravache sur chaque trait de poil, du haut vers le bas, laissant la languette traîner sur les chairs roses. Valérie ne parvenait pas à contrôler parfaitement les mouvements de son bassin qui roulait légèrement sous les caresses, en appelant d’autres.


Schlliiik !


La cravache laissa une marque rouge sur l’aine, Valérie laissa échapper un cri.



Françoise aurait aimé se mettre à genoux et aller manger cette rose délicate qui palpitait entre les jambes de Valérie. La faire crier en la possédant. Mais le moment n’était pas venu. Elle devait profiter de cette esclave consentante.



Les mains de Valérie plongèrent instantanément vers son sexe. Elle allait se terminer vit…


Schlliiik ! Schlliiik ! Schlliiik ! Les coups arrêtèrent les doigts.



À contrecœur, Valérie posa les mains sur son ventre et dégrafa les boutons de sa chemise blanche en remontant. Elle en écarta les pans et débuta sa caresse au travers du tissu de son soutien-gorge triangle. Elle mourrait d’envie de redescendre, de plonger les doigts vers son clitoris et de le malmener lui aussi.


Françoise laissa tomber sa jupe à ses pieds. Elle n’avait pas remis de culotte depuis le show qui avait attiré Bertrand entre ses jambes. Elle se glissa hors de son chemisier sans prendre soin de retirer les derniers boutons. Simplement vêtue de sa guêpière de résille noire qu’égayaient quelques insectes rouges, oranges et jaunes dans un flamboiement de dentelles et de bas à jarretières rouge, elle tendit la main pour baisser l’éclairage à demi-puissance et grimpa à son tour sur le lit. Elle passa un genou de chaque côté de la tête de Valérie qui gardait les yeux clos, concentrée dans l’appréhension d’un nouveau châtiment.


Valérie sentait la présence de Françoise autour de son visage. La chaleur, l’odeur de Françoise l’entouraient. Elle tendit le menton et les lèvres pour chercher un contact qu’elle ne trouva pas. Elle prit une profonde et lente inspiration. Elle détaillait les odeurs, le parfum capiteux de sa patronne, une fine fragrance de cyprine – "Vous mouillez pour moi Madame ? " –, le soupçon d’un fumet masculin, trace de la performance de Bertrand, sans nul doute.


Quelque chose se posa sur son genou droit. Elle frémit. La cravache glissa le long du mollet. La source de chaleur s’approcha de son nez et de ses lèvres. Le cuir stationna sur l’aine. Son souffle revint chargé d’effluves fauves. La languette tourna autour de son bouton, les lèvres de Françoise glissèrent autour de son nez pour s’appliquer sur sa bouche ouverte alors que, du bout la cravache, Françoise extirpait son clitoris. Valérie connut un premier orgasme à ce simple contact. Elle copia ensuite avec la langue les mouvements que sa cavalière dessinait dans son entrejambe. Françoise nota vite cette correspondance.



Elle appuya plus fort et de même fit la langue de Valérie. Elle marqua quelques va-et-vient légers, de gauche à droite, avant une lente glissade vers l’arrière. Valérie copia. C’était pour Françoise comme une masturbation, à l’exception de la contemplation de ce corps merveilleux, du "V" roux qui surplombait le pubis, des seins qu’elle dénuda pour voir les aréoles larges et roses.


Françoise délaissa la cravache. Valérie ne cessa pas ses caresses. Au contraire. Privée de la contrainte de suivre les mouvements décidés par Françoise, elle se déchaîna, tirant un long feulement de sa patronne. Celle-ci vint agripper les tétons de Valérie qu’elle tira violemment, la faisant répondre par un cri. Les deux femmes combattirent ainsi quelques minutes. Valérie ne savait plus où mettre les mains. Agripper les cuisses de Françoise pour assurer la précision de sa langue ou plonger les doigts en elle pour faire exploser les vagues de plaisir que générait la délicate torture ?


Françoise mit fin à son dilemme quand elle cessa de rouler les mamelons pour récompenser sa valeureuse esclave d’un cunnilinctus réciproque. Elles glissèrent de côté et jouirent les doigts de l’une dans l’autre.



La voix de Bertrand, portée par un courant d’air froid quand il ouvrit la porte, agit comme un détonateur sur Valérie. Elle retrouva instantanément ses esprits, récupéra ses vêtements et s’enfuit de la boutique aussi rapidement que possible. Son propre comportement la troublait. Elle rentra hébétée dans son immeuble, un petit quart d’heure plus tard.