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Temps de lecture estimé : 10 mn
08/09/07
Résumé:  Alors que la date de mon mariage approche, je fantasme sur un ancien amant.
Critères:  fh travail préservati -hplusag
Auteur : Noursette  (Jeune femme, 28 ans)      

Série : Tendre nostalgie

Chapitre 01
Cadeau de mariage

Je me présente, Laly, 28 ans et la date de mon mariage approche. Les questions se multiplient : Est-ce que je fais le bon choix ? Est-ce vraiment avec lui que je vais passer ma vie ? Lui, qui comblera mes moindres désirs… À tous les niveaux évidemment… C’est dans ces moments de tourments que je pensais à mes aventures passées… Une en particulier…


J’ai rencontré Patrick il y a quelques années maintenant. C’était dans le cadre de mon travail, une réunion entre services pour favoriser le contact entre les différents intervenants sociaux. J’y allais un peu en traînant les pieds, j’avais été déléguée pour y aller sans avoir le choix, encore le sale boulot pour ma pomme. Écouter des gens qui allaient eux-mêmes s’écouter parler, je sentais que j’allais m’y ennuyer et pourtant je me disais que ça pourrait peut-être me servir dans le cadre d’un développement de carrière.


Je n’aime pas arriver en retard, résultat je suis arrivée première. Patrick est arrivé ensuite. Nous sommes restés à deux pendant un certain temps, ce qui nous a permis de lier connaissance. Patrick a des cheveux poivre et sel, plutôt sel et sel diraient certains. Plutôt grand, un corps athlétique, assez musclé et une voix un peu grave, profonde et très sensuelle, une voix capable de me faire chavirer… Je sentais ses yeux noisette se poser sur moi, s’appesantir sur ma poitrine pour se planter au plus profond de mes yeux. Je n’y avais pas fait plus attention que ça dans un premier temps et je pensais qu’il s’agissait de pure curiosité, vu que j’étais nouvelle et plutôt jeune pour le poste que j’occupais.


À la fin de la réunion, je me dirigeais vers ma voiture quand Patrick m’a rattrapée en me demandant si je n’aimerais pas parler plus longuement de mon travail avec lui et de lui faire connaître un peu mieux mon service. On se fixe un rendez-vous et je me propose à le rencontrer sur son lieu de travail. Il me demande mon numéro de portable au cas où il aurait un empêchement. Depuis ce soir-là, il ne cessa de m’envoyer des sms. On se vouvoyait, ce qui donnait une couleur et un charme tout particulier à la relation qui se créait. J’en avais appris assez pour savoir qu’il était « un peu » marié et qu’il avait envie de prendre un peu de bon temps. J’étais célibataire, je sortais d’une histoire difficile et Patrick était certes un met de choix, même s’il avait le double de mon âge.


On se rencontra plus tôt que prévu, un samedi dans son bureau alors qu’il n’y avait personne d’autre que nous dans les murs. Il faisait de la relaxation en m’attendant, donc moi aussi, je me suis assise sur un matelas et je ne sais pas vous, mais quand je suis mal à l’aise, je parle tout le temps. En plein milieu d’une phrase, Patrick s’est penché au-dessus de moi, m’a écrasée de son poids et a posé ses lèvres sur les miennes. Sans résistance, je lui ai offert mes lèvres. Sa langue s’est insinuée en moi et m’est mise à danser la valse avec la mienne. J’étais anesthésiée. Waaah ! Après ce baiser, j’étais plutôt gênée, mal à l’aise, je n’osais pas le regarder dans les yeux. C’est là que j’ai appris son âge : 51 ans… Il en faisait dix de moins et je ne sais pas pourquoi, mais ça ne me gênait pas.


De message en rendez-vous, de rencontre en baiser et de tendresse en caresse, je sentais Patrick de plus en plus excité. Il avait du mal à rester maître de ses actes et son corps parlait pour lui. Je sentais une bosse dure se frotter contre mon entre-jambes lorsqu’il me serrait dans ses bras. Il n’en revenait pas, de ce qui lui arrivait, j’étais son cadeau tombé du ciel, comme il m’appelait si souvent. Je le revois glisser ses mains sous mon pull, palper mes seins. Je ressens son souffle comme une caresse sur ma peau. Ses mains descendent et, attrapant mes fesses au passage, les pétrissent avec délicatesse puis avec beaucoup de fermeté.


Sans plus de pudeur, il défait le bouton de mon pantalon, fait descendre la fermeture éclair et je l’aide à me débarrasser du tissu devenu encombrant. Son menton vient se poser sur ma petite culotte en dentelle et il se met à humer mon intimité. Ses doigts glissent sous la dentelle et effleurent mes lèvres. Je suis déjà trempée. Il écarte la dentelle pour être plus à l’aise, ses doigts contournent ma vulve, s’attardent sur mon bouton d’amour, descendent légèrement vers l’entrée de l’orifice. Patrick fait glisser un doigt en moi et commence un lent mouvement de va-et-vient. Un deuxième doigt vient rejoindre le premier et Patrick continue le même mouvement qui va en s’accélérant. J’étouffe quelques sons et je lui demande de plier un peu les doigts afin qu’ils prennent un peu plus de place. Sur le coup, il ne comprend pas ce que je lui demande, il s’exécute pourtant, me regardant pour être sûr que c’est bien ce que je veux et accélère la cadence. Aussitôt, ce ne sont plus des sons que je dois étouffer, mais des râles sonores.


Sans que je n’y sois préparée, Patrick enlève ses doigts. La sensation de vide se fait immédiatement sentir. Mais qu’est-ce qu’il fiche ? Il me débarrasse du sous-vêtement devenu gênant et approche sa tête de mes lèvres mouillées. Comprenant ce qu’il va faire, je suis partagée entre l’envie profonde et une dose de peur (Et si mon goût ne lui plaisait pas ?) J’ai bien envie de le repousser, mais sa langue est déjà entre mes lèvres. Oh bon sang, j’aurais été conne de pas le laisser faire, c’est tellement bon. Sa langue me titille, me chatouille, il joue avec mon clitoris, il me rend dingue ! Je donne une pression sur sa tête pour le rapprocher de moi, je gémis de plus en plus, sa langue me pénètre au plus profond. Dieu que c’est bon ! Je n’en peux plus et je n’ai plus envie que d’une seule chose, qu’il me pénètre avec son membre. Patrick rechigne de peur de ne pas être à la hauteur. Il me dit qu’il n’est plus aussi vigoureux qu’à vingt ans, que ça fait longtemps qu’il n’a plus eu de rapport avec sa femme et donc qu’il ne tiendra pas longtemps, qu’il me ferait plus vite jouir avec ses doigts et sa langue… Néanmoins, il aimerait bien que je lui rende la pareille. Il est toujours habillé et je me rends compte que j’ai joué les égoïstes sur ce coup-là. Pour me faire pardonner mon oubli, je sors son sexe de son pantalon. C’est vrai que la taille est dans une petite moyenne et que la dureté laisse à désirer, mais j’entreprends de lui redonner vigueur et je commence à le sucer lentement. Je commence par son gland, je passe ma langue en grands mouvements lents avant d’en venir à de petits mouvements rapides, ensuite j’aspire. Il se recule d’un bond et me dit :



Après quelques secondes, il m’a demandé de recommencer. On s’est arrêté plusieurs fois ainsi avant que je ne lui enfile un préservatif. C’était la première fois qu’il utilisait une capote. Il est venu s’empaler en moi et a éjaculé en quelques minutes à peine. C’est vrai que je n’ai pas ressenti grand-chose sur un plan physique à ce moment-là, mais c’était tellement important à mes yeux qu’il soit venu en moi, que j’étais entièrement satisfaite.


J’ai vu Patrick pendant un an environ, à raison de deux fois par mois en moyenne. À chaque fois que j’entrais dans son bureau, l’excitation était à son comble aussi bien pour lui que pour moi. Je prenais des nouvelles de son fils qui ramait dans les études, on parlait un peu boulot avant de se sauter dessus comme des bêtes en rut. Ma position préférée, c’était quand j’étais assise sur son bureau et que lui était debout devant moi. Il m’a dit avoir gardé un très bon souvenir de la table de son bureau, mais là c’est surtout mon dos qui s’en souvient et qui n’a pas apprécié des masses.


Un samedi parmi tant d’autres, alors qu’il se préparait à me pénétrer de nouveau, je le vois hésitant. En me caressant avec les doigts, en me préparant à la suite, ses doigts se dirigèrent hésitants vers mon petit trou. J’ai commencé à me dandiner un peu et à pousser de profonds soupirs. C’est ainsi que timidement il me dit :



Il ne l’avait jamais fait et mon expérience dans le domaine était assez restreinte. J’avais été tentée plus d’une fois, j’avais essayé, mais j’avais mal et je ne persévérais pas longtemps. Je me suis dit qu’avec Patrick et sa taille raisonnable, je pouvais tenter l’expérience sans crainte. Il était très doux et toujours à mon écoute, je savais qu’il ferait attention. J’ai placé son sexe moi-même devant l’entrée aveugle, lui demandant de ne pas donner des coups, juste de forcer le passage en poussant de manière continue. Il a mis mes conseils à exécution comme s’il s’agissait d’ordres et, en bon petit soldat, est arrivé au bout de sa mission. Il m’a dit que jamais il n’oublierait ces moments que je lui avais permis de vivre, qu’il était le plus heureux des hommes…


Patrick me manque aujourd’hui encore. On ne s’est jamais vraiment quittés. Pas de dispute, pas de cris, pas de larmes. Non, rien de tout ça.



Je me rappelle très bien la dernière fois. Encore un samedi et encore dans son bureau. Un moment bien agréable où on ne se sautait plus dessus comme des bêtes en chaleur dès que la porte se fermait derrière nous. On prenait plus de temps à parler, à apprendre à nous connaître. J’aimais son humour, ses expressions. Sa préférée à l’époque était : « Ça ne mange pas de pain ». J’avoue n’avoir jamais compris le sens qu’il mettait derrière, mais je savais exactement quand il allait dire cette petite phrase énigmatique.


Nos ébats devenaient plus tendres, plus romantiques et en même temps plus passionnés. À chaque fois, il tremblait comme une feuille en me touchant. D’un côté, ses gestes étaient brusques, appuyés au point que j’avais l’impression qu’il allait déchirer mes vêtements et de l’autre côté, les gestes étaient saccadés et hésitants.


C’est comme s’il était deux hommes à la fois : un très sûr de lui et un autre très timide avec la peur de mal faire. Deux hommes… Mais qu’est-ce que j’aimerais me faire prendre par deux hommes ! Voilà, je fantasme encore.


Ah ! Si mon mari pouvait avoir le même savoir faire. Cette passion dévorante, ces moments de pulsion sauvage… Il m’aime, je n’en doute même pas. Je l’aime aussi c’est certain. Mais comment faire le deuil de tous les plaisirs de la chair ? Bien sûr que j’ai des rapports avec lui, mais c’est toujours hésitant et il ne veut pas me faire de léchouilles d’abricot. Ça me manque tellement, au point que je me demande si je pourrai résister à la tentation.


Je pense de plus en plus aux conseils de Martine, une collègue qui ne connaît pas Patrick mais qui sait que je garde de la nostalgie pour nos ébats passés. Elle m’a dit : « Si tu veux, tu n’as qu’à t’offrir un dernier plaisir avant le mariage. » Le plus sérieusement du monde, je lui ai affirmé que je ne pourrais jamais faire une chose pareille. Elle a trouvé ça bien, moi, je restais plutôt perplexe.


Plus la date du jour J approchait, je devrais dire jour M, et plus la tension entre mon futur époux et moi-même devenait palpable. Les détails de l’organisation nous montaient à la tête et toujours cette même question qui revenait lancinante : « Qu’est ce que j’ai oublié ? »


En revanche il y avait une chose que je n’oubliais pas, je devrais dire quelqu’un que je n’oubliais pas. À chaque moment où j’avais envie d’être aimée, touchée et que cette caresse m’était refusée, je pensais à Patrick. Je ne savais pas quels étaient ses sentiments pour moi, ni s’il en avait encore. Sur un coup de tête, un moment de folie, j’ai décidé de lui envoyer un message. Le voici :


« Dommage que je sois au régime, parce que tu es toujours un aussi beau gâteau à la crème fraîche. Plaisanterie à part, je garde sincèrement de bons souvenirs de nos moments passés ensemble. »


Si je m’attendais à une réponse, ce n’était certainement pas à celle que j’ai reçu. Ça tenait en une petite phrase :


« Et si on enlève la crème ? »


Restant perplexe devant cette réponse, j’ai décidé de jouer. C’était habituel de s’envoyer des messages ambigus avec des sous-entendus durant notre aventure.


« Il sera moins beau, moins enrichi, moins enrichissant, sans apparat, il faudra le goûter pour en connaître la saveur. Mais ta vraie question est de savoir si mon régime tolèrerait, non ? »


J’attendais vivement le bip annonciateur de message, mais au lieu de ça, j’ai eu droit à la sonnette de la porte d’entrée. Râlant d’avoir un visiteur inopiné et au plus mauvais moment, quelle ne fut pas ma surprise de voir une touffe de cheveux de couleur sel et sel, des yeux pétillants et un sourire hésitant, Patrick…


C’est avec autant de plaisir et d’émotion que je le conduisis jusqu’à mon bureau. À peine la porte fermée, qu’il m’a plaquée contre le mur, caressant mes épaules, s’attardant sur mes seins. Je sentais ses lèvres et son souffle dans mon cou, sa barbe me chatouillait. Et moi, je restais là, les bras levés sans bouger. Je n’arrêtais pas de me répéter « Non, non, tu ne peux pas. Ce n’est pas bien. » Je ne sais pas ce qui a fait que je me suis résignée et que j’ai choisi de m’abandonner dans les bras de Patrick.


Je me suis laissé déshabiller. Je ne bougeais plus, ma timidité retrouvée. Jusqu’où allait-on aller comme ça ? Qu’est-ce que j’étais en train de faire ? Sans plus me rendre compte de rien, je me suis retrouvée nue, assise sur mon bureau avec la tête de Patrick entre mes jambes. Je n’arrivais pas à croire à ce que j’étais en train de faire, enfin plutôt de me laisser faire. Sa langue fouillait ma fente de haut en bas, ses dents se refermaient sur mon bouton d’amour. Je ne pouvais retenir mes gémissements. D’une main, il me pinçait un téton tout en gardant sa langue bien en place au plus profond de mon intimité. Un doigt, puis deux sont venus prendre sa place. Je n’étais plus que sensation et plaisir, sans plus aucune idée de ce qu’il me faisait exactement. Quelle folie ! Quel bonheur !


Il est parti presque comme un voleur, sans que je ne me sois remise de ce qui venait de se passer. Moins d’une heure plus tard, nouveau message : « Tu préfères un doigt ou deux ? »


En grosse gourmande que je suis, ça ne pouvait être que deux évidemment… « Eh bien la prochaine fois, s’il y en a une, tu auras un doigt dans chaque trou. J’avais déjà envie de te le faire, mais j’ai pas osé. »


La prochaine fois ?