n° 11803 | Fiche technique | 20396 caractères | 20396Temps de lecture estimé : 13 mn | 06/10/07 |
Résumé: La bague au doigt ne parvient pas à me faire oublier mon ancien amant. | ||||
Critères: fh hplusag extracon collègues travail voir fellation cunnilingu aliments nostalgie | ||||
Auteur : Noursette (Jeune femme, 28 ans.) |
Épisode précédent | Série : Tendre nostalgie Chapitre 02 | Fin provisoire |
Après le départ de Patrick, je suis restée un long moment comme entre deux mondes. J’avais l’impression que ce n’était qu’un rêve et que je n’avais rien fait de mal. C’était tellement plus facile d’accepter cette version, que j’arrivais presque à y croire. C’est tellement facile de se mentir à soi-même, comment résister à cette facilité offerte par notre esprit ?
Mon compagnon est rentré à l’heure habituelle, montrant sa tête des jours de boulot, à savoir, une mine grincheuse. Il a déposé ses sacs et est venu me rejoindre en prononçant toujours cette même phrase : « Bonjour Madame » et il se penche vers moi pour me faire un bisou sur les lèvres. Tout ça est tellement routinier, comme un scénario maintes et maintes fois répété. D’un geste machinal, je lui renvoie son baiser, sans même y faire attention, sans y accorder du sens.
Je pensais que si un jour je trompais mon conjoint, que ça se verrait comme le nez au milieu du visage, qu’il y aurait une lumière rouge clignotant sur mon front, que je ne saurais plus le regarder en face. En réalité non, rien de tout ça, même pas un sentiment de culpabilité, je n’en revenais pas. Trop tôt peut-être…
Je remarque que je l’appelle compagnon, conjoint et que je ne l’ai toujours pas appelé par son prénom, comme si ce simple nom allait lui rendre trop de présence, comme si instinctivement je voulais le laisser dans l’ombre, pas trop concret, pas trop palpable. Plus tard peut-être…
Ce soir-là, mon compagnon et moi, nous sommes encore disputés. Difficile de me remémorer les raisons, il y en avait tellement et toutes aussi ridicules les unes que les autres, mais les conflits quotidiens avaient le don de m’agacer profondément. On était l’un contre l’autre plutôt que de lutter ensemble pour organiser notre mariage. Tout ça pour vous dire que le soir en allant coucher, en jouant une fois de plus à l’auberge des culs retournés, je me suis dit que j’avais bien eu raison de prendre un peu de bon temps avec quelqu’un d’autre, qu’il avait bien mérité cette trahison. Je me disais que s’il m’avait apporté ce dont j’avais besoin, que je n’aurais pas eu besoin d’aller le chercher ailleurs. Tellement facile de rejeter les fautes sur l’autre afin de se déculpabiliser…
Le lendemain, Patrick me téléphona entre deux réunions. Sa voix se faisait hésitante, il ne savait pas comment me prendre. La veille, il avait trouvé pourtant… Lui-même ne savait trop quoi penser. Il avait sans doute besoin d’être rassuré. Après les banalités d’usage, on en est arrivé au vif du sujet.
Il avait raccroché et je restais là au milieu du salon, les larmes dans les yeux et une boule dans la gorge. Merde, mais qu’est-ce qui m’arrivait ? Sa vie était faite, à lui. Il était marié depuis pas loin de 30 ans, il avait deux enfants et sa fille était plus âgée que moi. Elle lui a d’ailleurs donné la chance d’être un papy gâteau. Quel âge il a lui maintenant ? 4 ans ?… En plus, Patrick a un boulot de rêve à mes yeux, une place que je rêverais d’obtenir un jour, dans quelques années, quand j’aurai fait mes preuves. Alors que moi, ma vie, je suis seulement en train de la construire…
À peine une dizaine de jours plus tard, le jour M comme je l’ai appelé est arrivé. La tension était à son comble. Je suis sûre que si on avait pu capter l’électricité qu’il y avait dans l’air, on aurait pu fournir de l’électricité à une grande ville pendant au moins une semaine ! Cependant, la cérémonie s’est déroulée sans accroc, ou presque. Le maire a fait son discours, le curé a chanté comme un digne représentant d’un éliminé première semaine de la Star Academy. La journée s’est passée entre fous rires nerveux et crises de larmes tout aussi nerveuses. Plus les heures passaient et plus la nuit de noces approchait, c’est à ce que vous pensiez n’est-ce pas ? Ne dit on pas que l’époux doit honorer sa jeune femme ? Eh bien, non, raté !
J’ai repris le boulot seulement quelques jours plus tard et il m’est arrivé une tuile, au point que je ne savais ni comment réagir, ni comment me comporter face à cette situation. Je n’ai pas hésité longtemps à faire appel à la voix de l’expérience en la personne de Patrick et à lui téléphoner.
Après lui avoir exposé le problème en question et avoir discuté un moment du sujet en question, Patrick s’interrompt et me dit :
La semaine suivante, on avait de nouveau une réunion professionnelle. C’était aussi devenu un genre de routine. Une fois par mois à peu près, les différents acteurs psycho-sociaux se rencontraient pour discuter des difficultés qu’ils pouvaient rencontrer. Pas la peine de me casser la tête, j’avais mon sujet qui venait de quitter mon bureau.
Je n’étais pas franchement impatiente de revoir Patrick. Désormais, j’avais la bague au doigt et je pense vaguement me rappeler avoir juré fidélité. Patrick était là à mon arrivée, inchangé. Toujours cette prestance physique, cette assurance, ce professionnalisme. Un vrai modèle pour moi ! Il n’a manifesté aucune émotion en me voyant, à peine l’ébauche d’un sourire. Nous avons échangé une poignée de main sans même nous regarder et je me suis installée quelques sièges plus loin.
La réunion terminée, je voyais le tiraillement dont il était victime. Je sentais qu’il avait envie de se rapprocher, qu’il avait envie de me serrer dans ses bras, de parcourir mon corps de ses caresses. Mais, je ne lui laissais aucune ouverture, je faisais celle qui ne remarquait rien quand il m’a demandé abruptement :
Le ton de sa voix était un mélange de tristesse, de mélancolie et de regret. Il a ajouté : « Je vais sûrement le regretter, mais tant pis. » et il a fait marche arrière. La situation m’avait excitée, j’avais envie qu’il me saute dessus, qu’il oublie le sens commun, la morale, les valeurs, mais je ne voulais pas prendre la responsabilité de ça. Lui, non plus, et c’est frustré que l’on est rentré chacun chez soi.
Les jours suivants, notre parenthèse me hantait. C’était tellement évident que j’avais encore envie de lui et qu’il avait toujours envie de moi. Le meilleur moyen de résister à la tentation est… rappelez-moi… d’y céder ! Eh oui ! C’est à ce moment précis de mes réflexions profondes que je reçus ce message : « Je me sens comme une banane flambée qu’on a oublié de manger. »
Amusée par cette image ô combien parlante, je ne sais plus ce que j’ai pu répondre. Une ânerie dans le même genre faisant référence à un abricot en sauce ou à une cerise sur le gâteau. Ah si, je me rappelle, je lui ai proposé de participer au réchauffement de la planète et l’effet a été immédiat, Patrick est arrivé sans se faire tirer l’oreille. Nous nous sommes engouffrés dans mon bureau aussitôt.
Je pense que c’était la permission qu’il attendait, le mot, le geste,… Non, il ne m’a plus plaquée contre le mur. J’avais pourtant aimé cette sensation d’être entièrement à sa merci. Ses mains sont venues flirter avec le bas de ma blouse et le haut de mon pantalon. Il semblait hésiter sur la marche à suivre : ma poitrine ? Mes fesses ? Non, il s’est décidé pour la tirette du pantalon afin de pouvoir admirer mon string. Il était minimaliste et de couleur fuchsia avec des lèvres argentées dessinées sur le fin tissu, une véritable invitation, non ? Mon pantalon a rejoint le sol à une vitesse folle, mon string l’a rejoint aussi vite. Ensuite, Patrick s’est attardé dans la contemplation de mon minou.
Contrairement aux autres femmes ou à ce qu’on dit des femmes et de leur fameux petit triangle, je ne suis pas grande fan de cette forme géométrique. J’aime que ma toison forme un arrondi et que ça soit rasé plus on s’approche des cuisses. J’aime les poils très courts et avoir les lèvres intimes rasées, ce qui leur donne une peau douce comme celle d’un bébé. Sans compter que ça doit être plus agréable pour monsieur, non ?
Patrick débuta un massage intime avant de s’exclamer :
Je fis la moue, lui faisant part de la fraîcheur de sa remarque, avant qu’on éclate de rire tous les deux. J’étais debout, les mains posées en appui sur mon bureau, tournant le dos à Patrick. Ses doigts se sont posés sur ma petite toison avant d’aller rejoindre une fente complètement trempée de désir et d’envie. Il passait ses doigts, les faisant glisser d’avant en arrière, de haut en bas en fouillant un peu plus mon intimité à chaque passage. Lentement, il alla bien plus loin, à la recherche de mon petit orifice étoilé qu’il commença à masser doucement. Je prenais conscience qu’il allait mettre ses promesses à exécution.
Lentement j’ai senti une première phalange s’insinuer dans mon postérieur. En continuant progressivement, son doigt m’a pénétrée en entier. C’était agréable cette sensation d’être dominée, prise dans un étau. Lentement, il a entamé un mouvement de va-et-vient de plus en plus rapide. Il m’a retournée et m’a fait asseoir les fesses sur le bord de mon bureau, les jambes bien écartées avec les pieds posés sur ses épaules. Dans cette position, il avait libre accès à tout mon corps.
Dans un premier temps, il est venu à ma hauteur et a passé une main sous ma blouse que j’avais toujours sur moi. Il a sorti un sein de son bonnet et s’est mis à suçoter le téton qui pointait en sa direction. Après m’avoir malaxé la poitrine, pincé et mordillé les tétons, il s’est redressé et sa langue est venue à la rencontre de mes lèvres intimes. Je sentais une douce chaleur envahir tout mon bas-ventre, tandis que ses doigts poursuivaient leur quête.
Il a commencé par fouiller ma petite chatte en y glissant un doigt, bientôt suivi d’un deuxième. Voyant mon excitation monter, de son autre main, il entreprit de me masser l’anus et de le pénétrer à nouveau. Celui-ci appréciant grandement cette caresse, son doigt est entré comme dans du beurre. Mon corps entier allait à la recherche de ses doigts, les voulant au plus profond de mon être. Les sensations étaient prodigieuses.
Il ouvrit un pan de sa veste et en sortit une banane, un vrai fruit. Je ne sais pas ce qui m’a amusée le plus entre l’étrangeté de sa demande, l’expression de son visage, l’intonation de sa voix à ce moment précis et la vision de cette banane… J’ai éclaté de rire, ce qui l’a un peu rassuré sans doute. Doucement, il a approché le bout de sa banane sur mon clitoris et a commencé à le masser. Le contact un peu rugueux avec l’objet m’a donné une sensation nouvelle, très agréable. Ensuite, il a posé le fruit contre l’entrée de ma grotte, le poussant sans grande conviction.
En disant cela, mes mains sont allées à la rencontre du fruit, mes doigts cherchant à en estimer le diamètre. C’était une taille plutôt normale pour un accessoire très hétéroclite, donc oui, ça devait passer. Je lui ai donc fait part de mes observations et de mes déductions. Voulant vérifier mes dires, il remit la banane en place et commença une lente progression. C’était froid et assez dur, pas très agréable en fait, mais ma chaleur corporelle a vite fait son travail.
On s’est mis à en rire tous les deux et on a repris une pratique un peu plus commune. Ses doigts ont repris leur place au sein de ma petite chatte qui, il faut le dire, apprécie nettement plus la chair humaine. Un autre dans mon petit trou est apparu à leur suite. J’étais prise des deux côtés en même temps et même si ce n’était qu’avec un homme au lieu de deux, c’était déjà très bien. Les images, des représentations et les sensations que me procuraient ces caresses étaient bien au-delà de mes espérances. C’était le pied ! Je ne savais plus ce qu’il me faisait et je me moquais bien de le savoir, j’étais totalement abandonnée à lui, en pleine confiance.
Je ne peux pas dire que j’ai grimpé au septième ciel ou autre expression du genre. Non, je ne dirai pas non plus que j’aie eu un orgasme. Je pense que mon esprit était trop sur la défensive pour me lâcher si librement, sans contrainte. Cela n’empêche que c’était on ne peut plus agréable et envoûtant, un moment d’extase, un de ceux à conserver en secret au palmarès des souvenirs pour les longues soirées d’hiver.
Voilà encore une fois où je m’étais laissé aller à ses caresses, ses désirs, ses envies, sans pour autant penser à lui. C’est vrai que c’était déjà comme ça la première fois où nous avions été amants, il y a de ça quelques années. Il prenait de soin de moi, me faisait grimper aux rideaux, des persiennes en fait… et seulement après, je lui rendais la pareille. C’est drôle comme les habitudes peuvent très vite reprendre le dessus dans ces cas-là. Ne voulant pas le laisser en reste, je m’apprêtais à lui faire une petite gâterie, mais il envisageait de déjà partir. Oui, bon, c’est vrai, il n’avait que cinq minutes à me consacrer et là sans avoir consulté l’horloge, j’étais certaine qu’on était dans le rouge…
J’ai approché ma tête de son pantalon. Sa main s’est glissée dans mes cheveux, comme pour les emmêler un peu plus. J’ai pu défaire sa ceinture et commencer à le masturber à l’extérieur de son slip, avant de glisser mes doigts à travers l’élastique. Je ne peux pas dire qu’il était très en forme, même si son sexe avait des sursauts de présence.
Je branlais son sexe d’une main, tandis que l’autre s’affairait sous ses couilles. Pendant, ce temps ma langue est sortie à la recherche de quelque chose sur quoi se poser. Elle est arrivée comme un dard sur son gland sur lequel perlait une petite goutte de rosée. Tout en prenant son sexe en bouche, j’entendais ses soupirs de satisfaction, ses râles de plaisir, ses yeux fermés. Je savais à quel point il appréciait les caresses que ma langue lui prodiguait.
J’avais bien remarqué qu’il profitait pleinement des sensations qu’il éprouvait, mais je n’ai pas remarqué de tension particulière dans sa posture ou autre, juste sa main qui est venue se plaquer à l’arrière de ma tête m’incitant à gober davantage. Je pense que j’avais réussi à prendre le tout en bouche, car il me semble me rappeler que mon nez est entré en contact avec son corps. C’est quand j’ai senti cette substance chaude couler à l’intérieur de ma joue que j’ai compris ce qui venait de se produire. Aussitôt, j’ai pensé : « Non, merde pas ça ». Mon premier réflexe était de me retirer en me disant : « Bordel, dégueule pas. »
Une fois la première impression passée, désagréable, il faut bien l’avouer, je me suis dit que ce n’était pas si immonde que je ne le pensais. J’en ai même ressenti une certaine satisfaction. Ça me faisait plaisir d’aller jusqu’au bout pour la première fois et contente que cette première fois se soit passée avec lui.
Il s’est rhabillé et puis s’est assis sur une chaise de la pièce. Il est resté un moment la tête baissée entre ses mains. Le temps de me remettre de mes émotions, de faire un peu de toilette sur mon visage et de reprendre une tenue correcte, je me suis inquiétée.
Il s’est levé et m’a serrée tendrement dans ses bras. En parcourant les quelques mètres du couloir qui lui donnait accès à la porte d’entrée, il m’a montré la banane en me disant : « Je vais la faire encadrer celle-là ! » et il est parti aussi vite qu’il était venu…