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Temps de lecture estimé : 19 mn
13/09/07
Résumé:  Troisième et dernier épisode : Nathalie prouve à Catherine que la chair est faible et qu'elle peut très bien, tout en se croyant amoureuse de Julien, faire l'amour avec Frédéric.
Critères:  fh 2couples couplus vacances noculotte fellation cunnilingu préservati pénétratio -bourge
Auteur : OlivierK            Envoi mini-message

Série : Vacances sur la Côte d'Amour

Chapitre 03
L'intervention de Nathalie

Pour une fois le temps est plutôt beau et tout en surveillant les gosses, les miens et ceux de Catherine, je regarde Frédéric faire le joli coeur sur la plage, les pectoraux gonflés, la démarche conquérante, à l’affût de quelque accorte baigneuse qui ferait mine de se noyer. Il m’amuse. Je sais qu’une fois les enfants couchés, et ceux de Catherine rendus à leur mère peut-être enfin dépravée, mieux vaut tard que jamais, mieux vaut dard que jamais, ce beau mâle sera dans mon lit, et pas pour parler philosophie ou psychanalyse ! Une bête de sexe, comme il le dit de lui-même. Une excellente aventure de vacances, je suis comblée, si on voit ce que je veux dire…


Il a un jour de repos par semaine. Jeudi dernier j’ai mis les gosses au club de plage et nous sommes allés nous balader à pied dans la petite forêt qui permet d’atteindre la plage réservée aux naturistes.



Tu parles ! Il y avait quelques couples. La plage est immense. Deux gays, chacun d’eux la main sur la bite de l’autre, tendrement. Des couples. Une fille toute seule, au joli cul.



Mon petit mari ne reviendra qu’à la fin du mois prochain. Le pauvre chéri est débordé. Je n’aurai pas grand chose à lui raconter, sauf si… Il n’y a que le premier faux-pas qui compte et si tout se passe comme je le prévois, Catherine, cette sainte Nitouche qui tente enfin de s’envoyer en l’air, Catherine sera pour lui, qui en a envie depuis si longtemps. Joli cadeau de fin de vacances ! Frédéric aura retrouvé sa matraque pour taper sur les grévistes. Pour moi, c’est un tout autre gourdin qu’il utilise.


Le petit Lucas est tout pensif.



Ces gosses qui donnent l’impression d’en comprendre toujours un peu trop ! Je les ramène chez moi, il se fait tard. Je les mets devant la télé.


Sur les rotules, la Catherine, quand elle vient enfin, vers les huit heures du soir ! Ravagée, le visage hagard, les jambes molles ! Titubante !



Elle regarde les enfants et met son index devant ses lèvres gonflées d’avoir trop servi. Puis elle me sourit et, à mi-voix :



Non, mais quelle gourde, celle-là ! Bien sûr, que je sais ! Bon, il l’a baisée, et alors ? Ce sera mon tour dans quelque temps, pendant qu’elle comparera en se faisant sauter par Frédéric. Il était temps qu’elle se dessale un peu. Et baby-sitter pour les gosses, tous les soirs, pour s’éclater, enfin !


Ah mais non, c’est pas ce que je crois, mais alors pas du tout : elle est amoureuse ! Déjà ? Morte de rire, moi : c’est la perle rare, ce gamin ! Ses qualités intellectuelles et morales sont immenses. Certes, certes ! Moi, ce qui m’intéresse, c’est de savoir comment il baise mais je sens que je ne dois pas poser une si brutale question, qu’il faut rester dans l’amour éthéré. Non, mais quelle hypocrite, cette femme vertueuse qui vient enfin, et sans doute pour la première fois, de se rouler dans le stupre !


N’empêche, je la jalouse un peu. Parce que si elle est capable d’y mettre du sentiment vrai, et si vite, cela doit lui rendre l’expérience beaucoup plus intense. Sûr que je vais le lui piquer, ce gosse, et vite ! Quand même, je suis une sacrée garce… Mais c’est pour son bien, il ne faut pas qu’elle s’y attache, à ce type, et qu’elle en essaye d’autres.


Elle n’a rien osé prévoir pour ce soir parce qu’elle sait que je reçois mon maître-nageur. Elle sait bien qu’il se prénomme Frédéric, ça lui écorcherait la bouche de l’appeler par son prénom ? Sa bouche qui le gobera, mon Frédéric, et sous peu !



Là, je me tords de rire.



Il n’y a rien à raconter. Les gosses sont excités, Lucas regarde sa mère en douce. C’est quand même vrai qu’elle a l’air égaré, elle vit un rêve, elle est passée de l’autre côté du miroir. Je vais te la ramener sur terre, moi, et en vitesse !



J’ai failli lui proposer une ballade à quatre pour l’après-midi mais j’ai estimé que ce serait prématuré. D’un autre côté, en attendant la semaine prochaine, je risque de tout faire rater, en raison de la cristallisation de l’amour, comme dit Stendhal : fidélité à toute épreuve jusqu’à la fin des vacances !


Frédéric viendra vers les dix heures du soir, comme d’habitude. Tout sera plus pratique quand les gosses coucheront chez Catherine. Enthousiaste, Frédéric, quand je lui dis que je l’ai convaincue de coucher ici avec le type ! Il veut voir l’oiseau rare. Catherine, il la connaît déjà, naturellement, il l’a vue avec moi sur la plage, et il la trouve bandante, comme toutes les femmes, d’ailleurs.



Il m’en reparle pendant notre ballade du lendemain. C’est vrai qu’il ne bouge pas du tout, le petit chéri de ma copine ! Ça, alors, comme activité bizarre ! Il n’y avait pas beaucoup d’euros dans son écuelle.



Il sera quand même en forme ce soir, alors on va dans la forêt. Catherine a mis les gosses au club de plage. Le type sera peut-être flapi, lui… Mais il est jeune. Je lui réserve un accueil du tonnerre de Dieu : déshabillé vaporeux, musique douce. Tu me le prêtes pour un slow langoureux, Catherine ?


Elle refuserait. Il faudra s’y prendre autrement. Il est évident que si je lui tapais dans l’oeil, au type, la petite Cathy se laisserait fissa consoler par Frédéric, en Cathy-mini. La vraie partie carrée, dans mon grand lit, sera pour plus tard : Cathy à côté de moi, les hommes dessus, et han, et han, et mon Frédéric qui se déplace : pousse-toi de là et prends ma place. Ou Cathy baisée par son type et suçant le mien, pendant qu’il me brouterait. Des tas de possibilités. Géométrie dans les spasmes, comme dit l’autre.


On aurait pu dîner ensemble, à quatre. Je n’y ai pas pensé. Il est vrai que j’ignore à quelle heure elle a convoqué la gamine qui gardera les gnards. C’est à neuf heures du soir que je dois lui livrer les miens.



Pimpante, Catherine. Elle doit retrouver Julien - ah, il se prénomme Julien ! - dans un bistrot. Ils iront chez moi ensuite.



Beau gosse, Julien, même habillé normalement. Visage ouvert. Gracieux. Enchantée, enchanté, Catherine m’a beaucoup parlé de vous…



Un bonbon dans sa bouche, Na-tha-lie, les syllabes bien détachées. Des yeux verts qui s’éclairent quand il me sourit. Un séducteur. Ça se présente plutôt bien, et nous voilà bientôt tous les trois sur mon canapé, lui au milieu.



Ils se mettent à rire comme des malades.



Cette complicité, entre eux ! Quelle horreur de se sentir rejetée par des gens qui s’aiment ! N’empêche qu’il a souvent les yeux dans mon décolleté, le petit Julien. Et sur mes cuisses que ma jupe portefeuille en cuir, souvenir d’un week-end sous le pont de Millau, dévoile gentiment. J’irais bien me mettre à l’aise, histoire d’enlever slip et soutien-gorge, mais je ne veux pas les laisser seuls.


Ils finissent pas accepter un cognac, mais léger, léger, après avoir refusé la Vieille Cure et la Verveine du Velay. Quand je me penche pour le servir il voit la pointe de mes seins, j’avais dégrafé ce qu’il fallait, discrétos…


Catherine le tient par la main. Ils sont sages comme des images. Ils attendent que Freddy arrive et que nous allions dans ma chambre. J’ai mis un peu de musique.



Je les vois d’ici, main dans la main, s’arrêtant tous les dix mètres pour se bécoter Ils n’ont pas dû baiser, c’est déjà ça.


Sonnerie de l’interphone.



Humour à la Freddy.


Le canapé d’angle est l’élément essentiel de mon idée de manoeuvre. l’expression est de Freddy, qui a fait son service militaire, naturellement. Je me lève pour lui ouvrir la porte. Il est en survêtement. Baiser langoureux. Il a bu du calva après avoir fumé un de ses horribles cigarillos, avec ses copains. Il y a bien deux maitresses-nageuses dans leur équipe mais elles sont en mains, et solidement. Sinon…


Julien s’est levé pour une virile poignée de mains. Catherine reçoit quatre bises amicales, de plus en plus près de la commissure de ses lèvres pulpeuses. Simple acompte.


Ils occupent un des éléments du canapé, celui qui se déplie pour se transformer en lit. Maintenant que Freddy est là, je peux les quitter, le temps de me débarrasser de ma petit culotte et de mon soutien-gorge. Comme prévu, il s’est installé près de Catherine, sur l’autre partie du canapé mais juste dans l’angle. Rien de plus facile pour moi que de parler à Julien et, tout naturellement, de m’asseoir à côté de lui pour continuer le bavardage.



Je me trémousse, chatte sur un canapé brûlant. Elle va s’ouvrir un peu plus, cette foutue jupe ? Cathy peut voir mes genoux mais pas plus haut, sauf si elle se penche. Julien lui cache le reste, Julien dont mes cuisses attirent le regard, mais en coin. Il doit commencer à entrevoir quelques poils.



J’ai écarté les jambes. Il a vu. Il a souri.



Il convient que mon amie Catherine soit pénétrée de la certitude que sa petite aventure est fugace, avant d’être pénétrée d’une tout autre manière. Elle s’impatiente, elle nous enverrait bien dans ma chambre, et en vitesse, mais elle ne le peut pas.



Ma main sur son genou. Il a vu mes seins libres sous mon chemisier car je me suis penchée vers lui. J’ai envie de ce garçon et je l’aurai.



Julien étant susurré voluptueusement, mes yeux dans les siens, mes lèvres restant entrouvertes, après.


Fausse route. Catherine est crispée, je tente de lui voler son os. Alors, debout !



Et moi câline, sur ses genoux, mes bras autour de son cou. Pour lui, ma bouche à nouveau entrouverte. Catherine rassurée, blottie dans les bras de Julien. Qui fera le baiser le plus long ?


J’aurais dû y penser plus tôt. Chauffer, chauffer. Quant ils seront incandescents, nous interviendrons. Frédéric a ouvert mon chemisier et glissé une main entre mes cuisses. Que Catherine fasse mine de nous quitter, qu’elle me demande d’aller dans ma chambre et tout est raté. Mais les lèvres de Julien lui ferment la bouche. Et pourtant il me regarde encore ! Il ne peut qu’imiter Frédéric, il passe des lèvres au cou, il déboutonne le corsage. Joli soutien-gorge mauve ! Freddy en grogne de contentement, il a les lèvres sur mon téton droit mais le regard sur ceux de Catherine, qu’écrase la dentelle. J’ai ouvert sa veste de survêtement et déboutonné sa chemisette. Je le débarrasse des deux. Je suis fière de son torse musclé, de ses larges épaules, mais j’ai envie de Julien. Frédéric va trop vite, des doigts inquisiteurs fouillent mon bas-ventre. Calme, Freddy, pas touche, pas encore ! Je retire sa main et la place sur ma poitrine après avoir jeté mon chemisier sur la moquette. Il sait qu’il peut palper, frotter les tétons entre le pouce et l’index, les faire un peu tourner sur eux-mêmes, et même les pincer.


Julien voudrait bien être à sa place, j’en suis sûre. Mais il a Catherine, qui ne fait pas obstacle à la disparition de son corsage. Le soutien-gorge le suit. Tout va bien. Elle a toujours été fière de ses seins. Freddy les apprécie, je le corrige d’une petite tape sur le crâne en souriant à Julien qui ne me quitte pas du regard pendant que sa bouche aspire délicatement la pointe d’un sein de Catherine.


Elle a les yeux dans le vague, elle respire fort. Julien a dégrafé sa jupe. Le slip est assorti au soutien-gorge, je l’aurais parié. Allons, Freddy, nous prenons du retard ! Ma jupe rejoint celle de Catherine sur la moquette et me voilà toute nue, Frédéric à genoux devant moi. Les fesses tout au bord du canapé, j’écarte les cuisses de manière à mettre à portée de ses lèvres les miennes du bas, gonflées et humides. Sans peine, sa langue trouve mon clito déjà bandé.


Catherine nous a regardés. Elle a laissé Julien descendre son slip, en caressant ses cuisses au passage. Il me semble qu’elle a moins de poils que moi mais ma vision a été fugitive car Julien vient d’appliquer sa bouche à l’endroit stratégique, tout en pinçant doucement, des deux mains, les tétons roses.


Elle gémit doucement, remue un peu les hanches.



Le mieux est de rester spectateurs, du moins pour le moment. Ce n’est pas l’avis de mon Frédéric, dont le pantalon et le boxer gisent déjà sur le sol. Il a habillé sa puissante verge d’une capote rose chair. Il m’épate chaque fois par la rapidité du geste. Ma bouche ne peut que s’ouvrir devant elle.


Catherine regarde. Un moment j’ai gobé le gland puis reculé les lèvres pour que ma langue puisse lécher le gourdin de chair, et même taquiner les couilles velues. Les genoux sur la moquette, la bouche s’activant sur le minou de mon amie, le dos et les fesses à portée de ma main, Julien ne cesse de me regarder. Je caresse gentiment la joue de Catherine et descends ensuite sur les cheveux puis sur le dos de son compagnon. Les fesses, maintenant. L’entrecuisse, les couilles si douces. Catherine regarde, Catherine tente de me chasser mais son Julien l’en empêche en lui tenant les deux poignets.



Il ne répond pas. Il n’a pas la moindre envie d’obéir. Freddy croit que le moment est venu pour sa bite de délaisser ma bouche pour celle de ma copine.



Freddy ne tente pas de forcer le passage : il attend, un sourire narquois aux lèvres. Catherine remue la tête en tous sens. J’abandonne le coin du canapé, je prends au passage une capote dans la poche du survêtement de Freddy, il y en a toujours. De légères tapes sur les cuisses de Julien font qu’elles s’ouvrent pour moi. Il se soulève même un peu, ses fesses ne reposent plus sur ses mollets. Sa verge rouge, au bout de laquelle brille une perle, est prestement enveloppée de rose et aussitôt après entre mes lèvres. Couchée sur le dos, le visage entre les cuisses de Julien, je ne vois plus Catherine. Mais je l’entends s’indigner.



Suit un silence que troublent à peine quelques bruits de succion.



Le vocabulaire de Freddy est limité mais il n’insulte jamais ses partenaires, c’est déjà ça. La bouche de Julien étant très occupée, il ne dit mot mais il me semble que ce que je fais à sa bite et à ses couilles ne lui déplaît pas. J’en ai la preuve assez vite, le réservoir se remplit. Les soubresauts que trahissent les vibrations du canapé, là-haut, montrent que Catherine jouit également mais elle ne crie ni ne gémit la bouche pleine. Frédéric grogne comme un fauve. J’en déduis qu’un second réservoir s’est rempli.


Je me suis sacrifiée, ce qui me permet d’avoir l’esprit assez lucide pour gérer la suite des évènements, à savoir la réaction de Catherine. Frédéric s’est éclipsé vers les toilettes. La verge de Julien rétrécit à vue de lèvres. Je l’abandonne pour m’asseoir sur le canapé, tout contre Catherine qui cache son visage dans mon cou en sanglotant et en me traitant de belle salope. Ça lui passera vite. Eh oui, la chair est faible et l’on peut très bien se croire amoureuse et sucer une autre bite que celle de son chéri pendant que ce même chéri se fait sucer par une amie… Ainsi va la vie.



Le petit chéri était silencieux et penaud pendant notre bavardage. Il ne savait pas où déposer son préservatif usagé. Il a fini par voir le cendrier sur la table basse. Je tapote le cuir du canapé, de l’autre côté des cuisses de Catherine, pour qu’il vienne y poser ses fesses dont j’ai apprécié la fermeté. À lui de consoler sa belle. Un peu de tendresse ne nuit pas. Quand il l’embrassera, il trouvera dans sa bouche le goût de framboise du préservatif de Frédéric. Mais je me ravise.



Ils m’obéissent, hagards. En un clin d’oeil je déplie le canapé, je serai mieux allongée de tout mon long. Voilà Frédéric. Soigneux, il ramasse son pantalon et le pose sur un fauteuil. Au passage, il en a extrait un préservatif, non, deux car il tend le second à Julien, qui l’accepte. Catherine ne proteste pas, c’est bon signe.


Couché contre moi, Frédéric suce mes seins, puis commence à me lécher la chatte. Mon regard invite alors Julien à s’intéresser à son tour à mes seins. Qu’il est doux ! Il ne faut pas que Catherine se morfonde, délaissée. Quelques tapes sur les épaules musclées de mon Freddy l’invitent à me quitter pour se consacrer à elle. Il se jette sur son bas-ventre avec enthousiasme tout en malaxant sa délicate poitrine. Le maladroit ! Il ne sait pas encore qu’elle est moins maso que moi. Mais elle se laisse faire, les yeux fermés, béate. Il ne perd pas de temps : À peine a-t-il mis sa capote que des deux mains il écarte les cuisses de Catherine, remonte et la pénètre d’un coup, han !



Il adore aussi. Tous les hommes ont aimé me faire un peu mal en me baisant. Notre commune jouissance est un pur délice.



Tout à son plaisir qui monte, Frédéric accélère le mouvement. Julien l’imite, et nous crions tous les quatre au même instant.



Essoufflé, Julien est couché sur moi, sa bouche sur ma tempe. Il doit ressentir sur ses lèvres les battements de mon artère alors que ceux de son coeur cognent mon téton fort agréablement douloureux encore.


Passent quelques minutes calmes, le temps pour chacun de reprendre sa respiration. Je suis en sueur et je me sens poisseuse. Je propose d’aller sous la douche. Frédéric veut y être avec moi, comme d’habitude. Je refuse, et demande aux hommes de commencer, et en vitesse. J’y traîne ensuite une Catherine égarée qui se laisse savonner, rincer et couvrir de petits baisers un peu partout.



Le sèche-cheveux sur sa nuque et sa frange. Puis beaucoup plus bas. Presque une vraie blonde, Catherine. Des poils fins, fins, bouclés !



Je brosse ensuite, très doucement. Puis j’écarte et, hop, un tout petit bisou, mais avec un coup de langue, quand même, à la fin.



Je la conduis au salon. Nous sommes superbes et sans la moindre pudeur, fières de nos corps de femmes comblées mais qui veulent l’être encore et encore. Nos pachas sont vautrés dans mes fauteuils et sirotent mon cognac.



Démonstration : je taquine de la bouche les tétons de Catherine puis, à genoux, j’écarte de nouveau et de nouveau je lèche. Elle paraît aimer cela, il faudra y repenser quand nous serons en panne de messieurs. Ce qui n’est pas encore le cas, ils sont allongés, dressant vers le plafond leurs deux bites roses.



Elle chevauche Frédéric, sans doute pour punir son Julien ? Son Julien qui me sourit quand je m’empale. Et vogue la galère ! Que dis-je, la galère ? La frégate, la barque légère, la mouette sur les vagues…



Il cesse de me pincer les seins et se résigne, avec un petit air malheureux qui me fait plaisir.


Je contourne le canapé.



Elle paraît hésiter. Je saisis les pointes de ses petits seins, je serre et je soulève :



Un mensonge de plus ou de moins… Elle obéit, prend place, se courbe pour chercher les lèvres de son bien-aimé. Baiser. Fin du film.



Enfin, non, pas encore ! Nous avons dormi fort chastement, chacune dans les bras de son amant habituel. Enfin, habituel pour moi, pour Catherine c’était du récent. Oh, de temps en temps, une main étrangère tâtonnait, caressait, des doigts se glissaient subrepticement, car nous étions très unis, déjà.


La baby-sitter a gardé les gosses pendant les quelques nuits qui suivirent. Fin août, la rentrée approchait, Catherine n’allait pas tarder à retrouver ses élèves. Les maitres-nageurs CRS ont été reçus à la mairie, le maire leur a dit merci, comme chaque année. Catherine avait griffé le dos de Frédéric, il en était tout faraud et aurait volontiers montré ses éraflures sur la plage, s’il avait fait plus chaud.


Julien a foutu le camp sans crier gare. Nous avions baisé avec beaucoup de douceur, lui et moi, la veille. C’est un tendre, ce gamin. Véhéments, les reproches de Catherine ! C’était de ma faute s’il était parti. D’ailleurs tout était de ma faute, j’avais tout cassé, tout sali.


Sa merveilleuse histoire d’amour finissait en effet en eau de boudin : tout ce sperme jeté dans les chiottes, de pleines capotes, quel génocide ! Inutile de tenter de lui faire comprendre que je lui avais rendu service. Mais sa petite déprime a cessé quand le soleil est revenu, début septembre. Il ne nous restait que trois jours avant le tout dernier week-end, nous étions sans hommes. Je lui ai rappelé notre intimité dans ma salle de bains et proposé un petit revenez-y. Elle a décliné mon offre, mais gentiment. Trop fade !


L’ultime vendredi après-midi, soleil radieux. Les enfants s’amusent dans le sable, à côté de nous. Quelques garçons jouent au volley, pas bien loin parce que la grande marée a singulièrement rétréci la plage.



Les enfants furent surpris de nous voir soudain rire aux éclats.