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n° 11924Fiche technique21535 caractères21535
Temps de lecture estimé : 12 mn
05/11/07
Résumé:  Trois jeunes femmes sont tirées de leurs agréables soirées pour des raisons professionnelles.
Critères:  fff fhh ffh frousses fellation cunnilingu double fsodo humour policier -policier
Auteur : Gufti Shank            Envoi mini-message

Série : Agence Oméga

Chapitre 01 / 02
Julia, Alicia, Mary

Jeudi, 22 h 45, immeuble de la Cornado Bank, 3 Golden Square


Un salon high-tech. Un canapé, une table en verre, un meuble TV, quelques sièges design. Sur la table, trois verres, à demi emplis d’un cocktail bleu. Quelques affaires sur un siège. Une jeune femme et deux hommes sont assis sur un canapé ; ils sont serrés contre elle, l’un a la tête appuyée sur son épaule, l’autre lui embrasse la joue. Elle les masturbe doucement, l’un et l’autre. Aucun d’entre eux ne parle. Les deux hommes lâchent un simple soupir de temps en temps.


La jeune femme est blonde, les cheveux longs, légèrement ondulés, le visage fin et joli, le corps élancé. Elle ne semble pas avoir plus d’une vingtaine d’années. Elle est vêtue d’une robe de soirée noire, satinée, élégante. Ses yeux verts pétillent tandis qu’elle regarde alternativement les deux sexes tendus qu’elle tient dans ses mains. Les deux hommes paraissent plus âgés qu’elle, trente ou trente-cinq ans, peut-être. Ils sont vêtus de costumes, noirs également, seulement ouverts à la braguette.


Au bout d’une ou deux minutes, la jeune femme se lève et fait quelques pas dans la pièce, d’une démarche sensuelle, tout en dardant ses yeux étincelants sur les deux hommes. Ceux-ci ne la quittent pas du regard. L’un s’est mis à se masturber doucement, l’autre la supplie du bout des yeux de revenir s’occuper de lui.


Elle tourne sur elle-même, effleurant de ses mains les lignes de son corps. Puis elle s’immobilise, face au canapé et commence à faire glisser doucement les bretelles de sa robe. Elle s’arrête lorsque celles-ci sont tombées de ses épaules. Elle sourit à ses partenaires, frotte doucement sa main droite sur sa poitrine et l’amène ensuite jusqu’à ses lèvres. Elle enfonce lentement son index et son majeur dans sa bouche, sans cesser de provoquer les deux hommes du regard.


La jeune femme, croisant ensuite ses mains sur son torse, continue de faire glisser sa robe. Elle se trémousse, lascive, et apparaît bientôt presque nue devant ses deux partenaires, ne portant plus qu’une fine culotte et un soutien-gorge de dentelle noire. Son corps est beau, fin, harmonieux.


Elle se rapproche du canapé, un sourire aux lèvres, et s’agenouille entre les deux hommes. Ceux-ci se déplacent légèrement, tentant de rapprocher leurs sexes de la jeune femme. Elle s’en saisit à nouveau, et les caresse encore quelques secondes.


Puis elle se penche vers celui de droite, et le prend entre ses lèvres, qu’elle fait lentement glisser autour du membre raide. Deux allers-retours, pas plus. Et elle se penche vers l’autre, qu’elle lèche à son tour quelques secondes. Elle alterne ensuite, passant d’un sexe à l’autre, les suçant parfois longuement, parfois lentement, parfois à toute allure, encouragée par les gémissements croissants des deux hommes.




Jeudi, 22 h 50, une maison individuelle, 76 Temple Avenue


Dans le salon, deux jeunes femmes blondes, en tous points semblables, vêtues de jupes et chemisiers très élégants, sont assises sur le canapé, une coupe de champagne à la main. Une autre jeune femme, brune aux cheveux attachés, habillée d’une belle robe blanche, est assise en face d’elles sur un fauteuil ; elle a également une coupe dans sa main, qu’elle porte régulièrement à ses lèvres. Les trois femmes sont silencieuses.


Les jumelles ont les joues rougies, sans doute par la chaleur et l’alcool, ce qui contraste étonnamment avec leurs yeux bleu pâle. Aucune trace de fatigue ne vient se lire sur le beau visage de l’autre femme, qui tourne son regard luisant alternativement vers l’une et l’autre. Elle finit par se lever, pose sa coupe de champagne sur une petite table et, s’approchant du canapé d’une démarche langoureuse forcée, se saisit sans un mot des coupes de champagne des deux jeunes femmes pour les poser également.


Elles la regardent d’un air mi-anxieux mi-impatient, puis se regardent l’une et l’autre, et éclatent soudain de rire. La jeune femme brune revient avec un sourire devant le canapé et vient ensuite s’y agenouiller, une jambe entre les cuisses de chacune des jumelles. Elle détache d’une main ses cheveux, qui viennent, longs et ondulés, entourer son visage mignon et espiègle, que contemplent avec envie les yeux passionnés des deux sosies. Sans un mot, elle les embrasse ardemment tour à tour.




Jeudi, 22 h 55, une maison individuelle, 528 Main Street


Une chambre à coucher, éclairée de la seule pâle lumière d’une petite lampe de chevet. Deux femmes sont allongées tête-bêche sur le lit ; un homme est agenouillé derrière l’une d’elles. Il la sodomise, la tenant fermement par les hanches et lui assénant de grands coups de bassin, tandis qu’elle a la tête enfouie entre les cuisses de l’autre femme, ses longs cheveux roux ondulés recouvrant son bassin, et la lèche avec frénésie. Tous trois gémissent fort.


Une sorte de « bip » retentit soudain plusieurs fois, tranchant par sa froideur électronique les longues plaintes des trois partenaires. La jeune femme rousse se redresse d’entre les cuisses de sa partenaire et s’extrait de l’étreinte de l’homme, dont le sexe tendu, recouvert d’un préservatif, balance au-dessus du visage de l’autre jeune femme, qui s’est instantanément mise à se masturber.



Sans lui répondre, elle s’essuie la bouche, s’approche à quatre pattes du bord du lit, et tire jusqu’à elle par la bretelle un petit sac, qu’elle fouille ensuite rapidement. L’homme retire son préservatif et le lance négligemment derrière lui puis, appuyant sur son sexe, en enfonce le gland dans la bouche de la femme restée allongée, qui continue de se masturber de plus belle.


La femme rousse sort un visiophone portable de son sac, repose celui-ci par terre, puis descend du lit et se tient debout dans la pièce, sans plus faire attention au couple. Elle décroche ; la lumière que produit le petit appareil est comme un phare blanc qui éclaire la jeune femme dans la semi-obscurité de la chambre. Elle est somptueuse : son visage angélique surmonte une poitrine de rêve et une silhouette enchanteresse.



La jeune femme ne répond rien, se contentant de pointer la lumière blanche vers le couple qui continue de s’ébattre à côté d’elle.



Elle hésite un court instant, avant de répondre, d’une voix assurée :



Elle raccroche et range l’appareil dans son sac, puis ramasse des vêtements disséminés par terre.



Sans prendre le temps de se rhabiller, elle sort en disant :





Jeudi, 22 h 58, immeuble de la Cornado Bank, 3 Golden Square


La jeune femme blonde est maintenant totalement nue, allongée sur l’un des hommes qui, toujours habillé, est assis sur le canapé et la pénètre sauvagement en lui dévorant les seins. L’autre est debout derrière elle, les jambes fléchies, également toujours en costume, les mains fermées sur ses hanches, et la sodomise avec fougue. Elle hurle sous les assauts conjugués de ses deux partenaires.


La sonnerie d’un visiophone se fait tout de même entendre entre deux ahanements.



Elle continue de savourer quelques secondes les coups des deux hommes, mais sans plus gémir du tout. Puis, s’extrayant de leurs étreintes, elle se laisse choir sur le côté dans le canapé. Ils la regardent sans comprendre, elle se lève en leur disant simplement :



Elle va jusqu’au siège où elle avait posé ses affaires et fouille à la recherche de l’appareil. L’homme qui est assis sur le canapé se masturbe en la regardant. L’autre enlève son préservatif et se laisse tomber à son tour dans le canapé. La jeune femme décroche le visiophone.



Elle raccroche, range son visiophone puis, sans prendre la peine de remettre sa culotte ou son soutien-gorge, se revêt de sa robe noire. Elle s’approche ensuite de ses deux compagnons et leur dépose chacun un baiser avant de leur dire avec un sourire de compassion :



Elle s’éloigne tandis que les deux hommes se masturbent doucement en se regardant avec hésitation.




Jeudi, 22 h 59, 76 Temple Avenue


La jeune femme brune est toujours agenouillée entre ses deux partenaires, mais elle a baissé sa robe et son soutien-gorge ; les deux jumelles sont affairées à lécher et suçoter ses seins, tandis qu’elle-même a glissé ses mains entre leurs cuisses et les caresse vivement l’une et l’autre. Entre deux gémissements, on entend retentir, discrète mais distincte, la sonnerie d’un visiophone.


La jeune femme brune ferme un instant les yeux, en proie à un évident dépit. Mais elle se ressaisit vite et se relève du canapé sous les regards incompréhensifs des deux autres jeunes femmes, qui demeurent l’une à côté de l’autre, les cuisses bien écartées, sur le canapé, à la regarder. Elle remet en place son soutien-gorge et sa robe puis va jusqu’à une veste posée sur le dossier d’une chaise d’où elle sort son visiophone. Elle l’allume. Simultanément, sans se concerter, les jumelles portent chacune une main entre leurs jambes, et, s’en rendant compte, se regardent avec surprise et éclatent de nouveau de rire.



Elle raccroche puis vient embrasser les deux sœurs qui se caressent maintenant nonchalamment sur le canapé, avant de rassembler ses affaires et de sortir.




Jeudi, 23 h 06, immeuble de l’Omega Agency


Une voiture de sport noire arrive à toute allure vers le fond du parking souterrain du bâtiment et tourne en dérapant pour s’arrêter à cheval sur deux places, tout près d’une moto grosse cylindrée qu’elle manque de renverser. La portière s’ouvre et la jeune femme rousse en sort en hâte, en culotte et tee-shirt, ses habits et son petit sac à dos sous le bras. Elle claque la portière et se met à courir.

Elle passe une porte coupe-feu et arrive dans un hall d’escalier. Elle monte les marches deux à deux, et à l’étage suivant s’engage dans un petit couloir et parvient à une immense porte blindée sans poignée ni serrure, mais jouxtée d’un tout petit écran tactile. Elle y appuie son pouce et la porte coulisse latéralement, juste le temps qu’elle la franchisse. Elle se retrouve dans un petit sas, devant une nouvelle porte blindée. Elle lève les yeux vers une caméra à laquelle elle adresse un sourire forcé d’un quart de seconde. La seconde porte s’ouvre.


La jeune femme entre alors dans une grande pièce cloisonnée jusqu’à mi-hauteur en de très nombreux endroits où plusieurs dizaines de personnes s’affairent, travaillant sur des ordinateurs ou courant d’un bureau à un autre. Elle la traverse rapidement sans l’observer, toujours à moitié nue ; tout le monde la voit, mais personne ne semble faire attention à elle. Elle se dirige vers une pièce attenante séparée de celle-ci par une cloison vitrée, à travers laquelle on voit un bureau où est assis un homme, faisant face aux deux autres jeunes femmes, la blonde et la brune, Mary et Alicia. Elle y entre sans frapper et refermant la porte derrière elle, s’assoit, essoufflée, sur le dernier siège libre, abandonnant son sac et ses vêtements à ses pieds.



Julia se relève et enfile son pantalon et son sweat, tandis que l’homme continue de parler :



Il y a un court silence. Jack reprend :



Julia soupire, puis les trois jeunes femmes se lèvent. Jack appuie sur une touche du clavier de son ordinateur et parle, comme s’il s’adressait à son écran :



On entend sa voix sortir de haut-parleurs de l’autre côté de la porte vitrée, par laquelle ressortent les jeunes femmes.





Jeudi, 23 h 12, immeuble de l’Omega Agency


Julia, Alicia et Mary marchent à vive allure dans un couloir et arrivent devant une porte sur laquelle est marqué « Salle d’Équipement ». Elles entrent. C’est une très vaste pièce, compartimentée par de nombreuses étagères sur lesquelles on peut trouver des vêtements, des armes, des éléments informatiques, et d’innombrables machines et appareils de toutes sortes et de toutes tailles. Sur leur gauche, en rentrant, un homme travaille sur un ordinateur, assis à un bureau.



Elles ne répondent pas mais achèvent de se dévêtir presque entièrement, ne gardant que leur culotte, devant Paolo qui fait semblant de travailler tout en les regardant avec envie.



Joignant le geste à la parole, Paolo tapote rapidement quelques ordres à sa machine puis imprime divers documents. Julia, toujours nue, s’avance vers lui pour les examiner, tandis que Paolo, lui, examine soigneusement le corps de la jeune femme. Pendant ce temps, Mary et Alicia passent chacune dans un rayon de la salle, parcourant brièvement chaque étagère du regard.



Julia et Mary acquiescent simultanément. Alicia se saisit de trois combinaisons noires, puis jette encore un œil sur diverses étagères. Mary prend trois revolvers automatiques et un pistolet-mitrailleur, puis elle revient les poser sur le bureau de Paolo. Alicia la rejoint avec sur un bras les trois combinaisons et à l’autre main un gros vibromasseur ; elle pose le tout sur le bureau.



Mary revient avec dans la main ce qui ressemble à des bagues chevalières, avec une partie plate sur le dessus, d’où dépassent une minuscule aiguille.



Les jeunes femmes revêtent rapidement leurs combinaisons tandis que Paolo tapote encore à toute allure.



Elles rangent leurs habits dans leurs sacs à dos et prennent chacune un des revolvers ; Julia prend les plans imprimés, Mary le pistolet-mitrailleur et Alicia le vibromasseur. Puis, adressant un bref salut à Paolo, elles sortent rapidement. Elles retraversent un petit couloir, puis prennent une porte menant à un escalier qu’elles descendent en sautant des marches, pendant trois étages, tout en parlant :



Elles arrivent au garage et se dirigent vers la voiture de sport noire.



Les trois jeunes femmes montent rapidement dans la voiture ; Julia démarre et accélère tout de suite à fond ; le moteur vrombit, les pneus crissent et l’engin sort à toute allure du parking souterrain.