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Temps de lecture estimé : 15 mn
06/11/07
Résumé:  Julia, Alicia et Mary tentent d'échafauder rapidement un plan pour sauver les otages retenus dans l'ambassade.
Critères:  fh ff fhh fellation humour policier -humour -policier
Auteur : Gufti Shank            Envoi mini-message

Série : Agence Oméga

Chapitre 02 / 02
L'ambassade ouest-européenne

Jeudi, 23 h 34, devant l’immeuble de l’ambassade ouest-européenne, 7 New Universe Avenue


Le coupé sport noir de Julia arrive au loin, remontant l’avenue déserte à vive allure, mais ralentit bientôt pour s’approcher très doucement de l’ambassade, éclairée au premier étage, et devant laquelle deux hommes en armes montent la garde. Ils regardent avec méfiance la voiture, qui entre finalement s’arrêter dans la cour arborée d’un autre immeuble, situé à quelques dizaines de mètres de l’ambassade. Les jeunes femmes en sortent, en parlant fort et en riant :



Elles font mine d’entrer dans le bâtiment. Sans doute rassurés, les gardes retournent se poster devant l’entrée principale de l’ambassade. Dès qu’elles les ont aperçus ne plus faire attention à elles, les trois « agentes » contournent l’immeuble près duquel elles se trouvent, se rapprochant de l’ambassade, mais venant se cacher de la vue des gardes.



Mary se dévêt donc une fois de plus et sort de son sac sa robe de soirée noire qu’elle renfile rapidement. Julia et Alicia s’installent sous un arbre, près du mur ceignant la propriété de l’ambassade, de manière à pouvoir observer sans être vues. Mary sort de la cour où la voiture est stationnée et s’avance sur le trottoir longeant les bâtiments, jusqu’à parvenir à hauteur de l’ambassade. Elle s’arrête juste à hauteur de l’entrée principale :



Elle rentre dans l’enceinte de l’ambassade et s’approche des gardes.



Ils l’observent un instant sans plus rien dire.



Elle vient se coller tout près d’eux et plaque une main sur chacun de leurs entrejambes. Ils sursautent et l’un d’entre eux rigole grassement, mais ils se laissent faire.



Elle ressort jusqu’au mur d’enceinte de la propriété, et d’un bras tendu, désigne la route.



Hésitants tout d’abord, ils finissent par la rejoindre et observent un court instant la route qu’elle leur indique.



Ils font des efforts désespérés pour tenter d’apercevoir quelque chose. Pendant qu’ils sont ainsi concentrés, on devine derrière eux dans l’ombre les silhouettes vêtues de noir d’Alicia et Julia qui escaladent subrepticement mais avec célérité le mur d’enceinte de l’ambassade et se glissent jusqu’à la porte d’entrée principale, devant laquelle les deux hommes montaient précédemment la garde. Sans un bruit, elles l’ouvrent.






Jeudi, 23 h 43, immeuble de l’ambassade ouest-européenne, 7 New Universe Avenue


Julia et Alicia progressent silencieusement dans un couloir désert et sombre, agrémenté sur toute sa longueur par diverses statues, et seulement éclairé par les lueurs de la ville qui pénètrent par les fenêtres. Elles passent devant plusieurs portes fermées, prenant bien soin d’écouter attentivement pour détecter quelque éventuelle présence. Mais elles poursuivent et parviennent à un angle du corridor. Tandis qu’Alicia regarde en arrière, guettant, Julia, ne se montrant pas, jette un œil plus loin et aperçoit un autre garde, cagoulé, qui se tient debout, un pistolet-mitrailleur à la main, devant une porte fermée sous laquelle on voit filtrer un peu de lumière. Elle se recule quelque peu et explique à l’autre jeune femme, chuchotant à son oreille :



Julia la regarde sans comprendre, tandis qu’elle-même sort de son sac le vibromasseur et commence à se dévêtir.



Les deux jeunes femmes ôtent leurs combinaisons et leurs chaussures qu’elles vont discrètement cacher avec leurs sacs derrière une des nombreuses statues qui ornent le couloir par lequel elles sont arrivées. Puis Alicia, le faux vibromasseur à la main, se jette littéralement sur sa collègue, la plaquant contre le mur et l’embrasse à pleine bouche en glissant son autre main entre ses cuisses. Julia referme ses mains sur les fesses d’Alicia et se met à gémir très fort. On entend aussitôt des bruits de pas de course qui se rapprochent ; le garde arrive au tournant du couloir et pointe vers elles son pistolet-mitrailleur.



Il s’approche d’elles et les attrape chacune par un bras, les tirant en direction de la porte devant laquelle il montait la garde.



Il les traîne jusqu’à la porte éclairée qu’il ouvre avec le coude, en criant :



Julia entrevoit trois types cagoulés qui braquent immédiatement vers la porte leurs armes automatiques. En un éclair de seconde, elle balaye ensuite la pièce du regard. Vers le fond de la salle, cinq personnes sont assises, prisonnières, attachées sur leurs chaises ; un couple, assez âgé, en tenue de lit ; un jeune homme habillé pour sortir ; un homme et une jeune femme qui paraissent être des employés au service de l’ambassadeur. Se débattant, Julia se libère de l’étreinte du garde et se précipite vers l’homme âgé en criant d’une voix pleurnichante :



L’homme la regarde sans comprendre d’un air apeuré. (Tous dans la pièce, d’ailleurs, la regardent avec curiosité.) Elle lui adresse un clin d’œil indubitable, puis se jette sur lui et le prend dans ses bras, quelques secondes, avant de répéter le même cinéma avec la femme à ses côtés.



Les deux autres hommes rigolent grassement, mais celui qui parlait avec rage semble inquiet :



Les autres acquiescent. Il s’approche d’Alicia et lui braque son arme sous le menton :



L’homme baisse son arme et sort de son sac un émetteur-récepteur miniature ; il appuie sur une touche et le porte à son oreille. Au bout de quelques secondes, il demande :






Jeudi, 23 h 49, la cour devant l’immeuble de l’ambassade ouest-européenne, 7 New Universe Avenue


Mary est agenouillée aux pieds des deux gardes et suce tour à tour leurs deux sexes tendus qui dépassent de leurs pantalons. Elle masturbe vigoureusement celui qu’elle ne suce pas, et darde des regards enflammés vers leurs visages satisfaits. Une sonnerie se fait entendre.



Il fouille dans sa poche et sort son talkie, tandis que, sans cesser de sucer et de branler, Mary, repositionne avec le pouce les deux grosses bagues de sa main libre.



Il raccroche et range son appareil, puis presse la tête de Mary contre son sexe. Celle-ci passe doucement sa main en dessous du sexe tendu qu’elle suce et le pique de sa bague juste en dessous du gland, au niveau du frein.



Puis elle se met à sucer l’autre sexe et répète la même opération, le piquant doucement à son tour.



Il s’effondre soudain littéralement. L’autre relève son arme et la pointe en direction de Mary, qui, toujours agenouillée, tend une main sur le côté en criant :



L’homme se retourne en titubant, cherchant un hypothétique ennemi, puis abaisse son arme pour tenter de sortir son talkie. Mais voyant qu’il va défaillir, il se retourne et braque à nouveau la jeune femme, mais s’effondre à son tour avant d’avoir pu faire quoi que ce soit d’autre. Mary se relève et, avisant les deux corps étendus dont les sexes dépassent, s’exclame :



Elle les fouille ensuite brièvement et s’empare de leurs pistolets-mitrailleurs, qu’elle passe en bandoulière autour de son cou, et de leurs deux émetteurs. Ne sachant où les mettre, elle dévêt l’un des deux de sa veste épaisse et l’enfile, puis range les appareils dans une des poches. Elle traîne ensuite péniblement les corps sur le côté de la cour, dans l’ombre du bâtiment, afin qu’ils ne soient pas visibles depuis la rue.



Puis elle se dirige vers la porte que gardaient les deux hommes et entre à son tour dans l’ambassade.





Jeudi, 23 h 50, salle de l’ambassade ouest-européenne où sont retenus les otages, 7 New Universe Avenue



Le garde qui a amené Julia et Alicia se tourne vers cette dernière et commente tristement :



Le garde sort avec un dernier regard sur les seins d’Alicia et sur les fesses de Julia.



Les deux autres hommes cagoulés s’approchent chacun d’une des deux jeunes femmes.



Ses hommes s’immobilisent et l’observent, attendant un contre-ordre.



Il attrape Julia par le bras qui résiste jusqu’à ce qu’il lui braque son arme sur le visage et lui ordonne :



Les deux autres hommes rigolent lourdement tandis que Julia, finalement agenouillée, ouvre avec une feinte maladresse le pantalon de l’homme et en extrait en se forçant à trembloter son sexe durcissant. Elle y referme finalement ses lèvres, regardant avec un mélange de candeur et de frayeur l’homme qu’elle comble de ses caresses faussement imposées.



Les deux autres hommes cagoulés regardent un instant, puis se retournent vers Alicia, que l’un des deux braque toujours.



Affichant une grimace de dégoût et de peur, elle recule jusqu’à être dos au mur.



Elle a toujours le vibromasseur, qu’elle tient fermement de ses deux mains contre sa poitrine.



L’un des deux baisse son pantalon et en sort son sexe durcissant, en continuant de s’approcher d’elle. Elle pointe vers lui son arme déguisée, et sans la moindre sommation, pressant fort sur les faux testicules, lui tire une balle en plein ventre. Tous dans la pièce sursautent. L’homme s’écroule en hurlant dans une mare de sang. L’autre homme réagit au quart de seconde et ajuste son arme en direction d’Alicia, mais il n’a pas le temps de l’utiliser ; elle l’abat également d’un deuxième coup de feu de son vibromasseur factice. Le dernier gangster relève alors immédiatement son pistolet-mitrailleur, visant Alicia.



Elle le tient néanmoins toujours très fermement à la base du sexe, l’empêchant de se dégager. Il se ravise et pointe le canon de son arme vers Julia. Alicia, tremblotante, s’approche lentement de l’homme, tenant braquée sur lui son arme. Il hésite une seconde, regardant tour à tour les deux jeunes femmes, puis essaie encore une fois de se dégager d’une vive secousse, mais pousse un hurlement tandis que Julia le retient par son sexe, maintenant tout amolli. Il tente d’asséner un grand coup de son arme sur la tête de celle-ci, mais elle parvient à l’éviter.



Il hésite encore un court instant, puis tandis qu’Alicia et Julia le menacent chacune à sa façon, il pivote des épaules pour braquer finalement dans un dernier soubresaut d’espoir l’ambassadeur et son épouse.



Une rafale de coups de feu retentit alors à l’extérieur de la pièce. L’homme cagoulé tente de se retourner une nouvelle fois pour regarder vers la porte, qui s’ouvre brutalement ; le corps agonisant du garde qui attendait à l’extérieur s’effondre lourdement dans la pièce, tout entaché de sang. Au beau milieu des cris d’épouvante des détenus toujours entravés, le chef des preneurs d’otage panique plus encore et, hurlant, se met à tirer plusieurs rafales de balles en direction de la porte, qui vole bientôt en éclats. Julia le tient toujours et lui crie de s’arrêter, mais un coup de feu plus sourd résonne soudain. L’homme s’arrête de tirer et se crispe en se cambrant légèrement ; il tente une fois de plus de se retourner pour observer Alicia, dont l’arme déguisée fume légèrement. Elle sourit méchamment en le regardant s’écrouler.


Mais dans son ultime chute, l’homme a comme dernier réflexe d’appuyer sur la gâchette de son pistolet-mitrailleur ; une rafale ininterrompue de balles déferle droit devant lui, déviant vers le plafond tandis qu’il tombe. Alicia s’éloigne et s’accroupit tandis que Julia le lâche et se plaque au sol, se protégeant la tête dans un réflexe. Il s’écroule sur elle, tandis que les dernières balles du chargeur sont propulsées sur le plafond de la pièce et que continuent de hurler les otages.



Un nuage de fumée flotte çà et là ; le silence est revenu. Alicia se relève et observe le carnage avec satisfaction ; Julia bouge chacun de ses membres, vérifiant qu’elle n’a rien. Elle se dégage péniblement d’en dessous du corps sans vie du chef des gangsters et jette un œil dans la pièce. Mary entre avec prudence.



Alicia et Mary gardent le silence. Julia s’approche des otages, les observant.



Aucun ne répond, mais tous paraissent en vie. Elle se retourne vers Alicia.



Elle désigne les impacts de l’ultime rafale de balle le long du mur et jusqu’au plafond.



Elle se retourne et se rapproche à nouveau des otages, entreprenant de les libérer. Alicia, enjambant les cadavres, sort de la pièce et va rechercher les habits et affaires qu’elle et Julia avaient cachés. Mary sort de son sac son visiophone et appuie quelques touches.



Mary observe Julia un court instant, avant d’ajouter avec un sourire :



Elle raccroche puis range son visiophone. Alicia, habillée, revient justement avec les affaires de Julia qu’elle pose sur une des chaises de la pièce, avant d’aller s’asseoir sur une autre et de sortir une cigarette. Les otages, presque tous libérés, mais encore craintifs n’osent pas bouger. Tandis que Julia est en train de détacher le dernier, le jeune homme, l’ambassadeur prend la parole :



Mi-rageuse mi-amusée, elle observe la bosse indéniable qui se devine au niveau de l’entrejambe du jeune homme qu’elle est en train de libérer.



L’ambassadeur s’approche d’Alicia, occupée à fumer.



Il observe Julia, attentivement, et lui caresse doucement les cheveux.



Sous les regards consternés de tous, Julia se redresse et va chercher son sac, roulant ostensiblement de ses fesses magnifiques sous les yeux avides du pauvre Étienne, qui se lève et tente de replacer correctement son sexe presque tendu.