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Temps de lecture estimé : 6 mn
06/11/07
Résumé:  Lettre d'une femme adultère à son mari... Mais, qui est son mari ? Qui est cette femme ? Comment saura-t-il si c'est bien de lui qu'il s'agit ?
Critères:  fh extracon lettre humour -humour -lettres -extraconj
Auteur : Mélissa  (mariée, 2 enfants)

Série : Cocu soit qui mâle y pense

Chapitre 01 / 02
Tu es cocu mon chéri, mon coeur

Mon chéri, mon petit cœur,



Je ne suis certes pas la première à vouloir utiliser Revebebe pour écrire à son mari. Par contre, je vais prendre un prénom d’emprunt, histoire de jouer, et de brouiller les pistes : Mélissa…


« Brouiller les pistes » : ben oui ! Car je ne suis pas sûre à 100 % de savoir comment tu prendras réellement la nouvelle que tu es cocu pour de bon !


Ça fait des années que ton fantasme est que je prenne un amant. Qui serait tout le contraire de toi : beau, grand, costaud, un homme dans la quarantaine portant costume ou en tout cas ayant de la classe ; et surtout : bien membré ! Des années durant, j’ai eu peur de suivre ton conseil. Oui, peur ! Peur d’y prendre goût, peur de ne plus vouloir me contenter de toi, peur de briser notre couple et de nous faire souffrir, toi, moi et les enfants. Je ne cessais de me répéter : « Je ne vais quand même pas tout foutre en l’air pour une histoire de cul ! »


Et puis même : en imaginant que j’aie eu envie de suivre ton conseil, comment le trouver, cet amant idéal ? Bien sûr que je surprends parfois des regards masculins posés sur moi, mais personne n’avait jamais franchi le pas de m’aborder. Et je me voyais mal, moi, faire le premier pas.


As-tu remarqué que je viens de changer de temps ? Et que je viens d’utiliser l’imparfait ? « L’imparfait » ! Avec ton humour, tu aurais été capable de saisir la balle au bond et de te qualifier ainsi…


Bref, comme je te disais au début : « Tu es cocu ! » J’ai attendu un peu avant de te le dire car je voulais être sûre d’avoir trouvé le bon ! J’ai d’abord essayé avec un premier, mais je t’avoue que ça ne s’est pas passé comme dans quasi toutes les histoires que je lis ici.


Par contre, le second, lui … Dès notre deuxième rencontre, j’ai « grimpé au rideau » comme tu dis souvent. Pfffouuu ! Je peux t’assurer que je sais seulement aujourd’hui ce que ressentir un orgasme veut dire. À côté, le « plaisir » que je ressens quand tu me caresses, c’est … enfin non, je veux pas être méchante !


Hein oui que tu aimerais que je te le présente ? Car non seulement tu as ce fantasme, mais le nec plus ultra pour toi, serait de me voir faire l’amour avec lui ! Regarder seulement, être passif, hein oui que tu en jouirais ?


Je suis sûre et certaine que oui ! Par amour pour moi, tu serais le plus heureux des maris de regarder sa femme s’embrocher sur une autre queue, plus longue, plus épaisse, plus résistante surtout ! Tu te pâmerais en voyant mon visage mouillé de sueur, mes yeux mi-clos, mes cheveux collés sur mon front, sur mes joues…


Tu adorerais me voir assise sur lui, dos contre lui, monter et descendre d’abord lentement, les yeux écarquillés de sentir un aussi gros sexe en moi ! Puis augmenter progressivement le rythme. Tu aurais les yeux rivés sur mes seins qui danseraient en cadence sous les coups de boutoir de cet homme que tu ne haïrais même pas ; au contraire !


Vois-tu ses mains sur mes seins ? Les vois-tu jouer avec mes mamelons, les pincer ? M’entends-tu gémir ? Doucement au début… puis plus fort… de plus en plus fort… M’entends-tu ?


Je parie que tu bandes en lisant ces mots… Je suis même sûre que tu imagines parfaitement cette scène ! Qui n’est pas finie d’ailleurs ! N’oublie pas que cet homme est un amant parfait ! Bien sûr qu’il n’a pas encore éjaculé ! Lui ! Bien sûr qu’il a encore des réserves pour s’occuper de moi.


Pourtant, tout à l’heure, quand je l’ai sucé, j’ai bien cru que… Mais non, finalement, il s’est retenu. Tu sais quoi ? Je l’ai fait languir… (encore un jeu de mot). J’étais à genoux face au canapé dans lequel il était assis, la bite bien dressée. Nue, sauf mes chaussures comme sur les photos des sites de sexe. Ah oui, et des Dim-up pour ajouter à mon aspect bandant. Et du rouge à lèvres ; bien rouge et bien brillant. Effet « lèvres mouillées » : il parait que ça vous excite. En tout cas, lui… oui ! Lol…


J’ai approché mon visage et mes mains tout, tout près de sa queue. Je voulais bien prendre le temps de la regarder, de l’apprivoiser. Plusieurs fois, j’ai fait mine de l’effleurer de mes doigts, mais sans la toucher. C’était marrant, elle faisait de petits soubresauts. Puis ça a été ma bouche : j’ai approché mon visage, ouvert à demi mes lèvres, sorti ma langue… mais je ne faisais que semblant ! J’adorais jouer ce rôle de garce.


C’est juste quand il a fermé les yeux que je l’ai engloutie d’une traite ! Il a crié de surprise. Sans lui laisser le temps de reprendre ses esprits, j’ai fait glisser sa queue entre mes lèvres serrées, longtemps, longtemps ; puis je l’ai sortie de ma bouche et j’ai joué avec son bout, du bout de ma langue… Et, bien entendu, je le branlais doucement de mes doigts serrés. Je peux te dire qu’il a eu du mal à ne pas jouir dans ma bouche. Mais je l’avais prévenu : pas de ça, pas question !


Test réussi ! Avec la plus grande distinction.


Je ne te ferai pas ce plaisir de te laisser nous regarder ; tu sais pourquoi ? Je serai trop gênée devant toi. Je serai stressée, j’aurai peur de te faire du mal en le laissant, lui, me faire tant de bien ! Du coup, je serai tendue, et aucune chance de jouir comme j’ai appris à aimer jouir.


Par contre, ce que je veux bien, c’est décaler nos rendez-vous. Par exemple, en soirée. Que tu me voies me préparer, que tu me voies partir, que tu voies les vêtements que mon amant m’enlèvera. Que tu saches « en direct » que je suis en train de faire l’amour avec un autre homme, que tu nous imagines, que tu te fasses le film que tu veux.


Je veux bien car le temps te semblera long, tu en auras « pour ton argent ». Car ça va te coûter ! Question amour-propre, tu vas le sentir passer, crois-moi !


Déjà, là, tu as un doute : est-ce bien moi ? Est-ce bien ta femme qui écrit ? Ou une autre ? Après tout, t’es pas le seul à vouloir être cocu ! Je suis curieuse de savoir comment tu vas essayer de percer ce secret ? Vas-tu changer d’attitude à mon égard ? Me poser directement « la » question, non ! Bien sûr que non !


Sache en tout cas que, de mon côté, je continuerai à faire semblant de rien. C’est d’ailleurs plus facile que je n’imaginais, d’avoir une double vie. J’avais peur que ça se voie sur mon visage, peur de me trahir par une inattention, je sais pas, moi !


Peur aussi de me sentir coupable de te tromper, même si c’est ton fantasme ! Hé bien non, rien de tout cela…


Réfléchis quand même bien à ce prénom d’emprunt : Mélissa… Je ne l’ai pas choisi par hasard !


Bon, je te laisse : j’ai rendez-vous… À ce soir mon cœur… Ta petite femme qui, dans une heure… Eh oui… : y goûter, c’est l’adopter !


Ta petite femme qui t’aime !