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n° 11988Fiche technique28046 caractères28046
Temps de lecture estimé : 16 mn
22/11/07
Résumé:  Deux listes vont s'affronter pour les prochaines municipales, dans un petit village. On recrute, on espionne, tous les coups sont permis.
Critères:  fh fagée extracon grosseins groscul poilu(e)s campagne voyage collection humilié(e) contrainte voir noculotte fellation cunnilingu anulingus pénétratio fdanus fsodo partouze portrait -humour -extraconj
Auteur : XXL  (Campagne des municipales 2008)

Série : Campagne pour les Municipales 2008

Chapitre 02
Dernier recrutement et espionnage

Élections municipales 2008



Seconde époque : Ultime recrutement et espionnage



Ce samedi de mai 2007 avait été annoncé caniculaire. J’avais pris la précaution de balader mon berger belge aux aurores, pour lui éviter la grosse chaleur. La chemisette ouverte, je venais de quitter un chemin de terre en essayant de maîtriser l’ardeur de mon fauve, qui sentait la maison proche. Il devait être neuf heures et quelques.


Une camionnette Conforama se garait devant chez Adolphe et Sonia, un couple sans histoire de jeunes retraités. Cela me sembla subitement une très bonne idée de proposer Sonia sur la liste municipale ; d’autant qu’une dame de notre liste s’était désistée et que notre tête de liste désirait que chaque quartier du village soit représenté. Adolphe sortit de la camionnette et exprima la joie de me voir car, d’abord il avait besoin d’aide pour sortir le canapé neuf que son épouse avait commandé la semaine dernière, et ensuite il voulait m’entretenir d’une proposition qui lui tenait à cœur ! Je ne pouvais rien refuser à Adolphe, c’était mon jardinier-conseil, il venait même vérifier, dans mon potager, que j’avais bien respecté ses consignes.


C’était un mec charmant, marié à une femme plus effacée, assez coquette, qui marchait toujours derrière son époux quand je les voyais passer ensemble devant ma maison. Allez savoir pourquoi des parents avaient osé affubler leur rejeton d’un prénom de si triste mémoire ? C’était d’autant plus tragique que notre Adolphe ne devait pas dépasser le mètre cinquante-cinq et qu’en plus son épouse le dépassait d’une bonne tête ! J’avais parlé un jour de ce destin tragicomique avec le grand philosophe du village, le patron du café des Sports. Certainement inspiré par l’ombre de B.H. Lévy, il m’avait rétorqué, en activant son unique neurone : « chacun sa merde ».


Adolphe, en ouvrant le portillon, appela à très haute voix son épouse à la rescousse. Il ne voulait pas qu’on traîne le canapé sur le plancher métallique du véhicule, au risque d’abîmer les pieds du meuble. La pauvre dame, obéissante, se présenta très vite. Le seul problème c’est que, comme elle ignorait ma présence, elle apparut dans une tenue qui ne la mettait pas vraiment à son avantage : les cheveux hérissés de bigoudis multicolores, un vieux tablier de travail boutonné en partie sur le devant, à la va-vite, des pantoufles rose bonbon qui avaient connu des jours meilleurs. Visiblement, elle avait été prise au dépourvu dans la salle de bains, car son visage était quand même soigneusement maquillé. Sonia était humiliée de se présenter ainsi à moi. Elle était furieuse contre son mari de ne pas l’avoir prévenue de ma présence et elle le lui fit savoir vertement. Complètement indifférent au désarroi de son épouse, avant de rentrer en marche arrière la camionnette dans la cour, Adolphe eut la goujaterie de répliquer :



Sonia encaissa le coup très difficilement. Elle restait clouée sur place, tant l’agression de son mari l’avait choquée. C’était le moment idéal pour jouer le rôle de flatteur, un tantinet hypocrite, désireux de récupérer une candidate pour les municipales. J’en mis une bonne louche, et que je trouvais qu’elle faisait pas du tout son âge, et que son dernier ensemble vert amande lui allait très bien, et que sa nouvelle coiffure avec les cheveux en petites boucles frisées rousses cadrait parfaitement avec son visage, et que ses rides étaient quasiment invisibles… Sonia me répliqua en souriant, qu’elle ne croyait pas un traître mot de mes fadaises mais que j’étais l’homme le plus galant qu’elle connaisse et qu’en plus, j’avais un petit postérieur très mignon. Le grincement d’une boîte de vitesse qu’on martyrisait interrompit des confidences qui me laissèrent songeur.


Adolphe commandait la manœuvre : il m’avait placé, vu que j’étais grand et costaud, au cul de l’utilitaire, à l’extérieur. Au commandement du chef, je tirais le divan de trente centimètres pendant que le couple, à l’intérieur, soulevait les pieds du meuble. Je posais ensuite l’engin sur un tréteau trois secondes, pour souffler un peu et on reprenait le processus. Adolphe était placé à l’intérieur du camion, à la droite du divan. Sa taille lui permettait de rester pratiquement debout pour soulever. Il n’en était pas du tout de même pour Sonia qui, de l’autre côté, accroupie, progressait difficilement en canard. Moi, je ne regrettais pas du tout cette organisation car, comme le bas du tablier n’était pas boutonné, Sonia me dévoilait entre ses jambes ouvertes son petit minou. Visiblement, dans la précipitation, elle n’avait pas eu le temps de passer une culotte. Inconsciente de sa position impudique, elle m’offrit donc, pendant cinq bonnes minutes, le spectacle sympathique de sa foufoune. La fente courte, hérissée de crêtes roses, était surmontée d’une toison clairsemée, d’un roux clair. Sonia ne remarqua mon regard lubrique qu’à la fin de l’opération, alors que son mari s’apprêtait à sortir de la camionnette pour récupérer le divan. Confuse, elle replia les bords de son tablier et referma les cuisses rapidement. Pour lui signifier que ce petit secret resterait entre nous, je lui fis un clin d’œil, exprimant ainsi ma complicité. Je ne pouvais deviner que ce clin d’œil serait interprété tout à fait différemment par la suite !


Le divan, d’une étrange couleur abricot, trônait maintenant dans le salon. Sonia avait disparu pour enlever ses affreux bigoudis et retrouver sa coiffure bouclée. Je buvais un café dans la cuisine, avec Adolphe qui avait sorti un cahier d’écolier. Il y avait noté des dizaines d’ idées censées améliorer l’urbanisme de la commune, la gestion du cercle du troisième âge et la réorganisation du travail des ouvriers municipaux. En fait, Adolphe me proposait sa candidature, motivée, sur notre liste. Il fut excessivement déçu quand je lui appris qu’il avait peu de chance, vu que les candidatures masculines étaient surabondantes, mais… j’avais une bonne nouvelle quand même. On serait très flatté en haut lieu que Sonia nous fasse l’honneur de faire partie du prochain conseil municipal. Je crus bon d’ajouter :



Une voix féminine, calme mais remplie de haine, lui répondit de l’encadrement de la porte :



Silence assourdissant, comme les journalistes disent à la télé.


Adolphe sentit qu’il avait fait la grosse gaffe. Dans la série « Courage, fuyons », monsieur s’éclipsa en prenant pour excuse d’aller chercher des plants de tomates dans sa serre pour me remercier de mon aide. Sonia, dont les lèvres tremblaient encore de colère, fixa mon regard et m’interpella :



Le devoir, mais surtout l’opportunité de m’envoyer en l’air avec une partenaire authentiquement rousse et super-motivée, ne me fit pas hésiter une seconde. Je plaquai Sonia contre le mur, saisis le sein droit à pleine main et j’enfouis l’autre main sous le tablier pour empoigner sauvagement son minou et en masser les crêtes charnues. Sonia ferma les yeux et s’empara immédiatement de mon pénis à travers le tissu du jean. La sensualité du moment était si intense que l’idée m’effleura de lui enfoncer, bien profond, mon index dans le cul ! Comme cette brave dame me semblait tout à fait respectable, simplement déboussolée par l’attitude de son époux, je ne le fis point. Sonia se montra vite excitée mais je dus interrompre prématurément l’exploration de son corps car, par la fenêtre, je vis le jardinier se radiner.


Adolphe n’osa pas rentrer avec ses sabots crottés et ses plants de tomates dégoulinant d’eau. Le brave homme n’en menait pas large quand il remonta dans la camionnette. Il me demanda d’avoir la gentillesse de refermer le portique métallique de la cour intérieure. Il passa difficilement la première vitesse et, par la vitre ouverte, têtu, réitéra son offre de candidature en m’invitant à consulter ses notes sur le cahier d’écolier.


Quand je regagnai le salon, la pièce était vide et une couverture plaid recouvrait le canapé abricot. Par la porte de la salle de bains entrouverte, j’aperçus Sonia de dos. Elle était nue, légèrement courbée vers l’avant, les jambes écartées, elle se vaporisait du parfum entre les cuisses. Pas du tout troublée par ma présence, elle se retourna, me laissa détailler son corps un peu flétri et me demanda si je n’avais pas changé d’avis.


À genoux sur le carrelage, intégralement déshabillé par ma partenaire impatiente, je soutenais dans les airs une jambe de Sonia. Assise confortablement dans le divan, ses fluettes cuisses béantes, madame se laissa brouter longuement le minou en maintenant ma tête sur son entrejambe, de peur que je ne m’interrompe, peut-être ? Je commençai à trouver le temps long, et je fus soulagé quand elle m’annonça enfin qu’elle était prête à me recevoir. Je lui répondis en escaladant le divan que moi, par contre, je ne l’étais pas encore tout à fait. Un pied posé de chaque côté des fesses de Madame, les jambes fléchies, le pénis bien en face de son visage inquiet, j’entrepris de le promener sur ses lèvres closes.



Elle rigola et goûta le gland, timidement, par quelques coups de langue. Sonia s’enhardit et lapa méticuleusement la longueur du membre. Finalement, quand je l’invitais à prendre ma queue dans la bouche, il n’y eut aucune réticence. Comme je n’avais pas de préservatif, un échange d’informations médicales réciproques nous rassura complètement. Les jambes ouvertes posées sur mes épaules, vautrée dans le divan, Sonia apprécia, sans retenue aucune, ma pénétration lente et profonde. Après la libération de milliers de spermatozoïdes, elle insista pour que je reste encore en elle, contractant les muscles vaginaux pour me garder plus longtemps. C’est à ce moment-là que le téléphone sonna plusieurs fois. Sonia n’ayant pas la moindre envie de décrocher, je me permis un bon mot, que j’estimais digne de Guitry :



Le bide complet ! Sonia, non seulement n’avait pas compris, mais elle osa me répliquer, façon Michel Audiard :



Dans la salle de bains, alors qu’on faisait tous les deux un brin de toilette, Sonia avoua que ces galipettes l’avaient vraiment soulagée et gommé en partie les récentes humiliations de son mari, maintenant cocu à part entière. Elle continua son discours, après s’être brossé les dents, en m’exprimant son désir de ne pas prolonger nos relations. On était mariés tous les deux, on avait des petits enfants, pas la peine de foutre en l’air deux vies de couple pour forniquer, de temps en temps, au risque d’être repérés et dénoncés à la vindicte populaire. Message reçu cinq sur cinq ; en plus, j’étais d’accord sur son analyse.


Notre brève rencontre se termina, par hasard, dans un mélange étonnant de bonne humeur et de pornographie torride. La consommation abusive de café aidant, Sonia, encore nue, assise sur la baignoire, eut une envie pressante. Elle allait refermer la porte des WC, quand elle me vit dans l’encadrement, ne portant que mon caleçon à fleurs. Elle comprit de suite que j’étais aussi un pervers voyeur. Sonia refusa de faire pipi debout, au-dessus de la cuvette, car elle allait en foutre partout et qu’elle avait pas du tout envie de nettoyer après ! On se retrouva donc dans la petite cour, pavée d’autobloquants. Sonia me murmura un drôle de truc à l’oreille, les joues rosies par la honte.


Bien campée sur ses jambes écartées, la toison rousse encore humide, les bras ballants le long du corps, les reins légèrement cambrés, elle laissa d’abord échapper un minuscule filet. Sonia m’invita ensuite du regard à exécuter son idée folle… Je me plaçai donc à ses côtés et, obéissant à sa requête, j’introduisis mon gros index poilu… bien au fond de son minuscule trou du cul. Dès que mon doigt commença à voyager vigoureusement dans son ventre, un jet puissant émergea de son minou. Il s’écrasait sur les pavés, en un splendide arc de cercle irisé par le soleil. Visiblement, la nouvelle candidate prenait un super pied !



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Ce samedi-là se présentait sous les meilleurs hospices, mais il se termina en peau de chagrin : mon épouse, radieuse, m’annonça qu’un super week-end prolongé à Istanbul était programmé par une association culturelle. Non seulement elle voulait que je l’accompagne mais en plus je devais payer la totalité exorbitante des deux participations car ma chère épouse avait dilapidé tout son compte épargne. Quand je lui fis savoir que, pour le même prix, je pouvais passer dix jours, all included, les pieds dans l’eau, dans n’importe quelle île grecque des Cyclades, que je partirais seul si elle n’avait pas le sou… ce fut l’orage, la tornade, le cyclone tourbillonnant. Bref, la super grosse scène de ménage qui ne se termina pas du tout, mais alors pas du tout du tout, sur l’oreiller.



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Juin, un vendredi. Je venais de déposer mon épouse et sa copine à l’aéroport de Lille-Lesquin, destination Istanbul. Le garçon de café me sert un demi pression en terrasse. La vie est belle, le temps est splendide, c’est la foule des grands jours qui circule dans les rues piétonnes, tout autour de la grand place pavée de la métropole nordiste.


La grande sauterelle de Brigitte, les bras encombrés, jouait des coudes pour me rejoindre, car elle m’avait aperçu. Avec ses talons hauts et son chignon, Brigitte flirte avec mon mètre quatre-vingt-trois, alors les gens s’écartaient en faisant la gueule pour la laisser passer. Brigitte est la tête pensante et le fer de lance de la liste de nos adversaires. C’est d’ailleurs la seule fréquentable car je sais qu’elle est intègre et généreuse. Brigitte visite les malades qui n’ont plus de famille dans les hôpitaux, elle est bénévole aux Restos du Cœur, elle fait du soutien aux enfants en difficulté scolaire car c’est une ancienne institutrice du village.


C’est d’ailleurs dans son école qu’on a fait connaissance, il y a une quinzaine d’années : je lui offrais quatre ordinateurs que ma boîte larguait pour cause de renouvellement de matériel. Brigitte avouait que j’étais son Bolchevik préféré mais qu’elle ne voterait jamais pour mes amis. Quand on a été mariée dix ans à un militaire de carrière, qu’on a eu un papa qui pensait que Jean XXIII était un espion communiste, on est un peu conditionné sur les bords…


Brigitte fendait la foule, à grandes enjambées, sans se soucier du regard des mâles, obnubilés par la danse lente et voluptueuse de sa poitrine lourde. Certainement mal soutenus par un soutien-gorge mal serré ou inadapté, ses seins pesants, jouant les balanciers d’une horloge comtoise, faisaient aussi mon admiration. Brigitte me fit la bise, éclusa la moitié de mon demi et me demanda d’arrêter de baver devant ses nichons car ça lui donnait des complexes. Elle a toujours été aussi directe Brigitte, droit au but et pas de langue de bois. Ma copine posa ses achats et un porte-document au pied de la table, elle s’inclina pour nettoyer la chaise avec un mouchoir car elle ne voulait pas salir son pantalon blanc. Sa croupe est assez plate, je ne l’avais pas encore noté. Le périmètre de sa petite culotte se découpait sous le lin fin et immaculé ; des dizaines de petits cœurs rouges enveloppaient les fesses menues mais l’affreux fond de culotte renforcé gâchait toute la poésie du spectacle.



Elle posa le porte-document sur la table et me montra la robe qu’elle venait d’acheter.



Comme ce n’était pas du tout le genre de Brigitte de bluffer et que notre liste n’était toujours pas complète, j’acceptais son marché qui, d’ailleurs ne me contraignait pas énormément.


Son ex-mari viendrait aussi à la fête de sa petite fille, mais, accompagné de sa nouvelle épouse, une splendide métisse martiniquaise. Le militaire l’avait connue lors de sa dernière garnison et ramenée en métropole, pour passer une retraite de rêve dans le Sud. Brigitte ne voulait pas passer pour une gourde et se présenter seule, ça ferait trop plaisir à son ex ! Mon épouse lui avait parlé de son escapade à Istanbul, alors elle avait orchestré son stratagème comme une opération militaire. Son fils était prévenu que j’étais un compagnon bidon, il avait même retenu pour sa mère et moi, une seule chambre – mais à deux lits séparés – au Novotel, pour que son papa,méfiant, soit convaincu de la véracité des faits.


Pendant les deux heures de l’autoroute qui nous menait à Senlis, Brigitte me parla des études de sa petite fille, du métier de son fils unique puis, de fil en aiguille, elle me raconta ses premières années de mariage, à Addis Abeba, premier poste de son pilote d’hélico de mari.


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Partouzes non stop chaque semaine, dans des flots de whisky. Et puis, quand les maris partent quelques jours en opération super secrète, on a peur, la copine vous fait essayer un pétard, un deuxième et c’est l’escalade irréversible. Mon argent de poche ne suffisait plus à payer l’herbe magique. Le dealer vous prend rendez-vous avec son patron, pour un arrangement financier mais on essaie de résister au manque.


Un après-midi, alors que mon mari me croyait à la plage, complètement privée de crack depuis trois jours, j’ai accepté de monter dans la Mercedes. La pièce est sombre, une musique lancinante et répétitive envahit l’espace. Le propriétaire de la villa ne me présente pas les deux sexagénaires obèses qui fument le narguilé en sirotant du thé. Il m’invite à aspirer une bouffée de la pipe à eau, c’est du crack, du pur, je ferme les yeux, c’est le paradis.


Au lieu de payer, pour avoir la permission de profiter encore du narguilé, le commerçant me propose de danser pour ses invités, mais en me débarrassant de mes vêtements. Les notables éthiopiens aiment beaucoup les femmes blondes surtout quand elles sont jeunes et pourvues de gros seins. Alors je danse, complètement nue, au son doux d’un chant égrené par une voix féminine aigüe. Les notables sont mécontents de ma prestation, ils se plaignent de mon manque de sensualité. Le propriétaire des lieux me fait l’aumône d’une mini bouffée et me relance sur la piste, en exigeant que je suive ses instructions. Mes ondulations deviennent obscènes, il me fait ouvrir les cuisses et exhiber ma chatte, de face, de dos. Je fais semblant d’être humiliée, ils sont contents.


Pendant que je m’incline pour me saisir du tuyau de la pipe à eau, je sens des mains m’ouvrir les fesses et des doigts pénétrer dans mon anus mais je m’en fous, je fume. Le maître des lieux m’agite devant les yeux un petit sachet d’herbe. Il m’informe que ses deux invités seraient très heureux de me les offrir. Je lui fais savoir que j’ai très bien compris la transaction et que je suis d’accord. Les salauds se sont fait sucer abondamment pendant que leurs doigts me visitaient de partout. Le premier, obèse, le corps dégoulinant de sueur, a éjaculé complètement dans ma bouche, en maintenant ma tête vissée sur sa bite pour que je ne perde pas une goutte. J’ai vomi un peu sur le tapis avant que l’autre ne m’aplatisse sur un couffin en cuir. J’ai senti mon ventre envahi par un pieu. Il n’avait pris aucune précaution pour m’enculer mais, je ne ressentais aucune douleur, les effets du crack étaient puissants. Sa grosse queue s’agitait dans mon cul, j’ai senti une énorme vague me submerger et, j’ai crié ma jouissance, sans aucune honte. Je venais d’avoir un orgasme, un vrai. Je ne cachais rien à mon mari mais ce coup-là, je le garderai pour moi, d’autant que je lui avais toujours refusé cette pratique que je trouvais répugnante !


Souvent je me demande jusqu’où je serais allé pour continuer à m’approvisionner, sans le sou ? Cette semaine-là, tous les civils de la base furent rapatriés d’urgence, par mesure de précaution, des émeutes prenaient de l’ampleur. Après une cure de désintoxication, ignorée de mon mari, il demanda sa mutation sur une base de la métropole pour ne pas me laisser seule. Cela dura deux ans, le temps de faire un bébé. Puis l’appel de l’aventure, des amitiés militaires viriles, des primes de combat aussi, et le nouveau papa s’éclipse… Le Tchad, le Liban, la Côte d’Ivoire. Il revient, en coup de vent, pour cajoler son fils. Pour ne pas me morfondre au foyer et rencontrer du monde, je passe le concours des institutrices et mon premier poste m’amène dans votre petit village.


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La sonnerie de son portable et le péage de Senlis interrompirent les confidences de Brigitte. Elle me signifia quand même, très sérieusement, que si j’en parlais à qui que ce soit, elle m’émasculerait avec le poignard Touareg qu’elle avait ramené d’Éthiopie.


Pour donner le change à son ex-mari, Brigitte m’entraîna, pendant toute la fête, dans un simulacre de tourtereaux amoureux. Quand à la tombée de la nuit, les spots s’allumèrent et que le DJ lança la sono, je n’échappais pas à la série de slows baveux. Ma copine colla son pubis contre le mien, empoigna mes cuisses et m’embrassa tellement goulûment que son mari s’en montra choqué. Je profitais de l’opportunité pour vérifier que son sein droit était bien aussi moelleux et abondant que je l’avais imaginé. Brigitte ne quittait pas la piste de danse. Elle rivalisait, avec la splendide martiniquaise, dans les chorégraphies sophistiquées des dernières danses en groupe de l’été précédent. J’étais bluffé. Les explications de Brigitte furent d’une simplicité biblique et conformes à son franc-parler habituel :




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Au Novotel, Brigitte m’avait fait prendre la salle de bains en premier car elle voulait occuper les lieux en prenant tout son temps. J’eus droit à un beau fou rire de sa part quand elle me vit sortir en caleçon à fleurs.



Les salauds, bien que leur tract soit d’une indigence extrême et que la plupart de leurs candidats ne soient vraiment pas des foudres de guerre, ils avaient une véritable botte secrète. Enfin, n’exagérons rien, c’était une carte majeure pour un petit village où le pourcentage d’électeurs demeurés était important. Bref, un ancien footballeur professionnel, connu sur le plan national, s’installait dans le village pour devenir joueur-entraîneur de l’équipe locale et pour créer une école de foot.


Allongé sur mon lit, l’esprit accaparé par cette grosse tuile, je n’avais pas entendu Brigitte sortir de la salle d’eau. Appuyée contre le mur,elle m’observait. Son chignon avait laissé la place à une longue chevelure qui atteignait presque les deux seins opulents et dénudés. Une petite culotte en satin rose, échancrée, aux bords flottants, laissait échapper quelques poils frisés, épris de liberté.