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Jean-Pierre ou Marc ?

• — Entrez, fit Emma.

Un petit garçon noir apparut dans l’embrasure de la porte. Il s’agissait de Sam, un des enfants du centre médical dans lequel la jeune femme travaillait.

• — M’zelle Emma, y’a une urgence, on vient d’amener un monsieur, il est blessé à la tête.
• — Merci, répondit la jeune femme. Je viens de suite.

Attrapant au vol son stéthoscope, Emma se précipita vers la salle d’accueil des urgences.

Cela faisait déjà trois ans que la jeune femme travaillait dans ce centre médical perdu dans la jungle guyanaise. Après avoir obtenu son diplôme de docteur en médecine, la jeune femme avait travaillé dans un centre médical français, mais avait décidé de partir en Guyane, afin d’aider les populations pauvres du pays et les étrangers en situation illégale.

C’était une jeune femme très passionnée. Elle adorait son métier, qui la mettait en présence de gens divers qui lui apportaient beaucoup. Elle avait le sentiment d’être enfin utile.

Un jeune homme d’une trentaine d’années était étendu, inerte, sur la table d’examen. Une large plaie saignait de son front. La jeune femme approcha et examina minutieusement l’inconnu. Apparemment il n’avait qu’une seule lésion, mais qui n’en était pas moins bénigne. Avec l’aide de ses assistants, elle nettoya la plaie, la recousut et posa un pansement. On installa la victime dans une pièce isolée, afin d’éviter le maximum de contact avec l’extérieur pour lutter contre les complications éventuelles dues aux microbes.

oooOooo

Cela faisait maintenant une semaine que le jeune homme était arrivé, et il n’avait pas repris conscience. La jeune femme avait éloigné les risques de traumatisme crânien, elle attendait patiemment qu’il se réveille.

Un matin, pendant qu’elle l’examinait, il finit par ouvrir les yeux. Emma croisa alors le plus bleu azur des regards. Elle en fut presque choquée. Il avait l’air perdu.

• — Bonjour, fit Emma. Je suis le Docteur Duprés. Vous êtes arrivé mardi dernier. On vous a amené car vous vous êtes blessé à la tête.

À ce moment-là, le jeune homme leva son bras pour toucher sa tête bandée.

• — Non ne bougez pas, fit la jeune femme. Restez tranquille, vous risquez de rouvrir la blessure. Apparemment vous n’avez rien de grave, mais il faut faire attention. Vous pouvez me dire quel est votre nom ?
• — Heu… fit le jeune homme la voix enrouée. Je… je… je m’appelle…

Après un moment de silence il reprit :

• — Je ne m’en souviens plus…

La jeune femme comprit aussitôt que le choc qu’il avait reçu au crâne avait engendré une perte de mémoire.

• — Ce n’est pas grave, dit-elle pour le rassurer, cela va revenir bientôt. Vous avez reçu un grand choc et cela entraîne parfois des pertes de mémoire ponctuelle. D’ici quelques temps vous devriez retrouver la mémoire. En attendant, nous vous appellerons Marc. D’accord ?

Le jeune homme acquiesça de la tête, perdu. Il paraissait troublé.

Emma avait pu apprécier la plastique de cet inconnu. Il était musclé, une carrure de sportif. Et maintenant qu’elle avait croisé son regard, elle avait une sensation de chaleur dans le bas-ventre. Elle n’avait pas eu de relations depuis tellement de temps, qu’elle mit cette « excitation » sur le dos de ce manque. Elle ne supportait pas l’idée de mélanger travail et plaisir.

oooOooo

Pendant un mois, le jeune homme reprit des forces, mais n’ayant pas de papiers sur lui, personne ne le recherchant et n’ayant toujours pas retrouvé la mémoire, il restait au centre médical, aidant de son mieux le personnel médical. Il avait lié un lien d’amitié avec la jeune docteur. Ils mangeaient le soir ensemble et parlaient de tout et de rien. La jeune femme avait remarqué lors de leur conversation, qu’il était très cultivé.

« Marc » était perturbé de ne pas retrouver ses souvenirs. Il cherchait régulièrement des images de son passé, mais rien ne venait. Un vrai blocage. Mais il aimait la compagnie d’Emma qui lui réchauffait le cœur. Elle était magnifique, du moins le pensait-il. Pas très grande, mais un caractère fort la rendait imposante. Des cheveux noirs, longs, qu’elle attachait en une queue de cheval, mais il devinait leur beauté cachée. Des yeux noirs si profonds qu’on pourrait s’y perdre, une bouche sensuelle, aux lèvres pulpeuses, qu’il n’avait qu’une envie : embrasser !

Pourtant, quelque chose au fond de lui, faisait qu’il trouvait ça presque bizarre d’être attiré par la jeune femme, mais il ne pouvait s’en empêcher. Un soir, après avoir bu un peu plus que de coutume, le jeune homme franchit le pas et l’embrassa. Emma, très troublé par ce baiser soudain, répondit avec passion, mais finit par reprendre conscience de la situation et repoussa le jeune homme.

• — Non, fit-elle la voix rauque, je ne peux pas… Je suis désolée, mais, je ne peux pas mélanger travail et plaisir. Ça n’apporte que des problèmes…
• — Je comprends, fit le jeune homme dépité.

Mais il ne put se retenir d’avantage et reprit la jeune femme dans ses bras. Elle put sentir contre son ventre l’excitation du jeune homme. Elle rougit. Il l’embrassait de manière si tendre, si douce, si sensuelle, qu’elle était sur le point de craquer et de lui céder.

• — S’il te plaît, fit-il dans le creux de son oreille, j’ai tant besoin de toi…

Emma ne sut que répondre, elle croisa son regard bleuté paré d’une brillance soudaine. Une supplique à laquelle la jeune femme désirait de tout son cœur répondre, mais sa conscience la retenait. Quand elle sentit la main du jeune homme glisser vers son sein, elle paniqua. Emma n’aimait pas perdre le contrôle de sa vie, de ses sensations. Elle respirait de plus en plus vite, sentant l’excitation qui montait crescendo. Marc reprit sa bouche goulûment, presque comme si elle était une source à laquelle il s’abreuvait. Leurs langues se liaient telles des lianes dansantes. Emma sentit pointer ses seins, comme si eux-mêmes étaient attirés par son corps. Il glissa sa main sous le t-shirt de la jeune femme, remontant vers ses seins emprisonnés dans le carcan du soutien-gorge. Il gémit, contrarié de se retrouver bloqué ainsi. Il alla le dégrafer, libérant ainsi la poitrine voluptueuse d’Emma. Elle laissa échapper un léger cri à travers ses lèvres. Il l’embrassait encore et toujours, manquant de faire étouffer la jeune femme sous ses assauts. N’y tenant plus, Emma se colla d’avantage à lui, répondant ainsi à sa demande. Marc se baissa légèrement pour embrasser et rendre hommage aux seins de la jeune femme. Il prit entre ses dents un téton, le mordillant avec délicatesse, le léchant, le tétant comme le ferait un nouveau-né. Emma commençait à gémir de plaisir, se mordant les lèvres pour ne pas qu’on l’entende.

• — Non, s’il te plaît, arrête ! fit-elle, troublée.
• — Je sais, je sens que tu aimes ça… Laisse-toi aller… J’ai trop envie de toi maintenant… Ne me laisse pas comme ça…

Ce faisant, il l’embrassa à nouveau. Il prit sa main et la guida jusqu’à son sexe bandé, qui était prisonnier de son pantalon, mais qui ne demandait qu’à sortir de son carcan. Emma ne put qu’obéir à sa demande, elle s’agenouilla, fit glisser la fermeture éclair, et fit apparaître un boxer qui cachait à peine son sexe. Elle fit descendre cette dernière barrière et il soupira d’aise. Emma ayant déjà connu quelques « spécimens » masculins fut impressionnée par son sexe, aux dimensions assez impressionnantes. Elle approcha ses lèvres du gland et commença à le lécher avec délicatesse, doucement, amenant un plaisir intense au jeune homme. D’une main, elle tenait fermement son sexe tendu, tout en ne pouvant pas en faire le tour de ses doigts. Et de l’autre, elle caressait ses testicules, les massant. Le sexe se tendit à son maximum, elle sentit que si elle continuait ainsi à jouer avec sa bouche et sa langue, il ne tarderait pas à jouir.

Marc la stoppa net, et lui demanda de s’allonger sur le sol. Là il lui ôta sa jupe qu’il fit glisser sur ses cuisses magnifiques. Puis, il fit suivre de près la petite culotte en dentelle blanche. Il remarqua aussitôt que celle-ci était humide de l’excitation de la jeune femme. Cela lui fit un plaisir immense. Il lui écarta les cuisses, et vint s’installer entre elles, il ouvrit les lèvres charnues et regarda la fleur de son secret. Le clitoris pointait déjà sa tête, attendant je ne sais quelle caresse de sa part. Marc huma les senteurs excitantes de ce sexe offert et vint délicatement embrasser ce bijou. Sa langue jouait maintenant sur le clitoris, allant et venant jusqu’à l’entrée du vagin.

Emma n’en pouvait plus, elle sentait la jouissance arriver à grand pas, elle sentait son corps se tendre sous les assauts de cette langue sauvage. Elle gémit de plus en plus fort jusqu’à l’explosion finale qui l’amena vers d’autres cieux. Elle ferma les yeux, laissant le plaisir la submerger.

Marc de son côté buvait la cyprine qui s’écoulait de son sexe, léchant les moindres recoins. Puis il introduisit un doigt dans le vagin, caressant les parois. Il continua avec deux, puis trois doigts, allant et venant tel un sexe bandé. La jeune femme ne savait plus où donner de la tête tant son plaisir était intense. Elle sentit à nouveau monter la jouissance. Elle prit alors le bras du jeune homme et lui donna une cadence plus rapide. Pour accélérer les choses, Marc recommença à lui lécher le clitoris. Emma explosa à nouveau de plaisir, elle cria presque tant il fut puissant. Jusqu’à présent, elle n’avait jamais ressentit rien de tel.

Marc se releva un peu, amenant son sexe à l’entrée de la grotte vaginale, il joua quelque peu avec le clitoris du bout de son gland, taquinant la jeune femme. Puis il entra dans la chaleur humide de son sexe, ressortant quelques secondes pour la faire languir, s’introduisit à nouveau jusqu’au fond. Alors il entama un mouvement de va-et-vient à l’allure tranquille, profitant du doux foyer. Emma était remplie de ce sexe énorme, elle le sentait pleinement sexe aller et venir. Toujours très attentionné, Marc caressait le clitoris d’Emma, la mettant au supplice. Puis il donna un coup de rein plus violent que les autres, stoppa net et redonna à nouveau un coup plus fort, s’arrêtant régulièrement, puis soudain, comme si sa vie en dépendait, il accéléra tel un cheval au galop. La jeune femme gémissait de plus en plus fort, son sexe répondant aux assauts de son partenaire, elle partit à nouveau dans les méandres du plaisir…

Marc continua sa cadence infernale et finit par jouir dans un cri rauque à l’intérieur de la jeune femme. Toujours liés l’un à l’autre, ils s’embrassèrent avec passion. Emma était reconnaissante de l’attention qu’il lui avait portée lors de leurs ébats. Une telle gentillesse n’était pas courante chez la plupart des hommes, qui ne pensaient qu’à leur plaisir à eux.

• — Tu as aimé ? demanda-t-il soucieux.
• — D’après toi ? fit la jeune femme un sourire coquin accroché aux lèvres.

Marc reprit sa bouche dans un dernier baiser langoureux. Puis reprenant conscience, il lui avoua :

• — Je m’appelle Jean-Pierre, j’ai 35 ans et je suis français…

La jeune femme croisa son regard, étonnée. Il avait enfin retrouvé la mémoire, après tout ce temps. Mais dans des circonstances un peu « spéciales ». Elle en fut très troublée.

• — J’étais venu ici pour construire des maisons et des écoles pour accueillir toute la population grandissante du pays. Et sur un des chantiers abandonnés temporairement j’ai reçu une grosse branche sur la tête qui m’a fait tomber dans les pommes. Je me suis réveillé quelques minutes plus tard, j’ai essayé de marcher jusqu’à la route et là je suis à nouveau tombé évanoui. C’est là que des enfants m’ont trouvé inerte.
• — Je comprends, fit la jeune femme un peu triste.
• — Pourquoi cet air triste ? demanda le jeune homme. Tu devrais être heureuse de savoir qui je suis.
• — Oui bien sûr, mais, comment dire… Tu vas repartir maintenant que tu as retrouvé la mémoire, et rien que cette idée m’insupporte…
• — Je vois, fit-il le sourire aux lèvres, qui te dit que j’ai vraiment envie de partir… J’ai trop besoin de toi maintenant, je t’aime…

Soudain, il perdit son sourire, réalisant une chose invraisemblable. Il n’était pas à l’origine hétérosexuel, mais gay. Comment avait-il pu ainsi changer « d’avis » sur le sujet… Il croisa le regard inquiet de la jeune femme et la rassura d’une pirouette.

Après un dernier baiser, ils allèrent se coucher. Jean-Pierre ne trouvait pas le sommeil, il était obsédé par l’idée de son homosexualité. Il était étonné d’avoir du désir pour cette femme, certes belle, mais pas dans ses habitudes sexuelles. Il repensait à son copain resté en France, à son visage aux traits fins, à son corps mince et musclé, à la douceur de ses caresses quand ils faisaient l’amour. Rien qu’à cette pensée, il commença à bander à nouveau. Ne voulant pas réveiller la jeune femme à ses côtés, il se leva et alla prendre une douche sous laquelle il se masturba en pensant à son ami. Il était véritablement amoureux des deux, comment allait-il faire ? Comment allait-il expliquer sa sexualité à la jeune femme ?

oooOooo

Au réveil, le lendemain matin, Emma encore toute excitée par les ébats de la veille, décida d’allumer le désir de son partenaire. Elle se tourna vers lui, attrapant doucement son sexe au repos et commença à le branler lentement. Il gémit dans son sommeil. Elle prit en bouche ce sexe énorme, tant bien que mal et suça le gland, qu’elle mouilla de salive. Elle glissa ensuite vers la base, gobant les testicules dans sa bouche. Jean-Pierre ouvrit soudain les yeux, et croisa le regard coquin de la jeune femme. Il bandait comme un taureau. Elle savait y faire pour lui donner du plaisir, et quel plaisir mon dieu ! Il gémissait sous ses coups de langue. Taquine, elle alla titiller le frein, le faisant sursauter, puis reprit en bouche son sexe qu’elle aspira entre ses lèvres. Puis n’y tenant plus, elle se positionna en levrette face à lui, lui offrant son sexe humide. Il vint le lécher, titillant le clitoris, et migrant tranquillement vers la rosette.

Surprise, la jeune femme eut un mouvement de recul. Personne n’avait osé jusque là lui faire cette caresse. Elle croisa le regard du jeune homme et comprit son désir. Elle ne savait pas si elle allait franchir le pas, mais le laissa faire. Il introduisit un doigt dans son vagin, l’humidifiant et vint poser un peu de cyprine sur la rondelle rosée. Il fit pénétrer le bout de son doigt à l’intérieur de l’anus, faisant gémir la jeune femme de douleur. Un peu réfréné dans son désir, il stoppa le mouvement. Puis vint à nouveau lécher le sexe d’Emma. Elle bougeait les hanches au rythme de ses coups de langue, puis le supplia de venir en elle. Ce qu’il fit sur-le-champ. Il fit entrer son énorme sexe à l’intérieur du vagin, lentement, se délectant du plaisir qu’il ressentait. Emma de son côté n’était pas en reste, elle s’oubliait presque dans le plaisir qu’elle avait.

Il commença à limer lentement, accélérant de temps en temps. Puis parfois, lui donnait des coups de boutoir plus fort, lui faisant ressentir la grosseur de son sexe. Il mouilla son majeur et le présenta à nouveau sur la rondelle, il taquina l’entrée, faisant gémir la jeune femme, puis la pénétra de son doigt, lentement. Il sentit qu’elle se raidissait, mais ne disant rien, elle autorisait le jeune homme à continuer. Ce qu’il fit. Il limait son sexe et son anus au même rythme. Emma ne mit pas trop de temps à jouir. Les muscles de son vagin se contractant sous la jouissance, emprisonnèrent plus fortement le sexe du jeune homme.

Il mit alors un deuxième doigt dans l’anus de la jeune femme, l’ouvrant d’avantage. Après quelques minutes de ce traitement, il présenta son sexe à l’entrée et commença une lente pénétration. Emma ressentait une douleur immense, mais voulait malgré tout répondre à la demande de Jean-Pierre. Une fois le sexe entièrement entré, le jeune homme s’arrêta quelques minutes afin que la jeune femme s’habitue à sa présence. Une fois la douleur légèrement passée, la jeune femme commença un mouvement de va-et-vient sur le sexe qui la transperçait. Une fois bien lubrifiée, elle ne ressentit presque plus de douleur et commença même à y trouver un certain plaisir. Pour qu’elle ne souffre pas trop, le jeune homme se pencha sur elle et alla caresser le clitoris de la jeune femme. Il se mit alors à penser à son copain et s’imagina en train de lui faire l’amour comme il était en train de le faire à Emma et comment il le masturbait en même temps. Il l’imagina jouir sous ses coups de boutoir, son sperme glissant lentement sur sa main, jusqu’à qu’il jouisse en lui à son tour. Ne pouvant plus se retenir, Jean-Pierre lâcha une longue giclée de plaisir à l’intérieur de la jeune femme et s’effondra sur elle. La jeune femme s’étala littéralement sur le lit, le poids de son partenaire sur elle.

Quelques instants plus tard, ils ressortaient des limbes du plaisir. S’embrassant avec passion. Jean-Pierre, reprit son sérieux, soucieux, il devait lui dire… Tout lui dire, mais il avait peur de sa réaction.

• — Emma, j’ai quelque chose à te dire. Ça risque de changer des choses entre nous, j’en ai peur, mais il faut que je te le dise, sinon ça ne pourra pas marcher entre nous…
• — Quoi ? fit la jeune femme inquiète.
• — Et bien… voilà… je suis… c’est vraiment dur à dire… pourtant je n’ai pas de problème avec ça… mais…
• — Allez ! Dis-moi ! ! !
• — Je suis homosexuel !
• — Pardon ? fit la jeune femme médusée.
• — Je suis homosexuel, enfin je me croyais complètement gay, mais apparemment ce n’est pas totalement vrai puisque je te désire et que je t’aime… mais là n’est pas le souci… j’ai un ami, il est en France. Il devait me rejoindre bientôt…
• — Je vois, fit la jeune femme dépitée. Je comprends. Mais comment se peut-il que tu bandes pour moi ?
• — Je ne sais pas, fit le jeune homme le regard un peu triste. Je ne comprends pas comment, ni pourquoi, mais j’ai du désir pour toi, tu me donne tellement de plaisir, c’est incompréhensible pour quelqu’un qui n’a aimé jusque là que les hommes.
• — Oui, c’est assez étrange, mais peut-être n’avais-tu pas jusque-là trouvé la femme qui te donnerait du désir, que c’était latent en toi, que tu es bi…
• — Oui, sûrement, mais ça fait bizarre. Je suis très troublé, hier soir j’ai rêvé de mon copain, et en même temps je ne pensais qu’à toi, à nous… Je ne sais plus où j’en suis, je suis perdu, je ne sais pas quoi te dire, je n’ai pas envie de te rendre malheureuse, c’est invraisemblable, mais j’ai envie d’être avec vous deux…

Emma fut horrifiée par cette idée, mais compris très vite que Jean-Pierre était déchiré.

oooOooo

Quelques jours plus tard, Jean-Pierre avait reprit contact avec son ami, Olivier. Il lui avait expliqué son accident et sa perte de mémoire. Il lui demanda de venir le rejoindre le plus tôt possible. Le lundi suivant, Olivier arriva à Cayenne, Jean-Pierre était venu le chercher à l’aéroport. Ne voulant pas choquer la population locale, ils ne s’embrassèrent pas en public. Une fois dans la chambre, Jean-Pierre embrassa sauvagement son ami. C’est à cet instant précis qu’Emma arriva dans la pièce. Elle s’excusa en rougissant violemment, puis se retira. Jean-Pierre la rattrapa et la fit revenir dans la chambre qu’il referma. Lui tenant la main, il se tourna vers Olivier.

• — Mon amour, il faut que je te dise… Je suis tombé amoureux de cette jeune femme si merveilleuse, j’ai découvert que j’étais bi, bien malgré moi, mais je veux que tu saches que je t’aime toujours, mais que j’aime aussi cette adorable personne, fit-il en se tournant vers Emma.

Le regard étonné, Olivier regarda la jeune femme, croisant son regard humide de larmes contenues. Il voyait bien qu’elle était aussi troublée que lui par cette idée. Il s’approcha d’elle.

• — Je vois, je comprends… fit-il gentiment. Il prit la jeune femme dans ses bras, la serrant contre lui.

Emma fut choquée de sentir contre son ventre le sexe dur d’Olivier. Elle croisa son regard malicieux. Se tournant vers Jean-Pierre il lui dit :

• — Tu sais mon cœur, je suis moi-même bi et je sais ce que c’est d’aimer un homme et une femme en même temps. Je n’avais jamais trouvé le courage de te le dire, car j’avais peur que tu me quittes parce que je pouvais te tromper autant avec une femme qu’avec un homme, que cela pouvait être un risque supplémentaire, mais j’avais le fantasme qu’on puisse un jour partager une femme tout les deux…

Jean-Pierre en resta coi, bouche bée. Il regarda Emma et Olivier à tour de rôle, ne comprenant pas ce qui lui tombait dessus. Emma explosa soudain de rire tant la situation était burlesque ! Elle fut rejointe par Olivier qui regardait le visage déconfit de son partenaire et amant. Finalement, Jean-Pierre céda lui aussi à son tour.

oooOooo

Quelques jours plus tard, ils étaient devenus amis. Partageant des soirées agréables tous les trois. Jean-Pierre et Olivier revivaient une sexualité abondante. La jeune femme se sentait un peu délaissée par son amant. Ils n’avaient plus fait l’amour tous les deux depuis l’arrivée de son ami. Elle était un peu triste. Olivier vit son regard triste et comprit aussitôt ce à quoi elle pensait. Il eut une idée. Il demanda à Jean-Pierre de venir avec lui dans la chambre. Ce dernier comprit qu’il voulait faire l’amour avec lui. Olivier fit s’installer son amant sur le lit, le déshabilla, le mettant nu comme un ver sur le lit.

• — Je reviens dans quelques secondes fit Olivier un peu mystérieux.

Il revint quelques instants plus tard avec la jeune femme. La guidant de sa main. Elle fut surprise de voir Jean-Pierre allongé nu sur le lit. Elle regarda Olivier un peu étonnée.

• — Attends, fit le jeune homme.

Il se mit derrière elle, plaçant ses mains sur les hanches de la jeune femme, puis il fit glisser le t-shirt vers le haut. Emma ne dit rien, se laissant faire. Il dégrafa le soutien-gorge, révélant les seins aux pointes tendues. Puis il déboutonna le pantalon, le faisant glisser le long des jambes de la jeune femme, accompagné par le string. Emma était à son tour nue. Jean-Pierre regardait ce spectacle enchanteur sentant son sexe durcir sous l’excitation. Olivier se déshabilla à son tour. Puis il poussa la jeune femme vers le lit, la fit s’allonger près de Jean-Pierre. Il vint s’installer entre ses jambes, caressant son sexe, écartant les lèvres pour en découvrir le trésor caché. Il lécha le clitoris, le faisant gonfler sous ses coups de langue.

Pendant qu’elle recevait cette caresse intime, Jean-Pierre s’occupait de ses seins. La jeune femme se mit à le branler de sa main droite. Olivier humidifia l’anus de la jeune femme, la préparant. Emma finit par s’écarter de lui, faisant s’allonger Jean-Pierre, elle vint sur lui pour le chevaucher. Elle s’empala lentement sur le sexe tendu. Une fois bien au fond de son sexe, elle se tourna vers Olivier, l’invitant à se rapprocher d’elle. Ce qu’il fit aussitôt. Il approcha son sexe vers le visage de la jeune femme, amenant son sexe vers ses lèvres. Elle le prit en bouche, le tenant d’une main, pendant qu’elle entamait des mouvements de hanches au rythme régulier. Une fois prêt, Olivier vint se placer derrière elle, la faisant s’allonger sur son partenaire, afin de pouvoir la pénétrer. Il présenta son sexe à l’entrée de son vagin, essayant de forcer le passage qui était déjà bien pris par son amant. Il réussit à entrer dans son vagin, la faisant gémir de plaisir. Il se mit à limer lentement, sentant le sexe de Jean-Pierre tout contre le sien. Il avait envie de jouir tant le plaisir était fort. Emma de son côté se sentait remplie comme jamais. Après quelques minutes de ce traitement, Olivier se retira et alla se présenter à l’entrée de l’anus, qu’il mouilla de cyprine. Puis lentement il la pénétra. Enfin arrivé au fond, il prit un rythme que Jean-Pierre essaya de suivre à son tour. La jeune femme sentit la jouissance arriver. Elle jouit dans un cri.

Après quelques secondes, Olivier se retira et la jeune femme se sortit à son tour et se mit en levrette. Olivier vint se mettre derrière elle, la pénétrant dans son vagin. Il offrait ainsi à son amant son anus, prêt à le recevoir à son tour. Jean-Pierre s’installa derrière lui, et le prépara à être sodomisé. Il le pénétra alors lentement. Une fois les trois corps liés les uns aux autres, ils partirent dans un mouvement bien cadencé. Emma finit par jouir sous les coups de son partenaire. Les muscles enserrant le sexe d’Olivier le firent jouir à l’intérieur de la jeune femme, c’est ainsi que Jean-Pierre suivit la cascade de plaisir en jouissant à son tour…

Repus de plaisir, ils s’effondrèrent sur le lit, s’embrassant à tour de rôle.

• — Merci fit Emma dans un souffle.