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Temps de lecture estimé : 32 mn
14/12/07
Résumé:  L'un et l'autre se laissent emporter par leurs désirs.
Critères:  fh inconnu essayage voir exhib intermast fellation cunnilingu anulingus
Auteur : Eroslibré  (Jean Marie tenté par Eros, alors partagez mes émois charnels)            Envoi mini-message

Série : De tulle

Chapitre 04 / 05
Mélanges...

Il la contemple ainsi, presque entièrement dévoilée dans sa nudité, totalement épanouie, sûre d’elle-même et de la beauté simple de ses formes rondes et totalement captivantes. Cette vision lui brûle le corps, agresse ses sens et il rêve de plus en plus de pouvoir la toucher ou au moins de l’effleurer. Peut-être devine-t-elle ses intentions. Elle lit certainement dans son regard qu’il sait parfaitement expressif, trop expressif même, sans forfanterie. Et ses yeux ne peuvent que traduire la violence de son désir qui lui ferait presque perdre toute raison. Il se domine, respire le plus profondément possible et cherche à son tour à savoir ce qui pousse cette jeune femme à un comportement aussi explosif, du moins il le conçoit ainsi, ayant comme unique référence son épouse trop pudique à son goût bien que possédant, elle aussi, des atouts féminins avantageux. Le sentant capable de maîtriser cette vague nouvelle de convoitise, elle s’adresse à lui.



Il commence à bouger. Elle lui fait un signe de la main. Il s’arrête net croyant à la fin prématurée de ce cadeau inespéré, certainement de par sa faute. Quelle règle non encore édictée vient-il de mettre à mal ?



Frédéric s’approche lentement, rassuré par ces derniers mots, sa contribution sera faible, en deçà de ce qu’il imaginait. Certes, ceci comble totalement ses vœux les plus secrets, mais il lui semble d’un seul coup que tout va trop vite, beaucoup trop vite pour quelqu’un comme lui, uniquement habitué au voyeurisme un tantinet lâche et qui n’est jamais passé de l’autre côté de l’écran ou de la scène, celui des acteurs.


Un parfum suave le sort de sa réflexion. Pourtant, il ne prend pas le temps de s’imprégner de cet effluve doux, mais tenace qui enveloppe le cou et les épaules de la jeune femme. Quoi de plus craquant que cette vendeuse, qui lui fait entrevoir et procéder à autre chose qu’à une simple acquisition se terminant par un mode de paiement banal et un au revoir à peine accompagné d’un léger sourire. Trop avide des impressions à venir, il ne s’attarde pas non plus sur le doux visage lumineux, pourtant si proche de lui, esquivant son regard et négligeant la détermination qu’il dégage. Elle sait où elle va, tout en attendant la caresse imminente qu’elle a choisie.


Presque à pouvoir la toucher de son propre corps, il s’incline. De ses lèvres un peu sèches, il effleure, avec une extrême lenteur qu’il veut calculée et maîtrisée, le téton gauche. Il plaque sa bouche sur l’ensemble de la surface du mamelon, prêt à le gober. Il exerce ensuite une légère pression sur ce bouton de chair si ferme et si gracieusement offert. Il le sent durcir. Il le serre encore plus fort entre ses lèvres comme s’il voulait le mordre, l’arracher et le dévorer. Il veut en éprouver la dureté, la réalité, qu’il ne puisse pas lui échapper en perdant de sa consistance. Mais après ce premier effleurement savoureux et cependant frustrant à son goût, il laisse la place à sa langue dont il connaît le caractère très taquin. Elle entre d’abord en contact avec cette pointe, sans la faire bouger, la mouillant simplement et se contentant d’essayer de la faire rentrer dans ce globe de chair qu’il presse de son visage.


Rapidement lassée par la résistance de cette protubérance, elle va en faire le tour, en explorer le moindre détail, en s’attardant sur les rugosités les plus infimes. Le ballet, entamé par ce muscle nerveux et insatisfait, s’intensifie peu à peu pour se transformer en une longue et lente succion. Il veut faire jaillir du fruit ainsi goûté un liquide merveilleux, sucré et épais. Toute sa bouche est maintenant plaquée, telle une ventouse sur le sein, déçue de ne pas pouvoir l’avaler d’un seul coup.


De ses mains, la jeune femme plaque d’elle-même le visage de Frédéric contre sa poitrine, renforçant cette première palpation intime. Mais il s’écarte sans qu’elle insiste autrement. Il ne lui faut pas être trop gourmand. Ils restent immobiles quelques secondes, l’un et l’autre tendus, leurs deux corps uniquement séparés par quelques millimètres. Ils ne veulent pas mettre un terme brutal à cette première approche infiniment coquine qui en appelle d’autres.



Frédéric est soulagé de cette réponse. Bien plus sûr de lui et maintenant heureux de ne pas lui avoir déplu, il répète son baiser sur le sein droit, tout aussi ferme et gorgé de désir. Mieux, il s’applique et lui accorde plus de temps, le trouvant encore plus savoureux, un véritable bonbon qui ne fond pas, une pastille médicale pour la gorge ou plutôt un bout de réglisse sans cesse renouvelé.


C’est alors qu’il éprouve à son tour une douce sensation. Avec un doigt, elle effleure, petite touche par petite touche, son sexe sous le tissu du slip. Elle descend jusqu’au renflement de ses testicules qu’elle évite soigneusement, puis elle remonte presque à hauteur du gland qu’elle néglige volontairement. Visiblement, elle cherche à faire gonfler encore ce membre dont elle distingue avec précision les formes. Elle parcourt, les unes après les autres, les veines bien marquées. Rapidement, c’est tout un doigt, moins intimidé, qui glisse le long de cette tige qui, à chaque contact un peu plus prononcé, émet une vibration.


Ne s’arrêtant plus à la base, elle plonge hardiment sous les testicules, les englobe dans la paume de sa main. Elle cherche à les peser, mais aussi, elle en constate l’extrême dureté. Quelles sont solidaires ces deux prunes ! Elles sont parfaitement collées au pied de la verge, chaudes, réservoir d’un liquide précieux dont il va certainement falloir retarder le jaillissement. En effet, Frédéric sent que son pieu est agité de longs frissons et il n’arrive pas à le calmer. Elle le palpe et le tâte encore et encore, lui rendant pièce pour pièce le temps qu’il avait consacré à son sein gauche ayant largement outrepassé les consignes de la jeune femme.


De son côté, soumis à la caresse ardente et experte qu’elle lui prodigue, il a abandonné la poitrine de la vendeuse. Soulagée par cet abandon imprévu, elle poursuit ses investigations. Son doigt a quitté la verge hyper-tendue de Frédéric et entame maintenant une autre exploration en longeant le bord de l’élastique du slip. Il s’aventure jusqu’à la naissance des fesses. Il les frôle et semble vouloir s’insinuer sous le tissu qui emprisonne là un autre trésor.


D’un seul coup, de son autre main, elle enferme la verge de Frédéric. Pendant quelques longues secondes, elle s’en empare avec vigueur, affermissant son étreinte, appuyant de plus en plus fort, sans peut-être vouloir lui faire mal, mais le comprimant brièvement, relâchant à peine sa pression, puis l’accentuant comme elle aurait procédé avec un accessoire de gymnastique.


Frédéric pense qu’il ne va plus pouvoir se contenir bien longtemps tant elle se fait de plus en plus passionnée, possessive et précise et qu’elle accélère le rythme de cette masturbation sous le tissu. Que se passerait-il si leurs deux chairs étaient en contact ? Un long frisson le parcourt des pieds à la tête. Il maîtrise au mieux sa respiration, avalant de longues goulées d’air, cherchant à comprimer et bloquer tous les muscles de son ventre.


Il résiste, surpris par ce sursaut après un tel combat. Elle se détache donc de lui. Leurs regards enfiévrés se croisent enfin. « J’ai failli gagner », croit-il lire dans celui de la vendeuse. Mais qu’il est stupide, se reprend-il aussitôt ! Il ne s’agit pas d’un jeu. Pourtant, après ce qui vient de se dérouler entre eux, il n’est pas convaincu… Elle profite de ce moment d’incertitude, de flottement réel, pour lui déposer un léger baiser sur la bouche. Il n’a pas le temps de réagir et de s’emparer des lèvres de la femme.



Elle part alors fouiller dans un vaste tiroir au fond de cette boutique qui ressemble de plus en plus à une gigantesque cabine d’essayage d’un genre particulier. Profitant de ce répit dont il présage qu’il sera très bref, Frédéric ôte sa chemise tant il a de plus en plus chaud. Des filets de sueur lui coulent dans le dos, son front est couvert de grosses gouttes d’eau et il sent ses joues brûlantes. La glace murale lui renvoie l’image du corps d’un homme de plus de quarante ans qu’il a su préserver des outrages du temps, mais qui est avant tout affamé des moments à venir. Il se trouve crispé, anormalement tendu, comme sur la défensive, prêt à se replier encore plus sur lui-même.


Oh ! Il est vrai qu’il est à mille lieues d’être la machine musclée, bien lissée, polie et épilée des hommes jeunes qui postulent pour tous les jeux actuels de la séduction. Pourtant, même s’il n’a pas à rougir de sa prestance, il ne se plaît pas, il se hait presque, tant il trouve qu’il émane de lui un aspect un peu trop viril, académique, « à l’ancienne », certainement déplacé auprès de nombre de femmes en quête d’un corps et de gestes plus sophistiqués, stéréotypés, sans trop d’aspérités et de rugosités, d’ailleurs très féminins à l’image des « métro-sexuels » qui peuplent l’univers des médias.


Mais, dans son for intérieur, comme pour se défendre, il pressent une tentative de retour en arrière, une timide contre-offensive masculine, pour se dégager de l’emprise des femmes sur le sexe fort, bien mal en point à en croire certains. Cet affrontement actuel de l’un contre l’autre lui est insupportable. Quelles drôles de pensées vous viennent à l’esprit rien qu’en se regardant dans une glace, pas trop flatteuse il est vrai.


Il aurait voulu replonger aussitôt dans l’agréable douceur des caresses précédentes, imprégnées de complicité et de simplicité. Cependant, il trouve ce strip-tease improvisé si magique qu’il se refuse, en fait, à imaginer encore plus. Non, et il est avant tout sincère, il ne désire pas faire l’amour à cette jeune femme qui, a bien des égards, ressemble à s’y méprendre à son épouse. Certes, son sexe qui darde, tout gonflé d’une certaine arrogance, réclame satisfaction.


Quelle drôle de bête jamais satisfaite, il la considère presque répugnante, mais quelle fascination n’exerce-t-elle pas sur lui ? Non, il veut une relation – quel terme hideux à ses yeux – bien plus raffinée, autrement exaltante physiquement qu’une chevauchée brève et frustrante. Il court après cet éclair de plaisir violent qu’il atteint rarement, seule onde capable de le faire vibrer complètement. Aujourd’hui, dans ces quelques mètres carrés surchauffés, démultipliés par un miroir large et obsédant, enveloppés par ces paquets de sous-vêtements évocateurs à souhait, tout est possible.


« La prendre » (Quelle expression tout aussi affreuse, pourtant si appréciée et usitée des écrivains érotiques !), là, debout, ou appuyée contre le haut tabouret, de façon furtive, mais aussi immanquablement brutale, lui paraît contraire à toutes les émotions qu’il recherche. Puis, il ne ferait que la trahir et se comporter comme la mécanique sexuelle qu’il se refuse d’être. À moins qu’elle souhaite le voir la pénétrer et la fouiller au plus profond d’elle-même à grands coups de verge et à un rythme rapide, elle, haletante, pantelante, désarticulée et exigeant toujours plus. Non, jamais il ne se comportera ainsi. Que cet « achat-essayage » reste aussi délicieux que possible et qu’il se prolonge dans la sérénité et la tendre complicité favorisées par ces lieux calfeutrés.



Elle lui tend le petit morceau d’étoffe qui loge effectivement dans le creux de la main de la jeune femme. Il se sent confus et gauche, déjà complètement mis à nu et particulièrement fragile. Mais, voilà, il ne peut plus reculer.



Elle ne le quitte plus du regard, avide, impatiente sans pourtant le bousculer. Elle sait ce qui va se produire maintenant. Tout son corps est dévoré par mille feux qui la torturent et la poussent à commettre un geste irréparable, car elle se croit en position de force. Elle le domine, mais elle se domine tout autant, finalement résolue à laisser enfin libre cours aux événements.



Il tente de gagner du temps. Peine perdue.



Cependant, dans un réflexe de pudeur imprévisible, il n’a jamais été aussi loin avec une inconnue, Frédéric se tourne. Aucun miroir indiscret et insolent ne lui dévoile son corps, il réussira peut-être à garder une contenance et à se montrer aussi décontracté que possible dans une telle situation. Comment rester naturel en s’infligeant un tel traitement ? Il retire prestement son slip noir et enfile aussitôt ce qu’il assimile à un cache-sexe qui ne pèse trois fois rien entre ses doigts. Ne va-t-il pas le déchirer tant il paraît réduit à l’insignifiance, voire à l’invisible. Il ne s’est pas trompé, elle non plus évidemment.


Le tulle est tendu à l’extrême et sa verge qu’il a plaquée avec force contre son ventre, écarte le fin élastique du sous-vêtement. Son gland est prêt à jaillir de cette prison bien trop fragile et exiguë. Qui plus est, ce tulle noir est totalement transparent, impudique et provocateur en diable. Autant dire qu’il ne porte rien et il se sent encore plus vulnérable. Il est à la fois gêné d’avoir à dévoiler ainsi son membre qui, à lui seul, trahit au plus haut point ses sentiments, mais aussi ravi de pouvoir lui montrer l’effet incontestable que cet essayage a produit sur lui.


Il ne peut pas attendre plus longtemps, elle risque de s’impatienter, non, ce ne sont pas ses manières. Des hommes, elle a dû en voir bien d’autres et des mieux que lui probablement, à exercer une telle profession, même de façon occasionnelle. Il se décide enfin à prendre les devants, ayant franchi le cap de cette découverte un peu particulière de lui-même.


Il lui fait face, tâchant de conserver autant que possible un peu de naturel. Elle le parcourt entièrement du regard, il a l’impression que sa chair est épluchée et qu’il s’est transformé en un gigantesque épi de maïs qui perd feuille après feuille. Elle s’attarde sans la moindre retenue sur le bas de son ventre. Pourtant, il ne peut rien lire dans ses yeux, tant ils brillent d’une lumière éclatante. Il faut qu’il parle afin de se soustraire à cet examen de plus en plus insistant.



Le regard de la jeune femme se focalise de plus en plus sur le ridicule triangle de tissu noir, sensé protéger le sexe de Frédéric. Elle lui sourit maintenant, entièrement satisfaite, comblée, et ce bien au-delà de ses espérances.



En effet, mal contenu au creux de sa protection fragile, le gland rouge et luisant de Frédéric est maintenant totalement à l’extérieur du slip. Il est parfaitement à son aise, trônant au-dessus de cette barre noire et il semble vouloir inviter celle qui le dévore du regard à passer à quelque chose de tout aussi captivant, voire de bien plus agréable, que la simple découverte visuelle. Il s’anime un peu, écartant encore l’élastique qui le comprime toujours, mais avec de plus en plus de difficulté. Il est tellement remué, échauffé et éprouvé par tout ce que Frédéric contient depuis de longues minutes qu’il se révolte et manifeste un comportement autonome au grand regret de son maître, effrayé par tant d’impudeur et ayant peur de provoquer une réaction négative de la part de son admiratrice.


Ils ne prononcent pas un mot pendant plusieurs minutes. Frédéric sent qu’il est sur le point de perdre contenance et il s’interroge sur le moyen de se sortir de cette situation ridicule pour lui en tant qu’homme, si ce n’est en se sauvant, refusant la confrontation de leur corps. Mais c’est elle qui brise ce silence inopportun qui les empêche de franchir à nouveau le pas entre leurs enveloppes charnelles pourtant fortement attirées l’une vers l’autre.



Elle l’interroge du regard. Le cerveau de Frédéric est figé, bloqué par ce qui lui arrive, incapable de produire des images et de mettre en scène la situation actuelle autrement qu’en s’imprégnant de cette femme. Que répondre ? Cependant, c’est tout le corps de la jeune vendeuse qui est en attente de la réponse espérée et il ne peut pas l’ignorer. Tout comme lui, elle frémit aux coups de boutoir d’un plaisir attisé par ces très longs préliminaires, qui n’ont pour l’instant que satisfait leurs yeux, repus et peut-être las de ne voir rien d’autre se produire.



Il la provoque de façon délibérée. Au plus profond de lui-même, il sait, enfin il pressent, du moins le croit-il, ce qu’elle veut. Il pourrait lui crier et apaiser ainsi l’envie qui le brûle. Non, c’est à elle de se dévoiler.



Timide, gauche, presque maladroit à l’excès pense-t-elle, mais pas si tendre que cela.



Elle hésite l’espace de quelques secondes.



Son ton est plus brusque, elle paraît réellement vexée par l’attitude de Frédéric qui, pourtant, ne voulait pas la froisser.



D’ailleurs, à bien l’observer, tout en elle évoque la gourmandise et un attrait réel pour ce genre de moment, même s’il la croit lorsqu’elle lui avoue que, tout comme lui, cette aventure est inédite. Tout à coup, il réalise que quelque chose se déchire en lui et se révèle à son esprit, endormi jusque-là par tant de suavité. Il vient de revêtir le costume des personnages de la presse érotique spécialisée dont les récits très chauds, parfois surréalistes et inaccessibles, ont nourri ses fantasmes d’homme sage et fidèle, peut-être un peu « coincé et normé », n’offrant jamais aucun signe d’ouverture à l’autre. Pourquoi un tel bouleversement aujourd’hui ?


Mais le voilà qui divague à nouveau au lieu de poursuivre cet échange corporel prometteur. Et puis, cette caresse qu’elle vient d’évoquer d’une voix si onctueuse, comme si elle le mangeait déjà, il l’adore. Certes, son épouse hésite souvent à l’exécuter, se contentant, toujours à sa demande, de baisers légers et de petits coups de langue, trop rares à son goût.


Oubliant ses réflexions, il s’approche d’elle lentement, aussi lentement que le peu de distance qui les sépare l’autorise. Il ne veut pas donner l’impression de se jeter sur elle, de la contraindre à accomplir cet acte. Mais Adeline bouge elle aussi, littéralement attirée par la tige de Frédéric. Leurs deux corps se frôlent, peau à peau, mais ne sont pas encore plaqués. Il perçoit à peine, juste au-dessous de sa poitrine, le contact avec les pointes des mamelons de la jeune femme qui sont aussi restées biens dures telles deux petites pierres qui pourraient, sait-on jamais, le transpercer.


Elle leur imprime un léger mouvement circulaire, écartant les poils noirs et soyeux et s’enfouissant au cœur la fine toison qui recouvre les pectoraux de Frédéric. Pointes masculines et féminines se découvrent, se bousculent, se piquent et se frottent de plus en plus rapidement. Cette caresse, découverte récemment, lui fait pousser un gémissement de satisfaction. Il se détend enfin, laissant son propre corps décider de la suite.


Elle abandonne pourtant cette poitrine accueillante et puissante se gonflant au rythme un peu plus rapide de la respiration de Frédéric. Elle descend, lentement, très lentement, méthodiquement, ne voulant épargner cet attouchement à aucune partie du corps qui se tend vers elle. Vient le tour d’un ventre ferme, traversé par un pan de tissu soyeux, de venir exercer une pression contre son sexe. Au début, il s’agit d’un très long va-et-vient, histoire de faire sortir complètement le bâton de chair de sa cachette. Le voilà qui tangue, roule et se berce doucement de la gauche vers la droite au contact d’une peau douce prolongée par une étoffe qui glisse à merveille sur cette peau tendre.


Adeline renforce sa pression. Son ventre agit maintenant du haut vers le bas, tel un piston énorme, régulier et précis. Frédéric éprouve la presque blessure de l’élastique du string de la jeune femme tant elle insiste longuement sur le rebord de son gland. Elle va sûrement l’arracher, le décapiter ou l’écraser. Il tente de lui échapper, mais elle le coince à nouveau rapidement entre leurs deux ventres, prisonnier malgré lui de ces blocs qui le compriment, l’aplatissant presque.


Le feu s’installe dans le ventre de Frédéric pour se transformer en une douleur sourde au niveau de son aine. Cette chaleur trop intense irradie et envahit ses testicules, durs et gonflés. Elle s’insinue jusque dans le haut de ses cuisses. Il essaie de se décontracter en se haussant sur la pointe des pieds, comme un sportif en plein effort, mais il ne se soulage que quelques secondes, trop brèves.


Un doigt d’Adeline commence à palper avec précaution les fruits du jeune homme sous le tissu du string. Par petites touches, à peine perceptibles au départ, il en détermine le contour avant de se faire plus pressant et d’accentuer sa pression. Elles roulent à ce contact, lui échappent avant de le retrouver toujours plus précis, mais aussi plus violent. C’est maintenant une pince qui se saisit des testicules, eux aussi traversés par une douleur sourde. Cette tenaille de chair et de muscles est à la limite du supportable.


Frédéric ferme les yeux. Il veut se concentrer, lutter contre les mains et le corps expert de cette femme qui le domine à souhait et le transforme en un simple instrument, en une poupée masculine, jouet de fille très avertie. Toute cette longue mise en scène, ce jeu particulièrement coquin l’ont plus que surexcité. Il a envie de lui hurler, « Assez ! ! ! », de rendre les armes. Il est déjà vaincu. Certainement, s’attendait-il à n’être que le seul maître, celui qui guide et exige. Oui, il est à bout maintenant, au bord de l’éjaculation, à la limite de tout gâcher, selon lui, en ne sachant pas trop comment résister aux assauts qu’Adeline prodigue à son membre.


Il respire profondément, relâche ses épaules, son dos et tente d’onduler au rythme de sa partenaire afin de lui rendre sa caresse et de la plonger elle aussi dans la tension du plaisir. Ne plus lui résister pour croire qu’il est le plus fort, se fondre en elle, c’est ainsi qu’il doit essayer de faire. Il lui faut oublier son propre sexe, source de tous ses malheurs et se concentrer sur celui de la jeune femme qu’il espère ne plus tarder à dévorer.


Adeline semble avoir deviné ou pressenti les intentions de Frédéric au relâchement de son corps, enfin moins crispé. Il serait quand même dommage qu’il ne tienne pas la distance. Quel piètre partenaire il ferait ! Toutefois, à l’observer plus attentivement, elle a comme reconnu la sensibilité de cet homme, différent de certains autres qui, sûrs du charme, de la vigueur et de l’invincibilité de leur queue, auraient cherché à pousser immédiatement leurs avantages, quitte à la bousculer telle une vulgaire chose, facile à prendre, à contenter et à inonder d’une coulée de sperme, sur son ventre, ses seins, son cou et encore mieux, sur son visage, vaincue et souillée. Non, sous sa carapace de mâle, il recèle au contraire un côté plutôt féminin qui n’est pas sans lui plaire.


D’ailleurs, c’est cette attitude, réservée, presque distante à la limite du refus, qui l’a incitée à plonger dans ce jeu qu’elle aurait évité à tout prix en temps normal. Elle sait qu’elle va marquer cet homme au plus profond de lui-même, s’inscrire de façon indélébile dans les replis de ce corps convoité pour son apparente fragilité. Plus tard, chaque fois qu’il touchera son épouse, compagne fidèle, mais pas obligatoirement complice, ce sera elle, peut-être, qui apparaîtra dans l’esprit de Frédéric, guidant ses gestes et ses pensées, décuplant son désir.


Elle écarte son ventre et poursuit cette descente interminable et infernale, un supplice, balayant de ses seins, eux aussi douloureux, le thorax puis le nombril de son client très particulier. Elle descend encore, mais arrête volontairement ses globes de chair à la limite de la verge qui vibre encore, mais avec une fréquence moins rapide, elle hoquette plutôt. Sa bouche vient se loger au creux de la poitrine de Frédéric. Les lèvres légèrement humides et fermes s’emparent de quelques poils qu’elles tirent comme si elles voulaient les arracher.


C’est au tour de sa langue de venir à petits coups au début, puis en de longues glissades parfaitement contrôlées, lécher, à la manière d’un chaton, cet espace de chair très doux. Puis rapidement, elle se lasse et se dirige vers les mamelons du jeune homme. Là, elle répète méthodiquement les mêmes gestes, puis se lance dans une succion sauvage des sommets noirs et durs qui n’arriveront jamais, et elle le sait parfaitement, à atteindre le volume des siens. Elle les mordille très légèrement au départ. Il cherche à échapper à cette morsure violente et inhabituelle pour lui, mais la bouche d’Adeline demeure plaquée contre la poitrine trempée de Frédéric.


Le sentant redouter et apprécier à la fois ce contact buccal, elle renforce la pression de ses dents, elle pourrait presque lui arracher cette excroissance de chair. Il pousse un grognement, râle quelques secondes. Elle lui fait mal. Va-t-il la repousser ? Non, il ne le peut pas, il ne le peut plus. Faible, peut-être, subjugué et soumis certainement. Elle n’insiste pas, il est déjà entièrement à elle. Elle désire le griffer au plus profond de sa peau, lacérer son dos, légèrement voûté tout en étant puissant, et ses flancs qui frémissent et tressaillent, laissant ainsi une trace ineffaçable, un tatouage portant la marque unique du plaisir. Mais, il pourrait finir par être excédé par cette violence jusqu’alors inconnue.


Adeline plaque ses mains contre les fesses de Frédéric qui se détend presque aussitôt, soulagé de voir cette mâchoire vorace s’éloigner d’une partie de son corps qu’il croyait insensible. Elle commence alors par faire le tour de ce bloc de chair à pleine poignée. Elle malaxe les deux globes velus, fermes à souhait, comme elle les apprécie. Ce Frédéric prend soin de son corps, c’est évident, elle le ressent à chaque palpation. Elle l’aurait certainement préféré encore plus musclé, mais elle sait pertinemment qu’il ne serait plus alors aussi naturel. Ses doigts se joignent à nouveau sous les testicules qu’ils enserrent, mais cette fois-ci sans le moindre désir de les écraser comme de vulgaires noix sorties de leur coque, non, ils ne veulent que les soupeser, les faire danser et gigoter afin qu’ils perdent de leur raideur. Que peuvent-ils bien receler ces deux fruits dont elle apprécie particulièrement le contact ?


Elle les abandonne en partie et glisse un de ses doigts le long de la fine ficelle de tissu qui court au plus profond de la raie des fesses, noyée sous une toison drue. Elle les écarte et entame un long va-et-vient dans cette fente intime et sombre qu’elle a rarement l’occasion de découvrir ainsi offerte. C’est le premier homme qui lui accorde cet espace charnel sans aucune réticence. Elle s’enhardit donc. Elle s’attarde sur l’anus de Frédéric qui vient de se rétracter brusquement sous l’effet de ce premier attouchement avant de se dilater à nouveau, l’intrus s’étant apparemment éloigné.


Après en avoir délicatement et soigneusement fait le tour, elle cherche à pousser plus loin sa curiosité. Un doigt plus aventureux que les autres tente de pénétrer ce refuge. Celui-ci résiste, se durcit au maximum, se fermant complètement. Peine perdue, la science des gestes d’Adeline brise rapidement toutes les barrières mises par son partenaire. Elles étaient bien insignifiantes, ridicules et la tentation était certainement très grande pour lui de découvrir une caresse jusqu’à maintenant inhabituelle. Elle s’enfonce donc dans ce conduit qui se contracte, se resserre presque à se refermer sur elle et s’humidifie à souhait aussi vite, ce qui la surprend, alors qu’elle commence à peine son exploration. Elle est donc prête à introduire un autre doigt, à écarter encore plus cette caverne qui l’intrigue, mais elle préfère ne pas insister. Qu’il se montre si docile l’inquiète !


Frédéric ne lutte pas. Il se livre entièrement à cette femme avide de lui. Beaucoup plus calme, quelque peu rassuré par ses capacités, il se contente de suivre le rythme qu’elle lui impose, gommant au mieux tout réflexe de refus. Mains et doigts relâchent enfin leur pression. La descente reprend. Les seins d’Adeline parcourent à leur tour le ventre de Frédéric qui se met à nouveau à frémir, comme inquiet de ce qui va suivre. La bouche ventouse retrouve un parcours presque naturel. Elle se décale légèrement pour s’inscrire bien au milieu du corps masculin.


Un premier sein arrive à hauteur de la verge toujours aussi ferme, mais moins affolée. Il lui imprime aussi doucement que possible toute une série de petits mouvements verticaux et horizontaux, de massages circulaires très restreints. Et le téton, gorgé de désir, s’attarde à souhait sur ce bâton qui tressaille à chaque fois que la pression se fait plus insistante. Puis, tout cesse subitement, Frédéric comprend à ce vide inattendu que le corps de la jeune femme s’éloigne. Que se passe-t-il ? Il n’a pas le temps de recouvrer ses esprits et encore moins de calmer la plus petite parcelle de son corps devenu un buisson ardent.


C’est à nouveau le contact des deux lèvres d’Adeline qui le font sursauter et vaciller de la tête aux pieds. Une langue curieuse, large et chaude cherche à s’insinuer au creux de son nombril. Que vient-elle y chercher ? Cet endroit n’appartient qu’à lui, aucune femme n’est venue jusqu’à maintenant le forcer dans ce repli intime. Se transformant en une pointe humide, elle tente de s’enfoncer le plus loin possible, mais peine perdue, il n’y a ici aucune issue à ouvrir, cet espace bien que diablement tentant est définitivement fermé.


Elle se focalise alors sur la veine velue qui conduit droit au sexe. Au départ, il ne sent rien, si ce n’est un souffle chaud qu’elle diffuse jusqu’à l’élastique de son string. Celui-ci est devenu un obstacle réel, une gêne indiscutable. Alors, presque rageuse, elle s’empresse de le faire glisser jusqu’au sol. Naturellement, Frédéric écarte et fléchit légèrement les cuisses. Sa bite est totalement libérée et elle se dresse ravie d’avoir retrouvé l’air libre, seul à même de la satisfaire. Son dard, c’est ainsi que Frédéric le ressent et le voit à cet instant, s’affiche sans pudeur et au mieux de sa forme, totalement déployé, au regard de la jeune femme qui l’examine dans le moindre détail. Frédéric le trouve on ne peut plus tendu, prêt de se rendre, mais peut-être pas sans avoir livré bataille.


Adeline en a parfaitement conscience, elle se contente tout d’abord de souffler dessus, comme l’on fait sur une boisson trop chaude, aucun effet, il ne vacille pas. Elle lui donne alors de petits coups de langue très brefs de façon à le faire aller dans tous les sens, tapant à droite, puis à gauche au centre enfin, aussi vite qu’elle le peut, qu’il ne profite d’aucun répit. Mais, il tremble à peine ce roc, paraissant même se renforcer. Faible dans un premier temps, sa langue frappe de plus en plus fort, cependant les résultats de cette débauche d’énergie la déçoivent, leurs effets demeurent bien trop limités à son goût.


N’y tenant plus, affamée par ce membre droit et fier, c’est sa langue totalement déployée qui entame une longue caresse qui commence par les testicules couverts d’un duvet parfois long avec lequel elle joue. Elle mâchonne ces poils qui lui envahissent la bouche et la chatouillent. Telle une petite fille qui découvre une poupée étrange, elle a brusquement envie de rire, de le faire rire, mais il ne faut pas. Tout ceci est bien trop sérieux.


Au contraire, elle s’acharne sur ces poils, elle les triture, les tire sans retenue jusqu’à lui faire mal et le faire gémir. Ces prémices la lassent pourtant rapidement. Elle reprend sa course vers le haut, le sommet de ce « machin charnu » dont elle perçoit nettement les palpitations les plus faibles. Sans tarder, elle se trouve à la limite du gland auquel elle souhaite réserver un tout autre traitement. Là, plus question de violence, de dureté ou d’une brusquerie calculée ; il est bien trop tentant ce bouton rose violacé, cette prune largement fendue en son milieu qui brille de tous ses feux et l’hypnotise. De la pointe de sa langue, elle en réalise méticuleusement le tour, aussi légèrement que possible afin de ne provoquer aucune réaction fatale de la part de Frédéric.


Ensuite, telle une glace appétissante et débordante de son cornet, elle le lèche à grands coups, sans trop appuyer, essayant d’en laper le plus possible. Mais la tentation est trop forte pour Adeline. Il faut qu’elle s’empare du bourgeon qui la nargue de plus en plus, revigoré par les précautions que la jeune femme vient d’avoir à son égard. Que se cache-t-il dans cette fente nettement marquée dont elle espère voir jaillir bientôt le jus tant attendu ? Elle tente d’y engager la pointe de sa langue mais peine perdue, elle ne peut pas explorer au mieux cette caverne minuscule qui restera un mystère, il faut bien qu’il en reste un afin que son envie demeure intacte voire renforcée. La crevasse n’écarte toujours pas ses rebords et refuse obstinément d’en dévoiler plus. Tiens ! Surprise, un peu inattendue cependant ; voilà qu’un filet d’un liquide clair mais épais sort lentement de ce tuyau. Sans tarder, elle le gobe, pourtant, il y en trop peu pour qu’elle puisse en ressentir le goût. N’empêche, elle se lèche les lèvres afin de rien perdre de ce premier acompte.


Frédéric, qui a retrouvé de la vigueur, lutte maintenant contre une soudaine envie de tout lui lâcher à la figure, comme il l’a souvent imaginé dans ses rêves nocturnes. Mais ces images qui viennent l’assaillir ne lui conviennent pas, elle doit pouvoir mener jusqu’au bout son festin. Adeline ne perd pas une seule des longues secousses qui agitent la queue affolée par sa langue. Elle comprend, à l’ébullition interne dont elle perçoit chaque grosse bulle qui crève, qu’elle doit se montrer moins affamée. Elle décide donc une nouvelle fois de se faire moins pressante, qu’il respire ce tube de chair ! Elle saura bien lui faire rendre grâce le moment venu.


Elle l’abandonne quelques secondes à peine, avant de plonger à pleine bouche sur la bite à bout de souffle. Elle s’engage jusqu’au gland qu’elle enserre mais sans fermeté. Elle le pompe, l’aspire en une profonde succion, sans reprendre son souffle. Elle est au contact d’un bouillonnement fougueux, d’une fusion qu’elle souhaite accompagner. Elle laisse donc la verge entamer entre ses lèvres mouillées un mouvement de va-et-vient contenu, renforçant seulement sa pression de temps en temps, patiente, sûre de sa victoire. Voilà, celle-ci finit par arriver. Elle devine à la crispation des fesses de Frédéric, à sa façon de se tendre et de s’arc-bouter en prenant appui sur ses jambes que tout va venir, la lave va jaillir. Oh ! Mais pas dans sa bouche surtout, elle préfère tout voir pour peut-être enfin comprendre ce qui l’attire tant dans ce morceau de chair.


Adeline s’écarte, le visage rayonnant, les yeux écarquillés, lui suppliant de ne plus tarder. C’est alors une explosion brutale en trois ou quatre saccades agressives qui lui projettent la semence Frédéric, presque transparente, en partie sur le menton, le cou et la poitrine. Qu’elle est brûlante ! ! ! Quelle quantité ! ! ! Elle n’en attendait pas tant. Quel merveilleux produit de beauté ! De sa main droite, elle transforme le liquide qui glisse entre ses seins en une crème dont elle se masse longuement les mamelons. Du sperme perle encore au bout de la tige, mais il ne va pas lui échapper. Avant qu’une goutte égarée ne tombe sur le sol, elle l’avale puis essuie la chair, maintenant moins rigide, avec ses lèvres en un dernier hommage à ce spectacle qu’elle souhaiterait voir se renouveler encore et encore.



Frédéric se sent mieux, presque soulagé d’avoir répondu aux attentes d’Adeline ; pourtant au fond de lui-même, il éprouve de la honte, celle d’un homme qui a capitulé, sans rien entreprendre de concret pour lutter, sous les assauts experts d’une femme inconnue.



Elle le supplie du regard. En effet, Adeline sent son propre corps parcouru par une incroyable effervescence, un liquide de feu qui coule avec violence dans ses veines, cogne au bout de ses seins, s’engouffre à gros bouillons au cœur de son ventre. Elle s’affole, elle aussi, pantelante, dans l’attente de ce qui va calmer cette sensation soudain insupportable.



Son visage tendu vers Frédéric, exigeant presque de lui de faire au plus vite, qu’il fasse au plus vite !



Joignant le geste à la parole, Adeline se lève prestement et sans qu’il ait rien demandé, elle retire avec précipitation le string transparent qui fascine toujours Frédéric, mais qui maintenant enflamme le sexe à peine voilé de la jeune femme. Sans attendre, elle se hisse sur le comptoir, qu’elle a débarrassé d’un seul geste violent de tout cet amas de dentelles, de slips et autres sous-vêtements de toutes les formes et de toutes les couleurs. Ses joues sont fortement colorées, elle le fixe et semble lui intimer, de façon impérieuse, de passer à l’action. Il ne réagit pas encore, troublé par tout ce qu’il vient de découvrir, ne s’attendant pas à une telle exposition du corps d’Adeline. Exaspérée qu’il tarde, elle lève encore plus haut ses jambes et écarte le plus possible ses cuisses à l’aide de ses mains.


Elle lui divulgue ainsi, totalement impudente et provocatrice, les moindres détails de son intimité, fleur rose foncée, perdue au creux d’une forêt noire disciplinée par des ciseaux coquins, qui court en un très fin sentier jusqu’à son anus lui aussi largement dévoilé par cette position. Ses deux fruits brillent déjà d’un liquide dont elle n’arrive pas à stopper l’hémorragie. Elle est au bord de l’explosion et pourtant il n’a pas quitté sa posture, figé, ridicule. Lui fait-elle peur ? Lui demande-t-elle beaucoup trop ou alors n’a-t-il jamais pratiqué une caresse aussi audacieuse ? Qu’il se précipite donc ! ! !