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Temps de lecture estimé : 16 mn
18/12/07
Résumé:  Apaisé, Frédéric quitte le magasin avec bien plus qu'un cadeau.
Critères:  fh couple extracon inconnu essayage amour voir lingerie
Auteur : Eroslibré  (Jean Marie tenté par Eros, alors partagez mes émois charnels)            Envoi mini-message

Série : De tulle

Chapitre 05 / 05
... Et songes

Frédéric se décide enfin et s’agenouille, son membre légèrement détendu pendant au bas de son ventre. Il ferme les yeux, il s’est assez repu de cette vision indécente à souhait, qui certes a plus que comblé ses désirs, mais aussi dérangé sa pudeur naturelle. Il n’aurait pas osé aller si loin. Elle est bien plus forte que lui, il n’en doute plus. Lentement, il approche son visage de cet univers qu’il adore par-dessus tout et qui constitue à chaque fois une véritable découverte. Son épouse ne lui laisse pas trop l’occasion de venir batifoler dans son vagin, même si cette caresse folâtre et sauvage la comble toujours.


Tout d’abord, il renifle longuement cet espace de chair qui dégage un parfum très fort, corsé, qui le captive et l’obsède immédiatement. Il ne sait pas trop à quoi il lui fait soudainement penser, mais il s’en imprègne complètement, saoulé par cet effluve mystérieux. Il ouvre à nouveau les yeux et distingue à deux - trois centimètres de son visage, la petite masse luisante du clitoris, bien développée, petite excroissance semblable à un morceau d’ivoire poli à la couleur passée, à peine sortie de sa gangue.


Il ressent aussitôt une envie urgente de plaquer sa bouche sur la totalité de la surface de la vulve d’Adeline, pour en absorber sans plus tarder le contenu qu’il voit sourdre. Frédéric se fait violence, n’a-t-elle pas su avec intelligence et une certaine langueur prendre son temps avant de lui faire connaître l’extase d’une sensation agréable et inoubliable. Il n’abordera cette caverne qu’en dernier se jure-t-il. Qu’il en fasse d’abord le tour et le siège !


Il dépose donc sur l’intérieur des cuisses des baisers légers, partant de la pliure des genoux jusqu’à s’approcher dangereusement de l’entrejambe impatient de sa venue. Après ces premiers contacts du bout des lèvres, presque inexistants, mais qui lui ont permis de ressentir les tremblements qui parcourent les jambes de la jeune femme, il entre en action avec sa langue. Il la promène le long de la peau tiède et tendre, s’arrêtant, dès que ses joues entrent en contact avec la toison.


Adeline respire doucement. Elle a réussi à dominer le premier assaut de son désir. Elle croit qu’elle va pouvoir retarder au maximum la vague qu’elle sent grossir au creux de son ventre, enfin, elle le souhaite ardemment. Il prend son temps, très bien, que l’exploration minutieuse qu’il mène, demeure pour lui un souvenir intarissable. Que tous ces millimètres de chair s’impriment dans l’esprit de cet homme.


Frédéric, afin de s’appliquer au mieux, vient plaquer ses mains sur la taille de la jeune femme, provoquant chez elle un mouvement de recul, mais ainsi arrimé, il devine mieux l’impatience du corps d’Adeline, cette vie intérieure qui traduit comment elle le ressent à chaque attouchement. Ses doigts parviennent à la base des seins, pierres rondes figées dans leur douleur d’être abandonnées depuis de longues minutes.


Elle vibre, elle s’ouvre encore plus, écartelée, repoussant au plus loin ses jambes qui maintenant la gênent. Il ne peut que s’engouffrer. Il guide sa langue sur le sexe trempé qu’il se met à parcourir de haut en bas dans une folle sarabande, terminant sa course échevelée sur l’anus. Cet orifice, déjà dilaté, se met à frémir et à se rétracter, voulant empêcher l’intrus de s’y introduire sans son autorisation. Il le titille longuement, l’évasant, exerçant une pression de plus en plus forte, pour ouvrir enfin cette porte pourtant baignée dans un liquide chaud et sucré qui mêle salive et sécrétion. Mais, il résiste toujours et encore, vibrant de plus en plus, s’écartant parfois largement pour se rétrécir presque aussitôt, fier de lui échapper en permanence. Pourtant, d’un seul coup, il cède à cette fouille indiscrète et Frédéric y engage sans plus tarder, mais sans se montrer conquérant, plusieurs fois sa langue. Il n’insiste cependant pas, car il vient de ressentir les premières crispations violentes au niveau de la taille d’Adeline. Qu’il demeure patient ! Il reste du chemin à parcourir !


Il abandonne ce conduit tenace, mais à demi vaincu pour, sa langue largement déployée, remonter jusqu’à la naissance du sexe, écartant au passage les lèvres chaudes et gorgées d’un autre liquide au goût différent qu’il n’aurait jamais cru trouver aussi abondant. Il s’arrête sur le clitoris maintenant complètement hors de sa protection, petite capuche d’un blanc, devenu à cet instant précis, presque translucide, étincelant et fragile. Il imprime une longue pression sur l’objet de sa convoitise avant d’en faire plusieurs fois le tour, en décrivant d’abord des cercles larges, comme s’il voulait l’éviter, se fourvoyant dans la toison, puis ciblant de plus en plus sa cible, la frôlant souvent et guettant sa réaction.


Il titille ensuite le sommet de l’excroissance qu’il touche à peine voulant que celui-ci se révolte et s’empare de cette bouche si proche qui diffuse une chaleur l’obligeant à grossir encore. Frédéric augmente le rythme de cette caresse sentant les multiples tressaillements qui agitent Adeline. Il se glisse régulièrement jusqu’à la conque béante afin d’en absorber goulûment toute la substance, liqueur à vous damner à tout jamais. Il laisse vite la bordure du vagin déjà soumise à un tremblement permanent et profond pour écarter sans peine les lèvres parfaitement ourlées et il plonge heureux dans la caverne qui baigne totalement dans la cyprine. Il creuse, toujours plus loin, mais aucune résistance ne s’oppose à la progression de sa langue, il est finalement stoppé dans sa course lorsque ses joues sont elles-mêmes plaquées et arrosées par le jus de la jeune femme.


C’est alors qu’Adeline se met à frémir, brisée par un tison incandescent qui crépite de la tête aux pieds. Elle ne maîtrise plus sa respiration, saccadée, ses cuisses sont agitées de secousses parfois violentes. Son ventre n’est plus qu’une flamme et les images d’un sexe masculin, au gland énorme, aussi gros qu’un poing lui obscurcissent le regard. Elle le voit approcher de façon inexorable, un pilon inhumain qui va fondre en elle. Elle gémit, elle crie presque, elle se sent littéralement déchirée par cette langue magique. Une première contraction la surprend et elle emprisonne aussitôt la tête de Frédéric entre ses jambes, pince puissante mais inoffensive.


Bouche et sexe ne font plus qu’un, se mélangent, se dégustent, s’aspergent et se boivent en longues aspirations. Elle relâche quelque peu sa pression, sentant que quelque chose d’intime s’échappe d’elle. Frédéric en profite aussitôt pour esquiver cette étreinte qui pourrait l’étouffer. Il vient l’embrasser, lui livrer des traces de son propre liquide, afin de lui faire comprendre combien il est difficile de s’abstraire de ce goût envoûtant. Il ne sait pas combien de temps ils restèrent ainsi intimement mêlés.



Adeline en tremble encore et se remémore cette sève si douce qu’à peine ses mots prononcés, elle s’empare à nouveau de la bouche de Frédéric, toute aussi insatiable que lui.


Le membre de celui-ci est à nouveau dressé et une douleur lancinante vient se loger dans son aine, irradiant son ventre et ses cuisses. Cette érection, comme démultipliée par les derniers événements n’est pas passée inaperçue au regard d’Adeline qui sans ménagement attrape la verge à pleine poigne, l’enferme durement et l’introduit dans son vagin d’un seul coup sans hésitation, voulant combler au plus vite la sensation de vide qui s’empare de son bas-ventre.


Elle prend l’initiative et dirige fermement cet accouplement. Elle imprime aussitôt un rythme rapide à la tige de chair, l’obligeant à aller le plus loin possible, sans faire de pause, réduite à l’état d’un pilon. Leur pubis se plaquent l’un à l’autre avec rudesse, ils s’aimantent, leurs toisons trempées se croisent et s’entremêlent, et cela toujours plus vite, immodérés dans leur comportement. Ils ne respirent plus ou à peine, obnubilés par cette course effrénée qui s’est emparée d’eux. Couteau et hache à la fois, il la pilonne sans retenue, ayant l’impression de pénétrer à chaque fois dans un nouvel univers. Puits gigantesque, elle l’avale plus qu’elle ne l’aspire, l’engloutissant d’un seul morceau pour le recracher aussitôt tout entier.


Il ne se mesure plus, il va briser ce corps, le couper en deux et le transformer en une masse sanguinolente. C’est alors qu’Adeline se cambre en un spasme violent qui lui arrache un cri et elle est à nouveau agitée de nombreux frissons qui contractent tous ses muscles. Il les sent durcir et se figer douloureusement sous ses mains. Frédéric ne bouge plus, le sexe enfoui au bout de cet antre, soulagé et épuisé par cet assaut qu’il ne prévoyait pas être aussi fougueux. Il peut enfin dégager sa bite des mâchoires qui venaient de l’emprisonner.



Frédéric saisit donc son sexe dans sa main droite, le colle à quelques millimètres de l’ouverture toujours aussi béante et qu’il n’a pas su combler définitivement. Il le branle alors en le serrant à lui faire mal. Tous les deux suivent les yeux grands ouverts, cet astiquage infernal, le souffle coupé par cette ultime caresse, avides de découvrir l’explosion prochaine, espérant le jaillissement sans discontinuer d’un flot de sperme.


Ils n’ont pas longtemps à attendre, car Frédéric en aucun cas ne tente de se contenir afin de tout lui donner. Il est rapidement parcouru par une onde qui semble le briser en mille morceaux et faire voler en éclats son cerveau. Son sperme, presque de l’eau, fine giclée très ferme, fuse avec un bruit sec, vient dépasser le nombril de la jeune femme et s’étire en une longue traînée brillante pour se perdre enfin dans les premiers poils noirs de la toison d’Adeline qui n’a absolument rien perdu de ce spectacle qui la réjouit au-delà de toute satisfaction. Frédéric, par jeu, fait tomber une goutte ultime sur le clitoris affamé. Elle ressent alors une dernière contraction se raidissant complètement, les seins trempés de sueur, totalement figés, le ventre souillé de divers liquides, crispé, les jambes défaillantes.



Il ne se fait pas prier, à nouveau guidé par cette folle envie de dévorer ce renflement merveilleux et cette fente sublime et submergée par une pluie de sucs qui étincellent. C’est goulûment qu’il étanche sa soif, donnant de grands coups de langue, allant des lèvres gonflées et rouges à l’intérieur de ce fruit pulpeux à souhait. Il la contemple, presque sèche mais toujours agitée de frissons et de palpitations.



Frédéric s’exécute même s’il aurait voulu prolonger au-delà du possible sa quête des dernières gouttes du breuvage féminin. Adeline, plus apaisée maintenant, bien qu’elle aussi toujours affamée, enfourne la verge totalement relâchée, repue, dans sa bouche. Elle procède à une toilette savante et minutieuse qui a pour effet de raidir la queue pourtant fatiguée.


Épuisés, abasourdis, perdus et surpris de cette soif de l’autre qui s’est emparée d’eux, ils finissent par se séparer, éloignant leurs corps à une distance raisonnable, craignant de ne pas pouvoir résister à une nouvelle caresse initiée par la vue de leur nudité et une envie folle de reprendre ce jeu. Ils ne songent pas plus à se vêtir, ils restent à se contempler, effarés par leur audace, leur impudeur et leur démesure. Ils ne parlent pas non plus, les mots sont inutiles, ils ne peuvent pas traduire l’intensité du moment qu’ils viennent de partager sans la moindre préméditation, s’offrant littéralement l’un à l’autre. C’est Adeline qui rompt cette espèce de charme surnaturel et fusionnel qui les relie.



Frédéric lui répond par un large sourire, encore étourdi par tout ce qui vient de lui arriver. Ils se donnent un dernier baiser ayant toujours le goût de leur semence. Un simple signe de la main et il se retrouve hors de cette boutique, lanterne magique d’une petite ville de province.



oooOOOOOooo




Frédéric émerge lentement de son rêve, ému, bousculé, presque chaviré par ce flot d’images qui l’a submergé au point d’en oublier où et quand il se trouve. À qui appartenait donc cette voix douce qui vient sans crier gare de réduire en mille morceaux, un de ses fantasmes les plus chers. C’est tout naturellement son épouse qui, terminant pour une fois avant lui sa lecture du soir, a soudainement découvert, après avoir reposé son livre sur la table de nuit, sa formidable érection.


Son sexe, sans qu’il en prenne conscience d’ailleurs, est en effet sorti de son caleçon et se tient dans une station debout parfaite au-dessus de son ventre. De cela, il était au moins sûr, même si vendeuse, boutique et milliers de dessous se sont évanouis, disparus ou simplement retournés dans leur univers érotique.



Elle lui sourit. À d’autres moments, elle se serait montrée exaspérée et elle se serait détournée, offusquée par cette obsession.



Elle essaie alors de se montrer chagrinée par l’attitude de Frédéric, cependant sa moue de circonstance semble forcée et il n’est pas dupe. Elle poursuit, s’efforçant de prendre un ton plus sévère, pourtant son regard laisse penser tout à fait autre chose.



Frédéric regrette aussitôt son irritation. Il croit encore avoir perdu une occasion de lui faire franchir le pas tant espéré. Ils se regardèrent. Nathalie ne semble absolument pas fâchée par les propos peu amènes de Frédéric. En règle générale, elle se rebiffe et se montrait plutôt agressive, répliquant sèchement qu’elle n’a pas besoin de toute cette mise en scène pour être satisfaite. Il est vrai, et elle l’admet fort bien d’ailleurs, qu’un simple câlin lui convient parfaitement et que toutes ces pratiques lui paraissent sulfureuses et stupides et faites pour les autres, pas pour elle.


Cependant, devant l’insistance de Frédéric, ses reproches à peine voilés, ses mots pas toujours agréables à entendre, la lassitude qu’elle découvre peu à peu en lui, mais peut-être aussi parce qu’elle ne croit pas complètement avoir tort, elle se sent un peu plus attirée, enfin moins réticente à ces jeux de la chair. Leur dernière expérience ne l’avait-elle pas comblée bien au-delà des sensations habituelles. Elle n’oubliait pas qu’il y avait eu plus que la timide et douce explosion qui tendait habituellement son corps et qui cette fois-là, l’avait fait basculer dans un ailleurs dont elle n’avait jusque-là jamais eu connaissance.


Nathalie s’était peu à peu convaincue qu’elle passait, après tout peut-être, à côté de quelque chose de très agréable. Sans rien dire à Frédéric, pour ne pas lui montrer qu’elle suivait ses conseils et qu’elle lui cédait sans la moindre résistance, elle avait fouillé dans ses affaires intimes. Elle avait découvert rapidement les rares revues coquines qu’il avait achetées, une cassette vidéo dont il lui avait souvent parlé afin de l’inciter à la regarder tous les deux enlacés et plus. Rien de bien merveilleux ne s’était produit jusque-là, en tous les cas certainement pas comme ils se plaisent tous à le décrire avec force mots et images.


Toutefois, elle trouvait que maintenant le langage de leurs corps était un peu plus onctueux, moins saccadé, plus profond, plus harmonieux aussi. Elle ne savait pas réellement expliquer ce léger mieux. Peut-être ne s’agissait-il tout simplement que de cela. C’est bien peu quand même au-delà de la force des mots qui peuvent tout enjoliver et magnifier. Par contre, elle comprenait qu’il lui fallait aller encore plus loin et dépasser ses réserves quant au plaisir.


Elle lui sourit. Frédéric n’en revient toujours pas. Qu’attend-elle enfin ce soir ? Que veut-elle lui dire ? Il sent poindre en lui de l’irritation et craint de la bousculer comme à l’accoutumée.



Nathalie ponctue ses propos en faisant une moue de dépit, guettant la réaction de Frédéric. Elle cherche à lui donner une leçon, pourtant elle ne se sent pas capable d’aller plus loin.



Mon dieu que se passe-t-il, voilà un mot qu’elle ne prononce jamais.



Leurs lèvres s’unissent d’un seul coup et leurs langues se livrent, une fois n’est pas coutume, à une petite danse endiablée, se cherchant, s’échappant, s’enroulant l’une contre l’autre. Frédéric se délecte de cette ardeur inaccoutumée et par l’échancrure de la chemise de nuit de Nathalie - elle a donc oublié sciemment quelques boutons ce soir -, il s’empare d’un sein. Il se met à le masser du bas vers le haut, au rythme de leurs langues qui continuent leur sarabande. Il en épouse le contour et le pèse longuement. Pourquoi ne vient-il pas plus souvent les honorer ? Ils sont pourtant lourds et fermes.


Il presse le mamelon, il souhaite le voir grossir au contact de ses doigts. Homme pressé, il le pince afin d’en faire jaillir la pointe qu’elle a très grosse et sombre, un gros bourgeon parsemé de légères fissures, rugueux, une excroissance que l’on rêve de croquer à pleine dent sans prendre garde à sa fragilité. Quelle sensation déjà pour lui de sentir le bouillonnement de cette chair, de la voir changer de contexture et presque de couleur ! Il le voudrait encore plus volumineux. Avide, il abandonne le téton de Nathalie et entame une longue descente en direction du ventre de son épouse. Elle l’arrête fermement. Que se passe-t-il ?



Elle le scrute. Ce n’est pas possible, il ne devine pas, au diable ce catalogue qui détruit tout.



Frédéric, tout à son impatience, le corps en attente, ne comprend pas sincèrement ce que Nathalie lui a concocté comme cadeau d’amour.



Tiens ! Voilà une expression qui ne lui est pas étrangère en cette soirée. Bizarre n’est-ce pas ! Mais Frédéric n’en peut plus. Il ferme les yeux et se tourne, s’allonge sur le dos, presque au garde-à-vous dans le lit. Il l’entend remuer, écarter les draps et les repousser aussi loin que possible. Elle n’a donc pas froid, pourtant normalement, entre eux, tout doit se faire bien au chaud, ce qui le désespère en temps normal. Il comprend au bruit qu’elle fait qu’elle doit ôter sa chemise de nuit. Elle la jette dans la chambre. Elle va se mettre nue, il n’en exige pas tant, même s’il lui reproche souvent cette pudeur souvent incompréhensible.


Oh ! Voilà qu’elle l’enjambe, geste qu’elle exécute rarement. Il perçoit distinctement le contact des genoux et de cuisses de Nathalie à hauteur de sa poitrine, elle en pince violemment sa chair. Mais pourquoi est-elle montée aussi haut ?



Nathalie prend tout son temps, laissant les secondes défiler entre chaque chiffre. Sous ses genoux, elle sent le corps tendu de son homme. Il vibre déjà de ce qu’il va découvrir, pourvu qu’il ne soit pas déçu par toute cette mise en scène s’il espère visiblement autre chose, mais là ce sera pour une autre fois, ne brûlons pas les étapes.



Frédéric ne se précipite pas, pourtant tout son corps réclame tant ce moment qu’il ne pense pas pouvoir tenir plus longtemps. En totale ébullition, il se décide enfin à écarquiller les yeux, lentement, très lentement, prêt à les refermer aussitôt. Non ce n’est pas possible. Il n’en revient pas lui-même. Il ne sait plus dans quel monde il vit. Le rêve et la réalité se confondent. Nathalie et la vendeuse ne font-elles qu’une seule et même personne ? Peut-être ? Mais il est bien réel, à quelques centimètres à peine de son visage. Le petit string rose, celui qu’il croyait qu’elle ne pourrait jamais porter. Il ne peut provenir que de cette boutique magique, le mot n’est pas trop fort. La seule et unique différence, c’est qu’au lieu d’enfermer, enfin d’essayer d’enfermer, un pubis à la toison d’un noir profond, là, il lutte pour contenir un épais taillis blond, alléchant sous les transparences.



Frédéric, sans plus attendre, plaque sa bouche sur cette motte afin de la dévorer et goûter sans retenue aux effets produits par le tulle. Nathalie, bien qu’intriguée par le comportement étrange de son mari, cet état presque second, se laisse grignoter sous le tulle.