n° 12086 | Fiche technique | 49297 caractères | 49297Temps de lecture estimé : 26 mn | 15/12/07 |
Résumé: Lors du voyage qui doit les conduire à l'hôtel "Mon Plaisir", Nicole, victime d'une envie pressante, demande à son époux de s'arrêter dans un endroit désert. | ||||
Critères: fh couple forêt voyage amour voir noculotte ffontaine intermast fellation cunnilingu fdanus uro -amourpass -couple -nature | ||||
Auteur : Salvatore (Homme cinquantaine passionnément amoureux de LA FEMME) |
DEBUT de la série | Série : Hôtel Mon Plaisir Chapitre 01 | Épisode suivant |
Cela faisait maintenant deux heures qu’ils avaient quitté Lyon. Assise aux côtés de son mari, à la place du mort comme on a l’habitude d’appeler le siège à la droite du conducteur, Nicole contemplait rêveusement le paysage qui défilait. La musique que diffusait le lecteur de CD du tableau de bord de la 407 la berçait tendrement. « My Heart Will Go On » du film Titanic résonnait doucement dans l’habitacle de la voiture et la voix cristalline de Céline Dion laissait la jeune femme rêveuse.
Guillaume l’avait emmené voir le film quelques jours auparavant ; elle était sortie de la salle de cinéma, les yeux rougis et gonflés d’avoir trop pleuré. Et aujourd’hui, en écoutant cette musique, les images du film et toute l’émotion éprouvée lors de la projection lui revenaient en mémoire, la rendant mélancolique.
À sa gauche, Guillaume, insensible à la musique, demeurait attentionné à la conduite de la Peugeot. Responsable dans une importante société de travaux publics, il avait été désigné par son directeur d’agence pour se rendre à un séminaire de trois jours, séminaire pendant lequel il devait rencontrer d’autres responsables des différentes succursales de France, afin de faire le point et de comparer les nouveaux engins disponibles sur le marché. Ce colloque devait se dérouler dans une bastide du XVIIe siècle, transformée par son propriétaire en hôtel grand standing pouvant accueillir toutes sortes de réunions : mariages, banquets et séminaires. Ce châtelet, du nom de « Hôtel Mon Plaisir » se trouvait situé dans les environs de Montluçon.
Liberté avait été laissée aux participants de se faire accompagner de leur conjoint, la société prenant en compte le surplus de dépenses que cela occasionnerait. Et c’est ainsi que Nicole avait demandé un congé exceptionnel à l’agence immobilière où elle travaillait, pour accompagner son époux et passer trois jours de farniente dans un hôtel de luxe.
Cependant, ces deux heures passées à rouler commençaient à sérieusement perturber la jeune femme. Comme à chaque long voyage en automobile, sa vessie se rappelait à ses souvenirs :
Guillaume sourit, amusé. À chaque fois qu’ils effectuaient un long trajet en automobile, le même scénario se répétait invariablement. Lâchant des yeux la route qui défilait devant le capot de la voiture, il détourna son regard vers sa femme dont la ceinture de sécurité faisait ressortir ses seins étonnamment ronds : « de vrais melons », songea-t-il, admiratif.
À quarante ans, et malgré deux maternités, Nicole était toujours aussi séduisante et aussi désirable, même si de minuscules rides avaient fait leur apparition à la commissure des yeux. Son visage à l’ovale parfait était encadré par une chevelure blonde et soyeuse qui retombait en boucles légères sur ses épaules, cachant ses oreilles qu’elle avait fines et délicatement ourlées. Même si de temps en temps elle se faisait faire des shampoings colorants, Nicole était une véritable blonde ; elle en avait la peau laiteuse, très blanche, que le soleil rougissait invariablement chaque été. Ses yeux immenses brillaient d’un éclat particulier, comme deux astres singulièrement lumineux ; de couleur noisette, ils changeaient de teinte, allant du mordoré au vert ténébreux suivant l’humeur du moment. Son nez légèrement retroussé lui donnait un air de gamine espiègle, ce qu’elle était toujours un peu malgré son âge. Sa bouche, aux lèvres longues et épaisses, lui apportait un charme sensuel particulier ; et lorsqu’elle souriait, ses dents, petites et parfaitement alignées, apparaissaient pareilles à deux rangées de perles nacrées. Enfin, ses yeux légèrement allongés et ses pommettes hautes et saillantes révélaient quelques aïeuls venus des plaines de l’Europe de l’Est.
Guillaume ne put s’empêcher de songer ému combien il aimait sa femme, même si au cours des vingt années qui venaient de s’écouler depuis leur mariage, il lui était arrivé de la tromper deux ou trois fois, lors de rencontres fortuites. Des erreurs de parcours, qui jamais n’avaient mis en péril l’amour qu’il portait à celle qui lui avait offert tout son amour, et qui lui avait donné deux magnifiques enfants.
Comme ils longeaient l’orée d’une forêt, Guillaume aperçut un coin dégagé sur le bord de la route, pouvant éventuellement servir de parking. Jugeant le coin suffisamment tranquille, il ralentit progressivement la voiture, tandis que Nicole, dont l’envie d’uriner devenait pressante, serrait désespérément les cuisses pour bloquer son sphincter, ne voulant pas tacher l’entrejambe de sa culotte blanche. Cherchant à se garer, Guillaume remarqua un endroit déboisé d’où partait un chemin de terre, qui s’enfonçait sous les arbres. Jugeant l’endroit parfait pour que son épouse puisse s’isoler et satisfaire son besoin naturel, il stoppa la 407.
Fébrilement, Nicole fouilla dans la boîte à gants pour en sortir un paquet de mouchoirs en papier, qu’elle garda en main, puis elle quitta promptement la voiture. Une fois dehors, elle fut enveloppée par les bruits de la nature : le vent soufflant dans les hautes branches des chênes et des bouleaux, le cri strident de plusieurs merles dérangés dans leur recherche de nourriture, et le jacassement de deux ou trois pies furieuses de cette intrusion dans leur domaine. Haut dans le ciel bleu, les hirondelles et les martinets zébraient l’azur, tandis que les bosquets bruissaient des vols des mésanges et pinsons, à la recherche de graines.
Ils s’engagèrent dans l’étroit sentier. Nicole, à la recherche d’un endroit discret pour pouvoir enfin se vider la vessie, devança rapidement son mari de quelques pas. Suivant nonchalamment sa femme, Guillaume laissa errer son regard sur le doux balancement des hanches de cette dernière, s’attardant plus particulièrement sur les oscillations des fesses rondes, qu’une jupe courte et serrée mettait particulièrement en valeur.
Grâce aux différents sports qu’elle pratiquait assidûment, natation, jogging et VTT, Nicole avait gardé un corps que beaucoup de femmes plus jeunes pouvaient lui envier. Malgré deux grossesses suivies d’allaitements, ses seins ronds et hauts placés avaient conservé leur fermeté, et même s’ils étaient devenus un peu plus lourds, ils y avaient gagné en sensualité. Son ventre était redevenu si plat que jamais on n’aurait pu penser que par deux fois, il avait porté un enfant. Sa taille ayant retrouvé sa finesse donnait à la jeune femme une allure d’adolescente. Sa croupe, ronde et musclée, était, du fait du sport, restée étonnamment ferme. Quant à ses cuisses, nerveuses et musclées, elles avaient, toujours grâce aux différents sports pratiqués, acquis une telle force que lorsqu’elles se refermaient autour des reins de son mari, lors d’un orgasme violent, elles empêchaient ce dernier de se retirer du ventre dans lequel il avait enfoncé son dard.
À contempler le sensuel déhanchement de son épouse qui se dépêchait à dix pas devant lui, Guillaume sentit un sournois désir l’envahir. Le souvenir de certaines promenades dans les bois, du temps de leurs fiançailles lui revint en mémoire, achevant d’affoler sa libido. Il n’était pas rare à cette époque que leurs balades champêtres se terminent sur un lit de mousse fraîche et odorante, sur lequel ils se prouvaient leur passion réciproque. Plus d’une fois, ils avaient failli être surpris par d’autres couples d’amoureux en quête d’endroits discret pour y faire la même chose qu’eux.
Au bout du chemin de terre, ils se trouvèrent devant un porche de pierre dont l’un des piliers excessivement délabré était tapissé de mousse, alors que le second se dressait encore orgueilleusement. De chacun d’eux partait un muret recouvert de lierre et de ronces entremêlés, clôturant une immense propriété délaissée depuis fort longtemps. Au-delà du porche, devant eux, s’étendait un parc immense qui avait dû être luxuriant quelques siècles plus tôt, mais qui aujourd’hui se trouvait dans un état d’abandon complet. Au loin, masqué par les arbres, les tours d’un château attestaient de la splendeur passée de l’endroit.
S’avançant avec émotion dans cet enclos en friche, témoin d’un passé certainement fastueux, Nicole découvrit un sentier étroit s’enfonçant parmi les taillis. Immédiatement elle s’y engagea, suivant une piste que formait l’herbe couchée par le passage récent de quelqu’un ou d’un quelconque animal. Certaine que le sillage ainsi marqué devait mener dans un lieu tranquille servant certainement de chambre d’amour aux adolescents de la région, elle suivit la trace. Lorsqu’elle découvrit un immense chêne, au tronc impressionnant de grosseur et aux fortes branches partant horizontalement, entouré par une épaisse couche de mousse duveteuse, elle comprit que son intuition féminine ne l’avait pas trompée. Un emballage vide de préservatif lui confirma que l’endroit devait être le témoin de nombreuses scènes amoureuses.
Après un rapide coup d’œil aux alentours, Nicole retroussa sa courte jupe sur ses cuisses musclées, dévoilant à son époux admiratif ses longues jambes fuselées. Pressée de satisfaire le besoin urinaire qui lui taraudait la vessie, elle se contenta d’écarter l’entrejambe de sa fine culotte de dentelle blanche et, jambes largement écartées, elle laissa fuser son urine en un long jet copieux, qui alla arroser le sol moussu.
Déjà fortement excité, Guillaume demeura complètement ébahi : c’était la première fois, en vingt ans, qu’il voyait son épouse uriner de la sorte. D’habitude, celle-ci s’accroupissait comme la majorité des femmes, lui cachant le jaillissement de son urine. Jamais encore elle ne s’était soulagée ainsi, debout, à la manière d’un homme, du moins devant lui. Ce jet mordoré qui jaillissait ainsi du sexe féminin, tel un torrent impétueux fusant d’une faille, le troubla étrangement. Incrédule, il demeura sans voix, à fixer l’expulsion urinaire. Lorsqu’enfin le jet se tarit, Nicole alla pêcher dans une de ses poches un mouchoir en papier afin d’essuyer l’intérieur de sa longue fente poilue toute imprégnée d’urine.
Pris d’un désir soudain, Guillaume s’interposa :
Étonnée par cette demande étrange, Nicole laissa cependant son époux s’emparer du mouchoir de papier, trop surprise par cette exigence pour songer à la lui refuser.
Guillaume s’agenouilla aux pieds de sa femme autant déconcertée qu’amusée, en prenant garde de ne pas poser ses genoux dans la mousse humidifiée par l’urine. Avec des gestes d’une extrême douceur, il entreprit d’essuyer les grandes lèvres sexuelles humides, les frôlant et les tamponnant délicatement à l’aide du fin mouchoir de papier.
Sous ces attouchements pourtant extrêmement légers, Nicole, d’abord amusée par ce qu’elle considérait comme un caprice de la part de son pervers époux, se surprit au bout d’un certain temps à éprouver un plaisir insidieux. C’était la première fois que son mari lui prodiguait ce genre de soins. Force lui fut de reconnaître qu’elle trouvait cela extraordinairement agréable, malgré le lieu où ils se trouvaient et le fait qu’ils pouvaient être surpris par un quelconque promeneur. Mais l’idée qu’un badaud pouvait à tout moment les surprendre et assister à cette scène étrange fit naître un étrange sentiment dans l’esprit de la jeune femme. Sentiment où la crainte et le désir se mêlaient intimement.
Quelque peu inquiète quand même, elle jeta un rapide coup d’oeil autour d’elle. Et comme elle s’apprêtait à prévenir son époux du risque qu’ils couraient à être découvert par un promeneur, un long frisson voluptueux lui irradia soudainement le bas-ventre. Dans ses attouchements précis, Guillaume venait de frôler son clitoris, qu’il avait adroitement déniché, provoquant dans son sexe en émoi une onde de chaleur qui se propagea dans tout son corps, lui arrachant un gémissement de plaisir. S’il était un endroit de sa féminité où le moindre frôlement lui prodiguait une extrême sensation de volupté, c’était bien ce minuscule bourgeon de chair qui habituellement se tenait tapi à l’abri de ses grandes lèvres sexuelles ; et cela depuis sa puberté.
Malgré la connaissance qu’il avait de la réceptivité clitoridienne de son épouse, Guillaume n’en ressentit pas moins un immense bonheur en constatant le trouble que son effleurement venait de faire naître chez celle-ci. Devant l’évident plaisir que Nicole avait ressenti à son attouchement, Guillaume décida d’accentuer la félicité qu’il venait de procurer à sa sensuelle épouse. Abandonnant le mouchoir de papier imbibé d’urine, il pinça entre ses doigts, les grandes lèvres sexuelles de ce sexe qu’il connaissait si bien, les écartant délicatement l’une de l’autre. La vision affolante des chairs roses de la vulve luisante de cyprine, augmenta encore son désir. Troublé par le spectacle affriolant de l’antre sexuel béant de son épouse, il laissa son regard plonger au plus secret de la féminité chatoyante. Émerveillé par cette vision particulièrement impudique d’un sexe féminin béant, il contempla longuement les chairs nacrées et palpitantes d’envie. Contemplatif, il laissa son regard s’attarder un instant sur le bouton de chair étonnamment gonflé qui, tel un minuscule pénis, se dressait hors des replis supérieurs de la longue vulve.
À fouiller ainsi du regard la chatte grande ouverte de son épouse, Guillaume sentit son membre viril gonflé frémir dangereusement dans son slip devenu trop étroit. La gorge soudainement asséchée, il approcha son visage de la longue faille luisante afin de s’y désaltérer. Collant sa bouche assoiffée contre les lèvres sexuelles gorgées d’un suc abondant, il plongea sa langue dans les replis humides de la vulve à la recherche de cette source magique.
Ne se souciant nullement des protestations, bien faibles, de son épouse, Guillaume appuya un peu plus son sensuel baiser. Complètement étranger à ce qui se passait autour de lui, il continua de fouiller d’une langue souple la profonde grotte sexuelle aux parois suintantes. Léchant avec gourmandise les replis vulvaires copieusement imbibés, il s’enivra du goût âcre de l’urine, mêlé à celui plus épicé des sécrétions vaginales. Un fumet particulier s’échappait de la chatte écartelée, le grisant sexuellement. Lapant le jus pimenté qui sourdait des profondeurs du vagin enflammé, titillant habilement le clitoris dardé, Guillaume se rendit compte que la pression des mains de Nicole sur son crâne pour le repousser se faisait plus molle, même si cette dernière continuait de protester d’une voix de moins en moins convaincante.
Bien qu’inquiète à l’idée d’être surprise par un randonneur, Nicole ne pouvait combattre cette douce chaleur qui lui envahissait le bas-ventre. Jetant constamment des regards anxieux autour d’elle, épiant les moindres bruits venant des taillis, elle s’abandonna cependant aux délices que la langue habile de son époux lui procurait. Bientôt, l’étrange plaisir qu’elle ressentait à être ainsi léchée en pleine nature, à la merci d’un quelconque promeneur qui pourrait les surprendre, se fit plus sournois dans son corps soudain frémissant. La pensée que son pervers époux allait, par sa sensuelle caresse, la faire jouir ainsi, debout au pied de ce chêne centenaire, l’affola. Combien de Marquises, de Comtesses ou même de simples servantes s’étaient fait trousser à cet endroit, ne put-elle s’empêcher de songer, à cet emplacement même où Guillaume, d’une langue habile, la menait inexorablement à la jouissance. Dans une ultime tentative de défense, elle essaya de repousser le visage de son diabolique époux d’entre ses cuisses tremblantes et abondamment trempées par ses sécrétions vaginales :
Complètement sourd aux protestations de sa femme, Guillaume éprouvait un plaisir intense à sentir cette dernière tenter, bien timidement, de l’empêcher de l’amener à l’orgasme qu’il sentait proche. D’une langue exercée, il continua de fouiller la chatte de plus en plus liquide, alors que lui parvenait, assourdi le bruit des véhicules circulant sur la nationale située à quelques mètres d’eux. Les mains crochetées dans les rondeurs charnues de la croupe, afin d’immobiliser sa sensuelle épouse, il s’ingénia à enfoncer sa langue le plus loin possible à l’intérieur du sexe dégoulinant d’un jus parfumé. Tout en léchant avec gourmandise la liqueur épicée qui s’échappait de la chatte embrasée, il s’ingénia à frotter habilement son nez contre le clitoris entièrement sorti de son nid de chair. Des gémissements de plus en plus prononcés parvenaient à ses oreilles, l’incitant à continuer ses attouchements. Sachant combien sa sensuelle épouse était sensible à ce genre d’attouchement particulier, il insinua un de ses doigts entre les rondeurs jumelles des fesses musclées, pour aller lutiner le minuscule orifice qui s’y cachait.
Sous la houle de moins en moins contrôlable qui lui fouettait les entrailles, Nicole dans un gémissement de défaite cessa alors de résister. Mais sachant comment allait se terminer ces caresses par trop voluptueuses, elle tenta de repousser le visage de son mari, encastré entre ses cuisses :
Comme son pervers époux, loin de lui obéir, collait encore plus intimement sa bouche à sa vulve béante, sachant pertinemment à quoi il s’exposait, Nicole cessa de se contenir. Tentant quand même de repousser le plus loin possible de sa vulve inondée l’entrejambe de sa fine culotte à l’aide de la main droite, elle tint à prévenir son diabolique époux :
Alors que la jouissance la saisissait, la tétanisant toute entière, Nicole entrevit parmi les taillis, dans un brouillard, un visage de femme la tête enserrée dans une guimpe ; cette coiffure que les dames d’autrefois portaient. Cette vision d’un autre âge lui souriait d’un air complice. Un long râle de jouissance, qu’elle ne chercha pas à étouffer, jaillit de sa gorge, faisant cesser immédiatement les pépiements d’une bande de moineaux, perchée à quelques centimètres sur une branche basse. Alors qu’un véritable râle amoureux de femme comblée jaillissait de sa gorge, un flot impétueux d’un liquide chaud et odorant jaillissait de sa vulve bouleversée, éclaboussant le bas du visage de son tourmenteur.
* * * * *
Nicole faisait partie de cette minorité de femmes que certains connaisseurs nomment « femmes-fontaines » : cette particularité s’était révélée chez elle au moment de son premier véritable orgasme. Elle devait avoir dans les dix-neuf ans lorsqu’elle s’était rendu compte de la singularité étonnante de son sexe. Ce jour-là, profitant que ses parents avaient dû s’absenter pour le week-end, elle s’était empressée d’inviter son flirt du moment à venir la rejoindre chez elle. Ce dernier, un garçon de son âge était aussi innocent qu’elle dans les jeux de l’amour. Très vite elle avait entraîné son amoureux dans sa chambre de jeune fille, et même dans son lit. Malgré la fébrilité dont avait fait preuve son jeune partenaire en lui faisant l’amour, il l’avait quand même fait jouir comme jamais il n’avait réussi auparavant.
Ce n’était certes pas la première fois qu’ils faisaient l’amour, et cela dans des endroits aussi variés qu’inattendus ; telles que les encoignures de portes cochères, la banquette arrière d’une voiture ou même les toilettes d’un cinéma. Du fait des endroits peu propices pour ce genre d’exercice, c’était toujours des rapports rapides qui leur apportaient à tous deux un certain soulagement, sans vraiment les mener à l’extase. Ce jour-là, elle avait éprouvé un orgasme d’une rare violence. Et c’est suite à ce plaisir extraordinaire qu’elle s’était rendu compte de la particularité de son sexe. Au moment où tout son corps se cambrait frénétiquement sous cette première réelle jouissance, elle avait échappé à la verge qui la clouait sur le lit dévasté. De sa chatte soudainement libérée, un flot inhabituel avait jailli, leur éclaboussant les cuisses à tous les deux et trempant les draps saccagés de son lit.
Étonnée devant pareil déluge, la jeune fille innocente, qu’elle était, s’était imaginée que sa vessie, au moment de l’orgasme, s’était brutalement relâchée, se vidant de son contenu, ce qui l’avait énormément perturbée. Ce qui avait également quelque peu désorienté son jeune partenaire.
Pendant longtemps, Nicole avait vécu cet incident comme une tragédie, et de ce fait n’avait plus osé faire l’amour, se refusant catégoriquement à ses flirts qui le lui proposaient. Lassés de ses rejets répétés à leurs désirs sexuels, les garçons n’avaient pas tardé à l’ignorer, ne l’invitant plus à sortir au cinéma ou au bal, lui préférant des filles plus complaisantes.
Pendant ce temps de jeûne sexuel forcé, lorsque ses sens réclamaient un apaisement, Nicole n’avait trouvé d’autre solution que d’aller s’enfermer dans les toilettes pour calmer ses désirs. Là, assise sur le siège de faïence, elle pouvait se masturber en toute quiétude, son flot vaginal inopportun jaillissant de sa chatte allait se perdre dans le fond de la cuvette.
Ce n’est qu’après plusieurs mois qu’elle avait osé se confier à sa sœur aînée, mariée et mère d’un adorable bambin. Celle-ci, n’ayant jamais connu ce genre de mésaventure, demeura extrêmement surprise par cette particularité. L’étonnement passé, elle lui conseilla de consulter un gynécologue, lui proposant même de l’accompagner chez le praticien, ce que Nicole avait accepté avec empressement.
Contrairement à ce qu’elle appréhendait, le docteur se montra d’une bienveillance exemplaire. Après l’avoir patiemment écouté, il lui avait alors expliqué que ce qu’elle subissait lors de rapport sexuel n’avait rien d’anormal et que, contrairement à ce qu’elle s’était imaginée, sa vessie ne jouait aucun rôle dans ces émissions de liqueur inopportune. Certaines femmes, lui expliqua-t-il, avaient la particularité d’émettre pendant la période de plaisir sexuel, un ou plusieurs jets d’un liquide différent de la lubrification vaginale habituelle et de l’urine. Cette émission provenait de petites glandes spongieuses situées de chaque côté de l’entrée du vagin. Elles étaient plus ou moins développées chez certaines femmes. Sous l’effet du plaisir provoqué par des caresses, soit clitoridiennes, soit vaginales ou au moment d’un orgasme avec un partenaire, ces petites glandes se contractaient et expulsaient un liquide qui ressemblait à de l’eau. Certaines femmes non averties pouvaient croire qu’elles urinaient pendant le plaisir, et de ce fait elles se sentaient gênées au point de retenir leur plaisir et leur orgasme. C’est parfois une véritable inondation qui, commenta le gynécologue, pouvait aller, jusqu’à quinze centilitres par orgasme…
* * * * *
Les jambes flageolantes sous la violence de son orgasme, Nicole s’agrippa d’une main tremblante au crâne de son époux toujours à genoux entre ses cuisses frémissantes. Le corps courbé en avant, les yeux clos sur son plaisir, le bas-ventre crispé, indifférente à tout ce qui l’entourait, elle laissa au temps le soin de calmer ses esprits et ses organes perturbés, cependant que Guillaume continuait de la lécher délicatement.
Lorsqu’enfin les spasmes de son bas-ventre se calmèrent et que les lèvres de sa vulve se refermèrent sur le secret de son sexe palpitant, elle se redressa lentement. Repoussant le visage trempé de son pervers époux, elle le gronda affectueusement, tandis qu’autour d’eux les chants des oiseaux avaient repris de plus belle, véritable hymne à l’amour :
Se maintenant en équilibre en se cramponnant à la chevelure de son époux qui ne s’était toujours pas redressé, Nicole fit glisser sa lingerie intime à l’entrejambe inondé le long de ses jambes. Placé comme il l’était, Guillaume eut droit à la vision des longues lèvres carmin et luisantes du sexe de son épouse. S’emparant du sous-vêtement de soie, il le porta à ses narines, humant avec délice le délicieux fumet qui s’en dégageait, avant de s’en servir pour s’essuyer la bouche et le menton.
Se saisissant de sa culotte copieusement humidifiée, elle la roula en boule afin de s’éponger soigneusement la vulve et l’intérieur des cuisses, sous le regard amusé de Guillaume, ravi de sa victoire. Une fois son entrejambe minutieusement essuyé, Nicole rabaissa sa courte jupe sur ses longues cuisses de marathonienne en lançant à son mari encore sous le charme :
Puis ayant repris une tenue correcte, elle s’approcha de celui à qui elle devait ce merveilleux orgasme champêtre, et auquel elle se colla amoureusement :
Tout en se blottissant amoureusement contre le torse de son mari, Nicole laissa glisser une main curieuse en direction de la braguette de ce dernier. Bien que se doutant de ce qu’elle allait y trouver, elle éprouva néanmoins une vive satisfaction en sentant sous ses doigts l’énorme protubérance qui déformait le devant du pantalon.
Avec émotion, elle pressa tendrement la longue saillie, éprouvant un réel plaisir à constater la force avec laquelle son mari la désirait.
Après un rapide coup d’oeil aux alentours toujours déserts, Nicole s’empressa de faire glisser le zip de la braguette, pour aussitôt glisser une main impatiente dans l’ouverture ainsi pratiquée. Habilement, elle fourragea à l’intérieur du pantalon, repoussant avec difficulté le slip étroit, d’où elle dégagea la puissante verge bandée qu’elle fit passer par l’ouverture béante de la braguette. Son mari possédait un membre viril court et trapu, qui n’avait rien à voir avec les monstrueux gourdins de certains acteurs de films X qu’elle avait découverts certains samedis soirs sur une chaîne télé privée. Guillaume ne ressemblait en rien à ces étalons sexuels, mais sa verge telle qu’elle était lui avait toujours procuré des jouissances plus que satisfaisantes.
Un rapide coup d’oeil aux alentours, à la recherche d’un quelconque voyeur et Nicole, une fois rassurée, se courba vers le dard de chair émergeant fièrement du pantalon dégrafé. Elle avait toujours éprouvé une adoration passionnée, presque religieuse, pour cet organe sexuel masculin qui depuis vingt ans la comblait divinement. Ce merveilleux pal de chair inéluctablement la transportait au septième ciel chaque fois qu’il la pénétrait, lui faisant connaître les félicités du paradis avant l’heure. Fixant avec émoi le gland cramoisi, elle referma ses doigts autour de la colonne de chair pour la branler lentement, d’un mouvement souple du poignet. Son plus grand plaisir, et cela depuis le jour où, adolescente, elle avait tenu en main pour la première fois un membre viril bandé, était de faire coulisser sa main refermée le long de ce merveilleux instrument sexuel. Le fait d’en éprouver la douceur et la force contre sa paume, de voir jaillir d’entre son pouce et son index resserrés, le gland charnu et congestionné, la ravissait au plus haut point.
Là, en pleine nature, penchée sur la virilité tendue de son mari, Nicole activa ses doigts encerclant la colonne de chair turgide, dans une caresse légère, mais insistante. Au fil des années, elle était devenue une véritable experte dans l’art de branler son époux. Celui-ci lui avait appris les diverses techniques pour procurer du plaisir à un homme. Par le simple attouchement du membre gonflé contre sa paume elle devinait la montée du plaisir chez son compagnon, aussi pouvait-elle réguler cette dernière en ralentissant sa caresse ou en l’accélérant progressivement. De ce fait, elle était capable de maintenir indéfiniment l’état d’excitation de son partenaire, faisant subir à ce dernier un véritable calvaire sexuel.
Guillaume, qui connaissait bien le talent de son épouse pour l’avoir subi depuis plusieurs années, laissa cette dernière œuvrer à sa guise. Tout en surveillant les alentours, il goûta pleinement le délicieux plaisir que cette main féminine émérite lui procurait. Très vite, au gré du va-et-vient des doigts agiles le long de sa verge stimulée, d’agréables frémissements secouèrent son bas-ventre. Comme Nicole se tenait courbée au-dessus de son dard érigé, toute occupée à le branler consciencieusement, il posa sa main droite sur la croupe dodue qui, du fait de la position de sa propriétaire, tendait la courte jupe qui la recouvrait. Et tout en savourant pleinement la voluptueuse masturbation dont il était l’objet, il entreprit de caresser les rondeurs émouvantes d’une main ferme. Pareil à un maquignon flattant la croupe d’une jeune pouliche, il pressa ses doigts dans les chairs fermes des fesses rebondies. Songeant que son épouse ne portait plus de culotte, il ne put résister au désir de retrousser la courte jupe, afin de pouvoir palper à pleine main les deux hémisphères élastiques.
Surprise par la soudaine sensation de fraîcheur le long de ses cuisses et de ses reins, Nicole, sans pour autant cesser sa savante masturbation, jeta un rapide coup d’oeil complice en direction de son époux :
Et comme Guillaume lui semblait rester vigilant, elle se replongea sur sa tâche, s’extasiant devant les apparitions successives du gland mafflu jaillissant entre ses doigts, pareil à un diablotin malicieux. Quand la main douce et possessive de son époux se referma sur son postérieur pour le presser avec une vigueur toute masculine, un long frisson la parcourut, la faisant se cambrer de plaisir. Lorsque, lors de leurs ébats amoureux, elle chevauchait son mari, elle éprouvait un délice réel lorsque ce dernier lui malaxait les fesses. Cet effleurement viril lui procurait de merveilleuses ondes voluptueuses qui se propageaient dans ses reins avant de lui irradier le bas-ventre.
Sachant l’effet que cet attouchement bien particulier avait sur la libido de son épouse, Guillaume ne se priva pas pour palper avec fermeté les masses jumelles du postérieur tendu. Il pressa énergiquement les fesses fermes, passant rapidement de l’une à l’autre, les malaxant sauvagement, mettant dans la vigueur de ses palpations toute la force de son désir. Inconsciemment, il se rendit compte que la sensuelle masturbation dont sa verge était l’objet se faisait plus rapide, plus ample, plus voluptueuse. Les caresses qu’il prodiguait à la croupe de son épouse avaient l’effet escompté. D’ailleurs, s’il en avait douté, les gémissements que laissait échapper Nicole tout en le branlant auraient suffi à le conforter dans ses impressions. Pareil à un maître boulanger pétrissant sa pâte pour en faire de belles miches, Guillaume malaxa longuement et savamment celles de son épouse, conscient du plaisir qu’il procurait à cette dernière.
Comme à chaque fois que son mari lui caressait les fesses de cette façon, Nicole sentit une étrange lascivité grimper le long de ses reins incurvés. Sans cesser de faire coulisser sa main refermée autour de la verge tendue de son époux, elle agita sa croupe dénudée, afin de mieux l’offrir à la main qui la palpait si voluptueusement. Malgré sa précédente jouissance, elle ressentit le désir prendre possession de son bas-ventre, humidifiant de nouveau sa vulve. Insensiblement, elle accéléra le mouvement de va-et-vient de sa main le long du membre viril qu’elle branlait, décalottant de plus en plus rapidement le gland déjà fort congestionné. Le toc-toc-toc bruyant et soudain d’un pic-vert dans les branches hautes du chêne la fit brusquement tressaillir, alors que dans les fourrés, près de son visage, les trilles d’un rouge-gorge lui résonnaient dans les oreilles.
Envoûté par la chair ferme et soyeuse de la croupe mouvante de sa femme, qu’il sentait s’échauffer sous ses caresses appuyées, Guillaume éprouva soudain l’envie d’un attouchement plus précis, plus pervers et auquel il savait que son épouse ne résisterait pas. Cessant de palper les globes jumeaux rosis par l’ardeur de ses traitements manuels, il glissa son majeur raidi dans la longue et profonde raie séparant les fesses dodues et offertes à sa lubricité. Sans avoir à tâtonner bien longtemps, il trouva le minuscule cratère qu’il convoitait, profondément niché au plus secret du goulet séparant les deux masses charnelles. Le fait de trouver l’orifice anal abondamment lubrifié ne l’étonna qu’à moitié, tant les sécrétions qui s’étaient échappées du vagin distant de quelques millimètres quelques instants plus tôt avaient été abondantes. Aussi il n’eut aucun mal à y enfoncer la première phalange de son médius, puis la totalité de son doigt.
Sous cette pénétration à laquelle elle s’attendait quelque peu, connaissant le goût prononcé de son époux pour l’exploration systématique de son cul, Nicole ressentit une importante vague de plaisir la submerger. Il en était toujours ainsi lorsqu’elle sentait le doigt fureteur de Guillaume s’enfoncer dans son anus. En général, cela se passait lors de leurs relations sexuelles. Au bout de quelques minutes d’accouplement, son mari, ne pouvait s’empêcher de venir lui fouiller les intestins d’un doigt inquisiteur, tout en lui pistonnant allègrement le vagin de son membre durci. Cette double pénétration avait en général pour conséquence de l’amener plus rapidement à l’orgasme.
Prise d’une espèce de folie érotique sous cette pénétration anale, Nicole cessa sa masturbation, pour engouffrer précipitamment le gland volumineux dans sa bouche. Elle entreprit alors de faire coulisser ses lèvres refermées au rythme avec laquelle son compagnon lui forait le cul. Lorsque le doigt raide et tendu, identique à une petite bite, se trouva entièrement fiché entre ses fesses, l’extrémité du gland frappait son gosier. Alors commença un sensuel ballet entre les deux époux qui se connaissaient à merveille. Calquant la vitesse de sa fellation sur celle du doigt qui l’enculait, Nicole recracha lentement la verge gonflée, suivant le retrait du majeur de ses entrailles. Lorsque Guillaume, ayant pratiquement retiré son doigt de son anus élastique, l’enfonça de nouveau pour une seconde exploration de ses profondeurs mystérieuses, elle aspira aussitôt le gland volumineux qui allait s’échapper de ses lèvres humides.
Véritables complices dans leurs jeux amoureux, les deux époux se caressèrent ainsi pendant plusieurs minutes, éprouvant chacun un plaisir intense à être acteur actif et passif en même temps. Et le fait que leurs attouchements se passaient au sein même de la nature, parmi les mille bruits propres à la campagne et avec le risque d’être découvert à tout instant, augmentait encore leur plaisir. Le chant harmonieux d’un rossignol discret atténuait les jacassements criards de deux pies qui, perchées sur l’une des branches maîtresses du chêne, les observaient, curieuses.
Sous le va-et-vient du doigt masculin dans son cul assoupli par d’innombrables pénétrations, Nicole éprouvait un suave plaisir qu’elle tenta de faire partager à son époux. D’une bouche avide, elle suça la verge avec application, léchant avec gourmandise le gland rubicond, avant de l’engloutir profondément au fond de son gosier.
Mais le rire soudain d’enfants, provenant de l’entrée du domaine fit sursauter le couple. Crachant précipitamment le membre gonflé de son mari, Nicole se redressa vivement, échappant ainsi au doigt qui lui fouillait le cul.
Ne pouvant décemment demeurer avec son membre jaillissant tel un pal hors de sa braguette, Guillaume s’empressa de réinstaller son ustensile sexuel au fond de son slip, maugréant contre ces importuns qui l’avaient privé d’une jouissance qu’il avait senti proche.
Rassuré sur la suite des évènements, Guillaume encercla la taille de sa femme de son bras, l’attirant tendrement à lui. Amoureusement enlacés, comme aux plus beaux jours de leur jeunesse, les deux époux s’engagèrent sur le sentier qui les ramenait à leur véhicule. Tout en marchant à petits pas, Guillaume qui maintenait contre lui sa femme alanguie, laissa insensiblement remonter sa main jusqu’au sein droit de celle-ci. Voluptueusement il palpa le globe de chair par-dessus le fin corsage, éprouvant un trouble agréable à sentir cette rondeur élastique lui emplir la paume.
Bien qu’éprouvant un doux plaisir à cet attouchement, Nicole, qui avait vu au loin les silhouettes des promeneurs, repoussa gentiment, mais fermement, la main baladeuse de son entreprenant époux :
Guillaume, qui lui aussi aperçut le couple qui s’avançait dans leur direction, abandonna à regret la confortable rondeur qu’il palpait. Lentement il laissa glisser sa main jusqu’à la taille souple et flexible de son épouse. Ne pouvant contenir le désir qui l’habitait toujours, il tenta de glisser ses doigts sous la ceinture de la courte jupe ; ce qu’il réussit aisément pour son plus grand plaisir. Immédiatement il sentit la chair nue, si douce et si moelleuse de la hanche évasée de sa compagne, percevant avec précision le jeu musculaire de la cuisse. Enhardi par l’apparente passivité de son épouse à son attouchement, il continua son exploration, dirigeant sa main en direction de la croupe nerveuse qu’aucun sous-vêtement ne protégeait. L’esprit enfiévré par le désir, il entreprit de presser les chairs fermes et douces de ce derrière féminin qu’il connaissait si bien et qui l’excitait toujours autant. Avec émotion, il réussit, tout en marchant, à infiltrer son majeur dans la longue raie médiane séparant les deux fesses mouvantes.
Nicole, dont le téton s’était aussitôt dressé au frôlement pourtant bien anodin de la main de son mari, ressentit un long frisson lui parcourir les reins lorsque les doigts masculins vinrent pétrir voluptueusement son postérieur libre de toute protection. Aussi, lorsqu’elle sentit le doigt fureteur glisser entre ses fesses à la recherche de l’orifice niché entre elles, elle ne put s’empêcher de ralentir le pas, afin de faciliter la progression du majeur explorateur. Depuis plus de vingt ans qu’ils étaient unis, elle connaissait parfaitement les ardeurs et les désirs secrets de Guillaume. Celui-ci ne perdait aucune occasion de la frôler chaque fois que l’occasion se présentait, lui montrant ainsi combien il la désirait. Et ces attouchements, même si parfois ils se produisaient dans des endroits publics, comme c’était le cas présentement, la ravissaient, lui prouvant par là même combien elle était encore attirante et désirable, tout du moins aux yeux de son mari. Tout son corps fut parcouru par un frisson voluptueux lorsqu’elle perçut l’un des doigts forcer l’orifice de ses reins, pour s’enfoncer de nouveau à l’intérieur de ses intestins. Cette pénétration hors nature l’avait toujours terriblement affolée, du fait justement qu’elle aurait dû être défendue ; cet orifice n’étant pas celui par lequel le plaisir devait être dispensé. La première fois que son compagnon de jeux amoureux avait osé enfoncer son doigt dans ce corridor caché de son anatomie, elle en avait été extrêmement choquée. Mais elle n’avait osé repousser cet attouchement sale et vicieux, pour ne pas passer pour une oie blanche, ce qu’elle était en fait… Puis à mesure que son pervers amoureux l’habituait à être ainsi fouillée, elle avait été étonnée de ressentir un certain plaisir à cette exploration anale. Au bout d’un certain temps, c’est elle qui le réclamait à ses différents galants, tout heureux d’une telle aubaine.
Poussant son doigt dans le cul élargi et combien accueillant de son épouse, Guillaume força celle-ci à accélérer son allure, et de ce fait ils ne tardèrent pas à croiser les promeneurs qui s’avançaient à leur rencontre. Âgé d’une trentaine d’années, le couple était accompagné de deux jeunes enfants qui exécutaient de véritables gymkhanas sur leurs VTT, en riant et criant leur joie de vivre insouciante. Lorsqu’ils arrivèrent à leur hauteur, les inconnus les saluèrent avec un sourire complice qui embarrassa Nicole.
Pivotant rapidement sur elle-même, elle échappa au doigt qui lui fouillait les intestins. Libérée, elle se plaqua étroitement contre son habile époux qui savait si bien enflammer ses sens. Remuant lascivement son bas-ventre traversé par mille frissons sensuels conte le membre viril, qu’elle percevait malgré l’épaisseur des tissus qui le protégeait, toujours aussi raide, elle prévint d’une petite voix :
Comme elle redressait son visage vers son mari, la jeune femme fut saisie par la tendresse et la passion qui brillaient dans les yeux de celui-ci. Subjuguée par le magnétisme de ce regard, comme hypnotisée, elle encercla le cou de Guillaume de ses bras et approchant son visage, elle posa tendrement se lèvres sur les siennes.
C’est elle qui, d’une langue souple et adroite alla chercher celle de son compagnon, dans un baiser plein d’une passion amoureuse depuis longtemps oubliée. Guillaume y répondit avec la même émotion sensuelle.
Jamais les deux époux ne s’étaient retrouvés habités par une telle ardeur passionnée depuis leur lune de miel, vingt ans plus tôt. Peu à peu la vie avait transformé les amants qu’ils étaient en un couple comme tant d’autres ; pris par ses obligations familiales et professionnelles. Lentement, sans qu’ils ne s’en rendent réellement compte, l’amour qui les avait unis du temps de leur jeunesse avait fait place à cette tendresse complice qui fait d’un amant prévenant, un mari pressé. Même s’ils faisaient l’amour avec toujours autant de plaisir, une fois par semaine, la fougue dévastatrice du début n’y était plus. Mais en ce jour particulier, il avait fallu qu’une envie pressante de Nicole les force à s’arrêter en ce lieu, où le bruissement des feuilles des grands arbres caressés par le souffle léger du vent, mêlé au chant mélodieux de dizaines d’oiseaux s’élevant des taillis, les ramène vingt ans en arrière. À cette époque où toute occasion était bonne pour se prouver combien ils se désiraient l’un, l’autre.
Accrochée au cou de son époux, la croupe fermement malaxée par ce dernier, Nicole éprouvait un plaisir particulier à frotter son bas-ventre contre l’énorme protubérance que faisait la verge gonflée, témoin indiscutable du désir que Guillaume éprouvait pour elle :
De nouveau tendrement enlacés, les deux époux retrouvés reprirent leur marche en direction de la route nationale, pressés de satisfaire leurs besoins sexuels à l’intérieur de l’habitacle de la 407. Arrivés à la voiture, c’est avec fébrilité qu’ils s’installèrent à bord, harcelés par le désir qui leur taraudait le bas-ventre. Prévoyant, Guillaume s’apprêtait à reculer son siège par rapport au volant afin de libérer de l’espace pour que Nicole puisse s’activer à son aise au niveau de son bas-ventre, lorsqu’un coup de klaxon le fit sursauter.
(À suivre)