n° 12140 | Fiche technique | 57920 caractères | 57920Temps de lecture estimé : 31 mn | 02/01/08 corrigé 31/05/21 |
Résumé: Nicole et Guillaume arrivent enfin à l'hôtel "Mon Plaisir", non sans avoir fait d'étranges rencontres. | ||||
Critères: fh couple hotel voyage voiture amour voir exhib noculotte ffontaine pénétratio fsodo -couple -exhib -ffontaine | ||||
Auteur : Salvatore |
Épisode précédent | Série : Hôtel Mon Plaisir Chapitre 02 | Fin provisoire |
Jetant un coup d’œil agacé dans le rétroviseur, Guillaume découvrit, pratiquement collé à l’arrière de la 407, un camion de travaux publics. Le chauffeur du véhicule, devant certainement effectuer une quelconque besogne sur la chaussée, attendait qu’ils libèrent la place pour y garer son camion.
De fort méchante humeur, Guillaume lança la 407 sur la nationale, pestant contre le malheureux employé qui avait, sans s’en douter, interrompu un intermède qui s’annonçait des plus sensuel. Jurant intérieurement, il songea à demander à son épouse de le branler pendant qu’il conduisait, comme cela leur était quelquefois arrivé du temps de leur lune de miel. À cette époque, Nicole était même allée jusqu’à le sucer pendant qu’ils roulaient sur des routes tranquilles. Mais la peur du gendarme en embuscade au détour d’un virage lui fit rejeter cette folle initiative.
L’attention qu’il devait porter à la conduite de la 407 sur cette route sinueuse calma peu à peu son désir et à l’intérieur de son slip, et son sexe reprit lentement un volume normal.
Après encore une bonne heure de route, ils arrivèrent enfin au village où devait se situer l’hôtel qu’ils cherchaient. Ils tournèrent quelque temps parmi les ruelles sans indications, passant à plusieurs reprises devant les mêmes monuments. Devant l’échec de leurs recherches, Guillaume décida de demander sa route à la première personne qu’ils croiseraient. Apercevant un individu qui se déplaçait sur le trottoir de droite quelques mètres devant eux, il décida de l’interpeller pour lui demander son itinéraire.
Albert, sa journée terminée s’en retournait à la ferme familiale. Unique garçon d’une famille de cinq enfants, il était, ses sœurs plus âgées s’étant mariées et ayant été vivre avec leurs époux, seul à vivre et à diriger la ferme en compagnie de sa mère, veuve depuis cinq ans. À dix-sept ans, le jeune homme avait trouvé un emploi de quelques heures comme employé municipal ; ce qui lui permettait de subvenir aux besoins de la famille, la ferme n’étant pas d’un apport suffisant depuis le décès de son père. Sa mère, âgée de cinquante ans se contentait d’élever des volailles et quelques chèvres, dont elle tirait des fromages qu’elle vendait aux différents restaurants de la région.
Lorsque la « 407 Peugeot » bleu nuit stoppa à sa hauteur, le jeune homme ne put s’empêcher d’admirer cette voiture aux lignes fluides, dont il savait que jamais il ne pourrait se l’offrir. Mais son attention fut vite détournée par l’apparition d’un visage féminin d’une rare beauté qui par la vitre baissée l’interpella :
Le regard fixé sur ce visage de madone aux longs cheveux blonds qui lui souriait tendrement, Albert s’avança quelque peu intimidé. Jamais il n’avait rencontré de femme aussi belle. Il est vrai que, ne quittant pratiquement jamais la ferme, il n’avait pas l’occasion de croiser des personnes du sexe opposé, belles ou pas. À vrai dire, à dix-huit ans, le jeune homme n’avait encore jamais eu de liaison amoureuse avec une fille, jamais sa virilité n’avait pénétré un sexe féminin. Ce qu’il connaissait des femmes, il l’avait surtout découvert grâce à des revues érotiques qu’il réussissait à se procurer en cachette, et sur lesquelles il se masturbait le soir dans son lit. Aussi est-ce avec une réelle admiration qu’il s’approcha de la vitre baissée par laquelle, telle une apparition céleste, cette merveilleuse blonde aux grands yeux de biche semblait l’implorer.
Mais alors qu’il avançait son visage à l’intérieur de la voiture, pour renseigner ces Lyonnais égarés, son regard plongea directement sur les jambes largement dévoilées de la jeune femme. Cette dernière, songea-t-il ne s’était certainement pas rendue compte que sa jupe fort courte, s’était légèrement retroussée et dénudait une partie importante de ses cuisses. Médusé, incapable de prononcer un mot, Albert demeura le regard braqué sur le spectacle terriblement affolant que la femme lui offrait involontairement. Son regard ne pouvait se détacher des cuisses longues et fuselées, mais adorablement charnues et dont on devinait les muscles fins sous la chair blanche. Jamais le jeune homme n’avait contemplé tableau plus admirable. En fait, les seules comparaisons auxquelles il pouvait se rattacher étaient les jambes de ses sœurs. Lorsque celles-ci venant passer le week-end à la ferme il n’était pas rare qu’elles se mettent en short ou quelquefois en maillot de bain, afin de se faire bronzer. Plus récemment il avait pu découvrir, par le plus grand hasard, celles de sa mère. Mais la vision qu’il avait sous les yeux dépassait en grâce et en harmonie tout ce qu’il avait pu contempler jusqu’alors.
Passionné d’informatique, Albert avait imaginé, après que sa mère lui eut demandé de lui trouver un système pour surveiller l’écurie où étaient parquées les chèvres, d’installer une webcam reliée à son ordinateur. Malgré une résolution peu élevée, le résultat avait été plus que satisfaisant. Or quelques jours plus tard, alors que le soleil plombait de ses feux ardents tout ce qui vivait dans la région, le jeune homme avait décidé de remettre son labeur au lendemain matin, au moment où il ferait plus frais. Rentrant à la ferme, il n’avait pas été plus surpris que ça de ne pas y trouver sa mère, celle-ci devant certainement s’occuper de ses chèvres. Pressé de se mettre à l’aise, il s’était rendu dans sa chambre où il s’était dévêtu, ne gardant que son slip, les murs épais de la ferme isolant parfaitement les pièces de la chaleur externe.
Désirant savoir si sa mère se trouvait réellement en compagnie des chèvres, Albert avait alors allumé son ordinateur et chargé le programme lui permettant de visionner ce qui se passait à l’intérieur de l’écurie. Immédiatement, il avait reconnu la silhouette quelque peu dodue de sa chère maman, vaquant à différents travaux. Ému de voir sa mère se dépenser ainsi par cette canicule, il décida d’aller l’aider dans son labeur. Ayant vivement enfilé un short, il s’approcha de son ordinateur afin de l’éteindre. Un détail inattendu stoppa son geste. Sa mère, un seau à la main s’était rapproché involontairement de la webcam. Albert demeura alors scotché devant son écran par ce qu’il y découvrait… Perturbée par la chaleur, et ne se doutant pas qu’elle pouvait être surveillée par son fils, qu’elle pensait être à accomplir ses tâches quotidiennes au village, sa chère maman avait entièrement déboutonné sa blouse afin de bénéficier d’un peu de fraîcheur. Troublé, le jeune homme avait alors découvert le corps de celle qui l’avait mis au monde. Sous sa blouse sa mère ne portait pour tout sous-vêtement qu’une culotte blanche qui lui emprisonnait les hanches que six grossesses avaient passablement élargies. Mais ce qui avait surtout attiré son regard, avait été les lourdes mamelles aux larges mamelons bruns, presque noirs, de sa génitrice, qui ballottaient doucement au moindre mouvement de leur propriétaire. Même si la vision avait été fugace, sa mère étant passée très vite devant l’œil indiscret de la caméra, le jeune homme en avait été fortement troublé.
De cette indiscrétion lui était venue alors une folle idée. Installer, en cachette de sa mère bien sûr, d’autres caméras dans la maison… Mettant à profit les moments où il se trouvait seul à la ferme, il avait camouflé plusieurs webcams. Une dans la salle de bain, une autre dans la chambre parentale et enfin une troisième dans la chambre qu’occupaient ses sœurs lorsqu’elles venaient passer le week-end. Le travail avait été largement facilité par les murs en pisé de la ferme. Grâce à cette installation, il avait pu suivre par écran interposé les moments les plus intimes de sa mère, soit lorsque celle-ci faisait sa toilette, soit lorsqu’elle se déshabillait avant de se mettre au lit. Il avait ainsi au fil des jours pu découvrir à loisir les formes d’une femme mûre. À cinquante ans passés, sa génitrice possédait quelques rondeurs qui étaient venues déformer un corps qui avait dû être des plus voluptueux quelques années plus tôt. Mais en dépit de son âge, et peut-être à cause de ce léger embonpoint qui l’enveloppait, sa mère se parait à ses yeux d’une certaine sensualité sauvage. À tel point que plus d’une fois, assis devant son écran, il l’avait longuement épié d’un œil émoustillé, se masturbant même quelquefois en assistant à la toilette intime de celle qui l’avait conçu ; surtout lorsque cette dernière après avoir glissé une main savonneuse entre ses cuisses, se frottait doucement la vulve, qu’elle avait abondamment poilue.
Fixant le jeune inconnu qui lui paraissait étrangement troublé, Nicole ne tarda pas à remarquer la direction du regard de ce dernier. Jetant un rapide coup d’œil vers ce qui semblait tant attirer l’adolescent, elle découvrit que sa jupe, qui s’était largement retroussée, dévoilait une partie importante de ses cuisses. Et vu la position écartée de ses jambes, elle comprit alors que le spectacle qu’elle offrait bien involontairement au jeune homme avait de quoi affoler ce dernier. Une étrange émotion s’empara alors d’elle. À la gêne d’être ainsi offerte aux regards de cet étranger, un certain plaisir pervers la saisit. Alors que sa pudeur lui commandait de tirer sa jupe sur ses genoux afin de cacher ses cuisses dénudées, un pernicieux désir lui commandait d’écarter plus largement ses jambes afin de dévoiler ses cuisses aux regards de l’adolescent.
Prenant soudainement conscience de ce que ses pensées avaient d’incongru, Nicole s’interrogea sur ce qui se passait en elle. Elle qui jamais en vingt ans de mariage n’avait trompé son mari, pas même en songe, voila qu’elle éprouvait le désir de s’offrir en spectacle à un jeune inconnu. Et la présence de son mari à ses côtés ne faisait qu’accentuer ce désir pervers. Quelque chose d’étrange s’était passé en elle. C’était comme si ses sens s’étaient soudainement réveillés après un long sommeil.
Elle songea à l’arrêt qu’ils avaient, Guillaume et elle, effectué dans ce parc mystérieux. C’est là, elle en était certaine, que la magie avait opéré. La vision de cette dame d’un autre âge, qu’elle avait entr’aperçue au moment de son orgasme, n’était pas étrangère à ce qu’elle ressentait au fond de son ventre. Jamais sa sensualité ne l’avait autant travaillé. Une sourde chaleur lui irradiait le bas-ventre, tandis qu’entre ses cuisses, sa vulve s’humidifiait avec un afflux qu’elle n’avait jamais connu.
Inconscient du trouble qui habitait son épouse, Guillaume n’en avait pas moins remarqué l’attention que le jeune inconnu portait aux jambes découvertes de cette dernière. Alors qu’il aurait dû en être contrarié, un désir pervers le gagna à son tour. Affoler le jeune homme en lui permettant de découvrir les trésors cachés de son épouse devint pour lui un impératif. Posant négligemment sa main droite sur la cuisse gauche de sa femme, il s’arrangea, tout en interrogeant le jeune homme sur la route à suivre, à retrousser la courte jupe. Insensiblement, d’un geste presque naturel, il découvrit un peu plus généreusement les longues jambes fuselées de son épouse.
Tâchant de renseigner ces Lyonnais d’une voix mal assurée, Albert ne pouvait s’empêcher de jeter de fréquents regards en direction des cuisses, maintenant largement dénudées, de la merveilleuse créature assise à quelques centimètres de lui. L’homme, en se penchant pour l’interroger, avait posé sa main sur le haut de la jambe de sa compagne, repoussant par inadvertance la courte jupe. Mais alors que la jeune femme esquissait un mouvement, Albert la gorge soudainement nouée, crut apercevoir un début d’une pilosité blonde à la jointure des cuisses découvertes. La magnifique créature au visage de madone italienne, qui lui souriait d’un air angélique ne portait aucun sous-vêtement sous sa jupe ! À cette constatation, le jeune homme sentit sa virilité, prompte à s’émouvoir, se redresser instantanément, prête pour une joute amoureuse.
Lorsque la main chaude et caressante de Guillaume se posa sur le haut de sa jambe nue, et que dans un mouvement anodin elle repoussa sa courte jupe, déjà largement retroussée, Nicole éprouva un sentiment étrange. Sentiment où se mêlaient simultanément gêne et plaisir : gêne de se trouver ainsi troussée devant un inconnu, et dans le même temps un certain plaisir à être ainsi offerte par son propre mari à la convoitise de ce jeune inconnu. Un long frisson la parcourut. Sa pudeur naturelle lui commandait de repousser la main de son pervers époux et de tirer sa jupe sur ses genoux. Mais en même temps, un étrange désir, inconnu jusqu’alors, l’incitait à écarter ses cuisses et à offrir au jeune homme la vision de sa féminité broussailleuse. Dans une semi-conscience elle perçut une chaleur bien connue lui irradier le bas-ventre, tandis qu’un flot abondant suintait d’entre les grandes lèvres de sa vulve en émoi. Cette journée lui réservait de véritables surprises. Elle, habituellement si pudique, qui se refusait à porter des corsages ou des robes par trop décolletées, qui auraient pu dévoiler sa gorge ronde, se découvrait avec ahurissement un penchant nouveau pour l’exhibitionniste. Le fait que ce jeune homme, qui tentait de les renseigner sur la route à suivre, puisse lorgner en direction de ses cuisses largement découvertes et apercevoir entre celles-ci les boucles blondes de sa toison intime l’excitait au plus haut point. Jamais elle n’avait ressenti pareil sentiment auparavant. Quelque chose venait de se débloquer en elle, qui la laissait abasourdie.
Cependant, lorsqu’au bout d’un certain temps, renseigné sur la route à suivre, Guillaume retira sa main de sa cuisse, pour reprendre la conduite de la 407, un sentiment de frustration saisit Nicole. Esclave de ses sens en effervescence, elle aurait désiré que Guillaume retrousse plus largement sa jupette et dévoile ainsi son intimité à cet adolescent au regard extasié.
Durant le trajet qui les rapprochait enfin du but de leur voyage, Nicole tenta de comprendre ce qui lui arrivait. Elle savait que certains individus, hommes ou femmes, prenaient un plaisir évident à s’exhiber. Mais jamais elle ne se serait imaginée éprouver une telle jubilation à sentir le regard d’un inconnu se poser sur les endroits de son corps, qu’habituellement elle ne dévoilait qu’à son mari et à son médecin. Indifférente au paysage qui défilait, perdue dans ses pensées, elle songea comment pourrait-elle recommencer l’expérience, avec la complicité de son pervers d’époux ?
Décidant d’être franche envers son époux, elle avoua :
Et comme pour se rendre compte de la véracité de ses dires, Nicole posa sa main gauche sur la braguette de son époux. La grosseur que sa main découvrit la conforta dans son opinion. Guillaume était victime d’une érection magistrale, érection due bien entendu à la séance de voyeurisme dont il avait été le metteur en scène.
À cette évocation, Nicole resserra plus fermement ses doigts autour de la virilité gonflée de son époux.
Roulant doucement sur la route quasiment déserte, Guillaume aperçut enfin sur sa gauche le portail en fer forgé, finement ouvragé, de l’hôtel « Mon Plaisir ». Un mur d’enceinte, partant de deux piliers de pierres taillées, ceinturait l’immense propriété. Une allée rouge et bordée de chaque côté de marronniers plus que centenaires, menait à une somptueuse demeure du dix-septième siècle, transformée en hôtel grand standing. Guillaume gara la 407 devant le perron de l’imposant bâtiment de deux étages aux hautes fenêtres recouvert d’un toit en ardoises bleuies. Deux tours carrées, plus hautes d’un étage, s’élevaient de chaque côté du bâtiment, surmontées d’un toit quatre pans recouvert également d’ardoises bleutées. Un immense parterre de fleurs multicolores entourait le vaste perron.
À peine Guillaume eut-il stoppé la voiture qu’une femme d’une quarantaine d’années s’avança au-devant d’eux pour les accueillir, suivie de deux hommes. Les deux serviteurs, fort dissemblables et pourtant terriblement complémentaires, attirèrent le regard et la curiosité de Nicole. L’un, svelte et élancé, était indubitablement de type espagnol : le teint basané, les cheveux extrêmement noirs, ainsi que le regard, le faisaient ressembler à un torero. Le second, à côté de son acolyte, avait plutôt l’air d’un géant Viking dont il avait la peau extrêmement pâle ; de longs cheveux d’un blond lumineux descendaient très bas dans son cou et comme ses ancêtres il possédait une musculature impressionnante.
Côte à côte, Guillaume et Nicole gravirent les quatre marches les menant à l’immense terrasse de pierre où les attendait la patronne de l’hôtel. Celle-ci regarda s’approcher ces nouveaux clients, en les détaillant minutieusement. En tant que femme au tempérament chaleureux, elle s’intéressa plus particulièrement à l’homme qui s’avançait vers elle. Grand, les épaules larges, la taille fine par rapport à un torse développé, le nouveau venu la séduisit immédiatement. Mais ce qui capta surtout son attention, ce fut les incroyables yeux bleus de cet athlète, des yeux d’un bleu aussi clair qu’un ciel d’été et étrangement bordés d’une auréole plus sombre qui donnait un éclat particulier à son regard. Singulièrement sensible aux hommages masculins, la patronne de l’hôtel sentit une étrange altération l’envahir ; malaise qui ne fit que s’accentuer lorsque l’homme lui sourit, lui dévoilant ses dents d’une blancheur éclatante.
Désireuse d’échapper au charme ensorcelant de son nouveau client, la femme s’intéressa alors à la compagne de cet homme si séduisant. Découvrant Nicole, elle ne put qu’admettre la beauté de cette dernière et reconnaître que ce couple était étrangement bien assorti. Détaillant la nouvelle venue d’un œil critique, elle constata avec envie que cette dernière possédait un corps fin et élancé, avec quand même des rondeurs alléchantes là où il fallait. Tout le contraire d’elle, qui avait un corps plutôt enveloppé, agréablement rembourré. En fait, elle était toute en rondeurs, depuis son visage jusqu’à sa croupe. La jeune femme qui lui faisait face était aussi blonde qu’elle-même était brune.
Les sens encore perturbés, l’excitation ne l’ayant pratiquement pas quitté depuis cet arrêt dans la nature, Guillaume remarqua immédiatement les formes épanouies de leur hôtesse, éveillant dans son esprit des idées grivoises. Comme le silence risquait de s’installer entre elle et ses nouveaux clients, la patronne de l’hôtel les accueillit avec un large sourire de bienvenue.
Faisant demi-tour, Raymonde se dirigea vers l’entrée de l’hôtel, suivie de Guillaume, de Nicole et enfin de José, le serviteur de type espagnol qui portait les bagages des nouveaux arrivants. L’accès au bâtiment principal se faisait par une épaisse porte en chêne, munie de larges ferrures, et au-dessus de laquelle se détachait dans la pierre polie par le temps un blason représentant un chevalier au large écu. Le groupe traversa un hall immense carrelé de marbre blanc, avant d’atteindre un large escalier, en marbre blanc également, muni d’une rampe en bois poli, fixée au sol par des barreaux de fer artistiquement travaillés.
L’un suivant l’autre, le groupe entama l’ascension devant les mener à l’étage. Placé comme il l’était, deux marches derrière la rondelette patronne de l’hôtel, Guillaume pouvait contempler à loisir la croupe charnue qui, d’une manière terriblement sensuelle, ondulait à quelques centimètres de son regard. La jupe étroite que portait la maîtresse des lieux se plaquait si étroitement à ses fesses dodues que Guillaume éprouva un étrange émoi en découvrant, en relief, les contours du slip féminin. Le désir qui n’avait cessé de l’habiter se fit soudainement plus impérieux, et une formidable érection prit naissance dans le secret de son slip.
Cependant, en queue de file, un scénario similaire se déroulait. José, qui portait les valises des nouveaux venus, suivait Nicole de quelques pas. Et comme Guillaume quelques mètres plus en avant, il ne pouvait s’empêcher de fixer d’un œil concupiscent le doux balancement des fesses rondes et musclées de la cliente qui gravissait souplement les marches devant lui. La fine jupe moulait avec une telle précision la croupe ferme de la jeune femme qui le précédait que le domestique suivait d’un œil alléché ce petit derrière qui ondulait agréablement devant ses yeux. Et c’est ainsi que le petit groupe, en file indienne, rejoignit la chambre réservée aux nouveaux arrivants, chacun des deux hommes composant cette colonne se polarisant sur la croupe de la femme le précédant.
José déposa les valises au pied de l’immense lit, avant de se retirer discrètement dans le couloir, attendant que sa patronne fasse la chambre à ses nouveaux clients. Celle-ci était particulièrement vaste et largement ensoleillée par une porte-fenêtre donnant sur un petit balcon fleuri. Au centre de la pièce se trouvait une table ronde en marqueterie, sur laquelle trônait un énorme vase rempli de glaïeuls rouges, reposant sur un napperon finement brodé. Autour de cette table deux fauteuils de tissu aux accoudoirs sculptés mettaient une touche de romantisme. Face au lit, contre le mur, une commode Louis XV en merisier, aux tiroirs délicatement ouvragés était surmontée d’un miroir à l’encadrement en bois doré. Après avoir souhaité un bon séjour au couple et les avoirs prévenus que le dîner était servi à dix-neuf heures, Raymonde se retira, non sans avoir jeté un dernier coup d’œil langoureux en direction de son séduisant client.
À peine la porte de la chambre refermée sur elle, Raymonde attira son majordome dans un recoin du long couloir désert à cette heure-là. Attirant fougueusement le bel Espagnol contre elle, elle se plaqua étroitement contre son bas-ventre. S’accrochant au cou de son serviteur et amant, elle frotta lascivement son pubis contre le sexe masculin :
Sur un dernier baiser furtif, Raymonde repoussa son employé, non sans avoir auparavant glissé une main curieuse en direction de sa braguette.
À quarante ans, Raymonde possédait, et cela depuis sa puberté, un appétit sexuel insatiable. Son époux, de quinze ans son aîné avait toujours eu bien du mal à éteindre l’incendie qui lui ravageait le vagin. Et depuis quelques années, il ne s’y essayait même plus. Raymonde que ses sens ne laissaient pas une minute en paix, s’était vue obligée de prendre des amants afin de calmer ces ardeurs qui la perturbaient sans cesse. Il lui fallait obligatoirement une relation amoureuse par jour. Relation qu’elle pratiquait, soit avec l’un de ses employés, soit avec un client de passage, auquel elle octroyait une ristourne plus ou moins importante sur le prix de la chambre, selon que ce dernier l’avait peu ou prou comblée. C’est à cette condition qu’elle pouvait vaquer à ses travaux et vivre sa vie convenablement.
Une fois seuls dans leur chambre, Nicole s’empressa de défaire les deux valises qu’ils avaient amenées, afin de ranger leur linge dans les différents rayons de la commode Louis XV. Désœuvré, Guillaume alla s’asseoir dans l’un des deux fauteuils, d’où il suivit les va-et-vient de son épouse d’un œil intéressé. Les sens et l’esprit perturbés par l’excitation, son attention fut attirée par la croupe ronde de sa femme qui se dessinait avec une netteté incroyable chaque fois que Nicole se penchait sur les tiroirs ouverts. Sa jupe étroite se plaquait sur ses hanches évasées, mettant en relief ses petites fesses rondes et tendues. Par moment, suivant la cambrure des reins de la jeune femme, le tissu s’insinuait entre les deux rondeurs, marquant précisément la longue raie qui coupait la croupe en deux hémisphères égaux. Cette vision follement érotique rappela à Guillaume que son épouse ne portait pas de culotte sous sa jupe étroite depuis leur arrêt dans ce petit bois aux effets magiques. À ce souvenir, Guillaume décida que c’était l’instant d’assouvir ses envies sexuelles. Décidé à reprendre cet intermède interrompu par l’arrivée du camionneur, là-bas à l’orée de ce bois enchanté, il se redressa et s’approcha de son épouse toujours penchée en avant dans son tiroir.
Agrippant les hanches évasées qui s’offraient à lui, Guillaume plaqua son bas-ventre, au bas duquel son sexe en érection se dressait orgueilleusement, contre la croupe tendue par la position, de son épouse. Sentant contre ses fesses, cette dureté qu’elle connaissait bien, Nicole, malgré le plaisir que cela lui procurait, décida de repousser les avances de son époux. Un peu par jeu et surtout pour le punir des regards concupiscents dont il avait enveloppé la sensuelle patronne de l’hôtel.
Surpris par cette réaction à laquelle il était loin de s’attendre, Guillaume s’immobilisa, son désir soudain lénifié : ce n’était pas possible, Nicole lui faisait une scène de jalousie ! Plus amusé que contrarié, il décida de calmer sa tendre épouse, de l’amadouer afin de l’amener à partager son désir.
Cachant son amusement et éprouvant un sentiment de tendre amour pour son mari qui lui susurrait de si belles paroles, Nicole décida quand même de continuer sa comédie.
Et comme pour finir d’amadouer son épouse qu’il sentait mollir contre lui, il remonta doucement ses mains depuis les hanches qu’il enserrait, jusqu’à cette poitrine ronde et compacte dont il venait de faire l’éloge. Sachant combien sa femme appréciait les caresses mammaires, il entreprit de masser tendrement les rondeurs qui tendaient le chemisier. Comme Nicole semblait accepter ses attouchements, sans tenter de le repousser, Guillaume comprit que la partie était gagnée. Aussi affermissant ses palpations, il se pencha sur la nuque de son épouse pour la picorer de tendres baisers appuyés.
Sous ces attaques simultanées aux endroits où ses défenses étaient les plus faibles, Nicole ne put retenir un petit gémissement de contentement, avouant ainsi sa défaite. Plaquant ses deux mains sur les mains de son mari qui avaient empaumé ses seins, elle força celles-ci à presser plus fermement les fruits de chair de sa poitrine. Le corps parcouru par de longs frissons voluptueux, créés par les sensuels baisers que son mari lui dispensait d’une bouche passionnée, elle inclina la tête, offrant généreusement sa nuque aux lèvres butineuses de ce dernier.
Comprenant que la partie était gagnée, Guillaume, dont le désir n’avait fait que croître pendant ces préliminaires, accentua ses baisers sur la chair tendre et chaude du cou de sa femme vaincue. Puis, avec douceur, il entreprit de dégrafer les boutons fermant le fin chemisier.
Pressée soudain de sentir ces mains, qui savaient si bien l’amener au summum du plaisir, frôler sa chair frémissante, Nicole se cambra toute, faisant ressortir sa poitrine ronde aux tétons déjà dressés. Mais dans ce mouvement sa croupe vint heurter le bas-ventre de son époux et ce qu’elle sentit alors acheva de l’affoler. Le sexe énormément gonflé, dur et volumineux, véritable gourdin, frappa ses fesses, déclenchant dans son corps un regain de désir. Affolée, elle lança ses mains dans son dos pour saisir les hanches de son mari, qu’elle attira à elle, afin de mieux sentir le pal de chair frapper son derrière tendu. Pendant tout le temps que Guillaume s’escrima avec les boutons de son corsage, Nicole s’ingénia à frotter sa croupe contre la protubérance pleine de promesses qui lui écrasait les fesses.
Les boutons malmenés par les doigts fébriles de Guillaume cédèrent un à un et le chemisier s’ouvrit enfin. Impatient, Guillaume plongea ses mains dans les balconnets du soutien-gorge pour en extraire les deux fruits à la chair soyeuse qui s’y cachaient.
Échappant à l’étreinte de son trop fougueux époux, elle fit quelques pas dans la chambre, et telle une strip-teaseuse confirmée, commença à se dévêtir sous les yeux enthousiasmés de son mari plus amoureux que jamais. Ce fut d’abord son corsage qu’elle repoussa lentement sur ses épaules rondes, pour le retirer complètement et le jeter sur la commode Louis XV, qui en avait certainement vu d’autres tout au long des siècles passés. Puis pivotant sur elle-même, elle présenta l’agrafe de son soutien-gorge à son époux :
Les doigts tremblants d’un désir impatient, Guillaume fit sauter l’agrafe qui maintenait les deux bandes du vêtement. Avançant vivement d’un pas, afin d’échapper à une possible étreinte de la part de son mari, Nicole se retourna pour de nouveau faire face à ce dernier, ses mains tenant plaqués les bonnets de son soutien-gorge sur ses seins. Fixant son compagnon d’un air canaille elle écarta lentement ses mains de sa poitrine. Libéré, son soutien-gorge tomba à ses pieds, dévoilant ses deux seins ronds à la chair laiteuse et aux aréoles d’un rose tendre.
Les yeux fixés sur les deux rondeurs en forme de pomme, Guillaume ne put répondre que par une banalité pourtant tellement réelle :
Glissant ses deux mains sous ses globes jumeaux, elle les pressa tendrement l’un contre l’autre, tout en titillant ses tétons à l’aide de ses pouces.
Mais comme le désir se faisait insistant au creux de son ventre, elle abandonna son manège coquin pour s’empresser de dégrafer sa jupe qui alla rejoindre son soutien-gorge au sol. Radieuse dans sa nudité mature, Nicole se dirigea lentement jusqu’à l’immense couche sur laquelle elle s’installa, sans que Guillaume, subjugué par la sensualité qui se dégageait de son corps, ne tente le moindre geste. Mais alors qu’elle s’installait commodément, cherchant la meilleure position, une pensée soudaine lui traversa l’esprit. Connaissant les dégâts que ses orgasmes dévastateurs pouvaient avoir sur les literies, elle sauta du lit pour se dépêcher d’aller récupérer son peignoir de bain en éponge. Elle plia l’épais vêtement avant de l’étendre sur les draps blancs. Alors seulement elle s’allongea nonchalamment sur la couche ainsi protégée, appuyée sur un coude, les cuisses ouvertes, la jambe gauche repliée, dans une posture des plus lascives.
Offusqué par la remarque quelque peu désobligeante de son épouse, Guillaume arracha, plus qu’il n’enleva ses vêtements, sous l’œil amusé de cette dernière. Mais lorsque son regard accrocha le membre viril fièrement dressé de son époux, Nicole éprouva un émoi particulier au sein de ses entrailles. Le désir qui stagnait au plus profond de son sexe depuis trop longtemps se fit plus impératif, au point qu’elle sentit entre ses cuisses sa vulve s’humidifier considérablement. Alors, impatiente de sentir ce merveilleux membre de chair la pénétrer, s’enfoncer en elle, elle interpella son mari d’une voix enrouée, pour qu’il se hâte de venir la rejoindre. Lorsqu’enfin ce dernier, entièrement nu, le sexe brandi tel un glaive victorieux, véritable faune lubrique, bondit sur le lit, elle s’empressa de rouler sur le dos en écartant largement ses longues jambes, s’écartelant avec une impudeur que vingt ans de vie commune lui permettait.
Furieusement excité par la longue attente qui avait suivi l’éveil de son désir, là-bas dans cet étrange bois, Guillaume se jeta sur son épouse qui s’offrait totalement à son désir. Se calant commodément entre les cuisses accueillantes et déjà moites de sueur érotique, il prit appui sur ses mains et ses genoux afin de ne pas écraser de son poids le sensuel corps à l’allure si fragile. Malgré l’envie qu’il avait de plonger sa verge gonflée dans le puits d’amour dont il sentait la chaleur humide, Guillaume s’immobilisa. Les seins ronds et gonflés par l’attente de caresses, et dont les bourgeons de chair fragile se dressaient orgueilleusement, l’attiraient particulièrement. Se penchant sur les merveilleux fruits satinés, il les saisit l’un après l’autre entre ses lèvres pour les téter avec application. Sachant combien son épouse appréciait ce genre de caresse, il harcela les deux tétons gercés, les pinçant et les mordillant à tour de rôle.
Les baisers subtilement voluptueux dont ses mamelons étaient l’objet, joints aux frôlements insistants du gland mafflu contre les grandes lèvres juteuses de sa vulve affolée, ne firent qu’amplifier le désir de Nicole. Le besoin d’être embrochée par ce pieu charnel qu’elle percevait à l’entrée de son sexe palpitant se fit de plus en plus impérieux. Jugeant que le temps des préliminaires amoureux était dépassé, et pressée d’être enfin possédée, elle agrippa les fesses de son étalon de mari pour l’attirer fermement en elle :
Guillaume se laissa alors retomber de tout son poids sur le bas-ventre frémissant de son épouse, plantant profondément son glaive charnel dans le vagin ardent. Lorsque le membre viril, véritable pal d’acier s’enfonça dans sa chatte béante, repoussant violemment ses chairs intimes, Nicole en éprouva un plaisir si intense que tout son corps se cambra passionnément, comme si une violente décharge électrique l’avait soudainement traversée.
Profondément enfoncé dans le ventre de sa femme, la verge fichée dans une véritable fournaise, Guillaume, s’arc-bouta au-dessus du corps aux courbes sensuelles. Fixant le visage de son épouse, il commença alors à agiter lentement ses hanches, fouillant le sexe onctueux de sa compagne avec une douce tendresse. Chaque fois qu’il faisait l’amour à son épouse, chaque fois que sa queue se coulait intimement dans la chatte de cette dernière, à ne faire plus qu’un sexe unique, Guillaume ressentait invariablement un immense sentiment d’amour envers celle qui partageait sa vie. Lorsque son membre viril plongeait dans les moiteurs du vagin accueillant, il retrouvait cette émotion qu’il avait connue vingt ans plus tôt ; lorsqu’il avait été autorisé à cueillir cette fleur miraculeuse que Nicole lui avait offerte avec tout son amour.
Fixant son épouse avec adoration, Guillaume entama alors cette danse érotique aussi vieille que le monde, mais que chaque couple exécute comme s’il venait de l’inventer. Sa verge rigide s’enfonça entièrement dans les profondeurs du vagin torride. Chaque choc, doux et violent en même temps, du gland volumineux contre le fond de son sexe palpitant, dispensait chez Nicole d’intenses ondes voluptueuses. Ces ondes, qui prenaient naissance au plus intime de sa chatte perforée, se propageaient de son bas-ventre jusqu’à ses seins gonflés et dans le creux de ses reins frémissants.
En mari attentionné et amant confirmé, Guillaume imprimait à ses hanches une cadence rythmée, afin de faire coulisser avec passion son membre viril dans la vulve abondamment lubrifiée. Agrippée aux épaules de son époux, Nicole lançait frénétiquement son ventre au-devant du membre raidi qui la pénétrait profondément. À sentir sa verge pressée par les chairs torrides de la vulve dans laquelle il s’activait, Guillaume ne tarda pas à ressentir une intense euphorie. Penché sur le corps frémissant de sa sensuelle épouse, faisant des efforts pour contenir l’éjaculation qu’il sentait proche de jaillir, il accéléra insidieusement ses coups de reins. Très vite, le rythme de ses reins devint frénétique. De son soc charnel, il laboura alors violemment la chatte béante et ruisselante d’un jus bouillant.
Fermement accrochée au cou de son époux qui la pistonnait allégrement de son pieu de chair, les seins écrasés par le torse musculeux de ce dernier, Nicole, afin de mieux ressentir les coups de boutoir au fond de son ventre, écarta le plus possible ses longues jambes pour les replier sur son torse. Haletante sous le plaisir qui l’envahissait inexorablement, elle reposa ses chevilles sur les épaules de Guillaume qui la pénétrait avec frénésie, s’écartelant au maximum. Un affolant bruit de clapotis s’éleva alors de sa vulve barattée par l’imposant pilon charnel. Sous les va-et-vient saccadés du membre viril à l’intérieur de sa vulve distendue, Nicole ne tarda pas à laisser échapper des petits gémissements de plaisir, gémissements qui ne tardèrent pas à se transformer en petits cris de jouissance chaque fois que le gland mafflu venait emplir le fond de son vagin dilaté. D’importantes ondes voluptueuses lui irradièrent le bas-ventre pour se propager par vagues successives par tout son corps.
Les plaintes amoureuses de son épouse devenaient de plus en plus aiguës, emplissant la chambre d’un écho sonore. Craignant que les geignements sensuels de sa trop démonstrative compagne alertent les occupants des chambres voisines, Guillaume se vit contraint de bâillonner sa femme. Plaquant ses lèvres aux lèvres de son épouse en totale pâmoison, il enfonça sa langue dans la bouche asséchée par la jouissance. Et sans cesser de pilonner la chatte bouillonnante de son pal charnel, il agita sa langue avec adresse dans un baiser plein de fougue.
Sensuellement bâillonnée par le baiser passionné que lui prodiguait son époux, Nicole, totalement tétanisée par la jouissance qu’elle sentait sur le point d’exploser au plus intime de son sexe investi, ne put prévenir son mari de l’imminence de son plaisir. Sous la violence de l’orgasme qui la saisit soudainement, elle se cambra furieusement, plaquant étroitement son bas-ventre à celui de son conjoint.
À la soudaine chaleur qui lui enserra la verge, Guillaume comprit que son ardente épouse venait d’atteindre l’extase suprême. Alors, profitant de l’état de béatitude voluptueuse dans laquelle se trouvait sa partenaire, il cessa tous mouvements à l’intérieur de la chatte débordante d’une sève torride.
Pâmée, Nicole s’abandonna à la jouissance en ronronnant de volupté, telle une chatte comblée, les ongles plantés dans le dos de son mari et amant qui venait de lui faire connaître un si grand bonheur sexuel. Comme à chaque fois qu’elle éprouvait un orgasme violent, la jeune femme, victime de la particularité bien spécifique de son sexe, avait libéré une quantité impressionnante de suc vaginal. Ce flot spectaculaire avait giclé tel un torrent impétueux de sa vulve pourtant obstruée par le membre viril, fiché en elle tel un soc. Cette rivière sexuelle, une fois expulsée hors de sa chatte écartelée, trouva naturellement son chemin dans la profonde vallée séparant ses fesses largement écartées de par sa position.
Profitant de cet instant d’immobilité de son épouse vaincue par ce premier orgasme, Guillaume tenta de reprendre le contrôle de ses sens. Dans le silence retrouvé, les deux époux demeurèrent immobiles, chacun essayant de reprendre ses esprits. La première, Nicole rompit le charme :
De nouveau maître de sa libido, Guillaume reprit sa chevauchée amoureuse, d’abord lentement, éprouvant un plaisir extrême à sentir sa verge coulisser dans le magma brûlant qu’était devenu le vagin de son épouse.
Bien calé sur ses mains et ses genoux, Guillaume continua son œuvre de sape à l’intérieur de la vulve accueillante, la forant profondément de son pieu charnel. Au bout de quelques minutes de ce labeur sensuel, Nicole laissa de nouveau échapper des gémissements lascifs sous la volupté qui reprenait vie dans son corps alangui. Prenant cette plainte amoureuse pour un encouragement, Guillaume accéléra son incursion dans la chatte débordant d’un jus chaud et gluant. De nouveau l’affolant bruit de clapotis s’éleva de leurs deux sexes intimement unis.
Les jambes toujours repliées sur son torse moite d’une sueur érotique, les seins écrasés par le buste musclé de son époux, Nicole se sentit de nouveau emportée par la volupté. S’accrochant aux épaules de Guillaume, elle l’encouragea à accélérer encore son rythme :
Ahanant sous l’effort qu’il s’imposait, Guillaume se décida à pilonner sauvagement le sexe dans lequel il naviguait, sachant combien son épouse appréciait ce genre de pénétration, lorsqu’elle avait atteint ce stade de volupté. Aussitôt les gémissements qui s’échappaient de la gorge de Nicole devinrent des râles longs et profonds, qui se transformèrent très vite en petits cris de femelle comblée. Éprouvant un plaisir extrême à sentir sa verge coulisser avec facilité dans la vulve saturée de sucs visqueux, Guillaume ne songea plus aux voisins qui auraient pu surprendre les plaintes amoureuses de sa peu discrète épouse. Indifférent à tout ce qui n’était pas son propre plaisir, il se déchaîna sur le corps en sueur de sa partenaire. Chaque pénétration s’accompagnait du bruit sec de son bas-ventre frappant violemment les fesses de sa femme, qui devinrent rapidement cramoisies.
Mais à un moment, lors d’un retrait trop vif, son membre glissa hors de la chatte liquéfiée. Ayant repris son pieu en main, et alors qu’il tentait de le réintroduire dans la grotte féminine, un jet soudain d’une violence incroyable jaillit des profondeurs de cette dernière. Dans un long feulement, son épouse se cambra violemment, victime d’un second orgasme.
La verge et les couilles trempées par l’abondante éjaculation féminine, Guillaume tenta de renfoncer son membre dans la vulve copieusement ruisselante. Mais du fait de l’ampleur des sécrétions vaginales qui rendaient la chatte extrêmement glissante, son gland dérapa le long de la fente archi-trempée. Au lieu de s’enfoncer dans la chatte pourtant béante, la verge copieusement enduite de sève amoureuse glissa le long des grandes lèvres sexuelles détrempées et se retrouva logée dans la profonde raie des fesses, aussi mouillée que la sente vaginale.
Mais chaque coup de reins qu’il donnait pour aider son sexe à trouver le chemin de la vulve accueillante, se soldait par un échec. Sa verge glissant dans le flot visqueux qui s’échappait de la grotte féminine, se retrouvait invariablement nichée dans la profonde vallée séparant les deux hémisphères charnus du postérieur de son épouse. Comprenant alors qu’il n’arriverait pas à remettre son membre dans le chemin désiré s’il ne l’aidait pas manuellement, Guillaume glissa une main entre leurs deux corps accolés afin de se saisir de sa queue gluante. La maintenant solidement à la base, il la remonta en direction de l’ouverture convoitée. Mais dans ce mouvement son gland sensible frôla l’anus de sa partenaire qui sous cet effleurement poussa un petit gémissement. Il n’en fallut pas plus à Guillaume pour qu’il éprouve le désir soudain d’enfoncer sa virilité dans le cul que lui offrait généreusement son épouse. La posture que cette dernière avait prise depuis le début de leur accouplement ne pouvait que lui faciliter cette intromission. Maintenant son gland contre le minuscule orifice anal, il poussa légèrement des hanches.
Percevant la pression du mufle gonflé contre son petit trou, Nicole comprit immédiatement ce que son époux désirait, et comme ce genre de pénétration ne lui était pas désagréable, bien au contraire, elle incita celui-ci à assumer ses envies :
Lâchant alors les épaules de son mari auxquelles elle s’agrippait depuis le début de leur étreinte amoureuse, Nicole lança ses deux mains en direction de sa croupe tendue de part sa position. Empoignant fermement ses fesses douloureuses, du fait des chocs répétés qu’elles avaient dû subir lors des heurts répétés du bas-ventre de son compagnon, elle les écarta largement l’une de l’autre afin de faciliter l’introduction du dard gonflé dans ses intestins.
Au fil des années, grâce à la patience et la tendresse de Guillaume, Nicole avait appris que l’on pouvait ressentir un certain plaisir à être pénétrée par cet orifice. Ce petit trou secret, qu’elle avait toujours, dans son innocence, considéré comme étant un endroit tabou, s’était révélé un endroit hautement érogène. Le plaisir qu’elle éprouvait lors de ces sodomies, s’il était moins fulgurant que celui qu’elle ressentait lors d’une pénétration vaginale, était plus diffus, plus insidieux, plus pervers aussi. Cela ne ressemblait en rien à l’orgasme violent qui la faisait se cambrer et qui la projetait aux nues. Mais néanmoins, le va-et-vient du membre masculin dans ses intestins dilatés lui procurait une douce volupté qui la comblait quand même sexuellement. Mais si le fait de se faire enculer la ravissait au point qu’elle réclamait elle-même cet accouplement hors nature, l’introduction du gland mafflu dans son anus resserré lui procurait toujours une certaine appréhension. Lorsque ce bourgeon dilaté s’appuyait contre sa sensible corolle refermée, elle craignait toujours que celle-ci, forcée de la sorte, se déchire sous l’imposante poussée.
Terriblement excité, Guillaume présenta son gland dilaté contre le petit cul brun et plissé que son épouse lui offrait dans une posture terriblement obscène. Connaissant les craintes de cette dernière, il força délicatement l’anus convoité. Copieusement lubrifié par les abondantes sécrétions vaginales qui s’étaient échappées de la vulve débordante, l’orifice anal n’offrit que peu de résistance sous la poussée du bourgeon volumineux. Lentement celui-ci, repoussant les chairs resserrées, s’enfonça dans les intestins féminins. Une fois que l’extrémité arrondie du nœud eut perforé le petit trou du cul, le distendant, le reste de la queue rigide s’enlisa sans aucune difficulté dans les entrailles féminines. Alors, dans le va-et-vient plein de tendresse que Guillaume fit effectuer à son membre viril, Nicole, comme à chaque sodomie, sentit une douce torpeur sensuelle l’envahir. Le frottement rythmé du dard de chair à l’intérieur de ses intestins lui procurait invariablement cette espèce de bien-être voluptueux qui la faisait longuement frissonner. Les yeux clos sur le plaisir qu’elle sentait monter en elle, elle agrippa les fesses musclées de son mari, afin de l’attirer plus profondément en elle.
Guillaume, qui sentait le plaisir monter de son bas-ventre et raidir un peu plus sa virilité, accéléra alors ses coups de boutoirs. Ahanant sous l’effort, il pilonna le cul maintenant largement élargi et abondamment lubrifié, poignardant son épouse de son dard puissant. Mêlé aux grognements de mâle en rut et aux vagissements de femme comblée, le bruit saccadé des chocs du bas-ventre masculin contre la croupe féminine s’éleva des deux corps en action.
Cependant, pour Guillaume dont le désir était à son comble, la jouissance ne tarda pas à se manifester. Ne pouvant se contrôler plus longtemps, il se laissa alors emporter par l’orgasme dévastateur. Dans un grognement animal, il éjacula à longs jets, inondant les entrailles de son épouse de son sperme abondant.
Plus que les gémissements jouissifs de son époux en transe, ce furent surtout les soubresauts saccadés de la longue verge plantée dans son cul qui amenèrent Nicole à la jouissance. Dans un éclair elle s’imagina les longues salves de spermatozoïdes emplissant ses intestins. Et comme si le plaisir de son mari avait été le déclencheur de son propre plaisir, elle jouit à nouveau pour la troisième fois, accompagnant l’éjaculation de son époux par un véritable raz de marée de cyprine bouillonnante.
Enfin repus, Guillaume se retira lentement d’entre les fesses trempées de sueur et de liqueur vaginale de sa femme, pour s’écrouler sur l’immense couche, le souffle rapide. Au bas de son ventre, sa queue sur laquelle quelques tâches douteuses apparaissaient reposait mollement, ayant perdu de sa superbe. Les deux époux demeurèrent un long moment immobiles puis, la main dans la main, ils s’endormirent, comblés sexuellement, comme les deux amants qu’ils n’avaient cessé d’être.
(À suivre)