n° 12152 | Fiche technique | 37271 caractères | 37271Temps de lecture estimé : 22 mn | 05/01/08 |
Résumé: Antoine, garçon timide du lycée, tombe sous le charme de Manon et parvient à la séduire. | ||||
Critères: fh jeunes fépilée école amour intermast facial fellation 69 pénétratio init | ||||
Auteur : Kirlan (Jeune homme dévoilant toute son expérience sexuelle) |
DEBUT de la série | Série : Manon et moi Chapitre 01 / 03 | Épisode suivant |
Manon, c’était la fille dont on rêve tous, à une certaine période de notre vie.
C’est ce qu’il y a de plus pathétique dans l’adolescence : nous avons essayé maladroitement de nous croire uniques, pas forcément indispensables, mais riches d’un jardin intérieur dont nous étions les seuls à pouvoir contempler les beautés. La réalité est tout autre : nous sommes affligeants de banalité, motivés par les mêmes désirs, nourrissant les mêmes fantasmes.
Je ne prétends pas être différent, ou même meilleur, juste un peu plus lucide seulement, pour constater que mon désir pour Manon découlait autant de sa personnalité que de l’admiration qu’elle suscitait au lycée.
C’est assez troublant aujourd’hui de réduire Manon à un fantasme collectif, mais, finalement, la figure qu’elle incarnait n’était rien d’autre.
Nous avons tous plus ou moins connu une Manon. Souvenez-vous de cette fille dont nous avons tous jalousé la popularité. Pour beaucoup, elle est l’inaccessible, un rêve à portée de main, celle devant qui on essaie toujours de se mettre en valeur, de faire le beau, l’intéressant.
Manon était assez petite, 1m60 environ, les cheveux bruns ondulés, les traits fins et parfaits, des yeux bleus à se damner. Une beauté. Pas vraiment taille mannequin, mais une petite fée toute mignonne, et la majorité des garçons du lycée n’avait d’yeux que pour elle.
Les garçons étaient fous d’elle, et les filles ne pouvaient même pas la jalouser, tant elle était gentille avec tout le monde.
Cerise sur le gâteau, elle était pleine d’humour, et un humour qui s’accorde totalement avec le mien ; nous avions tous les deux un goût prononcé pour l’ironie et l’absurde.
Bon, c’était à peu près notre seul point commun, à Manon et à moi, Antoine.
Nous ne faisions évidemment pas partie des mêmes cercles.
Je ne faisais pas vraiment partie des têtes de turc, non, et sans doute que je le dois à ma force de répartie, j’ai toujours su répondre aux attaques avec détachement et humour. Tout le monde m’appréciait, sans pour autant me considérer comme un ami.
Je n’avais pas beaucoup de copains, au demeurant, deux ou trois types fous de jeux vidéo, qui ne parlaient que de ça, tous puceaux, bien sûr, comme moi, qu’est-ce que vous croyez ?
Cette histoire s’est passée au début de mon année de terminale L. J’étais un peu déçu de ne pas être avec Manon, qui avait choisi la même voie, mais qui était dans la seconde classe littéraire. Cela dit, j’avais dû lui parler deux fois en deux ans, je n’espérais rien d’elle, entendons-nous bien, je me contentais du seul plaisir de nourrir quelques fantasmes à son égard.
De son côté, c’est à peine si elle savait que j’existais. La dernière fois que son regard s’était posé sur moi, j’avais ressenti l’une des plus grandes hontes de ma vie. Elle fumait une cigarette avec une amie (Sonia, je crois) devant le lycée. De mon côté, j’attendais que ma mère passe me prendre, adossé au portail de l’école. J’étais à quelques mètres d’elles, et j’écoutais attentivement leur conversation, qui prit une tournure inattendue.
La situation m’excitait au plus point, je sentais poindre une érection.
Entendre de telles choses dans la bouche de Manon me rendait fou, j’ai toujours adoré quand les filles parlent de sexe.
Elles ont ri toutes les deux.
Là, je crois que j’ai laissé échapper un hoquet de surprise et/ou de contentement, parce qu’elles se sont tournées toutes les deux vers moi. Elles n’ont pas pu ne pas se rendre compte que j’avais tout entendu, même si j’ai détourné la tête l’air de rien, vu que j’étais cramoisi. Elles se sont regardées et ont éclaté de rire. La honte.
Les cours avaient repris depuis trois semaines quand Éric, l’un de mes amis, m’apprit que l’école organisait des auditions pour créer le « groupe de l’école ». C’était assez étonnant de la part de l’administration, pas vraiment coutumière de ce genre de démarche à l’attention des élèves.
Je jouais de la guitare électrique depuis quatre ou cinq ans à l’époque, et je me suis dit que ça ne pourrait pas me faire de mal de participer à une activité extra- scolaire, vu que j’avais arrêté le basket l’année passée.
Les auditions avaient lieu un mercredi après-midi. Je suis rentré chez moi pour manger après les cours du matin et suis revenu à vélo, ma guitare sur le dos, pour 14H.
À vrai dire, il n’y avait pas beaucoup de postulants. Nous étions une douzaine dans le petit amphi de l’école. Trois batteurs, deux bassistes, trois guitaristes et quatre mecs qui se prétendaient bons chanteurs. Le prof de musique que j’avais eue au collège, Monsieur Kieffer, arriva avec le proviseur adjoint, qui se la jouait proche des étudiants, cravate rangée dans la poche, premier bouton de la chemise ouvert, sourire grand comme ça, en façade. Ah oui, je ne vous ai pas dit, déjà, à l’époque, j’étais en conflit permanent avec l’autorité, sauf celle de mes parents, c’est affreux ce que j’étais banal, vraiment.
Monsieur Kieffer demanda d’abord aux batteurs de montrer de quoi ils étaient capables. L’exercice a tourné court, les deux premiers n’étant capables de rien du tout, et le troisième s’avérant être un musicien de grand talent, doué d’un sens du rythme enviable. Le choix fut plus difficile pour le bassiste. Les deux types, tous les deux en première (un garçon et une fille), ne jouaient pas trop mal tous les deux, très loin de la perfection, mais bon, merde, nous n’étions que lycéens. Finalement, la jeune fille se désista et laissa la place à son collègue, affirmant qu’elle n’avait sans doute pas assez de temps libre pour répéter régulièrement. Le proviseur adjoint la remercia pour sa franchise et cette prise de responsabilité. Kieffer regarda le proviseur adjoint, secoua la tête doucement (je me souvins à quel point j’adorais ce mec) et demanda aux guitaristes de se mettre en valeur à leur tour. Il fallait deux guitaristes. Pour être tout à fait honnête, je n’étais pas le plus doué. Un élève de seconde, prénommé Sylvain, jouait quant à lui comme un dieu, il m’avait dit avant de passer qu’il avait sept ans de cours de musique derrière lui, et moi qui avais appris tout seul à jouer sur des tablatures, ça me paraissait le bout du monde. Le gamin jouait extrêmement bien, il était capable d’improvisations assez démentes pour quelqu’un d’aussi jeune. Quand ce fut à mon tour de passer, je me laissais aller sur le morceau imposé par Kieffer (Nirvana, pas vraiment original, mais bon). Ma prestation fut correcte, sans plus, je n’avais même pas réussi à éviter quelques pains sur un morceau pourtant facile. Le dernier à passer était d’un niveau bien plus médiocre encore, et je reconnais avoir jubilé en l’entendant maltraiter sa six cordes : j’étais parti pour intégrer le groupe de l’école. Autant pour le plaisir de la musique que pour la popularité que cela allait m’assurer (sans compter que je pourrais me faire de nouveaux amis), je me félicitai mentalement d’être venu à ces auditions.
Le carnage commença avec les auditions vocales. En fait, tout fut réglé en deux temps trois mouvements. Deux des quatre types ne voulurent même pas chanter, et les deux autres offrirent une prestation lamentable, massacrant les paroles de Cobain.
Kieffer faisait un peu la tronche. Il se tourna vers Sylvain, qui gratouillait sa guitare dans son coin, et lui demanda s’il était capable de chanter. Sylvain secoua la tête et déclara qu’on ferait mieux de me demander à moi :
Bon, je ne sais pas comment il pouvait avoir réussi à déceler un quelconque potentiel dans ma voix au cours de l’embryon de conversation qu’on avait eu plus tôt. Kieffer me demanda de chanter Smells Like Teen Spirit en jouant le morceau à la guitare. Je m’exécutai et réussis à rendre un truc honorable. À priori, cela avait dû plaire à tout le monde, parce que je recueillis quelques applaudissements.
Kieffer exulta : il tenait son groupe.
J’étais en train de ranger ma guitare, tout à ma joie, un peu terrorisé, aussi, à l’idée de me produire devant le public particulièrement critique de l’école, quand la porte de l’amphi s’ouvrit à la volée et qu’une jeune fille que je ne reconnus pas de prime abord dégringola les marches.
Je reconnus aussitôt la voix de Manon. Elle était essoufflée, avait les cheveux attachés en queue de cheval (c’était la première fois que je la voyais coiffée comme ça) et paraissait désolée d’être tant en retard.
Je m’approchai de Kieffer en jetant ma guitare sur mes épaules.
Kieffer jeta un coup d’œil au proviseur adjoint, je crus déceler un sourire sur ses lèvres, et il demanda à Manon de chanter a capella quelque chose. Tout le monde se tourna vers elle, le proviseur adjoint soupira très fort et croisa les bras, le silence se fit, il y avait tant de tension dans l’air que je n’aurais même pas pu ouvrir la bouche. Mais Manon était habituée à capter l’attention.
Elle se lança dans la reprise des Fugees de Killing Me Softly. Droite comme un i, les mains derrière le dos, les yeux fixés en l’air, Manon s’époumonait, et sa voix est sans conteste la plus belle chose que j’ai jamais eu l’occasion d’entendre. Pleine d’émotion et de maîtrise technique, sans le moindre tremblement, riche d’une puissance incroyable. Quand Manon se tut enfin, elle regarda Kieffer, qui demeura silencieux pendant un long moment. Nous étions trop ébahis pour applaudir. Kieffer finit par rompre le silence.
Manon hocha la tête, ravie, presque autant que moi. J’allai jouer dans le même groupe que Manon.
Les premières répétitions se déroulèrent sans accrocs. Grégory, le batteur, Mathieu, le bassiste et Sylvain étaient tous très sympas. Mathieu était un peu un frimeur, et il la ramenait pas mal, mais globalement, l’ambiance était excellente. Monsieur Kieffer nous laissait souvent répéter seuls, limitant son rôle à quelques conseils bienvenus. Manon débordait d’enthousiasme et de gaieté. Quand elle parlait, nous étions tous là à la regarder fixement, à tel point que cela devenait parfois gênant, surtout pour elle.
Mais la complicité dont j’avais rêvé avec elle, et que j’avais crue possible maintenant que nous faisions partie du même groupe, n’existait toujours pas. Pire, elle semblait éprouver davantage de sympathie et d’admiration pour Sylvain, le charismatique et talentueux Sylvain, que pour les autres membres du groupe.
À cause du groupe de musique, je voyais de moins en moins mes autres copains et devins paradoxalement plus solitaire. Je mangeais souvent seul le midi au self.
Mon désir pour Manon s’amplifiait au fur et à mesure que j’apprenais à mieux la connaître. À vrai dire, ce n’était pas vraiment réciproque, parce que Manon ne s’intéressait pas trop à moi. Une fois que je n’étais plus derrière mon micro, je devenais trop distant et silencieux pour espérer une attention quelconque de sa part.
La représentation, prévue pour la fête de Noël, approchait. Comme le bac blanc. Je ne m’en faisais pas trop pour ça, vu que j’étais assez à l’aise en philo et en français.
Ce n’était pas le cas de tout le monde.
Manon vint me trouver à la sortie d’une de nos répèt’, pour me demander un service.
Je lui indiquai mon adresse, face à la bibliothèque. Elle sourit, m’embrassa sur la joue et s’en alla, ravie, pas autant que moi, ma petite.
Nous avons convenu de bosser ensemble les trois week-ends restants avant le bac blanc, le samedi après-midi et le dimanche après-midi.
La première fois qu’elle sonne à ma porte, j’ai le cœur qui bat la chamade, j’ai rangé ma chambre du mieux possible, arraché quelques posters que je jugeais un peu puérils (désolé Zizou, je te punaiserai de nouveau très bientôt). Manon, belle comme un cœur, fait la bise à ma mère, qui n’en revient pas de voir une fille (surtout une fille pareille) qui rend visite à son fils.
Nous filons dans ma chambre et bossons la philo pendant quelques heures, assis à mon bureau. Manon est capable de devenir très studieuse quand elle se concentre, elle pourrait avoir des moyennes bien supérieures aux miennes.
À seize heures, nous nous arrêtons pour goûter brièvement. Nous discutons de choses et d’autres. J’apprends au détour d’une conversation que Manon a eu un copain le mois précédent (oh merde) mais qu’elle l’a quitté (oh joie) parce qu’elle trouvait qu’il allait un peu vite (euh ?).
Manon revint le lendemain pour bosser l’anglais, pour varier les plaisirs.
La semaine suivante, Manon ne peut finalement venir que le samedi, car elle doit se rendre à un repas de famille le dimanche, pour l’anniversaire d’une cousine.
Le dernier week-end avant le bac blanc. Je commence à avoir des craintes, pas pour le bac, mais parce que le concert des fêtes de fin d’année approche et que je ne maîtrise pas encore tous les morceaux, contrairement à tous les autres membres du groupe.
Le dernier samedi, Manon arrive en retard chez moi, elle a été faire quelques achats de Noël. Nous bossons un peu le français. Le soir venu, alors qu’elle s’apprête à partir, je lui dis que mes parents ne sont pas là le lendemain, qu’ils vont manger chez mes grands-parents.
Et elle m’embrasse sur la joue, presque à la commissure des lèvres.
Mes parents prennent la route à onze heures et demie. Affalé dans le canapé, je regarde un film sur Canal quand Manon sonne enfin. Plus belle que jamais, une mèche de cheveux lui tombe sur les yeux, elle a une écharpe en laine autour du cou, et un bonnet sur la tête.
Je lui fais la bise et la suit jusque dans ma chambre. Nous travaillons deux petites heures quand Manon me dit qu’elle n’a rien mangé le midi et qu’elle a un peu faim. Je cours dans la cuisine lui préparer des sandwiches au Nutella et remonte un plateau avec deux verres de lait en plus des tartines. Quand je reviens, dès le couloir, je vois que Manon a les yeux rivés sur le moniteur de mon ordinateur. À ses yeux, à son expression et surtout à son teint pourpre, je comprends déjà ce qu’elle fait.
Il m’arrive régulièrement de visiter quelques sites pornos et de me masturber devant des vidéos de cul. Je ne suis pas vraiment méfiant, parce que mes parents ne touchent jamais à mon ordinateur, donc je ne prends pas vraiment la peine d’effacer les historiques. Sans doute Manon a-t-elle tapé le début d’une adresse mail et a vu apparaître un truc style MyFirstAnal ou une autre connerie de ce genre. Quand je pose le plateau du goûter sur le bureau et que je vois sur l’écran une nana penchée en avant par terre, qui prend ses fesses dans ses mains pour montrer son anus à l’objectif, j’ai l’impression que le sol se dérobe sous mes pieds, mon cœur s’arrête de battre un instant, je deviens cramoisi.
Manon détourne sa tête de l’écran et me regarde, avec un petit sourire.
« LA HONTE DE MA VIE. »
Silence. De mort.
Elle me regarde, souriante.
Là, j’en suis sûr, après ce qui vient de se passer, je n’ai plus rien à perdre. Ce qui aurait pu se briser doit déjà l’être, de toute façon.
Je m’approche de mon lit, en me disant que Manon ne peut pas savoir combien de fois je me suis branlé en pensant à elle, exactement là où elle est allongée en ce moment.
Je m’assois près d’elle. Elle glisse une main derrière mon cou, m’attire à elle, tend les bras pour se redresser, et nos lèvres se rencontrent, un peu maladroitement, nos dents s’entrechoquent, la position n’est pas très confortable, mais Dieu que ses lèvres sont douces.
Quand elle se recule enfin, ses yeux brillants me transpercent et son sourire me transporte. Je me sens presque défaillir, tant le bonheur m’assaille et tente de me faire chavirer.
Elle sourit et son regard se perd vers l’écran de l’ordinateur, où la fille à l’anus apparent a toujours l’anus aussi apparent.
Plutôt que de me répondre, elle se redresse tout à fait, me tire vers elle et m’allonge sur le lit, avant de m’enjamber et de m’embrasser. Elle attrape mes mains et les pose sur ses hanches. Notre baiser s’éternise, mais l’éternité ne sera jamais assez longue pour que je savoure le goût du bonheur sur ses lèvres.
Je sens sa langue qui se glisse un chemin entre mes lèvres et joué avec la mienne. Mes mains glissent d’elles-mêmes sur ses fesses, que je masse doucement à travers le tissu de son jean.
Je bande maintenant comme un fou, à tel point que je suis déjà sur le point de jouir alors qu’elle n’a pas touché.
Nous nous embrassons de nouveau.
Je savoure le moment, vous pensez bien.
Voilà, ça y est, je rêve éveillé, je suis sur le point de faire l’amour avec Manon, la fille dont tout le monde rêve est dans mes bras, je caresse ses fesses, rien que cette pensée fait monter mon plaisir.
Elle m’embrasse dans le cou, je sens poindre sa langue contre ma peau qui s’électrise, du 100. 000 volts me parcourt les veines, mes mains remontent le long des hanches de ma belle, je profite de la finesse de sa taille, la serre contre moi, je profite de son odeur, son parfum est une promesse, son désir est un miracle auquel je ne crois pas encore tout à fait.
Doucement, très lentement, j’attrape le bas de son débardeur et le remonte. Manon m’aide quelque peu, elle se redresse juste ce qu’il faut et lève les bras pour que je puisse ôter l’ultime barrière entre sa peau et la mienne. Je découvre un soutien-gorge en dentelle rouge et noir, c’est tout simplement magnifique, ses beaux seins sont parfaitement mis en valeur et je devine ses tétons qui pointent sous le fin tissu.
Manon n’est pas en reste, elle a entrepris de déboutonner ma chemise et dans la précipitation, à vouloir la jouer sauvage, elle finit par casser un bouton.
Elle tient néanmoins à se faire pardonner et commence à me déposer des bisous sur le torse, c’est presque étrange qu’elle ne rebondisse pas sur ma poitrine tant mon cœur bat la chamade.
Je sens maintenant ses doigts s’affairer sur ma ceinture, j’en profite pour essayer de lui enlever son soutien-gorge. Bon, là, ça y est, elle sait que je suis puceau, si elle ne s’en doutait pas déjà, vu l’adresse dont je fais preuve pour dégrafer ce machin fort excitant. Elle a eu le temps d’enlever ma ceinture et d’ouvrir ma braguette avant que je ne parvienne enfin à lui ôter son soutien-gorge. Elle se redresse légèrement, les bras appuyés contre ma poitrine nue, peut-être pour que je puisse contempler sa poitrine carrément parfaite, ses deux seins en forme de pomme, parfaitement proportionnés, aux tétons bien dessinés, me font saliver d’envie. Je me redresse à mon tour pour lécher ses seins, je passe ma langue sur ses tétons, exulte en la sentant se raidir, et parviens presque à l’orgasme quand elle pousse un léger cri de plaisir.
Doucement, de la main, elle m’invite à me coucher de nouveau. Son sourire a quelque peu disparu de son visage, mais pas la douceur, qui semble irradier de chacun de ses traits.
Elle rit, et c’est vrai que son rire aide pour beaucoup à me détendre.
Il faut que je me calme ou elle n’aura pas le temps de me toucher avant que je ne jouisse.
Elle ne prend pas la peine d’enlever mon jean. La braguette grande ouverte, elle baisse mon caleçon et laisse apparaître ma queue toute raide. Elle est maintenant assez directe, prend aussitôt mon sexe dans sa main et me dépose un baiser sur les lèvres.
Lentement, elle commence à me branler. Je profite de l’instant, savoure le contact de ses seins contre mon ventre. Elle augmente la cadence, et petit à petit, descend son visage jusqu’à mon sexe. Quand elle arrive à la bonne hauteur, à quatre pattes entre mes jambes, elle me regarde une dernière fois, d’un regard de petite coquine, dépose un chaste baiser sur le bout de mon gland, entrouvre ses lèvres, et, misère de misère, me prend dans sa bouche. C’est un plaisir comme je n’ai jamais connu, qui dépasse tout ce que j’aurais pu imaginer, je sens sa langue s’agiter, virevolter sur le bout du gland, tourner autour de lui, elle continue de me branler en même temps de sa main droite, je n’en peux plus. Manon est en train de me sucer, on a carrément dépassé les limites du fantasme, je nage dans un rêve aux reliefs de velours, un rêve de peau satinée dans un écrin nacré.
Elle relève la tête vers moi, et murmure, dans un soupir :
Sur ce, elle prend de nouveau mon sexe entre ses lèvres.
Bon, pas la peine de rêver, il devenait impossible pour moi de tenir plus longtemps. Quand sa main est passée sous mes couilles, pour caresser doucement les bords de mon anus, j’ai joui avec plus de plaisir que jamais. Mon corps s’est raidi, c’est presque pathétique, et je me suis déversé dans la bouche de ma belle. Celle-ci n’a pas arrêté de me branler jusqu’à ce que je me sois complètement vidé. Quand ce fut fini, je ne l’entendis même pas déglutir, mais elle ouvrit la bouche pour passer sa langue sur mon gland encore visqueux pour nettoyer les derniers vestiges de mon plaisir.
Elle relève la tête et vient s’allonger sur moi.
Elle sourit, et m’embrasse, à vrai dire, je ne sens pas vraiment le goût de ma semence, juste un petit goût âcre, très discret.
Je ne vais pas mentir, je n’ai pas dormi. Le corps entièrement nu de Manon, ma Manon, sous les draps, contre moi, j’étais trop excité pour dormir. 5 minutes après mon orgasme, je bande de nouveau. Je n’ai pas vu l’intimité de Manon, encore, elle a enlevé sa culotte sous la couette. J’attends, un quart d’heure qui me semble durer une éternité. Manon semble dormir, paisiblement, la tête contre ma poitrine. Elle a mis une jambe de chaque côté de ma jambe gauche, si bien que je peux sentir l’humidité de sa chatte contre ma cuisse. Quelques minutes dans cette position me rendent dingue. Quand Manon pose la tête sur l’oreiller et s’allonge sur le dos, je passe à l’action.
Je commence par caresser son bas ventre, très lentement, passe un doigt dans son nombril et m’aventure jusqu’à son sexe. Elle est trempée, je ne connais pas vraiment l’intimité féminine, alors, je me laisse guider par l’humidité du désir jusqu’à ce que mon majeur s’enfonce en elle, un peu. Pas beaucoup, parce qu’elle est vraiment vierge. Je remonte mon doigt jusqu’à l’endroit où doit se situer son clitoris, si j’en crois les films pornos que j’ai vus.
Et là, je m’en donne à cœur joie, parce que le plaisir se dessine sur les traits du visage de Manon, son joli minois est rayonnant de bonheur et elle ouvre la bouche, pour crier, et aucun son ne sort, elle arrive encore à se contenir, pas pour longtemps, elle commence à laisser échapper des gémissements, quand soudain, elle me saute dessus, m’embrasse fougueusement, les bras autour de mon cou, elle me serre à m’en faire péter les cervicales, mais c’est trop bon pour que je proteste, dans le mouvement, mes doigts n’ont plus accès à sa chatte.
Après un dernier baiser, elle se tourne et se met en position de 69.
Voilà qu’elle m’a déjà repris en bouche, ma queue toute raide s’avère déjà prête à un nouvel orgasme.
Sous mes yeux, là, au-dessus de moi, à quelques centimètres, je contemple le sexe de Manon, ses lèvres encore fermées trempées de plaisir et d’envie, elle est presque entièrement épilée.
Je n’hésite pas plus, plonge mes lèvres contre sa chatte humide, glisse ma langue dans tous les recoins, écarte les lèvres de son sexe pour trouver le clitoris et colle ma langue contre le petit bouton d’amour.
La réaction est immédiate, elle crie, se redresse, s’assoit au-dessus de mon visage et se caresse les seins de contentement. Je joue avec son clitoris comme si je l’embrassais et que je jouais avec sa langue. Quelques minutes de ce traitement l’amènent au bord de l’orgasme, elle crie désormais à gorge déployée, tant pis pour les voisins.
Manon se tourne de nouveau, se place à cheval sur moi, s’assoit sur ma queue, serre ses jambes autour de moi, et commence à se caresser sur mon sexe. Je n’en peux plus, elle non plus, nous roulons jusqu’à ce que je me trouve sur elle.
Le moment est arrivé.
Je place ma queue contre sa chatte, mal a priori, parce qu’elle intervient et replace mon membre comme il faut.
C’est tellement humide que je m’enfonce aussitôt. Sur le visage de Manon se dessine une légère douleur.
Je pousse un petit peu.
J’attends quelques secondes et reprends ma marche en avant, rencontre un obstacle prévisible, force un peu, sans attendre.
Le dernier obstacle cède. Un dernier frisson de douleur sur le visage de Manon qui se fige, quand je m’enfonce enfin en elle profondément. Nous restons quelques secondes enlacés dans cette position.
Le défi n’a pas été trop dur à relever. Je m’agite, d’abord très lentement, Manon reste bouche bée, yeux fermés, tant le plaisir semble grand. J’accélère la cadence, petit à petit, Manon m’encourage, « fais-moi jouir, vas-y, oui, c’est bon », je commence par murmurer son nom, finis par le crier, ses mains posées sur mes fesses, ses ongles plantés dans ma chair que je ne sens même plus, le bonheur monte, elle jouit, hurle mon prénom, et c’est ce bonheur fugace qui provoque mon orgasme.
Elle me l’a dit après, elle avait oublié de prendre sa pilule la veille.
Je sors précipitamment, elle attrape ma queue visqueuse dans sa main, me branle avec énergie et je me déverse, une fois, deux fois, trois fois, quatre fois, en longs jets de sperme sur son ventre. Ma semence atteint même ses seins.
Nous nous regardons, ravis, repus. À peine avons-nous eu le temps de prendre une douche, ensemble, enlacés comme des amoureux sous l’eau brûlante, et de nous rhabiller, que mes parents rentraient.
Le soir même, je leur annonce que j’ai une petite amie. Qu’elle est la voix féminine dans le groupe de l’école. Ma mère a déjà deviné que c’était Manon.
Manon, mon petit rêve de satin, mon petit paradis à portée de main.
Manon, avec qui il me restait tant à découvrir.