n° 12169 | Fiche technique | 26645 caractères | 26645Temps de lecture estimé : 16 mn | 12/01/08 |
Résumé: Je continue la découverte du journal de mon épouse qui est aussi celle de son intimité insoupçonnée ... | ||||
Critères: fh fplusag extracon inconnu sales caférestau toilettes fsoumise voir exhib noculotte lingerie hmast fdanus journal | ||||
Auteur : Lauriolan Envoi mini-message |
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Il m’a fallu attendre deux jours avant de pouvoir retourner à son bureau sans risque d’être vu. Dès mon arrivée et sans prendre même le temps d’ôter mon blouson, je me suis précipité sur le tiroir… La peur qu’elle ait déplacé son journal s’est vite dissipée. Il était là exactement au même endroit. Je retrouvai très vite la page où j’en étais… Elle avait sauté un jour.
Jeudi 18 septembre
Enfin, je l’ai revu !
Hier dès 14 heures je l’attendais, comme il me l’avait demandé, à l’intérieur du café. J’étais juste à l’heure, mais j’ai dû l’attendre vingt bonnes minutes !
J’avais bien sûr particulièrement soigné mon apparence et cette fois-ci, j’ai pu prendre tout mon temps à la maison, car je savais mon mari très occupé durant toute la journée.
Je ne pouvais pas m’imaginer, il y a encore quelques semaines, la satisfaction extraordinaire que j’aurais à choisir mes vêtements et mes sous-vêtements et à regarder ainsi mon corps dans la glace. Ce corps que je ne regardais plus vraiment depuis plusieurs années et qui finalement me paraissait tout à fait désirable…
En me regardant ainsi, c’est comme-ci je me redécouvrais. La femme que me renvoyait le reflet n’est ni petite, ni grande, et plutôt bien proportionnée. J’ai la taille et les jambes fines, et je ne manque pas de formes : mes hanches sont amples sans excès et j’ai un joli postérieur rebondi qui ne me paraît pas avoir beaucoup changé depuis que je me suis mariée… Mes seins qui ne sont pas très gros ont un volume suffisant et mes tétons turgescents ont fière allure, pour peu que je sois un peu « sensible »… J’aime mon visage, et je crois que d’emblée c’est lui qui séduit le plus facilement les hommes, car je n’ai pas le physique exubérant et la posture conquérante que j’envie parfois chez d’autres femmes. Mon nez est fin et mes lèvres sont à la fois menues et pulpeuses
S’il m’arrive souvent de considérer que certaines femmes sont plus belles que moi, je dois reconnaître que je ne me déplais pas… Ce qui est certain, c’est que je plais toujours autant à mon mari, malgré nos années de vie commune. Il aime me complimenter et ne perd pas une occasion par sa virilité de me démontrer combien je l’excite encore terriblement ! Cette façon qu’il a de flatter ma féminité, en me faisant très souvent l’amour, nourrit mon orgueil et me procure de menus plaisirs qui m’ont aidé jusqu’ici à « rester femme », et à ne pas me laisser glisser dans l’indifférence supposée du regard de l’autre. Mais aujourd’hui, c’est tout autre chose. Plus que jamais, j’ai envie d’être belle et désirable ! Et je sais cette fois qu’il saura que ce n’est que pour lui !
J’enfilais ainsi ma robe la plus moulante qui me couvrait jusqu’au bas des cuisses, et encore en partie car elle est généreusement fendue sur le côté au point qu’un indiscret pouvait déceler la présence d’un bas avec jarretelles. J’ai particulièrement soigné mon décolleté cette fois-ci encore pigeonnant. Mais le soutien-gorge que j’ai choisi de porter qui compressait mes seins, tout en les dévoilant par sa transparence, et que j’avais réservé jusqu’ici aux exhibitions occasionnelles et intimes que réclamait Christophe à l’abri de tout autre regard, je le montrais aujourd’hui de façon totalement impudique à la vue de tous. On décelait en effet à travers l’étoffe claire, les contours sombres de mes boutons de seins. D’autres femmes plus audacieuses peuvent sans doute s’habiller régulièrement de façon sexy. Pour moi c’était totalement inhabituel, et j’étais moi-même étonnée.
En attendant Hervé, et alors que je commençais à ressentir cette inquiétude qu’il ne vienne finalement pas, j’avais le temps d’observer autour de moi les autres clients du café, majoritairement des hommes. Les regards qui étaient portés sur moi et que je ressentais sans doute de façon exagérée, accentuaient cette sensation d’impudeur qui dans l’attente de l’être aimé mêlait la gêne à l’excitation…
Il se trouvait là debout en face de moi, sans même que je ne l’aie vu venir… Dans cette position, il me paraissait plus grand encore et plus athlétique que lorsque nous nous retrouvions à mon cabinet… J’allais me redresser, un peu embarrassée, et en même temps désirant plus que tout le serrer très fort dans mes bras… Mais c’est lui, qui se pencha vers moi, et qui de sa large main caressa la mienne en déposant un chaste et tendre baiser sur mon front, puis sur ma joue. Je me sentis rougir instantanément, comme si j’avais été prise en faute et déjà j’avais perdu toute assurance lorsqu’il s’assit en face de moi, me dévisageant de son beau regard sombre. J’arrivais à peine à soutenir son regard… C’est parce que j’en avais trop envie, j’avais trop envie de ce moment depuis des jours et des jours, auquel je n’osais plus rêver.
C’est lui qui parla le premier :
- — Je voulais tellement te revoir autrement. Dès le premier jour, j’ai eu envie de toi et depuis la semaine dernière, tu n’as pas arrêté de me trotter dans la tête.
Il prit à nouveau ma main et la caressa avec fermeté puis repris d’une voix plus basse.
- — J’aime comme tes mains sont douces. Tes caresses dans mon dos étaient géniales… Tu veux savoir combien j’ai envie de toi ?
Avant même que je ne puisse réagir à une question aussi inattendue, il avait pris fermement mon poignet et dirigea ma main sous la table. Je sentis bientôt sous mes doigts, à travers son jean, le relief tendu de son membre. Il m’incita à empoigner furtivement sa verge gonflée, mais ma main ne fit que caresser le haut de son sexe.
- — Et toi, est-ce que tu en as envie ?
Comme prise en faute, je ne sus répondre que par un timide sourire et un léger hochement de tête.
- — Tu peux aussi me le montrer ?
Il avait dit ces quelques mots avec un éclat complice dans le regard. Sans même réfléchir, sans réaliser ce que je faisais dans un pareil lieu, c’est moi qui pris sa main pour la diriger vers mon intimité. Il glissa rapidement deux doigts dans ma fente poisseuse et provoqua en moi une excitation violente que j’eus du mal à contenir. Et puis rapidement, il retira sa main… Il me montra ses doigts brillants et de façon provocante, sans lâcher un instant mon regard, il les engloutit dans sa bouche pour les sucer avec gourmandise.
Je réalisais paniquée, que la scène n’avait pu échapper à certains des hommes attablés. Ces mêmes hommes qui déjà en d’autres occasions avaient dû me voir avec mon mari. Ceux-là mêmes qui, avant l’arrivée de mon nouveau compagnon, reluquaient mes seins et peut-être à l’instant mes jambes, laissées entrouvertes sous la table. Conscient de mon inquiétude Hervé chuchota à mon oreille :
- — N’aie pas peur… C’est ça qui est bien… lorsqu’on s’aime vraiment… On n’a pas à avoir honte !… J’ai envie de toi, tu as envie de moi… Pourquoi le cacher ! Tu ne peux pas savoir comme j’aime te savoir désirable, comme j’aime te voir montrer ton désir pour moi aux autres, sans pudeur.
Joignant le geste à la parole, il se pencha vers moi et m’embrassa goulûment comme si nous étions seuls. J’étais comme envoûtée et quand je sentis sa main se plaquer contre mon sein et le masser de façon indécente, ce simple contact finit par me faire fondre littéralement… Je me rendis compte qu’à cet instant j’étais complètement sous son emprise… Il aurait pu me demander n’importe quoi et j’aurais obéi. Il dut le ressentir car il prit encore davantage d’assurance.
J’étais maintenant assise face à lui, et prête à répondre à tous ses désirs. Je me trouvais à la fois honteuse et fière de me montrer ainsi avec mon jeune « amant » dans un lieu où certains habitués auraient pu me reconnaître. J’avais envie de lui prouver mon amour d’une autre manière que par la preuve de mon désir pour lui. Je voulais lui offrir comme un témoignage, une petite part de moi qu’il pourrait emporter. Je lui proposai doucement à l’oreille d’enlever ma petite culotte et de lui offrir pour qu’il puisse chez lui sentir, contre sa bouche et ses narines, la saveur et l’odeur de mon intimité. Il accepta aussitôt, visiblement flatté par la proposition. Et je vis dans son regard pétillant, ce qui faisait maintenant défaut à mon mari : l’expression enthousiaste de la jeunesse !
Doucement, je me penchai en avant pour faire glisser ma fine culotte de dentelle, le long de mes jarretelles, de mes jambes parées de soie jusqu’à caresser mes chevilles. J’esquissais un mouvement aussi discret que possible pour les libérer de cette légère entrave. Et je tendis sous la table mon modeste présent pour qu’il le dissimule dans sa poche.
Il me regarda avec malice et tendresse à la fois, puis se redressa et plaça l’étoffe qui ne ressemblait en rien à un mouchoir, contre sa bouche, à la vue de tous ! J’eus la sensation que j’allais littéralement me liquéfier. J’étais stupéfaite mais en même temps écartelée entre l’excitation et l’abattement. J’éprouvais la volonté soudaine de me dérober et en même temps une jouissance incroyable et irrationnelle.
Il respirait goulûment la dentelle que je savais humide tout en me regardant fixement.
J’étais comme une servante flattée de procurer à son maître, ne serait-ce qu’un soupçon de jouissance… J’étais rouge de honte tout en ressentant ces petits picotements délicieux le long de mes lèvres secrètes. J’étais en train de mouiller de plus belle, maintenant que mon sexe était nu !
Il me prit la main en glissant l’étoffe au creux de ma paume et la serra bien fort avec fermeté et chaleur, et cela m’apaisa un instant. J’avais confiance, j’étais totalement disponible, tout en me sachant observée.
C’est alors qu’il me dit :
- — J’aimerais garder ce cadeau exquis avec moi, mais il y a quelque chose qui aurait à mes yeux plus de valeur…
Il y eut un silence qui me parut interminable car je ne saisissais pas où il voulait en venir.
- — Je vais te rendre ta culotte. Je voudrais que tu ailles aux toilettes et que tu la gardes dans ta main. Je ne peux pas imaginer qu’il n’y aura pas au moins un de ces types pour te suivre. Tu vas t’enfermer aux toilettes avec le premier venu et tu vas lui montrer ta chatte et puis, comme preuve de ton forfait, tu vas lui donner ta culotte en échange de son slip !
J’étais littéralement envoûtée, et tout en entendant ses propos irréels et complètement fous, je n’hésitai pas un instant. Mon seul désir était de lui obéir et sans un mot je me levai, serrant entre mes doigts mon témoignage d’amour, et me dirigeai d’un pas ferme vers les toilettes. Je portais des chaussures à hauts talons, mais il n’y eut pas l’ombre d’un tremblement dans ma démarche ! À peine engouffrée dans l’escalier, à l’approche de la porte des hommes, j’entendis dans mon dos résonner des pas qui semblaient ceux d’un homme. J’entrai et je n’eus pas le temps de refermer la porte qu’elle s’ouvrit brutalement, et je dus reculer de deux pas.
Il était debout devant moi et c’est l’odeur de sa transpiration dont je me rappelle d’abord au moment où j’écris. Il puait le fauve. C’était par ailleurs un homme grand et bedonnant qui avec sa salopette et sa grosse moustache me faisait penser à un camionneur. Il était déjà en train de me dévisager de la tête aux pieds, j’entendais à l’extérieur d’autres pas, quand il referma le loquet de la porte. Il mâchait un chewing-gum. Je le trouvais assez vulgaire et surtout pas très net sur lui. La vision de son bleu de travail devait contraster avec celle que je lui offrais, celle d’une femme impeccable et « digne » qui avait pris le temps de s’apprêter pour être belle et désirable aux yeux de son amant.
Ma robe me moulait sous l’effet des émotions successives et moi aussi j’aurais pu sentir la sueur, si je ne m’étais pas couverte le corps d’un parfum capiteux. Il pouvait facilement deviner ma silhouette longiligne et en même temps les courbes amples de mes hanches ainsi que celles plus menues de mes seins, dont les bouts formaient maintenant un relief indécent sous le tissu de ma robe échancrée qui dévoilait outre ma poitrine, le dessin de l’une de mes cuisses. Il avait l’air d’apprécier le spectacle, mais je ne lui laissai pas le loisir de prendre l’initiative. Des mots se mirent à sortir de ma bouche, comme si ce n’était pas moi qui les prononçais, et en même temps, c’était ma voix.
- — Si tu me donnes ton slip avant de partir, je te laisse ma culotte et je te montre mon sexe. Tu pourras te branler en me regardant, mais n’essaies surtout pas de me toucher, sinon je crie !
Je ne pus pas même déceler la moindre réaction dans son regard qui semblait dépourvu d’intelligence. En même temps, il avait très bien compris, car en un instant, il fit glisser les bretelles de sa salopette qui tomba lourdement à ses pieds, dévoilant un Marcel et un slip kangourou qui lorsqu’ils étaient propres avaient dû être blancs !
Il sortit avec des gestes nerveux un sexe court et joufflu qui me fit l’effet d’une grosse nouille et commença à s’astiquer frénétiquement avant même que j’aie relevé ma robe. Alors que ses yeux globuleux et lubriques scrutaient mon entrejambe, je fis remonter le bas de mon vêtement, pour qu’il puisse continuer à se masturber en voyant distinctement les lèvres de ma vulve à peine voilées d’un léger duvet de poils fins, que j’avais taillé et parfumé avec soin quelques heures avant.
Mon voyeur essoufflé balbutiait :
- — Putain… t’es bonne ! Ton mec, il a d’la chance d’enfiler une jolie pute de bourgeoise comme toi ! Ma petite salope, tu dois aimer la baise.
Visiblement, ce gros balourd appréciait la vue de mes fins porte-jarretelles de satin noir et de mes bas soyeux parés au niveau des chevilles de motifs argentés. Je regardais cet étranger, gras et vulgaire qui commençait à transpirer et sous l’effet de sa concupiscence ce n’était pas la honte, ni même la gêne qui dominait, mais le plaisir de satisfaire le désir de l’homme que j’aime, comme s’il était présent et pouvait jouir du spectacle ! Cela dura quelques minutes et bientôt mon « camionneur » tira sur son slip et dirigea son membre à l’horizontale. Ainsi sa grosse poche kangourou se remplit bientôt du sperme épais qui s’écoulait à grosses giclées de son petit sexe !
J’étais déjà fière de l’échange qui allait s’accomplir et lui tendis ma petite culotte, mais mon partenaire d’un instant affalé le long du mur, parla cette fois d’un ton plus déterminé :
- — Je vais te donner mon slip plein de foutre, mais à une condition : je veux que tu l’enfiles devant moi !
À aucun moment, je n’avais pensé à un tel marché ! D’un autre côté, je ne pouvais pas me dérober, et il me fallait absolument ramener mon trophée rempli de sperme !
Je le regardais fixement en signe d’acquiescement et bientôt nous échangions nos sous-vêtements. J’enfilai consciencieusement sa grosse culotte grisâtre gorgée du jus de ses bourses et alors, le liquide tiède et visqueux entra en contact avec mon sexe nu. J’eus comme un tressaillement de dégoût mais je m’efforçai de ne rien laisser paraître…
C’est alors que j’eus la surprise de voir mon acolyte avec la même application et un peu plus de difficultés, enfiler ma petite culotte que je vis glisser le long de ses grosses cuisses velues. Il rangea avec peine son sexe potelé dans la petite pièce de dentelle que j’avais choisie le matin d’enfiler pour satisfaire le désir de mon jeune amoureux. Quelle étrange sensation de voir ainsi mon vêtement intime souillé par la bite encore baveuse de ce grotesque type qui, plus que jamais, empestait la sueur et l’odeur de pisse et de foutre ! Ses bourses velues débordaient de l’étoffe.
Il me scruta une dernière fois de son regard obscène :
- — Tu pourras raconter à ton copain comme tu as bien joué les salopes avec moi et lui dire que je vais bien me branler avec ta jolie culotte !
Il se rhabilla et sortit. Je me retrouvais là, les jambes tendues et serrées cherchant à dissimuler sous ma robe la grosse pièce de coton humide qui collait déjà à mes poils.
Je ne sais trop pourquoi, malgré la gêne et la honte d’une telle situation, je choisis de la garder entre mes jambes et de monter ainsi l’escalier, tout en essayant de ne pas vaciller.
Je n’avais plus rien de l’assurance de tout à l’heure et je commençais à sentir un filet gluant qui glissait lentement le long de ma cuisse. Il me fallait me dépêcher si je ne voulais pas que le liquide blanc soit visible quand je marcherais dans la salle, et qu’ainsi chacun devine que je portais entre mes cuisses ce gros slip crasseux plein de sperme !
Je ne sais comment j’arrivai jusqu’à la table où était assis mon tendre chéri. Je me disais qu’il serait ému de la « délicate » attention que j’allais lui apporter et je glissai à son oreille au moment où je pouvais m’asseoir enfin :
- — Mets ta main sous la table et fourre-la entre mes cuisses !
L’instant d’après, il avait approché ses doigts que je sentais si fins à côté de ceux que je venais de voir. Il effleura l’intérieur de mes jambes, ce qui me fit tressaillir. Bientôt, la paume de sa main vint se lover délicatement sur mon sexe, ou plutôt contre le coton humide qui recouvrait mon sexe. Il m’adressa un sourire épanoui et son regard exprimait le contentement et la tendresse. Ses doigts se faufilèrent à la bordure du tissu et bientôt caressèrent mes lèvres, pour me pénétrer. Ressentir ses doigts délicats me fourrer ainsi et réaliser qu’il pouvait palper la chaleur de mon corps plein de désirs, mais aussi le foutre épais qui avait pénétré ma vulve, m’électrisa complètement. Tout cela était délicieusement obscène et je n’étais pas la seule à apprécier l’incongruité de la situation.
- — Je suis fier de toi ! Tu es géniale et tellement belle !
Tout en continuant à fourrer ses doigts en moi, qui par leurs mouvements mélangeaient le sperme de mon sale voyeur, à ma cyprine de plus en plus abondante, Hervé de sa main libre me caressait les cheveux. Je n’en pouvais plus, j’avais tellement envie de sa queue en moi ! C’est comme s’il lisait dans mes pensées :
- — J’ai envie de toi. Je veux que tu m’emmènes dans un endroit où tu as déjà fait l’amour avec ton mari et que tu me laisses te prendre exactement dans la même position. J’ai envie de te posséder dans tous les endroits où il t’a possédée.
J’étais troublée et surprise par ses propos. Comment pouvait-il savoir que je me laissais me faire baiser par mon mari dans différents endroits quand il en exprimait le désir et que c’était possible ? Est-ce qu’il nous avait déjà surpris ensemble, en plein jour ou à la tombée de la nuit, copuler comme des animaux dans des lieux où effectivement, il était toujours possible de nous faire surprendre ? Cette interrogation ne me traversa l’esprit qu’un instant, parce que je n’avais plus qu’un désir, satisfaire sa demande, ce que mon corps réclamait aussi plus que tout !
J’avais bu littéralement ses paroles. Je le trouvais tellement beau ! J’avais envie de lui, envie de sentir son jeune sexe dans mon con ! Je me levai. Je n’avais maintenant plus honte. C’est moi qui le pris par la main pour le guider vers le lieu de mon offrande. J’étais flattée du désir de mon compagnon, et la culotte qui me gênait tant tout à l’heure, maintenant engloutie en partie dans mon sexe, participait à l’excitation que j’avais à marcher avec lui au milieu des passants. L’éventualité que le sperme coule entre mes jambes ne me faisait plus peur. Je sentais ma main dans la sienne et je me savais destinée à la plus désirée des étreintes et cela faisait tout mon bonheur.
Nous arrivions sous un porche que je reconnaissais et je l’entraînai avec moi dans la cour dans un recoin à peine masqué, près des poubelles. Je mis toute mon application à me positionner exactement comme je l’avais fait avec mon mari la semaine dernière. J’invitai Hervé à se placer derrière moi, je m’accoudais à l’un des bacs à ordures et tendais mes jambes, de telle sorte que ma cambrure lui offrait une vue plongeante sur mon postérieur. Je n’avais plus qu’à faire glisser ma robe jusqu’à ma taille.
Il me retira délicatement le slip souillé de mon « camionneur moustachu ». Le sperme séché qui adhérait aux quelques poils de mon sexe fit que je sentis une petite douleur et des picotements semblables à ceux qu’aurait fait un pansement que l’on enlève sur une plaie encore à vif. Mon cul était maintenant complètement nu.
Lorsqu’il glissa sa verge plus fine mais aussi plus longue que celle de Christophe, je ne pus m’empêcher de penser à mon époux que je trompais vraiment ici pour la première fois, et qui plus est dans l’un des lieux où il m’avait prise. C’était un peu comme si je m’offrais à mon nouvel amant dans notre chambre conjugale !
Mais alors qu’une semaine plus tôt je n’avais ressenti que le menu plaisir de satisfaire mon mari, j’étais transportée maintenant par mon propre désir. Je voulais qu’il me baise avec toute la fougue et l’audace que j’attendais de sa jeunesse ! Ce que j’ai vécu, je le souhaite à chaque femme qui comme moi aurait fini par ne plus croire à la volupté sublime du plaisir sexuel. J’avais l’impression de vivre comme une deuxième naissance. C’était pour moi comme si je perdais pour la première fois ma virginité.
Je sentais, j’entendais son bassin claquer contre mes fesses, et par moment, le clapotis de sa verge coulissant dans ma chatte sous l’effet combiné du sperme que j’avais transporté, du jus de ma jouissance mais aussi bientôt, de celui délicieusement crémeux de mon amant qui giclait dans mes entrailles. Il ne cessa pas ses mouvements en moi et ne fit que les ralentir alors que j’étais au comble de l’extase. J’avais l’impression de perdre connaissance tellement la jouissance était forte.
Ce qui me ramena à la réalité, c’est cette douleur délicieuse qui envahit mon anus. Il venait de fourrer son pouce dans le trou de mon cul et commençait délicatement à me ramoner. Il faisait ce que je n’avais jamais accordé à mon propre mari, me pénétrer par derrière tout en continuant à me baiser ! J’aurais voulu que cela dure toujours, mais il fallait conclure car Christophe allait s’inquiéter. J’astiquai son pouce comme si je le branlais avec mon trou du cul en même temps que je frottais mes doigts contre ma vulve ! Et je me suis sentie partir…
En guise d’au revoir, nous nous sommes embrassés à pleine bouche tout en nous rhabillant vite fait avant de nous quitter, car nous venions l’un comme l’autre de repérer des rideaux qui avaient été tirés à une fenêtre de la cour. Notre plaisir avait sans doute profité à d’autres.
Quand je repense aujourd’hui à ce qui s’est passé, j’ai l’impression que ce n’est pas réel. Et pourtant, je ressens ce matin encore, l’exquise irritation de mon vagin et de mon anus qui me rappelle avec bonheur, que je n’ai pas rêvé. Je me suis refusée à Christophe lorsque je l’ai rejoint au lit, ce qui m’arrive rarement. Je ne voulais pas que la sensation médiocre de sa verge en moi vienne se substituer à celle sublime que j’avais vécue quand Hervé m’avait pénétrée, et de quelle façon, seulement trois heures auparavant !
Moi aussi, en découvrant ces pages, je ne pouvais pas croire ce que je lisais. En même temps, ma petite chérie que je croyais si prude, si secrète et pudique pour ce qui est du sexe, comment pouvais-je l’imaginer avoir inventé de pareilles situations !
Je croyais que depuis des années elle acceptait nos rapports sexuels et qu’elle y trouvait son compte. J’étais en train de réaliser que si c’était le cas, c’était uniquement parce qu’elle pensait à son amant lorsqu’elle me faisait l’offrande de son corps.
Je me mettais aussi à réaliser avec une douleur amère, que toutes les fois où elle se laissait faire, c’était sans doute pour penser déjà au plaisir qu’elle éprouverait de se faire pénétrer, exactement au même endroit, par son jeune partenaire. Mais cette fois, ce serait avec la passion d’une jeune femme qui découvre la jouissance émanant de son corps, avec l’aide d’un partenaire plus jeune encore. Ce jeune homme qui avait sur moi l’avantage en lui faisant l’amour, de la nouveauté, de l’audace et de la fougue.
C’était tout aussi inconcevable pour moi de penser que la jolie femme attentionnée que je retrouvais à la maison et qui me gratifiait de son habituel : « Ta journée s’est bien passée ? » était bien celle qui avait rédigé les pages de ce journal.
À suivre…