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Temps de lecture estimé : 27 mn
24/01/08
corrigé 31/05/21
Résumé:  Nathaniel, alias "G", est un jeune gangster du Queens. Sa vie, on pourrait en faire un livre, une série télé, voire même un film !
Critères:  fh grosseins préservati pénétratio fsodo
Auteur : Dr Lamb  (Bonnes fêtes de fin d'année! Vive 2008...)      Envoi mini-message

Série : La folle vie de Nathaniel Jaycelon Smith

Chapitre 01
Le "G", le ripou et les belles nanas (1ère partie)

Bonnes fêtes de fin d’année à tout le monde !


Protégez-vous ! L’année qui arrive, que nous réserve-t-elle ?

Pour ma part, eh bien, rien d’extraordinaire : de nouveaux récits que, je l’espère, vous prendrez plaisir à lire !




Oh putain… J’ai la tête qui vient de servir de sac de frappe à un boxeur catégorie poids lourds, ou quoi ? Le temps de sortir de la brume, j’ai la sensation qu’un rat crevé est venu faire ses besoins dans ma bouche. Avec un grognement, j’ouvre les yeux et me retrouve dans une chambre qui n’est pas la mienne, rien qu’à voir le papier peint, j’ai pas des goûts de chiottes en matière de déco, moi !



À côté de moi, une nana à poil, ce qui ne me surprend pas, la plupart du temps, quand j’émerge, y a une nana, voire deux dans mon pieu. Et c’est pas n’importe quelle nana, c’est une bombe, le genre de nana exotique qu’on trouve dans le Bronx, une hispano-latino, exactement comme j’aime. Une vraie bombe. Mais bon, vu que je n’ai aucun souvenir, impossible à dire si elle était aussi appétissante que bonne au pieu. Pour l’instant, elle a la tronche dans le cul, les yeux clos, et des bulles de salive qui se forment au coin des lèvres au fur et à mesure de ses ronflements.



Je me redresse un peu et mon dos m’envoie un signal d’alarme.



Soit je me suis bastonné hier soir, soit j’ai cloué la nana au pieu de toutes mes forces, et j’en paie le prix ce matin. Enfin, ce matin, le petit réveil digital posé par terre, au milieu des fringues, m’apprend qu’il est quand même 16 h 32. Je m’assois au bord du lit et mate la rue par la fenêtre. Rien à l’horizon.



Tiens, elle se réveille. Je me tourne vers elle et la regarde émerger du coltard comme moi quelques secondes auparavant. Je vois à sa tronche qu’elle est aussi fraîche que moi, et ça me fait sourire.



Elle grogne quelque chose et se redresse un peu.



Je me passe une main dans les cheveux et vois dans la poubelle quatre capotes usagées. Bon, je vois, je me la suis farcie quatre fois, c’est pas mal…


Je ramasse mon caleçon par terre et, en me levant pour l’enfiler, je lui demande :



Le temps que je fasse ça, je devine son regard sur ma queue et je la regarde :



La note d’admiration dans son regard est flatteuse.



J’enfile mon t-shirt et me rassois à côté d’elle.



Je remarque les cadavres de bouteilles, trois, près de mes chaussures et de mon froc. On a vraiment dû bien s’amuser. Mais je m’en souviens pas du tout. Je baille alors qu’elle me dit :



Les autres ? Quels autres ?



Non, mais elle sort d’où elle ? Elle rêve ou quoi ?



Elle rejette les draps, et la, hop ! C’est un phénomène courant, j’ai la queue qui se dresse, parce qu’elle a une sacrée belle paire de seins bien ronds. Et le piercing à son nombril qui me fait de l’œil… Bon, c’est pas le moment, je détourne le regard et ramasse son soutif qui est par terre, et je le lui tends. Même pas un merci, elle l’enfile sans un mot et reste là, à moitié à poil, à me mater.



Houlà, là je suis comme un soldat qu’a marché sur une mine. Elle me l’a forcément dit hier soir, et d’un coup quelques bribes de souvenirs se réveillent dans ma mémoire : moi, les filles, Since et Kweenie, mes deux potes, le salon, des bouteilles, un joint qui tourne, des pizzas, une télé qui braille… Et cette bomba qui se penche vers moi et qui me glisse à l’oreille :



C’est ? Oh putain, j’ai vraiment la tronche à l’envers.



Son visage s’éclaire.



J’éclate de rire. Elle est marrante, cette gonzesse. J’aime bien. Faudra que je prenne son numéro avant de mettre les voiles.



Waouw, le malaise, je me souviens même plus si j’ai pris son numéro.



Autant la jouer franco. Elle secoue la tête d’un air navré, se penche et attrape sa culotte par terre.



J’ouvre le tiroir et le lui tends.



Et là je bande encore plus, parce qu’elle est presque sortie du lit, et je vois ses longues jambes, et j’ai soudain le souvenir de la façon dont elle les a nouées autour de ma taille, cette nuit… Et je la vois écrire son numéro sur sa culotte, en appuyant bien fort. Elle rebouche le feutre et me jette son sous-vêtement.



Vraiment dommage que je ne me souvienne que vaguement de cette nuit, putain, elle est vraiment trop bonne… Dans ma bouche, c’est un compliment, faut pas prendre ça pour de la misogynie. Je ricane intérieurement, heureusement que j’ai pas à l’écrire, celui-là. Non, franchement, j’aime les femmes, toutes les femmes, presque autant que la bouffe, tiens.



Je ramasse mes fringues et m’habille à la va-vite, en tentant de faire dégonfler ma queue, mais peine perdue, en plus elle reste plantée là, à poil quasiment, sans honte, à me zieuter.



J’éclate de rire.



Je vais pour sortir de la chambre, mais quelque chose me retient.



Je fais volte-face, et la contemple.



Mon cœur se réchauffe. Je lui fais un clin d’œil. Elle me souffle un baiser du bout des doigts. Bon, après tout, je suis pas à la minute près. J’enlève ma main de la poignée et me rapproche du lit. Elle me regarde faire, amusée.



Elle écarte grand les jambes, hum, ça sent bon tout ça, en quelques secondes j’ai la tête entre ses cuisses, et la vue prise dans une sublime promesse de plaisir tout épilé. Sa main se pose sur ma tête. La seconde suivante, ma langue se met au travail.






Bon, une heure après, je suis en bas de chez Rita, le goût de sa mouille plein les lèvres et les doigts, j’adore ça, ça me fait des souvenirs le temps de rentrer au quartier. J’suis dans le Bronx là, faut rentrer au Quartier. J’habite dans le Queens, avec mes gars, un beau quartier où tout le monde se connaît, c’est mon monde, mon chez-moi. J’y habite depuis ma naissance, vingt-six ans auparavant. Il n’y a que mes deux petites sœurs qui en sont parties, elles sont parties faire leur vie ailleurs, mais heureusement qu’elles viennent nous voir souvent. Moi j’habite seul, dans un petit appart’, où parfois mes potes viennent squatter lorsqu’ils ont besoin de se mettre au vert quelque temps. C’est pratique. On refuse rien à ses amis, à ses vrais amis, pas aux petits cons qui vous trahissent pour quelques grammes de coke, pour un peu de fric ou pour le cul d’une nana. Bon alors, je regarde autour de moi, des immeubles, partout des immeubles, putain, Since aurait au moins pu me réveiller au moment de partir, au lieu de me laisser tout seul, là, à galérer comme un con. Bon, un métro, doit y en avoir un dans le coin. Je marche dix minutes, je remonte les rues, les quelques mecs que je croise me regardent de travers, ça va, je sais que je suis pas de votre quartier, faites pas gaffe, je m’en vais… C’est avec soulagement que je vois enfin une bouche de métro, oh que c’est bon de rentrer chez soi… En tout cas, Rita, j’ai hâte de la revoir, vraiment…


Le quai du métro est presque désert, d’ailleurs il ne va pas tarder à arriver. Je me dirige vers un distributeur de boissons en fouillant mes poches, à la recherche de quelques pièces. Et merde, j’ai rien ! J’ai hâte d’être chez moi et de prendre une bonne douche chaude et me laver les dents. Bon, je me résigne et m’assois sur le banc en regardant le distributeur avec envie. Un mec et une nana passent devant moi, je les regarde sans faire gaffe, ils sont en pleine discussion, enfin en pleine engueulade plutôt, ha là là, dès fois, je ne comprendrai jamais les mecs qui se plaignent du célibat. Enfin bref, le mec s’énerve soudain, d’un coup il agrippe la nana par le bras :



Là, mon sang n’a fait qu’un tour, parce que s’il y a bien une chose que je supporte pas, c’est que l’on parle mal aux femmes. Alors ça, ça a le don de me foutre hors de moi, en plus de ça je suis pressé d’être chez moi, et j’ai rien pour acheter une malheureuse canette de coke ! C’est comme on dit la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Tant pis pour le mec, il va payer pour tout ! Je me lève d’un bond, malgré mes dix kilos de trop, je suis super rapide quand je veux, il n’a pas le temps de dire ouf que je l’ai déjà soulevé de terre. La nana, une petite blonde me regarde faire avec de grands yeux étonnés.



Le mec me regarde, putain, il a quel âge ce con ? Vingt ans à tout casser, et ça se prend pour Tony Montana. Alors là, ma colère double, voire triple ! Parce que c’est à cause de ce genre de petits merdeux que, maintenant, les gens nous méprisent et se foutent de notre gueule, putain, notre génération ne rigole pas, que de vrais mecs qui vont au bout des choses, et regardez-moi ce connard qui s’agite au bout de mes bras en m’insultant ! Non, mais c’est le pompon ça ! Un petit branleur de merde qui veut jouer les racailles avec plus faible que soi…



Et voilà, que des clichés !



Je passe une main dans mon dos et sors mon flingue, bon, c’est vrai que c’est abuser pour régler le compte de ce petit minable, mais ça me fait toujours rire, surtout qu’il n’est pas chargé, j’ai plus de balles. Il se décompose quand je lui braque le canon sur le nez.



Là, c’est « l’effet fontaine » comme j’aime dire : en une seconde, il se pisse dessus et se met à chialer : il perd les eaux du haut et du bas à la fois. La nana éclate de rire.



Je le balance par terre et il n’a même pas fini de tomber qu’il pleurniche déjà :



Il se relève tant bien que mal, avec la grâce d’une tortue sous coke, et se met à courir vers la sortie la plus proche. Je range mon arme, le métro arrive, et la nana me saute au cou.



Avant que j’aie le temps de réaliser, sa petite poitrine ferme vient s’écraser contre mon torse, et j’ai droit à une grosse pelle bien baveuse, qui hop ! ne tarde pas à réveiller ma bite assoupie.



Je la repose au sol alors que les portes du métro s’ouvrent et vomissent un flot de passagers. Je monte et regarde la petite blonde s’éloigner, elle me fait un sourire et disparaît en roulant du cul. Vraiment, je vis dans un monde fabuleux…






Bon, ça y est, après une heure de voyage, de métro bondé et de bus sans place assise, je suis enfin de retour au quartier, il doit être dix-huit heures, mon estomac crie famine. Ah, ce que ça fait du bien d’être chez soi. Heureusement que je ne bosse que demain soir, j’ai besoin de pioncer. Je déambule dans les rues, croisant presque à chacune une connaissance. Si Since était dans le coin, il allait m’entendre. J’arrive dans ma rue, traverse et vois Since et Ice, un jeune mec du quartier, occupés à discuter, appuyés contre une caisse, juste devant mon immeuble. Bah, ça tombe bien. Je me mets à cavaler et me jette littéralement sur la voiture. Mes deux potes ne me voient pas arriver et sursautent. Je bondis sur le trottoir.



Nerveux, il zippe son blouson et réajuste son bonnet.



Since soupire. Je me tourne vers lui.



Il hausse les sourcils.



Ice me regarde avec de grands yeux :



Surpris, je le scrute :



Since éclate de rire.



J’éclate de rire.



Je sors la culotte de la poche de mon blouson et l’agite sous leur nez, pas peu fier.



On éclate tous de rire, tous les trois. Je remets la culotte dans ma poche, bien décidé à ne pas la perdre.



Since hausse les épaules.



Ils acquiescent. Putain, vivement la douche, j’en pouvais plus. Courbaturé de partout, je franchis le hall de l’immeuble et rentre enfin chez moi.


Je sortais de la douche, rasé, shampouiné, les dents brossées, quand mon téléphone se met à sonner. Je laisse tomber ma serviette et décroche, tout en prenant des fringues propres dans ma commode. Putain, j’avais laissé la télé en marche depuis hier…



Alors ça c’est un truc qui a le don de me foutre les nerfs en pelote. Les gens qui téléphonent et qui sortent n’importe quoi comme connerie.



Je raccroche sans prêter attention le moins du monde à l’étrange conversation que l’on venait de tenir, mon admirateur et moi. Si je devais donner un dollar à chaque fois qu’on me menaçait, putain, je serais plus riche que Bill Gates. Je m’habille, range mon arme dans ma ceinture, enfile mon blouson, range mon portable et dépose la culotte de Rita sur mon lit. Hum, putain, rien que de la renifler, j’avais la trique.






La pizzeria du quartier est tenue par Richie, un mec qui nous a vus grandir, il a maintenant au moins la quarantaine facile, enfin bon, je pense, je vais quand même pas oser lui demander son âge, ça se fait pas. C’est un petit établissement chaleureux, propre et convivial, où nous avions l’habitude de nous réunir, tous. Une télé était branchée sur les chaînes musicales, mais personne n’y faisait vraiment attention, trop occupés à renifler les délicieux fumets qui sortaient des fours. Richie n’a qu’une employée, Sheena, une black vraiment à tomber par terre, elle a vingt-cinq ans, et franchement elle nous fait tous bander comme des malades. Rien qu’à voir son petit visage d’ange, ses fesses bien rebondies, ses adorables petits seins ronds dont les pointes se dressent à travers l’étoffe de ses t-shirts… En plus de ça, elle avait une petite voix fluette très excitante, enfin bref, c’était un fantasme inaccessible parce que Richie la protégeait : pour lui, il n’était absolument pas envisageable qu’elle sorte avec l’un d’entre nous. Donc on regarde, on bande bien fort, bien dur, et on se la met derrière l’oreille.



Cette phrase, on y a droit à chaque fois qu’on met un pied chez lui. Since et moi, on se prend une table au fond, tandis qu’Ice passe nos commandes : aujourd’hui, c’est lui qui régale. Chacun son tour. J’accroche mon blouson au dos de la chaise et m’assois. Quelle sacrée journée, quand même ! Et dire que c’était comme ça presque tous les jours. La folle vie de Nathaniel Jaycelon Smith, on pourrait presque en faire une série télé. Ou un roman, ou un film.



Et c’était vrai, je n’avais absolument aucun plan pour la soirée qui s’annonçait. Ice revient vers nous, sourire aux lèvres.



Il s’assied à côté de nous et ôte son blouson.



La porte de la pizzeria s’ouvre et deux nanas entrent. On a tous les trois les mêmes pensées, je crois.



De nous tous, c’était le plus réaliste et le plus défaitiste. Je me frotte les mains et me lève.



Les deux filles passent leur commande auprès de Richie, qui me regarde arriver avec un petit sourire en coin. Il nous connaissait vraiment bien… Je fais mine d’examiner les sauces et zieute les nanas du coin de l’œil. La première devait être algérienne, avoir dans les vingt ans. Elle était assez grande, presque autant que Since, des cheveux bruns avec quelques mèches blondes, un visage fin, aux traits clairs, des yeux noirs… Je baisse les yeux sur son corps, caché par un long manteau, et les pieds enfermés dans des bottes noires. Très appétissante : elle était pour moi, celle-là. Je regarde mes deux potes qui se marraient à moitié et leur fais un clin d’œil. Sa copine… J’ai un sursaut : c’était la petite blonde du métro ! Mon cœur s’emballe face à cette occasion inespérée. Je recule et me place derrière elle, et d’un coup l’attrape par la taille et la soulève de terre. Elle pousse un cri de surprise.



Sa copine me regarde avec de grands yeux. Je repose la petite blonde et elle fait volte-face, prête à atomiser le connard qui venait l’importuner… Mais son visage s’éclaire :



Elle se dresse sur la pointe des pieds et m’embrasse sur la joue. Since et Ice étaient bluffés.



La susnommée me fait un signe de la main.



Je pointe le doigt vers mes deux potes :



Warda éclate de rire. La petite blonde sourit et fait semblant de réfléchir.



C’est à mon tour de me marrer.



Derrière moi, des applaudissements.







Son partenaire, l’arme encore à la main, regardait le corps inanimé du jeune junkie qu’il venait de descendre.



À vrai dire, Willson avait la tête ailleurs. Depuis qu’il était rentré chez lui, et qu’il avait trouvé Rita avec un sourire béat aux lèvres, vissée devant la télé. Il avait senti le coup foireux, et pour ça il ne se trompait jamais. Et puis, il y avait l’odeur. Elle sentait l’odeur d’un autre mec. La salope. Quelques tartes dans la gueule plus tard, elle était passée aux aveux. Elle s’était fait défoncer par un autre que lui. Ah, la salope ! Il n’avait pu se contenir. L’arrogance de ce petit con au téléphone n’avait fait qu’attiser sa rage. Et ce con qui lui avait carrément refilé son adresse ! Quel culot ! Pour qu’ils s’expliquent en face à face ! Et cette connasse, à ses pieds, qui le suppliait de ne rien faire, de laisser tomber… La salope ! Le visage de Willson s’éclaira soudain d’un sourire diabolique qui ne présageait rien de bon. Il avait besoin de se disculper de cette bavure ? Pas de problèmes, un certain enfoiré allait porter le chapeau… Ça a des avantages, d’être flic, même quand on est un pourri…







Il éclate de rire et s’enfonce dans le canapé de Since, enfin son canapé, disons que c’est pas vraiment le sien, il appartenait à un mec qui lui devait des thunes et qui le lui avait passé en guise de bonne foi, en attendant que les choses s’arrangent. Il était onze heures du soir passées. La télé nous diffusait un vieux film incompréhensible, que l’on ne suivait pas vraiment. Britany était complètement torchée, elle était rouge pivoine, et ne tenait qu’à grand-peine sur ses jambes. Since l’aida à s’asseoir sur l’un des fauteuils et s’installa sur l’accoudoir.



Warda, assise à côté de moi, éclate de rire. Elle, elle n’avait rien bu. Je pouvais me délecter de ses formes, moulées dans un jean serré et sa poitrine arrondie, prisonnière d’un pull noir. Vraiment appétissante.



On éclate tous de rire devant la mine décomposée de Britany.



Ce fut à son tour d’éclater de rire.



Elle se penche pour prendre un verre sur la petite table basse, et je surprends le regard de Since sur sa petite poitrine, à travers le chemisier blanc qu’elle portait. Bon, ok, les jeux sont faits… Mais quand même mec, c’est moi qu’elle a smacké en premier ! Mais bon, je ne lui enviais rien, parce que Warda était une sacrée belle fille. Grande, rigolote, et elle avait un de ces culs ! Ce genre de cul qu’il vous faut absolument, question de vie ou de mort. Ce qui résumait précisément l’état dans lequel je me trouvais. On avait bien rigolé tous les deux, et je sentais une ouverture possible.

Ice se lève et nous lance :



Since hausse les épaules. Je lui serre la main et éprouve une pointe de jalousie quand il se baisse pour faire la bise à Warda.



Ice lève son majeur en guise de salut et quitte l’appartement de notre ami. Heureusement qu’on habitait tous près les uns des autres.



Il se penche et caresse le visage de Britany.



Les yeux de la jeune femme s’illuminent : elle était saoule, mais pas idiote. Et sans être gay, Since était un sacré beau morceau.



Elle se lève, enfin elle essaie, et prend le bras de son futur amant.



Je prends la télécommande et change de chaîne.



Warda tente tant bien que mal de dissimuler son sourire lorsque la porte de la chambre se referme derrière le couple. Elle se tourne vers moi.



Elle secoue la tête d’un air navré et se cale confortablement. Nos mains se frôlent presque. C’était drôle, j’avais baisé avec des dizaines de nanas, et à chaque fois j’étais nerveux et excité comme un gosse prépubère qui lâche tout dans son froc dès qu’une pub pour soutien-gorge passe à la télé. Heureusement que j’avais une endurance à toute épreuve… On mate le film dix bonnes minutes sans broncher, jusqu’à ce que ma main se pose sur celle de Warda, qui ne pipe pas un mot. Cinq minutes plus tard, elle était blottie contre moi, la tête posée sur mon épaule, mes mains dans son dos. Savourant sa chaleur et la promesse de son corps.



Là, ça me casse mon délire, c’est vraiment une nana, toujours à s’interroger au moment crucial.



Elle reste muette puis hausse finalement les épaules.



OUF ! Putain, j’aurais pas eu l’air con si elle m’avait planté là… Je me penche vers elle et l’embrasse sur la joue.



Elle s’abandonne dans mes bras, je la serre contre moi, je l’allonge sur le canapé et me place au-dessus, tout en l’embrassant doucement sur les joues, le front, les lèvres. Elle sent bon. Ah, j’entends des gémissements qui montent de la chambre de Since, il doit être en train de concrétiser, comme moi. Warda sourit et ferme les yeux. Je pose une main sur son sein droit.



À tâtons, je m’empare de la télécommande tombée près du canapé et zappe sur MTV. Un clip de Nas Escobar. Parfait. Une belle nana, une bonne musique.



Je la ramène à moi, doucement, en glissant mes mains sous son pull que je remonte lentement, embrassant au passage son nombril. Il suffit d’une seconde et de mes deux mains avides - une équipe toujours gagnante - et elle se retrouve affalée dans le canapé, en soutif. Là, je ne réfléchis plus très bien, en tout cas plus avec mon cerveau, c’est sûr. Parce que, devant moi, deux magnifiques seins enfermés me supplient de venir les délivrer, ce que je m’empresse de faire.



Je prends son soupir pour un « oui » et je pointe ma langue en avant, vers les deux mamelons fièrement dressés. Hum, aussi bons qu’ils en ont l’air. Je les suce doucement l’un après l’autre, sans cesser de la peloter fermement.



Je les prends entre mes lèvres, les aspire, comme si j’étais son bébé.



Je descends vers son ventre rond, passe ma langue dessus.



En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, je suis en train de dégrafer sa ceinture, et son jean descend le long de ses jambes. Putain, en plus de ça elle a de belles cuisses, vraiment, je vais la dévorer toute crue, celle-là… Bientôt, il ne reste plus que sa culotte, une culotte blanche toute simple, sa dernière barrière. J’enlève rapidement mon t-shirt et mon pantalon, c’est vrai qu’il fait très chaud tout à coup. Mes mains s’égarent sur ses seins, sur son ventre et finissent par l’agripper par la taille pour la retourner. Putain, c’est dingue ce qu’elle a un beau cul, rebondi, musclé et ferme…



Elle explose à moitié de rire et obtempère. Elle la jette par terre et je plonge ma tête entre ses fesses. Son corps se crispe soudain lorsque ma langue se pose sur l’ourlet fin et délicat de son anus.



Rassure-toi bébé, je vais pas m’en priver, sois-en sûre ! C’est comme un gâteau son cul, je pourrais en reprendre à tous les repas. Trop bon. Ma langue s’engouffre en elle, dans les recoins les plus privés de son anatomie, tandis que mes doigts se posent sur son minou bien humidifié par tout ça. J’entends des coups dans le mur, pas loin, j’imagine que Since est en train d’emmener Britany au septième ciel… La mienne n’est pas loin de décoller, elle a le souffle court, elle transpire de partout, c’est bon, je lèche son petit trou aussi longuement et avidement que possible. Ma queue palpite sous mon caleçon, elle implore la libération, de l’air, de l’air…



Warda pousse soudain un cri rauque et s’effondre dans le canapé, haletante. Je glisse ma langue sur ses deux magnifiques fesses bombées, lentement, histoire de bien savourer leur goût. Là j’en peux plus, il faut que je sorte mon engin sinon il va s’étouffer. Warda se retourne à ce moment-là et change de couleur en le voyant.



Elle ne rougit pas du tout en me disant ça. Juste par les fesses ? Y a pas de soucis, baby, entrer dans un aussi joli cul, c’est pas tous les quatre matins que ça se présente… Elle se relève et me repousse en arrière, ça, j’adore quand elles prennent les choses en main. J’ai à peine le temps de réaliser qu’elle était déjà à quatre pattes devant moi, et ses mains s’emparent de mon membre droit comme un i.



Elle se penche et sort sa langue, qu’elle fait courir sur ma queue, de haut en bas, de long en large, elle la tourne autour du gland, oh la vache, j’en ai le tournis. Je vois trente-six chandelles, et elle fait durer le plaisir, et voilà qu’elle descend me lécher les noix, ah ça c’est mon point faible, je me raidis tout à coup, en plus elle n’y va pas de main morte, elle les suce, elle les lèche…



Faut que je me calme, que les battements de mon cœur ralentissent, que cette chaleur intolérable me quitte, sinon je vais tout lâcher moi, pourtant je devrais avoir de l’endurance avec tout ce que j’ai donné à Rita cette nuit et ce matin… Je ferme les yeux et me laisse aller dans le canapé.



Elle doit sentir qu’il ne faut plus insister, et se redresse. J’arrive à peine à reprendre mon souffle, j’ai l’impression d’avoir une bombe atomique dans le bas-ventre.



Je me lève, la queue palpitante, elle l’embrasse au passage. Je vais demander à Since, tiens, s’il a ça.



Je traverse le salon, gagne le couloir et toque à la porte de Since. Il hurle :



Britany pousse soudain un hurlement :



La porte s’entrebâille et le visage couvert de sueur de mon pote se présente sous mes yeux.



Je jette un œil dans la chambre, mais il me claque la porte au nez.



Je reviens dans le salon. Warda est à quatre pattes et se caresse langoureusement en m’attendant.



Elle fait un peu la gueule, mais j’ai soudain une idée.



Bon, j’avoue qu’elle peut être quand même étonnée de me voir avec un tube de mayo. Je hausse les épaules et laisse tomber l’emballage du préservatif à terre.



Elle se retourne et me présente ses fesses. Je presse le tube de mayonnaise et en dépose un peu sur mon doigt. C’est la première fois que je fais ça avec ce genre de truc… Mais bon, comme on dit, il faut un début à tout… Elle a l’air d’apprécier en tout cas. J’en dépose un peu sur son anus et y introduis doucement un doigt. Elle gémit.



J’en peux plus moi, il faut que j’entre en elle, sinon je vais exploser !



Malgré mes paroles, je la sens qui se crispe.



Je pose mon gland sur sa pastille et appuie doucement.



On entend soudain un long hurlement rauque, venant de la chambre de Since.



J’en profite pour m’enfoncer en elle tout doucement, centimètre par centimètre, tout doucement… Elle gémit mais semble se détendre un peu.



Je ferme les yeux en sentant ses fesses m’engloutir. C’est trop bon ! Le genre de sensation qui me fait palpiter le cœur… Elle gémit, se cambre, les yeux clos, les mâchoires serrées, alors que je commence à bouger, aussi lentement que possible.



Et ouais, baby, je suis un pro, il paraît.



Au bout de cinq minutes, j’entre en elle et ressors à grande allure, elle commence à crier, et moi aussi, parce que son cul, je pourrais y vivre, tellement on y est bien serré et au chaud !



J’adore crier leur prénom. Maintenant je la prends de toutes mes forces, elle hurle, je l’attrape par les cheveux et là c’est l’explosion, je sens tout son être qui se raidit, elle hurle, un orgasme fulgurant.



Et je me lâche à mon tour dans le réservoir de la capote, dans un long gémissement rauque, et j’ai des frissons qui me clouent sur place.


Quand je me réveille, c’est d’un coup, en sursaut la plupart du temps. Là, ça n’y coupe pas. Et je me retrouve avec les seins de Warda devant les yeux. On a connu plus désagréable, comme réveil. J’émerge lentement, par à-coups, et je jette un œil à l’heure affichée au magnéto de Since : 4 h 39 du mat’. Ah putain ! On s’est écroulés sur le canapé, ma belle beurette et moi. Et pis en plus, elle est écroulée sur moi, elle ronfle, et elle prend de la place ! Elle a les jambes entortillées dans les miennes ! Enfin bon, c’est excusable, pour une aussi belle nana. Je remarque le tube de mayonnaise par terre. Un fou rire me gagne, les larmes me montent aux yeux. C’est vraiment trop spécial, dès fois, quand même. J’essaie de me dégager de la demoiselle et me retrouve titubant dans le salon ; apparemment je ne l’ai pas réveillée. Elle grogne quelque chose et se retourne, ayant enfin le canapé pour elle toute seule. Rien que de la regarder, toute nue, j’ai la trique, encore. C’est une vraie maladie ! Mes fringues sont éparpillées partout dans le salon, c’est une vraie pêche à la ligne. Je tends l’oreille, mais je n’entends rien : Since et Britany doivent dormir à poings fermés. Je m’habille, silencieux comme un fantôme, et contemple Warda en train de ronfler. Je griffonne mon numéro de téléphone sur un bout de papier que je glisse sous sa culotte, et j’ajoute un petit mot :



Elle va bien se marrer, tiens. Tout bien réfléchi, j’ôte mon blouson et en recouvre Warda. Les nuits sont fraîches, dans le quartier. Je dépose un baiser sur son front, et je m’éclipse.






Willson coupe le contact de la voiture et scrute le devant de l’immeuble. Pas âme qui vive.



Mal à l’aise, son coéquipier regarde sur la banquette arrière le corps du junkie abattu par erreur. Cela sentait mauvais, ce plan.



Willson soupire et déboucle sa ceinture de sécurité, puis vérifie que son arme était bien là… Ils n’étaient plus en service, mais le quartier ne lui plaisait vraiment pas.





À suivre dans la 2e partie.