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n° 12309Fiche technique24854 caractères24854
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Temps de lecture estimé : 17 mn
19/02/08
Résumé:  Après son arrivée au Pussy's, notre couple perd les pédales. Rattrapés par leur monstruosité, ils virent dans la spirale de l'enfer... Pour les adeptes de l'extrême, exclusivement !!!
Critères:  #roadmovie #policier #fantastique fh fff fffh grp couple prost grossexe bizarre hotel douche soubrette voir facial fellation 69 pénétratio fsodo yeuxbandés
Auteur : Maldoror      

Série : Cum, blood and bullets

Chapitre 06 / 13
Freaks

Cum, blood and bullets



6. Freaks





Lorsque j’ouvris les yeux, j’ignorais l’heure qu’il était. L’eau du bain était tiède et le soleil s’était noyé dans la terre, un vrai bloc de plomb en fusion. Ma douleur aux cervicales avait une nouvelle fois disparu, comme apprivoisée. Je sortis de la baignoire et me séchai en hâte avant de jeter un œil dans la glace au-dessus du lavabo. Mon visage respirait une grande fatigue à laquelle se mêlaient des traits en lame de rasoir qui témoignaient d’une haine implacable. De quoi, je n’en avais pas la moindre idée, mais ce qui était sûr, c’est que je me trouvais dans un état d’énervement avancé, les nerfs en pelote. À bout, je fracassai le miroir d’un coup de poing, coupant la partie inférieure de la paume de ma main au passage. Puis je saisis l’un des éclats dans le lavabo et le portai derrière ma nuque.


Et ce que je vis dans mon reflet fut loin de m’apaiser. La spirale noire pointait sous l’épiderme comme une épaisse cicatrice, je n’avais pas déliré. Je fus alors pris d’une soudaine nausée et vomis mon repas illico. Ça puait, ça puait vraiment. Après tout, Polly et moi étions peut-être victimes des radiations encore présentes sur les lieux. Si ce que le vieux nous avait servi était vrai, c’était plus que probable. La mort que nous avions souvent défiée avec ma princesse finissait par nous rattraper enfin.


Une boule de violence au ventre, je quittai la salle de bains après m’être rincé la bouche. La chambre baignait dans la douce lueur des bougies. Polly en avait disposé quelques-unes, de manière à nous plonger dans la pénombre. La fille aux cheveux noirs était toujours inconsciente, allongée sur le lit, la tête sur un oreiller. Polly, elle, était à ses côtés, le visage aux pieds de sa compagne, une jambe repliée. Elle était nue, la tête renversée au bord du lit, la nuque cassée et un masque de nuit sur les yeux. Sans doute l’avait-elle déniché dans l’armoire murale au milieu de l’arsenal sado-maso. Elle était d’une extraordinaire beauté, avec sa lourde chevelure, sa peau de miel et sa fine toison merveilleusement dessinée. La longueur de ses jambes et sa magnifique cambrure m’avaient toujours impressionné. Malgré ses petits seins, c’était la femme parfaite, celle que chaque homme rêve de posséder un jour.


Il régnait au-dehors un silence de mort, comme il est seulement possible d’en trouver dans le désert. Je fus parcouru d’un étrange frisson, j’avais les mains moites et du sang coulait le long de mon poignet, rapport à la coupure. Ainsi offerte, Polly m’invitait à la baiser de nouveau, comme s’il fallait que je souille à tout prix ce corps de déesse. J’avais le bas-ventre en feu et mon sexe durcissait à vue d’œil. Je constatai qu’il avait pris une nouvelle envergure, c’était à devenir cinglé. Je mutais. Je régressais, putain ! Oui, je régressais…


Dominé par une intenable frénésie, je m’approchai en silence. Je me sentais comme un fauve guettant sa proie, une proie affreusement consentante. Arrivé à hauteur du visage de Polly qui dormait profondément, je pris ma queue pour la passer dans toute sa longueur sur ses lèvres charnues. Elles ne furent pas longues à réagir et s’écartèrent lentement, dévoilant une rangée de dents couleur d’ivoire. Je m’amusai ainsi de la situation pendant quelques secondes, le temps de bander ma main à l’aide d’un morceau de drap que j’avais déchiré, avant de forcer la bouche de ma petite pétasse. Ma queue était maintenant si imposante que la bouche de Polly ne suffisait pas à l’avaler entièrement. Je me glissai cependant en elle jusqu’au palais, plaçant mes mains sur ses joues pour mieux assurer ma prise. Sa gorge constituait un fourreau idéal pour ma queue, suffisamment étroit pour décupler mon plaisir. Je fis ainsi deux allers-retours, tirant à Polly un drôle de hoquet, sans pour autant qu’elle réagisse par la négative à mon envie pressante. Je continuai ainsi à combler sa bouche, cognant parfois ma queue contre son palais, éraflant ma peau au contact de ses dents, lorsque je parvins à lui tirer un long gémissement.


Aussi, tout en gardant le rythme, je soulevai son bassin pour m’emparer de ses fesses satinées. Les mains de Polly étaient désormais accrochées à mes hanches. Je distinguais chacun de ses ongles roses qui déchiraient mon épiderme. Puis je glissai enfin ma langue dans sa fente, m’appesantissant tout d’abord, sur ses petites lèvres, tout en titillant son « bouton d’amour » avec mon pouce. Polly, les jambes autour de mon cou et la tête renversée, me suçait avidement, sa bouche s’empalant sur mon sexe en dégorgeant des filets de salive sur ses joues et son front.


Je finis par la retourner pour la balancer sans ménagement sur le matelas, de manière à ce qu’elle retombe sur le dos. Je me rendis compte que je grognais. Et comme elle tentait de se redresser, je la plaquai sur le lit et m’insérai entre ses cuisses, malaxant sa chatte avec mon gland. Avant de m’enfoncer en elle. Polly rejeta ses bras vers l’arrière et agrippa l’oreiller de toutes ses forces en se mordant les lèvres. J’y allai alors de quelques coups de boutoir et mes mains sous ses fesses, finis par quitter son vagin pour son cul. Ma queue caressa tout d’abord sa raie pour s’insinuer ensuite dans son étoile, tirant à Polly une plainte qui déchira le silence. En appui sur les coudes, la tête renversée et la cambrure tendue à l’extrême, elle faisait danser ses mollets à hauteur de ma nuque. Son corps s’apparentait à un arc prêt à décocher sa flèche mortelle.


Je ne fus plus alors très sûr de la suite, occupé que j’étais à la défoncer et à la traiter de tous les noms. Polly, elle, au-delà des spasmes qui la dévoraient, semblait m’implorer dans une autre langue, un dialecte que je ne pouvais comprendre et qui, pourtant, ne m’était pas inconnu. Des bruits de moteur en bas. Des éclats de voix. Des portes qui claquent. Je n’étais sûr de rien. La seule chose qui comptait, c’était de baiser, baiser, baiser. Un voile rouge passait devant mes yeux comme un filtre.


J’étais sur le point de jouir. Je voulais venir dans sa bouche de salope, qu’elle accueille ma semence comme un breuvage sacré. Et comme je me dégageai pour empoigner sa tignasse platine et fourrer ma queue dans la bouche de Polly assise au bord du lit, je lui attrapai le nez pour le pincer du bout des doigts. Ma petite pute gloussa, réprima un vomissement au moment où je la tapissai de foutre en criant, le recracha malgré mon sexe encombrant, et resta ainsi, docile, vaincue dirai-je. Même si notre partie de baise ne ressemblait en rien à un combat. Quelques secondes plus tard, au bord de l’étouffement, elle me signifia qu’elle n’en pouvait plus, ses mains repoussant mon torse avec force.


Je lâchai alors mon emprise et Polly dégagea sa bouche avec vigueur, des paquets de bave et de foutre sur le menton qui dégoulinaient sur sa poitrine et ses cuisses. Elle cherchait un nouveau souffle, la langue chargée de sperme. Ma queue était lubrifiée à l’extrême, encore vigoureuse malgré mon soulagement.



Ce qu’elle fit. Je la contemplai ainsi, les mains sur les hanches, déglutir à plusieurs reprises, toussant pour évacuer ce sexe que visiblement elle avait encore en bouche.


Elle abaissa enfin le masque de nuit, qui glissa le long de son cou, pour me jeter une œillade à la fois assassine et complice, de sorte que je sus qu’elle ne m’en voulait pas trop.



Pour réponse, mon sourire, la poitrine haletante. Je regardais ses seins se soulever avec énergie. Ils étaient beaux, les mamelons encore excités, recouverts de foutre. Polly se laissa alors choir sur les draps, les bras en croix, l’un de ses poignets percutant au passage la cuisse de la belle endormie.



Et je déposai un baiser sur ses lèvres salées.



Sourire.



Et c’est là. À cet instant. Que nous réalisâmes. Il se passait quelque chose à l’étage. Les moteurs de bagnole, les voix, les pas dans l’escalier. Plusieurs mecs s’en donnaient à cœur joie à l’autre bout du palier. Les types hurlaient à tue-tête, de vrais foutus coyotes en train de s’éclater. J’avais oublié qu’on était dans un bordel…


Je me levai alors d’un bond et me précipitai dans le corridor. La porte du fond était entrebâillée. Je la poussai aussitôt sans succès. Un homme d’une trentaine d’années empêchait l’accès à la chambre. Je le reconnus immédiatement, il s’agissait de l’un des types au Stetson que Polly avait envoyé chier dans le rade, peu de temps avant de piquer le chopper. Il écarquilla de grands yeux à son tour tandis que je lui balançai mon poing en pleine gueule. Ce fumier valsa dans la pièce tandis que je donnai un coup de pied dans la porte.


Elle s’ouvrit avec fracas, révélant une scène des plus sordides. Deux mecs dans son genre, parmi lesquels l’autre type au Stetson, le jean sur les chevilles et le chapeau bien dressé, étaient occupés à se taper la soubrette. Prise en levrette, à genoux sur le lit, la jupe retroussée et une bite dans la bouche, elle subissait leurs assauts sans ciller, de manière mécanique. L’homme qu’elle pompait se marrait en lui déversant sa bière sur le visage, en attendant mieux. Un autre type, plus gras et en chemise à carreaux, sans futal, était en train de se branler à côté du couple que formaient l’infirmière et son pote, un rouquin en marcel au tatouage de dur sur le biceps. Cette ordure bouffait la chatte de la petite blonde, avachie sur un siège en similicuir, les cuisses écartées. Ça puait la sueur rance et l’alcool. Les putes mises à part, tout ce beau monde était passablement bourré.


Sans cesser de baiser, ils me dévisagèrent. Seul le deuxième con au Stetson me reconnut. Celui que j’avais cogné était KO, immobile sur le sol, le nez en vrac. Je me penchai sur lui, ramassai le paquet de Chesterfield qui dépassait de la poche de sa chemise et en allumai une, histoire de montrer que leur nombre ne me faisait pas peur.



La pute en question était Polly, nue et dotée de ses éternelles platform boots qui la grandissaient de dix bons centimètres. D’épais élastiques de foutre pendouillaient à ses lèvres. Et pourtant, on ne pouvait pas la confondre avec une poulette de l’établissement, pas tant qu’elle avait en main le fusil à pompe Benelli. Le dur qui léchait l’infirmière détourna la tête pour nous scruter du coin de l’œil. Il échappa un sourire tandis que l’homme derrière la soubrette se retirait pour décharger sur le cul de la demoiselle.



Polly l’avait visiblement reconnu, puisqu’elle s’approcha en jouant des hanches comme elle savait si bien le faire. Arrivée à quelques centimètres de la soubrette toujours à quatre pattes, elle recueillit le sperme du bout de l’ongle et le porta à ses lèvres en grimaçant.



C’était la voix du vieux qui venait de débouler derrière moi.



Et avant que j’aie le temps de réagir, il dégaina un automatique coincé dans la ceinture de son jean, flingue que je ne pouvais apercevoir, vu qu’il me tournait le dos pour faire son affaire. Pointa. Tira. Je sentis la balle effleurer mon oreille gauche pour percuter le vieillard qui s’écroula aussitôt. De toute évidence, la deuxième était pour moi. Je m’étais vraiment comporté comme un amateur, prenant de haut ce type qui, finalement, me ressemblait. Mais heureusement pour moi, Polly fut la plus prompte à réagir. Je vis la mâchoire de l’homme exploser au moment où il me ciblait. Il y eut alors deux hurlements et ce fut la panique.


Les filles se réfugièrent où elles purent, cavalant aux coins de la pièce, et les types perdirent les pédales. Ceux qui besognaient la soubrette se jetèrent par la fenêtre dont ils étaient proches, défonçant le verre avec fracas. On était au premier, et avec un peu de chance, leur chute serait amortie par le toit d’un quelconque atelier ou d’une carcasse de bagnole. Quant au gras du bide, il se pissa dessus, au sens propre du terme, avant de tomber à genoux dans son urine pour implorer notre pitié.


Je me précipitai alors vers ce qui restait de la fenêtre, en prenant soin de ne pas marcher sur un éclat de verre qui m’aurait déchiré la plante du pied, et vis les deux types en bas, parmi les tonneaux. C’est ici que Billy les avait déposés dans l’après-midi. Polly aligna le premier, tirant à hauteur d’épaule, et le toucha aux omoplates. Projeté sur le sable, il gigota quelques secondes avant de s’immobiliser totalement. L’autre au Stetson avait profité de l’appât qu’avait constitué son pote pour se sortir tant bien que mal de la mer de barils. Et cette fois, Polly n’eut pas besoin d’épauler de nouveau. Comme le type commençait à s’enfuir en zigzaguant, je vis Billy débouler de nulle part, à l’angle de la bâtisse, la hache à la main. Le fuyard eut le temps de réaliser que c’était la fin. Le géant lui asséna un violent coup au niveau du torse, le projetant contre le mur du bordel à un mètre de hauteur, tant l’impact fut puissant. Son corps glissa ensuite le long de la paroi, laissant derrière lui une traînée de sang noir.


Je me retournai au moment où Billy analysait à sa façon la situation, tentant de comprendre quelque chose qui lui échappait en scrutant la fenêtre. Gras du bide chiait dans le froc qu’il n’avait plus. Il pleurait. Ce qui, à l’évidence, amusait Polly. Elle lui planta le canon sur la pomme d’Adam en grillant une cigarette.



Et elle appuya sur la gâchette. La détonation fut assourdissante et le choc très violent, déchirant la gorge de l’homme suppliant dans une gerbe de sang. Le cadavre s’écroula à ses pieds sans qu’elle ne bouge un cil. Polly pouvait être glaciale, aussi froide que la mort. Elle venait une fois de plus d’en faire la démonstration. Et quelque part, j’en avais plus rien à foutre. Épargner ce type n’avait aucun sens dans ce monde.


Je me tournai ensuite vers le type au Stetson que j’avais cogné. Il aurait une surprise de taille à son réveil. Je filai récupérer la paire de menottes dans notre chambre, et après m’être assuré qu’il n’était pas armé, attachai ses poignets dans son dos. Billy fit alors son apparition, la tête de la hache ruisselante de sang.



Le géant poussa un grognement et caressa le menton de la dépouille de son père.



J’en restai sur le cul. On allait visiblement devoir se coltiner les putes et cette créature. Tout ça en pleine cavale. Des promesses qui finiraient par nous coûter cher. Et là, je vis le bourreau lâcher le manche de son arme avant de fondre en larmes sur les épaules de Polly qui l’enlaça tendrement, un peu comme la mère qu’elle ne serait sans doute jamais.


Quelque part, c’était mieux comme ça.


Tandis que le géant s’effondrait dans les bras de ma belle, je vis Sal s’arrêter au-dessus du cadavre du vieux pour lui cracher au visage. Puis la soubrette quitta la pièce en faisant valser sa jupette sur ses fesses. S’écoulant lentement le long de sa cuisse, une épaisse traînée de bière et de foutre.




* * *




Pendant que Billy s’occupait de faire disparaître le corps de son paternel, je délestai les cadavres et l’homme au Stetson de leurs billets verts. Il le fallait bien, nous étions dans une sacrée dèche. Les quelques biffetons nous permettraient de tenir le coup un jour ou deux en ville, le temps de prendre une décision. Environ deux cent cinquante dollars et l’automatique du rouquin.


Puis, le type inconscient sur l’épaule, je rejoignis Polly en compagnie des deux filles dans notre salle de bains. À l’évidence, l’orgie de tout à l’heure n’était plus qu’un mauvais souvenir, un de plus. J’imagine que l’habitude avait pris le pas sur le glauque, sinon elles auraient très tôt viré dans la folie ou le suicide.


Totalement nues, elles se prélassaient dans un bassin de mousse. L’éponge en poigne, ma princesse caressait le visage de Sal, dont le tendre sourire contrastait avec son regard éternellement charbonneux. L’infirmière se prénommait Kelly-Ann. Cette dernière s’amusait à éclabousser ses compagnes en soufflant sur les paquets de paillettes qui recouvraient la paume de sa main. De vraies collégiennes qui s’ébattaient innocemment dans la flotte. Assise à l’extrémité de la baignoire et les cheveux relevés en chignon, Kelly-Ann avait replié les jambes de manière à ce que Polly puisse se glisser à l’intérieur de ses cuisses, lui offrant ainsi sa cambrure orgueilleuse. Les seins lourds et fermes de l’infirmière recouverts de paillettes luisaient dans la lueur des bougies qui illuminaient la salle de bains. Sal, enfin, se tenait face à Polly, les épaules contre le rebord du bassin et la main pendante. Les paupières closes, les cheveux humides et la nuque en appui sur le montant en émail, elle s’abandonnait aux soins de Polly.


Toutes les trois étaient magnifiques. Gracieuses, exquises, elles me faisaient penser aux nymphes de l’Antiquité. Trois nymphes. Trois nymphes prenant leur bain, de quoi bander pour l’éternité !


Après avoir balancé l’homme au Stetson sur le sol de la chambre, j’allumai une clope et la fourrai dans le bec de Polly qui joua de ses lèvres boudeuses pour s’en emparer. Les vapeurs capricieuses du bain avaient fait de sa longue crinière de blé une cascade de pluie qui dévalait sur ses seins fièrement dressés.



Et elle esquissa un sourire plein de malice.


Ne sachant quoi répondre à tant d’insouciance, je coinçai sa cigarette entre l’index et le majeur pour la porter à mes lèvres. Je sentais ma queue durcir comme de la pierre. Ces trois putains qui barbotaient dans l’eau me foutaient le feu au bas-ventre. Je rêvais de les prendre toutes les trois, un fantasme à quatre auquel je n’avais encore jamais goûté.


Kelly-Ann ne manqua pas de remarquer mon émotion. Ses yeux fixaient mon érection avec avidité, de toute évidence très impressionnée par la vigueur de mon membre, à en juger par le léger tremblement qui perlait à ses lèvres.


Alors elle appliqua délicatement ses mains sur les omoplates de Polly, et tout en les massant de manière circulaire, effleura sa cambrure de la pointe des seins. Son visage reposait maintenant dans la niche formée par la jonction de la nuque avec l’épaule. Mon sexe était à l’horizontale, affichant une obscénité sans nom à quelques centimètres de leurs bouches. La peau de Kelly-Ann fut alors parcourue d’un frémissement lorsqu’elle chuchota dans l’ombre de la chevelure de Polly.



Polly tourna la tête dans sa direction et plongea son regard pénétrant dans l’innocence de ses yeux, comme pour sonder ses véritables intentions. Et tandis que je tirais sur ma cigarette avec nervosité, Polly l’agrippa par la nuque…



… avant de lui offrir un baiser langoureux. Je suivis leurs langues qui s’entrelaçaient, laissant dériver mon regard sur leurs poitrines qui s’entrechoquaient. Incontestablement, les seins d’adolescente de Polly ne pouvaient rivaliser avec la poitrine opulente de Kelly-Ann. Mais qu’importe, des deux nymphes qui s’emballaient devant moi, je n’en aimais qu’une seule. Je réalisai d’ailleurs que ce qui m’excitait n’était pas tant de baiser ces trois créatures, mais plutôt le fait de les posséder sous le regard de ma Polly-pute.


Égaré dans ce labyrinthe fantasmatique, c’est à peine si je distinguai Sal ramper vers ma belle. La tête en abandon sur l’épaule de Kelly-Ann, leurs lèvres scellées, Sal était occupée à glisser sa langue au cœur du nombril de Polly, gémissante. Les contractions qui animaient son ventre témoignaient de la puissance du volcan qui s’élevait en elle.


Et comme j’écrasais le mégot sur le mur, je sentis la main chaude et savonneuse de Kelly-Ann empoigner mon membre pour le branler avec énergie. Les petites salopes persistaient cependant dans leurs ébats, me poussant alors dans mes derniers retranchements. Je savais que je ne serais pas long à venir.


Sal gobait désormais les seins de Polly, sa bouche dévorant les mamelons, les yeux fermés. Polly, paupières closes elle aussi, soupirait avec force à chacun des coups de langue de son amante. N’en pouvant plus, elle posa ses mains sur le crâne de la soubrette et lui intima l’ordre de glisser vers son entrejambe d’une simple pression des doigts. Je remarquai alors que la baignoire était vide, laissant subsister une constellation de flocons de paillettes épars à travers lesquels apparaissaient leurs fines toisons respectives.



Alors, j’empoignai leurs tignasses, Kelly-Ann par le chignon, et les attirai vers ma queue d’un geste brusque. Les filles obéirent aussitôt et me sucèrent sur toute la longueur, l’une en face de l’autre, entremêlant parfois leurs langues en haletant. Polly, elle, avait posé ses lèvres sur l’extrémité du gland, affichant une moue des plus dociles. Un millier de fourmillements de plaisir rampaient dangereusement sur mon membre pour s’éparpiller dans chacun de mes muscles, Polly le tétant comme un putain de biberon. Je maintenais fermement ces trois chiennes par les cheveux, agité par une fièvre monstrueuse qui me gagnait maintenant à chacun de mes ébats.


Lorsque.


Hurlement.


Je déchargeai une épaisse giclée de foutre sur les lèvres de Polly et éclaboussai de trois jets dispersés les joues des deux autres super-suceuses. Surprise par la vigueur et l’abondance de l’éjaculation, Kelly-Ann ferma les yeux au moment où ma semence percutait sa frimousse de salope. J’allai jusqu’à lui étaler mon sperme, en la barbouillant avec ma queue jusque dans le cou, sous les encouragements de Polly. Je m’engouffrai ensuite jusqu’à la garde dans chacune de leur bouche, afin qu’il n’en reste aucune goutte et m’essuyai dans la chevelure de Polly, pour son plus grand plaisir. Ma petite chatte ronronnait d’ivresse en passant sa langue sur les filets de foutre collés dans le creux de sa main. J’agrippai enfin le rebord de la baignoire, épuisé. Les trois nymphes s’esclaffèrent avant de s’embrasser, en se crachant le foutre au visage, léchant la bave qui dévalait leurs joues, lorsque je les quittai en titubant, à la recherche d’oxygène.


D’elles ou moi, je ne savais pas qui était le plus tordu.


Mais j’eus très vite ma réponse. Le vieux avait raison, nous étions tous des monstres avides de foutre et de sang, noyés dans un puits amoral que nous prenions plaisir à creuser. Car ce que je vis dans la chambre fut loin de m’apporter le réconfort espéré.


L’homme au Stetson était réveillé. La tête en berne, il implorait le ciel qu’on l’achève.


La tête en berne au-dessus du lit où reposait toujours la fille aux cheveux noirs.


La tête en berne et les mains menottées dans le dos, le torse imbibé de sang.


La tête en berne et les épaules clouées au mur à l’aide de deux très longues pointes en fonte.


Planté devant lui, l’immense et menaçant Billy et sa silhouette imposante, un marteau dans la main et la tête inclinée sur le côté, comme pour mieux détailler ses organes.


Le bourreau analysait le supplicié pour éviter de le tuer d’un seul coup.


J’aperçus l’automatique du rouquin que j’avais balancé sur le lit. Je me précipitai. L’empoignai. Mis le canon dans ma bouche. Appuyai sur la gâchette.


Le percuteur rencontra le vide.


Alors, je balançai le flingue et m’écroulai en larmes.