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Temps de lecture estimé : 7 mn
24/02/08
Résumé:  Rejeté par Mme Delavigne, je tente d'écouler ma frustration et ma libido sur Lucienne, la cuisinière antillaise, mais je ne suis pas au bout de mes surprises.
Critères:  ffh couleurs gros(ses) groscul complexe fellation aliments glaçon humour
Auteur : Vagant            Envoi mini-message

Série : Mes sept péchés capiteux

Chapitre 02
L'orgueil & La gourmandise

L’orgueil



Non seulement Agnès venait de blesser mon orgueil de jeune mâle en me traitant d’enfant, mais elle me laissait en plan en ignorant mon unique argument : ma verge orgueilleusement dressée. J’ai traîné ma rage jusqu’aux cuisines où j’espérais trouver quelque chose à boire pour me rafraîchir les idées. Je suis tombé sur Lucienne qui préparait un énorme gâteau antillais.


En héritant du château, Delavigne avait aussi hérité de son personnel qui se limitait à une seule personne, l’incontournable Lucienne. L’infatigable Martiniquaise employée là depuis plus de dix ans s’était révélée indispensable avec tout l’entretien qu’exigeait l’orgueilleuse bâtisse. La trentaine bien sonnée, la grande Lucienne illuminait la vieille demeure de son rire généreux, ainsi que de ses formes qui ne l’étaient pas moins. J’en ai eu un bel aperçu en arrivant dans la cuisine : un rouleau à pâtisserie en main, Lucienne étalait mollement de la pâte à tarte. Penchée en avant, je voyais ballotter ses gros seins libres de toute contrainte dans l’échancrure de son chemisier chamarré, tandis que par-derrière, toute l’ampleur de sa croupe remplissait sa courte jupe.



Sans attendre sa réponse, je suis venu derrière elle, tout contre, et j’ai posé mes mains sur les siennes qui tenaient le rouleau à pâtisserie. D’abord interdite, Lucienne a continué d’étaler la pâte du même mouvement langoureux. À chaque fois qu’elle se penchait en avant, mon buste venait frôler son dos, et la bosse qui n’avait pas quitté mon entrecuisse frottait contre ses reins cambrés. Plus la pâte s’étalait, plus les mouvements de Lucienne prenaient de l’ampleur, et plus les frottements de ma verge turgescente s’affirmaient dans la raie de son cul fabuleux. Je n’en étais encore tenu éloigné que par un peu de tissu, juste un voile qui me séparait de l’antre de ses trésors, de sa caverne d’Ali Baba que je brûlais d’ouvrir de la pointe du gland. Notre petit jeu a continué jusqu’à ce que la pâte soit étalée sur toute l’étendue du plan de travail, aussi fine que du papier à cigarettes.



Je n’ai pas jugé bon d’en dire plus. J’ai lâché le rouleau pour attraper ses gros seins au travers de son corsage. Je les sentais peser dans la paume de mes mains comme des melons de Cavaillon. J’avais envie de les triturer comme la pâte à tarte. J’ai détaché quelques boutons pour glisser mes mains dans son chemisier. Sa peau était douce et chaude. De la pointe du doigt, j’ai étalé le filet de sueur qui serpentait entre ses seins telle une source entre les ballons d’Alsace. Lucienne s’est retournée d’un seul coup. Elle était toute dépoitraillée. Mes yeux admirèrent ses seins lourds et fermes, aux larges aréoles plus sombres que le reste de sa peau tabac, et dont les tétons pointaient fièrement. Contre la vitre de la cuisine vrombissait une abeille prise au piège.



Lucienne a récupéré une dizaine de glaçons à la porte du frigo américain dans un grand verre à coca. D’un geste sûr, elle a dégrafé ma ceinture, et déboutonné mon jean qui est tombé à mes pieds. Son regard rivé au mien, elle a plongé sa main dans mon slip, avec un sourire énigmatique agrafé aux lèvres. Ses doigts se sont refermés sur mon phallus tendu à l’extrême, ont agrippé mes couilles ramollies par la chaleur. Enfin, accroupie devant moi, Lucienne a lentement abaissé mon slip tout au long de mes cuisses.



Non seulement mon orgueil n’avait pas fini d’être mis à mal, mais joignant le geste à la parole, Lucienne a pris un glaçon dans le verre pour le plaquer sur mes testicules. J’ai serré les dents. La sensation était à la limite de la douleur, mais pas question de passer pour une chiffe molle. Je ne me suis pas dégonflé, dans tous les sens du terme et d’ailleurs, mes couilles se sont vite rétractées pour la plus grande joie de ma tortionnaire.




La gourmandise




Résumons la situation : J’étais nu comme un ver, allongé dans la pâte à tarte sur une table de cuisine, aux prises avec une Martiniquaise vicieuse qui accommodait mon sexe comme un banana split. Après avoir accueilli sur mon bas-ventre, aux côtés de mes testicules rétractés par le froid, une boule de glace au chocolat, et une autre à la vanille, Lucienne a posé sur ma verge tendue quelques tranches de banane, avant de la recouvrir d’une généreuse couche de crème chantilly, elle-même saupoudrée de noix de coco râpée. Visiblement satisfaite par son œuvre culinaire, elle n’est pas venue se loger entre mes cuisses pour satisfaire sa gourmandise comme je l’escomptais, mais elle a décroché le combiné de l’interphone :



Je n’en croyais pas mes oreilles. Voilà donc les perversions auxquelles on se livrait chez ce pauvre Delavigne ! À peine avais-je eu le temps de réaliser cela, que j’entendis le martèlement d’une lourde course dans le couloir, dont le bruit sourd me fit penser à la charge d’un pachyderme. C’était Mademoiselle.


Christelle n’avait que dix-huit ans, mais avec cent trente kilos au moins – son poids avait dépassé les graduations de la balance, échappant définitivement à tout contrôle – il était difficile de lui donner un âge. Son visage fin et gracieux épaississait à partir des joues qui se muaient en bajoues à l’orée du cou empâté. Et tout le reste allait en se dilatant comme dans un miroir grossissant qui n’aurait épargné que les extrémités de son corps : les membres coniques s’affinaient jusqu’à ses mains et ses pieds à peine potelés. On avait l’impression qu’elle était recouverte d’une gangue de graisse dont elle émergeait par endroits, comme un joli papillon d’une chrysalide. Dès mon arrivée, Christelle m’avait gratifié de regards plus langoureux les uns que les autres, mais auxquels je n’avais répondu que par une indifférence polie.


Lorsqu’elle est entrée dans la cuisine vêtue d’un boubou informe, et qu’elle a posé ses grands yeux gourmands sur mon corps à déguster – les mêmes yeux verts que sa mère – je n’ai pu répliquer que par un regard affolé malgré la rougeur qui envahissait le visage de cette gentille ogresse encore percluse de timidité. Bien que je fusse offert à Christelle sur un plateau d’argent, Lucienne comprit qu’il faudrait encore lui donner la becquée :



La timide jeune fille s’est approchée, elle a tout juste effleuré la chantilly de la pointe de la cuillère par crainte de toucher mon corps, et elle l’a vivement portée à sa bouche dans un geste qui confirmait une gourmandise enfantine : la partie concave de la cuillère épousait sa lèvre inférieure afin que sa langue puisse mieux en laper le contenu, tandis que ses paupières se fermaient sur ses yeux révulsés de plaisir. Le second coup de cuillère, plus précis, s’est planté dans la boule de glace à la vanille, à quelques millimètres de mes testicules congestionnés par le froid, m’épargnant ainsi une douloureuse castration involontaire.


À la confiance qui s’installait peu à peu dans ses gestes, je comprends rétrospectivement que le plaisir procuré par le sucre désinhibait Christelle, comme l’alcool échauffe parfois les sens. Il restait encore de la crème chantilly à la commissure de ses lèvres lorsque le troisième assaut a glissé sur ma verge toujours dure pour décoller une tranche de banane, livrant un peu de mon intimité au regard de la jeune gloutonne d’où j’ai vu jaillir une étincelle de concupiscence. Christelle a poursuivi sa dégustation et sa découverte, autant pour son plaisir gustatif que visuel. Elle a d’abord pris soin de dégager ma hampe, laissant mon gland sous un voile pudique de chantilly ; elle a déplacé à sa guise les boules de glaces qui fondaient sur mon ventre en un onctueux coulis artistique ; du dos de la cuillère, elle tâtait la densité de mon excitation, qu’elle prenait peut-être pour du désir à son endroit.


Je psychotte sans doute, mais je crois comprendre aujourd’hui que la gangue de mousse crémeuse qui enveloppait mon phallus, fière incarnation de ma libido, était à l’image de la gangue de graisse à l’intérieur de laquelle Christelle était cachée. En dégageant mon sexe, en le faisant apparaître à ses yeux, elle abandonnait symboliquement sa peau d’adolescente boulimique pour accéder à son essence féminine sexuée et désirante. La transformation physique de Christelle en découlerait quelques mois plus tard comme j’allais pouvoir le constater. Lucienne, qui venait d’offrir à Christelle une délicieuse psychothérapie, en a porté l’estocade :



Christelle a déposé la petite cuillère sur la table et, timidement, elle a pris ma verge entre ses doigts potelés. Elle m’a interrogé du regard, de ce regard timide qui avait jusqu’alors évité la confrontation directe avec le mien. Je lui ai répondu par un sourire confiant. Elle s’est alors penchée sur mon sexe droit comme la tour de Pise, ses lèvres se sont ouvertes sur mon gland encore recouvert de chantilly, et ses paupières se sont fermées sur ses yeux révulsés de plaisir. Christelle a sucé, ou plutôt tété mon gland comme un poupon gourmand pendant de longues secondes, que j’ai ressenties comme des minutes tant le plaisir qu’elle me procurait était vif, et il a fini par émerger, rouge et luisant comme une cerise gorgée de sucs, de son gouffre insatiable. C’était sans doute la première fois que l’objet de ses désirs gloutons en ressortait intact, voire même encore plus appétissant ! C’est à ce moment-là qu’elle a ouvert les yeux pour plonger son regard dans le mien : ce n’était plus la gourmandise qui y brillait, c’était un brasier de luxure.