n° 12319 | Fiche technique | 32327 caractères | 32327Temps de lecture estimé : 18 mn | 24/02/08 |
Résumé: Après cette journée épuisante et un peu déroutante, je n'aspirais plus qu'à une soirée cool à la maison avec mes deux charmantes extra-terrestres. Mais c'était sans compter sur Raoul... | ||||
Critères: ffh nympho voir vidéox fsodo humour sf -humour -sf | ||||
Auteur : Gufti Shank Envoi mini-message |
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Résumé de l’épisode 1 : J’ai rencontré deux extra-terrestres surprenants ! Ils sont composés de myriades de grains de lumière tourbillonnants et peuvent prendre n’importe quelle forme, humaine ou non. Ils sont venus sur Terre pour rencontrer un certain docteur Robert Shank. Mais voulant faire un peu mieux leur connaissance avant de les accompagner pour le retrouver, j’ai réussi à les convaincre de choisir chacun l’apparence d’une sublime bombe sexuelle et je leur ai fait découvrir les plaisirs de l’amour physique.
Résumé de l’épisode 2 : Après avoir baptisé Juliette et Éloïse mes deux nouvelles amies, je les ai conduites au cabinet du psychiatre Robert Shank. Mais celui-ci est devenu fou en apprenant que je leur avais enseigné les joies du sexe ; il m’a expliqué que ces êtres jouaient un rôle fondamental dans l’équilibre de l’univers et que ma conduite aurait des conséquences catastrophiques ; et pour finir, il s’est mis en tête de me supprimer. Mais il a été lui-même éliminé par les deux extra-terrestres.
Résumé de l’épisode 3 : Juliette et Éloïse, mes deux sublimes extra-terrestres, ne peuvent désormais plus se passer de sexe. Elles ont passé la nuit à explorer les ressources et les possibilités de leurs enveloppes humaines. Moi, je n’ai pas réussi à dormir, tracassé par les paroles puis le meurtre du toubib. Mais au matin, elles m’ont rassuré : je ne dois pas m’inquiéter quant au sort de l’univers.
Résumé des épisodes 4 et 5 : Je leur ai proposé d’aller découvrir d’autres loisirs ; nous sommes allés nous promener en ville, marcher dans les rues du centre, faire un peu les boutiques, déjeuner au restaurant, puis assister à une séance de cinéma et même finalement visiter un sex-shop. Mais le résultat n’est pas à la hauteur de mes attentes ; je dois me faire une raison : mes deux amies sont insortables.
Nous revînmes à la maison vers 18 h 30 ; je n’avais qu’une envie, c’était de me poser dans un fauteuil et d’y larver tranquillement. Mais Juliette et Éloïse, déjà nues, n’avaient elles comme seule envie d’essayer leurs nouveaux jouets qu’elles avaient ramenés du sex-shop. Je les laissai donc s’éclater à côté de moi dans le canapé et allumai la télé.
Je passai lamentablement d’une chaîne à l’autre, tombant d’un reportage sur la vraie vie sentimentale du président de la République à un documentaire sur les joueurs de foot les mieux payés, en passant par je ne sais trop quel jeu de télé-réalité à la con. Mais impossible de me concentrer, entre le niveau de ce qui était diffusé et ce qui se passait à côté de moi sur le canapé.
En un court instant, elles s’étaient déshabillées et allongées en soixante-neuf, s’occupant l’une de l’autre comme elles en avaient presque pris l’habitude, mais en plus cette fois-ci, armées de leurs godes. Et ça couinait, et ça gémissait, et ça gueulait, à tel point que je n’entendais rien de ce qui se passait à la téloche et décidai de l’éteindre pour regarder plutôt le spectacle qui se déroulait à côté de moi.
Mais en quelques minutes à peine, poussées chacune à bout par la langue et le gode de l’autre, elles explosèrent quasiment simultanément en myriades de grains de lumières tournoyant à toute allure dans des tourbillons emmêlés parcourus d’éclairs. Puis elles se reformèrent bientôt et me firent face, apparemment heureuses.
Comprenant qu’elle désirait que je lui mette un film, je lui répondis :
Soupirant, je tentai une énième fois de lui expliquer qu’il n’y avait pas que le cul dans la vie. Mais c’était peine perdue. Ne les écoutant pas, je pris le premier DVD qui se présentait. C’était Le Nom de la Rose. Je leur racontai que c’était un film extraordinaire, mais elles ne m’écoutaient pas non plus et me tendirent en insistant le DVD de cul que nous avions ramené du sex-shop.
Et tandis que devant le générique, ces demoiselles reprenaient déjà leurs caresses, je les abandonnai pour aller m’enfermer aux toilettes un bon moment. Quand j’en sortis, je retrouvai mes deux nymphes toujours occupées à se godouiller plus ou moins mutuellement en regardant avec intérêt la téloche.
Je souris en regardant l’écran : une blonde avec des seins immenses se faisait sodomiser par un gros black et en suçait un autre. Et ça gueulait, et ça gueulait…
Je les abandonnai pour aller préparer un petit plateau d’apéro dans la cuisine. Mais le téléphone sonna, déclenchant une réaction de surprise de mes deux extra-terrestres. Je les rassurai sobrement, baissai le son de la télé et les invitai à poursuivre leurs activités en silence avant de décrocher en retournant vers la cuisine. C’était ma mère :
Juliette dut croire que je m’adressais à elle et hurla :
Et ma mère gueulait elle aussi de son côté :
Juliette, ne comprenant toujours probablement pas la nature d’un téléphone finit par se radiner, toujours à poil, et m’apostropha :
Tandis que ma mère continuait de me brailler dans l’oreille, je posai une main sur le micro du téléphone et expliquai lentement à Juliette :
J’entendis ma mère hurler et tentai immédiatement de faire diversion :
Et je raccrochai en regardant froidement Juliette, qui souriait bêtement en attendant ma réponse. Je lui conseillai de retourner regarder son film pour ne surtout rien rater de l’intrigue principale, puis je terminai de préparer deux ou trois petits gâteaux, un peu de jus de fruits et un peu de whisky, tout en me questionnant sur l’état de santé de ma mère. Concluant ma réflexion en supposant qu’elle avait dû boire des canons avec la mère Legland, je rejoignis bientôt mes deux compagnes devant la télé.
Éloïse se masturbait avec enthousiasme, apparemment excitée et absorbée par le film, tandis que Juliette attendit à peine que je me fus assis pour me sauter littéralement dessus. Agenouillée nue par-dessus mes cuisses, elle m’embrassa longuement en essayant avec plus ou moins de dextérité de me dévêtir de ma chemise. Elle se redressa ensuite et se caressa les seins en dardant dans les miens ses yeux surexcités. Son corps et son regard diaboliques eurent rapidement raison de moi et mon sexe ne demandait bientôt qu’à sortir fièrement et être assailli de toutes les attentions qu’elle voudrait bien offrir.
Je débouclai ma ceinture et ouvris quelques boutons de mon jean, permettant à Juliette qui s’était agenouillée à mes pieds d’y glisser une main pour en sortir mon sexe tendu.
* * * * *
Une petite demi-heure plus tard, le film tournait toujours, et moi je me mordais les lèvres pour ne pas encore jouir. J’étais en train de sodomiser Éloïse qui, agenouillée et penchée en avant, se caressait vivement le clitoris. J’étais fier de moi : je les avais déjà toutes deux conduites à l’orgasme "classiquement", et j’avais ensuite proposé à Juliette de l’enculer. Le gel lubrifiant qu’on avait rapporté du sex-shop avait fait des merveilles et elle avait rapidement atteint une sorte de transe qui ne s’acheva que dans une nouvelle explosion de particules.
Et maintenant, c’était le tour d’Éloïse, qui avait absolument voulu "essayer ça", et qui beuglait sous mes coups de boutoir. Et j’avais sous les yeux le corps somptueux de Juliette qui s’était assise juste devant sa camarade et caressait doucement les seins de cette dernière en me regardant avec malice.
Et le téléphone sonna à nouveau. Juliette me demanda entre deux ahanements d’Éloïse :
Cela s’arrêta après une bonne dizaine de sonneries pénibles et je pus me concentrer à nouveau pleinement sur ce que j’étais en train de faire. Mais le pauvre malheureux qui voulait me parler insista lourdement et une nouvelle série de sonneries commença. Je reportai toute mon attention sur les fesses d’Éloïse qui ondulaient devant moi.
Mais Juliette s’extirpa d’entre les bras de son amie et se releva ; je ne compris que trop tard que c’était pour aller répondre au téléphone et malgré un cri protestataire que je lui adressai (et qu’elle dut prendre pour un gémissement de plaisir), elle s’empara du combiné. Sans doute par mimétisme, m’ayant observé précédemment, elle sut décrocher et regarda longuement le téléphone avant de le porter à son oreille.
Si Éloïse continuait vaguement de se déhancher et d’osciller du bassin devant moi en couinant, pour ma part, je ne bougeais plus d’un pouce, observant avec appréhension.
Il y eut un court silence, puis elle reprit :
Mais elle ne fit pas attention à moi et poursuivit tout naturellement :
Je commençais à débander sérieusement, quand elle s’approcha enfin :
Avec une mimique forcée de colère silencieuse adressée à Juliette, je m’extirpai des fesses d’Éloïse, qui lâcha pour l’occasion une sorte de flatulence retentissante. Je levai les yeux au ciel en portant le combiné à mon oreille, espérant que ce ne fût pas une nouvelle fois ma mère :
C’était Raoul, un copain de longue date.
Un long hurlement résonna dans tout le salon ; Juliette était effectivement retournée s’occuper d’Éloïse. Je m’éloignai avec le téléphone en regardant mon sexe ramollissant.
Mais ils s’étaient tous donné le mot ou quoi !
Je raccrochai au nez de l’obstiné Raoul, puis reposai le téléphone en essayant de réfléchir. Je retournai dans le salon et eus un nouveau haut-le-cœur en me voyant agenouillé derrière Éloïse, la maintenant par les hanches et lui assénant de grands coups de bassin. Juliette avait adopté une fois de plus ma propre apparence pour satisfaire les désirs de sa collègue. Je les observai un instant, mais j’avais vraiment du mal.
Elle leva péniblement une main en direction de la télé muette, qui nous offrait le doux et charmant spectacle d’une farouche double pénétration.
Je dus rester un instant pantois, car Juliette insista :
Je soupirai longuement en soutenant leurs regards à la fois innocents et facétieux, puis, me reprenant, m’avançai vers Éloïse, le sexe à la main.
* * * * *
Éloïse, fraîchement reformée, me gratifia d’un tendre baiser. J’étais allongé sur le canapé, éreinté et couvert du sperme qui était tombé entre les éclairs et les particules quand elle s’était désintégrée. Je m’étirai. Elle se redressa et s’extirpa d’entre mon corps et celui de mon clone. Mais je fis soudain face au sexe toujours tendu de Gufti-Juliette qui venait pourtant de jouir aussi, mais semblait prêt pour un nouveau tour et paraissait vouloir que je le suce.
Je m’essuyai vaguement le corps et me servis ensuite un immense whisky.
Et sous mes yeux effarés, elle prit quasi-instantanément à son tour mon apparence, et poursuivit (avec ma propre voix) à l’attention de Gufti-Juliette :
Et comme en réponse immédiate, le téléphone sonna de nouveau.
Je parvins quand même à décrocher avant mon clone et m’éloignai quelque peu pour répondre. C’était encore Raoul.
Il paraissait inquiet. J’attendais qu’il poursuive, mais il dit simplement :
Et il raccrocha.
En revenant vers le salon, je poursuivis :
Mais je m’arrêtai en les voyant, puis me repris :
Leurs sexes toujours un peu gonflés, ils me regardaient sans comprendre.
Sans chercher à comprendre le sens de son interjection, je poursuivis :
Mes deux clones buvaient mes paroles en me regardant, paraissant mi-déçus mi-amusés. Je claquai des doigts pour leur faire comprendre qu’il fallait maintenant se remuer :
Leurs deux corps se dématérialisèrent aussitôt pour reformer bientôt ceux de Juliette et Éloïse, bien plus magnifiques à mes yeux (et surtout bien moins pesants pour ma santé mentale). J’arrêtai le DVD (qui nous passait à présent trois blondes excessivement siliconées qui jouaient avec des godes) et me saisis rapidement de mes habits. Mais j’hésitai un très court instant, et décidai finalement d’aller hâtivement prendre une rapide douche.
Et je leur remis le DVD. Elles me regardèrent, puis se regardèrent et enfin regardèrent les trois blondes sur l’écran. Et je n’en sus pas plus car je courus presque ensuite en direction de la salle de bains.
Ce fut la douche la plus rapide de ma vie. Mais Raoul avait été encore plus rapide que moi : quand je revins dans le salon, il était déjà là, debout occupé à contempler d’un air à la fois amusé et incrédule Éloïse et Juliette qui étaient assises en face de lui, nues sur le canapé, et tentaient de paraître les plus naturelles possible. Ils discutaient, peinards :
Et elles acquiesçaient, connement. Mais c’était déjà pas mal : elles avaient arrêté de se peloter et se caresser.
Mais Raoul jugea bon de donner son avis :
Je soupirai en les ignorant tous les trois et allai éteindre la télé et le lecteur dvd. Raoul reprit soudain son ton grave et s’affubla d’un air tracassé :
Il me saisit des mains la télécommande et sélectionna une chaîne d’info en continu. Il observa une ou deux minutes avec un intérêt anxieux défiler les annonces d’attentats, de guerres et de victoires de l’Olympique Lyonnais. Éloïse, Juliette et moi l’observions comme s’il avait soudain changé de couleur, attendant que tout redevienne normal. Après la prédiction officielle des pressions atmosphériques prévues pour le lendemain, Raoul éteignit l’écran et me regarda tristement :
Éloïse et Juliette s’écartèrent spontanément, lui laissant la place de roi entre leurs deux corps nus. Il s’assit lourdement et, tandis que je le servais, continua :
Il but une grande gorgée en regardant attentivement les cuisses écartées de Juliette, puis reprit :
Mais Raoul ne rigolait pas du tout :
Il s’interrompit un court instant avant de reprendre, le regard braqué sur le sol :
Il releva les yeux vers moi et semblait désormais attendre ma réaction.
Il s’arrêta et regarda intensément Éloïse qui s’était mise à se masturber discrètement.
Éloïse, qui devina qu’il s’agissait d’elle, cessa tout de suite son activité en murmurant une vague excuse.
En tremblotant, il sortit de sa poche un paquet de cigarettes.
Il alluma sa cigarette et tira une grande bouffée puis reprit en soufflant sa fumée :
Il but une gorgée de scotch et tira de nouveau sur sa clope.
Il hésita.
À la dérobée, j’observai Juliette puis Éloïse d’un air interrogateur. Ce qu’il racontait était trop proche de ce que j’avais vu moi depuis vingt-quatre heures pour ne pas être vrai.
Il resta silencieux, absorbé dans ses pensées et sa fumée. J’avais besoin de réfléchir.
J’hésitai un court instant.
Il releva soudain ses yeux écarquillés vers moi.
Il ne répondit rien ; il parcourait attentivement du regard le corps de sa voisine. Je fis signe à Juliette de me suivre jusqu’à la cuisine, en ajoutant d’un ton railleur à l’attention d’Éloïse :
Je la dévisageai avec curiosité, me demandant d’où elle sortait cette réplique. Et juste avant de sortir, j’entendis, malgré son évidente volonté de discrétion, la voix basse de mon ami :