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Temps de lecture estimé : 18 mn
18/03/08
Résumé:  Mademoiselle Daphnée trouve de jour en jour l'assurance qui lui manquait au début, et accède à mes désirs en même temps qu'elle consent sans relâche aux siens.
Critères:  fh hplusag fsoumise hdomine voir exhib lingerie fellation pénétratio fsodo journal -journal -fsoumisah -vêtements
Auteur : Monsieur de Guermantes            Envoi mini-message

Série : Le Manoir de Guermantes

Chapitre 02
Mademoiselle Daphnée visite le Manoir

Prologue



Manoir de Guermantes, début juin 2007, 10:30


Jour sombre et pluvieux sur un paysage d’automne. Le ciel est encombré de nuages épais. Hier, vers dix-sept heures, le temps s’est gâté d’un coup. En quelques minutes l’obscurité a recouvert le domaine, nous avons eu un violent orage et une pluie torrentielle s’est abattue jusqu’à vingt-et-une heures. J’ai dû rentrer en hâte des draps qui séchaient dehors. Lorsque la pluie a enfin cessé, il était trop tard pour aller jusqu’au village.


Il faisait froid ce matin lorsque je me suis réveillé. Le brouillard avait tardé à se lever sur les chemins boueux et des reflets d’ardoise scintillaient dans la cour du Manoir. Je ne suis pas sorti. Je devais relire des actes notariaux pour la restauration du domaine. Les travaux doivent commencer cet été. Rien n’est prêt. La paperasse est envahissante.


L’âtre diffuse sa chaleur à l’étage. Je ne suis pas encore habillé. J’ai passé un vieux peignoir sur mon pyjama au saut du lit. Après la lecture du courrier, j’ai préparé une chambre pour mon assistante ; il me restait une ou deux choses à arranger. De nouvelles tenues sont encore arrivées ce matin. Daphnée ne manquera d’aucune toilette pour vaquer à ses occupations. Son emploi du temps sera chargé pendant ces trois jours.


Assis à mon bureau, l’oisiveté me gagne. Je n’ai pas envie de terminer le classement des papiers. Je vais regarder quelques livres.


… mais on frappe à la porte. C’est Daphnée qui arrive. Je reprendrai plus tard.





Chapitre 1

Mademoiselle propose ses services



Mon assistante m’apporte de grandes satisfactions. Demain, je dois mettre à jour les comptes du domaine, avant l’arrivée de l’inspectrice des impôts la semaine prochaine. Jusqu’à présent, ce travail a toujours été une corvée. Il me faut parfois une semaine pour m’en débarrasser. Mais aujourd’hui Daphnée s’est proposée de m’aider. Elle m’a dit être très à l’aise avec les chiffres. Les calculs ne l’effraient pas. Elle ne fait pas d’erreur. Heureusement, nous n’en sommes plus à l’époque où les saisies d’écriture se faisaient à la main. Mais je ne soupçonnais pas ma secrétaire d’être capable d’utiliser si facilement les logiciels de gestion.


Dès son arrivée, alors que nous prenions le café dans le petit salon rouge, je lui fis part de mon tracas. Une erreur d’écriture, que je n’arrivais pas à retrouver, venait fausser les comptes. Je redoutais une amende fiscale. Elle me proposa d’y jeter un œil demain matin, lorsqu’elle aurait fini le courrier. Je fus étonné. Elle ne connaissait pas encore le domaine, ignorait tout des charges dont je devais m’acquitter chaque mois. Je lui en fis la remarque.



La fin de la conversation fut joyeuse. Mon humeur maussade disparut d’un coup, ce qui enjoua ma secrétaire. Jusqu’alors, je ne lui avais guère prêté attention. J’examinai plus en détail sa tenue.


Depuis trois jours qu’elle est à mon service, Daphnée a pris l’habitude de se changer dès son arrivée. Cette pratique s’est imposée de manière naturelle. Pour mon plaisir et celui de Monsieur, a-t-elle déclaré avec professionnalisme. Elle arrive donc en avance, vers midi, et se rend dans son boudoir où elle reste une heure trente environ. Il est convenu qu’elle commence son travail en début d’après-midi, après un briefing d’un quart d’heure au cours duquel je lui expose les tâches de la journée. La proximité qui nous relie dans le travail, mais surtout le fait qu’elle soit le plus souvent seule dans le bureau font qu’elle choisit invariablement des tenues mettant en valeur toutes ses qualités, et destinées à me convaincre de son entier dévouement. Du reste, elle trouve de jour en jour l’assurance qui lui manquait au début, et accède à mes désirs en même temps qu’elle consent sans relâche aux siens.


Aujourd’hui, elle portait une longue robe noire, entièrement fendue de chaque côté jusqu’aux hanches, avec une réduction des deux pans de tissu à l’avant et l’arrière. Une tenue de salope, qui moulait merveilleusement son cul, tout en dévoilant sans réserve les jarretelles roses sur ses cuisses. De très beaux bas, d’un noir assez clair, brillant, recouvraient les jambes entièrement visibles. Elle portait aux pieds des escarpins vernis à talons aiguilles. Les cheveux, en bataille, retombaient sur ses épaules. Son maquillage était moins souligné que d’habitude, mais sa bouche tout aussi glissante. Des gants vénitiens en lycra dissimulaient ses mains, jusqu’aux avant-bras.






Chapitre 2

Dans la buanderie



Nous avions rendez-vous pour faire l’inventaire du linge. À quinze heures, j’allai retrouver ma secrétaire qui s’activait dans la buanderie. Elle comptait une pile de draps, un bloc de papier dans une main, un stylo MontBlanc© dans l’autre. Ma présence ne parut pas la déranger. Elle ne se retourna pas à mon arrivée.



Je m’étais assis pour la regarder. Ses gestes étaient précis et minutieux. Elle comptait en silence, concentrée. Mes consignes étaient respectées à la lettre.


Pour ce travail, elle portait une minijupe en cuir blanc, un modèle très court et moulant. Elle avait passé un chemisier blanc, à boutons de nacre. À ses mains, des gants de dentelle blanche, terminés sur les poignets par un petit volant. Ses cheveux étaient attachés à l’aide d’un ruban de satin laiteux.


Ses jambes étaient rigoureusement divisées par une couture blanche. Les bas possédaient un large revers, apparent, d’un blanc uni, très pur. La minijupe, retombant quelques centimètres à peine sous les fesses, dévoilait les jarretelles de ce que je devinai être une guêpière. À ses pieds, des escarpins vernis, blancs, sans bride, munis de talons aiguilles de treize centimètres. Elle avait eu l’idée de mettre des petites socquettes très courtes, en dentelle, dont le motif et le volant copiaient très exactement ceux des gants ; elles recouvraient à moitié le talon cubain des bas. Elle portait au cou la chaîne qu’elle avait mise le jour de son arrivée, avec son inscription délicieuse : Salope. Sa bouche était soulignée au pinceau d’un beau rouge vif.


Elle s’approcha de moi pour atteindre une étagère. Ingénue, elle se mit sur la pointe des pieds et commença à compter. La minijupe remonta sur ses hanches, déjà extraordinairement surélevées par les talons aiguilles ; le string en dentelle apparut immédiatement ; l’arrondi des fesses était à peine creusé par les jarretelles tendues. Plus bas, c’était l’écrin feutré de sa chatte recouvert de dentelle. Une forme oblongue, parfaitement moulée. Jamais je n’avais vu dentelle si luxueuse, sans doute faite à la main tant était délicate la finition sur sa fente. Et quel cul ! Je me levai.


Daphnée me sentit arriver dans son dos. Son bassin prit une légère cambrure et se cala entre mes reins. Elle bougea en douceur son cul contre mon sexe raide. Puis elle se retourna.



Je la regardai. Elle était en train de rougir.



Ses yeux pétillaient. Ses lèvres étaient maintenant collées l’une à l’autre. Elle les desserra, sortit le bout de la langue dans un bruit humide et gras. Ses bras s’enlacèrent à mon cou. J’abandonnai mes mains sur ses hanches.



Elle s’accroupit devant moi, fit sauter le bouton de mon pantalon et tira la fermeture-éclair. Contact huileux de ses lèvres sur ma bite. Elle s’appliqua à l’enfoncer très lentement dans sa bouche, en formant un « Ô » parfait pour me laisser voir ses lèvres se déformer ; pour me montrer combien sa bouche était profonde. Elle l’enfonça jusqu’au fond, en gardant une main de dentelle sous mes couilles. Je tapai contre sa gorge. Elle tira la langue pour lécher.


Puis, elle ressortit ma bite. Toujours très lentement. Le rouge à lèvres n’avait pas bougé. Je gémis. Elle m’accompagna de ses cris étouffés, puis s’empressa de me reprendre entièrement en bouche, serrant les lèvres pour épouser parfaitement la forme de ma bite. Son nez vint buter contre mon ventre.


Elle accéléra. Avec gourmandise. Les mouvements de sa bouche se firent plus violents. Elle me suçait avec rage. Et gémissait de plus en plus fort. Elle allait jouir avec sa bouche.


J’éjaculai, ma bite enfoncée au fond de sa gorge. Elle n’eut pas besoin d’avaler : une déchirure âcre ou suave gicla dans son estomac. Ses yeux perlèrent. Sa main caressa mon torse dans un abandon complet. Je la possédais.


On s’embrassa lorsqu’elle se releva. Le rouge avait barbouillé sa bouche. Sa langue avait le goût du foutre.


Elle s’assit sur la table, les deux mains en arrière, offerte. Je retins sa nuque et enfonçai deux doigts dans sa chatte. Elle gémit. Je touillai, ses lèvres se resserrèrent sur mes doigts. Elle cria beaucoup. Des cris de louve blessée.


Son corsage était sorti de la jupe. Je l’aidai à l’ôter. Elle me laissa regarder sa guêpière de salope. Ses seins gonflés étaient à peine recouverts par le tulle et la dentelle. Je défis le ruban de ses cheveux, lui dis qu’elle était une salope. La salope de Monsieur, prête à être enculée, Monsieur, précisa-t-elle.


C’est elle qui se retourna. Elle posa ses mains à plat sur la table, baissa le dos, écarta les cuisses, cambra son cul très haut sur ses talons de salope. La jupe était remontée. C’est encore elle qui repoussa légèrement, à peine, le string.


J’entrai dans son cul d’un coup sec, sans ménagement. Elle ne criait plus. Mais sanglotait, secouée par des spasmes. Des pleurs suppliants, pour que je continue. Elle n’avait pas mal. C’était plutôt une douleur insensible, qui touchait au ravissement. Elle se laissa chavirer. La jouissance la saisit comme une piqûre. Longtemps. Elle pleura longtemps. Troublée. Bouleversée.





Chapitre 3

Poupée salope




Après la scène dans la buanderie, il était trop tard pour terminer les comptes. Ce travail exigeait une après-midi entière. Il fut donc remis à plus tard. À la place, je proposai à Daphnée de poursuivre la visite du Manoir. Elle accepta avec plaisir car, en dépit de mes recommandations de visiter seule les pièces que je n’avais pas eu le temps de lui montrer, elle s’en était tenue jusqu’à présent aux chambres dans lesquelles des travaux de réfection étaient prévus. Elle préférait découvrir les autres pièces avec moi, m’avait-elle affirmé, afin de recevoir des instructions précises.


Nous passions devant mon cabinet de toilette lorsqu’elle me demanda la permission de refaire sa bouche. Pourquoi diable avait-elle déposé un bâton de rouge dans cette pièce ? Cela m’intriguait. Je fus littéralement confondu lorsqu’elle en ressortit quelques minutes plus tard. Elle avait laissé un tube de rouge et bien d’autres choses dans mon cabinet !


Comme j’ai pu m’en rendre compte en maintes occasions, Daphnée nourrit un goût délicat pour le chic et le raffinement. Sans rechercher une sophistication excessive, elle prend un soin tout particulier à me plaire. Si j’ajoute qu’elle a un don inné pour la soumission, l’on comprendra mieux l’effet qu’elle produisit sur moi en ressortant du cabinet de toilette.


Lorsque je levai les yeux, elle baissa les siens. En signe d’obéissance d’abord – elle ne manque jamais une occasion de me témoigner son respect – mais surtout pour retarder le moment où nos regards se croiseraient, laissant s’exprimer ma satisfaction ou une réprimande. Pareille déférence n’avait d’autre visée, du reste, que de lui permettre de profiter en cachette du plaisir que lui procurait l’élégance qu’elle m’offrait et dont j’allais jouir dans un instant. Elle exploita à sa guise le court instant où je l’examinai. La très grande réserve de sa toilette ne le disputait qu’à la lenteur de ses gestes. Elle se tenait d’aplomb, les jambes serrées l’une contre l’autre, les bras le long du corps, prête à recevoir mes ordres.


Elle avait ôté jupe et corsage et arborait maintenant une tenue diaphane : long déshabillé en tulle illusion sur sa guêpière dont je voyais mieux les lacets dans le dos, terminés par des rubans de satin blanc sur les fesses ; sur la tête, un voile blanc du même tulle, resserré sur sa chevelure par un diadème en satin, et sous le voile, une voilette plus petite devant sa bouche rouge vif ; à ses mains, des gants de dentelle ; les escarpins étaient presque entièrement dissimulés par le déshabillé. Son cul était majestueux sous le tulle, ses hanches étaient rehaussées de manière surprenante. Derrière, la couture des bas et les jarretelles étaient placées avec une symétrie parfaite. Devant, le string enveloppait délicatement sa chatte de belle salope. Elle était emballée comme un cadeau, fière des moindres détails. Virginale et impressionnante de beauté. Salope immaculée. Devant ma stupéfaction, sans ciller, elle prit la parole :



Ces mots déclenchèrent en moi une érection violente. Je pris Daphnée par la taille et nous descendîmes les escaliers. Ses talons résonnèrent sur le parquet. Un bruit net et régulier.


La première pièce que nous visitâmes était une chambre. Anciennement réservée aux hommes d’Église, elle était à l’abandon depuis plusieurs années. Daphnée sourit en découvrant le large lit à barreaux métalliques au milieu de la pièce.



Par une porte de côté, dont les pentures rouillées rendaient l’ouverture difficile, nous passâmes dans un boudoir qui servait autrefois de retraite. Le réduit, tendu de soie rouge, éclairé à l’aide d’un bougeoir posé sur un guéridon de bois d’olivier lorsque le soleil déclinait, formait une accueillante petite pièce. Au fond, au-dessus d’un canapé XVIIIème, se trouvaient des rayonnages et quelques livres de patristique ; un prie-Dieu en velours mauve cardinal, ainsi qu’une petite table réservée à la lectio divina constituaient le reste du mobilier.


Ma salope me fit remarquer qu’il serait dommage de ne pas remettre en état une alcôve si charmante. Elle s’agitait un peu en marchant. La voir habillée de blanc sur fond rouge suscita en moi quelque pensée joyeuse.



Elle battait des mains. Je la regardai, pensif. Elle s’excusa. Elle était heureuse et passa la langue sur ses lèvres. Ses yeux étaient rieurs. Je la repris par la taille, mais elle plaça mes mains plus bas. Le tulle du déshabillé était savoureux ; son cul, ferme et bombé. Elle souleva délicatement ses voiles et glissa sa langue dans le creux de mon oreille. Me mordilla de ses lèvres grasses. Bruit humide. Frissons. Puis redescendit sur ma joue, jusque dans ma bouche.



Mais je l’entraînais déjà par la main, vers le couloir et la salle de sport.





Chapitre 4

Le passage



Le soir commençait à tomber lorsque nous pénétrâmes dans la salle de sport, sous les combles de l’aile est. J’allumai les halogènes. L’appentis s’éclaira, d’abord faiblement. J’avais oublié que Daphnée était tout en blanc. Un halo de pureté l’enveloppa. Une apparition miraculeuse. Elle rayonnait. Cerclée de rouge au milieu du visage. Je m’éloignai pour la regarder avancer. Elle s’exécuta sous mes yeux, posément, sûre d’elle, se déhanchant avec grâce, les bras le long du corps. Elle s’arrêta au milieu de la pièce.



Elle se jeta dans mes bras. Ses fesses étaient dures, les jarretelles saillantes. Elle caressa ma bite.



Daphnée regardait les différents appareils au sol. Elle approuva. J’ouvris grand les armoires murales où étaient rangées les serviettes et les huiles. Elle remarqua avec joie que des tenues de sport s’y trouvaient déjà : des jupettes de tennis, fort courtes et plissées, des mini-shorts moulants, des strings brésiliens et de petits hauts en microfibre ou lycra. De toutes les couleurs : bleu ciel, rose pâle, noir, rose vif, rouge, marron, bleu roi, turquoise, blanc.


Je lui montrai ensuite la salle de bain. La douche. Et l’armoire où étaient rangées les parures, des ensembles trois pièces pour la plupart. Elle n’aurait pas à apporter ses propres effets. Elle me remercia longuement.


Avant de quitter la salle de bain, elle replaça la couture sur ses jambes, se baissant avec beaucoup d’application devant moi. Après quoi, elle refit ses lèvres devant le miroir mural, et replaça son voile et la voilette sur son visage.


La dernière pièce où je l’entraînai était la bibliothèque. Elle fut surprise d’y revenir.



Je déplaçai quelques volumes et actionnai un petit levier. Craquement de bois usé. Un pan de la bibliothèque s’ouvrit, dévoilant une ouverture sombre dans la pierre.



J’avançai précautionneusement. Il faisait sombre, un peu humide. Je décrochai du mur un flambeau et l’allumai. Cela prit du temps. Ma salope me regardait faire, curieuse et intriguée.



Nous descendîmes, lentement, par l’escalier exigu. Daphnée me suivait en silence. À mi-chemin, elle me tira par la chemise. Je me retournai.


Elle se tenait penchée en avant, son voile remonté sur la tête. Ses yeux brillaient dans la pénombre. Elle était exquise.





Chapitre 5

Porcelaine grise, diamant rouge




Daphnée tenait en mains le plateau à thé. Elle y avait déposé deux tasses, une théière style Art déco en porcelaine grise et, sur une petite assiette, les cookies cuits ce matin à sa demande.



Elle posa le plateau sur la table du salon et s’assit sur le sofa en croisant les jambes, appliquée à respecter la cérémonie – une attention aux détails infimes poussée jusqu’à la perfection. Après quelques instants, je servis le thé et lui tendis une tasse en même temps que l’assiette de cookies. Elle croqua du bout des dents pour ne pas abîmer son rouge à lèvres.


Nous étions ressortis du passage secret dans ma chambre, après la visite de la cave et du souterrain. Elle me proposa de changer les draps pour la nuit. Satin rouge.



Je lui demandai de me rejoindre après son travail. Nous dînerions ensemble dans ma chambre vers dix-neuf heures. Elle acquiesça en silence, le visage baissé. Je devinai qu’elle songeait déjà à cette soirée.



Elle reposa sa tasse, passa la langue sur sa lèvre inférieure.



Je la regardai, amusé.



Si, si, elle était ravissante ! Elle décroisa les jambes. Crépitement des bas. Elle se mit debout et fit deux tours sur elle-même, en souriant avec charme. Sa chevelure blonde platine retombait sur ses épaules.


Elle portait du gris pour le thé. Ça lui allait bien. Je ne l’avais encore jamais vue avec des bas gris ; ceux qu’elle avait mis plissaient aux genoux, un relâché très enivrant. Sa tenue était sobre et fort simple, au demeurant : tailleur gris uni sur chemisier en satin ; petite veste courte, large col en V ; des gants de cuir, très fins, jusqu’aux poignets. La jupe tombait à mi-cuisses. Une fermeture sur les fesses.


À ses pieds, des escarpins très jolis. Une bride derrière le talon découvert, une autre sur la cheville, le bout ouvert ; deux couleurs sur le pied, d’abord gris sur les orteils, puis une large bande blanche. Un cuir délicat.


Je lui demandai ce qu’elle portait sous la jupe. Elle déboutonna la veste : guêpière grise, avec des broderies plus foncées sur les seins, tulle uni transparent sur les hanches et dans le dos. Une guêpière de salope.


Je me dirigeai vers un guéridon. Je revins avec un coffret de feutre rouge. Elle hésita, puis l’ouvrit en douceur et découvrit des bijoux.



Des boucles d’oreilles assez larges, non fermées, et des pendentifs que je l’aidai à mettre étaient rangés dans l’écrin. Elle trouva aussi deux colliers de perles blanches pour chevilles. Elle en essaya un, qui lui plut immédiatement, et qu’elle garda à son pied. Puis elle vint s’asseoir sur mes genoux. Jupe tirée, jarretelles un peu épaisses. Ses lèvres étaient tendres.



Je l’aidai à ôter veste et jupe. Elle enleva ses gants. Je la basculai sur le canapé, après m’être déshabillé à mon tour. Son string possédait une petite fente à l’entrée de la chatte. Ses jambes se refermèrent sur mes hanches.


Scène douce.


* *

*



Comme convenu, Daphnée me rejoignit après dix-neuf heures. Voyant que j’étais occupé, elle entra sur la pointe des pieds et vint à ma rencontre à pas de loup, précieuse et assurée de son effet. Je relevai la tête de mes papiers. Elle était frémissante. Vaporeuse. Je la regardai un moment, à la lueur des bougies, sans un mot. Son visage dissimulé me souriait avec plaisir.


Dentelle rouge. Des pieds à la tête. Dentelle unie sur chaque pièce de sa parure de subtile salope. Dentelle légère, raffinée, angélique, taillée à la pointe de diamant.


Des escarpins vernis, rouges, à bride et talons aiguilles de salope, quinze centimètres. Des bas rouges. Un déshabillé long, ouvert sur une nuisette de la même dentelle rouge de salope magnifique. Sans doute un porte-jarretelles, parfaitement indiscernable. Des gants courts, en dentelle, le même rouge vif. Ses cheveux étaient tirés et attachés en chignon au-dessus de sa tête, deux mèches retombaient de chaque côté des tempes, sous un voile rouge recouvrant ses épaules.


Arrivée à hauteur d’un fauteuil, elle s’assit sans un froissement. La dentelle se tendit sur son corps, soulignant la découpe fine et bridée de ses formes dans l’obscurité de la chambre. Elle posa une main à plat sur l’accoudoir de la banquette, l’autre sur une cuisse. Le buste droit, sculptural. Les cuisses resserrées l’une contre l’autre, les genoux à l’équerre sur ses talons aiguilles.


D’un mouvement très lent, elle se pencha en avant pour prendre un magazine sur la table basse. Je la regardai faire. Elle se savait observée, remonta doucement le voile sur son visage, le replia avec soin derrière sa tête. Sur son nez, recouvrant sa bouche et son menton, reposait une autre voilette, droite, attachée au-dessus des oreilles, en tulle rouge. Ses lèvres restaient immobiles sous le tulle. La lumière des bougies faisait chatoyer ses yeux et se reflétait dans les pupilles.


Elle feuilleta le magazine, attendant patiemment que je termine mon travail, les yeux baissés vers sa lecture. Sage et docile, comme la salope qu’elle était.


De mon bureau, j’entendais sa respiration et je vis la voilette se déplacer devant sa bouche à plusieurs reprises.


Replaçant le voile sur sa tête, elle se leva au bout d’un moment. S’éloigna vers la porte. Disparut dans le couloir.


Rituels d’apparition et de dévoilement.


Elle revint après quelques minutes avec un plateau sur lequel trônaient une bouteille de champagne et deux coupes rondes. Elle déboucha la bouteille et servit les deux coupes. Puis elle s’approcha, toujours à petits pas. Bruits réguliers sur le plancher. Debout derrière moi, une main le long du corps, l’autre déposant la coupe sur mon bureau. Jambes droites. Bassin haut. Silencieuse. Ma belle salope incarnat.


D’une main posée sur ma nuque, elle caressa mon cou. Contact léger de sa dentelle sur ma peau. Je continuai d’écrire.


Elle vint ensuite se placer à ma gauche, but à ma coupe, la glissant sous la voilette. Son bassin incrusté de dentelle rouge était devant mon visage. Je caressai son cul moulé. Jarretelles tendues. Douceur des couches de dentelle. Elle se pencha en avant pour regarder ce que j’étais en train d’écrire.


Je caressai ses jambes sous le déshabillé, la couture des bas. Remontai jusqu’à sa chatte humide. Glissai deux doigts dans la fente. Velours.


Elle disparut ensuite sous le bureau. Je ne l’entendis pas se déplacer à quatre pattes, le froissement de la dentelle était étouffé par le tapis épais à cet endroit. Bruit de fermeture-éclair.


Sa bouche se referma d’un trait sur ma bite dressée et je sentis les mouvements de va-et-vient de sa voilette sur la hampe.


Sa bouche était un gouffre savonneux.


Je déchargeai à plusieurs reprises. Elle avala avec délectation.


Avant de passer à table, je l’enculai.