n° 12475 | Fiche technique | 13431 caractères | 13431 2275 Temps de lecture estimé : 10 mn |
15/04/08 |
Résumé: Après avoir surpris son mari en fâcheuse posture, Juliette se venge avec la complicité de son gendre et de sa fille. | ||||
Critères: #vengeance #bourgeoise fh hagé extracon inconnu bizarre travail préservati pénétratio | ||||
Auteur : Cidoup Envoi mini-message |
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Lors de l’opération Portes Ouvertes organisée par son gendre et sa fille dans l’institution qu’ils dirigent, Pierre fait l’amour avec sa secrétaire. Mais Juliette, sa femme, les surprend sur un écran de surveillance.
Francine prend sa mère par le bras et l’arrache à la contemplation de l’adultère.
Juliette mortifiée est incapable de dire autre chose.
Mise au pied du mur, Juliette ne sait plus ce qu’elle désire.
À son intonation pleine d’espoir, Juliette devine que sa fille ne serait pas mécontente d’échapper au dénommé Georges. Elle est tellement en colère contre son mari qu’elle est prête à accepter n’importe quelle proposition.
Juliette ne cherche pas à démêler s’il est sincère ou s’il se moque. Elle est trop perturbée et ne retient qu’une chose : elle tient là une occasion unique de se venger et décide de ne pas la gâcher.
Manière élégante de lui rappeler l’infidélité de son époux, pense Juliette, et de la conforter dans son désir de vengeance ! Francine l’accompagne et la renseigne en chemin. Le dénommé Georges, riche célibataire, vivait avec sa mère et depuis la disparition de celle-ci il est tombé dans une douce folie et un abattement dont il n’émerge que lorsque ses pics de testostérone le démangent. Sa sœur qui l’avait recueilli a pris peur quand il a tenté de la posséder, se jetant sur elle et l’appelant Eugénie, du nom de la bonne qui l’avait déniaisé quand il était adolescent. Elle a pris contact avec l’institution où maintenant Georges coule des jours paisibles entrecoupés de crises que Solange, une jeune infirmière, est chargée d’apaiser.
Ah ! S’il s’agit de charité chrétienne, elle n’a plus rien à dire ! Elle suit sa fille, plus excitée qu’elle ne voudrait l’admettre.
Elles arrivent devant une porte ornée d’un grand B.
Juliette se prépare à ouvrir.
Elle glisse dans sa poche le dessous que sa mère lui tend.
À ce moment Roméo sort de la chambre.
Sur cet encouragement insolite de la part de sa fille à une mère qui va se faire baiser par un étranger, Juliette pénètre dans la pièce. La lumière tamisée la surprend. Elle met quelques secondes à s’y habituer. Elle remarque tout de suite les gravures érotiques sur les murs. Les couleurs sont annoncées ! ricane-t-elle en silence. Georges, en blouse bleue, est assis sur le lit les mains sur les genoux, les jambes pendantes. Malgré ses cheveux blancs il a l’air d’un petit garçon. Il est nu sous sa blouse, devine-t-elle. Cette pensée la fait rougir. Une chaleur soudaine envahit son bas-ventre. Elle s’appuie sur un dossier de chaise. Il lui faut réagir, c’est elle qui dirige les ébats et ne doit pas laisser Georges prendre le dessus. Elle respire profondément avant de déclarer :
Juliette fait remonter sa jupe sur les hanches. Elle sent le regard sur le postérieur nu. Cela la fait trembler. Quelques secondes passent dans un silence oppressant. Elle n’ose tourner la tête et voir ce que fait Georges. Les consignes sont claires : ne pas le perturber. Le lit grince et s’affaisse sous un poids supplémentaire. Des mains douces frôlent les fesses nues. Je dois être couverte de chair de poule, pense-t-elle sans oser bouger. Des doigts s’insinuent dans la raie. Tout à coup, elle prend peur. Il ne va pas l’enculer par hasard ? Elle ne veut pas… mais que faire s’il insiste ? Si elle résiste, cela ne va-t-il pas déclencher un drame ? Par chance, les doigts poursuivent leur progression en direction du vagin. Ouf ! Elle préfère !
Le bout du sexe remplace les doigts. Juliette se demande pourquoi Georges attend pour s’enfoncer. Peut-être que Solange, sa compagne habituelle, l’aide en cet instant ? La femme décide d’essayer et lance la main entre ses cuisses. Le contact du latex la désoriente. Elle met une petite seconde à réaliser : la verge de Georges est recouverte par un préservatif ! Sûrement Roméo qui l’a enfilé avant son arrivée. Elle n’y aurait pas pensé mais cela la rassure. Un instant de flottement puis elle se reprend et guide le gland face au bon orifice.
Ah non, les ordres sont formels ! Pas d’allusion à son ancienne bonne ! D’un bond Juliette saute du lit.
Le pauvre Georges est désemparé, à genoux, la blouse ouverte, la bite à l’air. Elle semble bien grosse à Juliette, plus grosse que celle de son mari. Peut-être parce qu’elle est enveloppée de latex ? Ne lui fera-t-elle pas mal ? Elle espère que Roméo a pensé à l’enduire de lubrifiant. Il n’est plus temps de reculer après la contrition du bonhomme.
Juliette remonte s’installer en relevant sa jupe. Georges introduit sa queue entre les cuisses. Elle la guide de la main et recule dessus.
Elle serre les lèvres et étouffe le gémissement que l’introduction lui arrache. La verge remplit le vagin. Cela tire délicieusement. Vive les grosses queues ! pense-t-elle. Dans son dos Georges reste immobile. Qu’est-ce qu’il attend ? Devra-t-elle faire tout le travail ?
Il pose les mains sur les hanches de la femme et commence le va-et-vient. Il ne se presse pas. Ses mouvements sont lents et réguliers. Il se retire presque complètement, s’immobilise une seconde pour se renfoncer jusqu’à ce que son ventre butte contre les fesses. Autre arrêt, elle sent les poils pubiens chatouiller son cul, puis à nouveau recul, etc. Juliette ne jouit pas à proprement parler. L’introduction est agréable, très agréable même. Elle est bien, elle a l’impression de flotter sur un doux nuage, mais garde la tête froide comme si le vagin qui se fait pénétrer lui était étranger. Est-ce cela que les prostituées ressentent lors des étreintes tarifées ? Georges maintient la même cadence. À ce rythme ils en ont pour un bon moment, réfléchit-elle. Elle attrape un coussin d’une main et y pose la joue, ce sera moins fatigant que de garder les avant-bras tendus.
Qui a parlé ? Juliette croit reconnaître sa fille. Elle se redresse, perturbant le mouvement de son cavalier.
En effet, Francine assiste au bon déroulement depuis la salle de contrôle. À ce moment un technicien lui fait remarquer sur un écran la présence de Pierre devant les salles.
Pourquoi sa fille insiste sur le VOUS ? s’interroge Juliette. Ah ! C’est parce qu’elle, elle le connaît, il s’agit de Pierre !
Juliette étouffe un borborygme. Elle allait répondre car l’avertissement s’adresse aussi à elle !
Pour marquer sa satisfaction après ce compliment, Georges donne un violent coup de rein qui ébranle sa partenaire et déclenche la montée du plaisir.
Juliette pince les lèvres, elle espère que sa manifestation intempestive ne perturbera pas son cavalier. Il reprend son rythme haché. La jeune femme respire. Ouf ! Tout se passe bien. Elle se prépare à la visite de son époux. Elle est toute émoustillée de lui offrir un spectacle comparable à celui qu’il lui a donné. Juste retour des choses !
La porte s’ouvre d’un seul coup. Juliette sent Georges frémir, mais conformément aux ordres reçus, il n’arrête pas. Elle regarde Pierre bien en face.
Il reste immobile, la bouche ouverte puis il recule, tiré vraisemblablement par des mains secourables. La porte se referme, le couple reste seul.
Juliette ne sait pas l’effet de cette visite sur son partenaire, mais elle, elle en est toute retournée. De se savoir surveillée, d’avoir été surprise par son mari, déclenche une véritable révolution dans son corps. Les coups de queue de Georges ne sont plus anodins, ce n’est pas du bien-être qu’ils lui procurent mais une jouissance comme elle n’a plus le souvenir d’en avoir éprouvé. Elle a envie de crier son plaisir et mord le coussin avec rage, comprenant qu’une telle manifestation perturberait son cavalier et lui ôterait tous ses moyens. Un premier orgasme la secoue. Elle s’efforce de rester immobile, de modérer le tremblement convulsif qui l’ébranle pour ne pas troubler Georges. La contrainte est un puissant stimulant qui ravive la jouissance. Les ondes de plaisir envahissent à nouveau son corps. Si elle avait à sa disposition d’autres mains que celles qui martyrisent le coussin, elle caresserait ses seins, qu’elle devine durs comme de la pierre, et son ventre. Elle a l’impression que son clitoris, d’habitude si discret, darde de plusieurs centimètres - en pure perte puisque rien ne vient le soulager. C’est frustrant… et tellement délicieux !
Une nouvelle secousse l’ébranle… une autre ! Cela ne va-t-il jamais finir ? En avant, arrêt, retour, arrêt, en avant, arrêt, etc. Georges est infatigable. Juliette sent les gouttes de cyprine couler sur ses cuisses. Elle ne pensait pas qu’il était possible de jouir aussi intensément, et aussi longtemps. Ah ! La cadence s’accélère, la fin approche, dommage… Non, c’est mieux ainsi, la fatigue commence à se ressentir… Aaah ! Les jets de foutre gonflent le latex et déforment les muqueuses vaginales, quelle sensation ! Aaaahh ! Mmmhhh !
Les deux protagonistes restent affalés sur le lit. Dans un brouillard, Juliette sent que l’on retire Georges, qu’on le félicite pour sa performance. Oui, ils ont raison, pense-t-elle, il l’a fait jouir comme jamais. Des mains rabattent sa jupe, l’aident à se relever, c’est sa fille qui l’entraîne dans la salle de bain attenante où elle la déshabille et la douche.
La fraîcheur de l’eau la revigore. Elle se sent bien… aucun remord…
A suivre