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Temps de lecture estimé : 16 mn
24/04/08
Résumé:  « Le plus grand challenge de tous les temps ! Venez admirer les plus impressionnantes bombes sexuelles se défier dans un concours sans précédent ! »
Critères:  exhib humour -humour -exhib
Auteur : Gufti Shank            Envoi mini-message

Série : Le tournoi (part.1)

Chapitre 01 / 06
Eliminatoires

On avait été convoquées à huit heures trente précises. Je jetai un coup d’œil à ma montre. Nous étions légèrement en avance. Je levai les yeux au-dessus de la vaste porte d’entrée du fabuleux complexe où une pancarte aguicheuse annonçait :



Le plus grand challenge de tous les temps ! Venez admirer les plus impressionnantes bombes sexuelles se défier dans un concours sans précédent !



Audrey me regarda avec réprobation :



J’avais eu un mal fou à la convaincre de s’inscrire avec moi.



Pourtant, Audrey est loin d’être pudique et n’a vraiment pas froid aux yeux. Mais il faut avouer que cette histoire de concours avait de quoi inquiéter. On ne savait pas vraiment à quoi s’attendre. Tout ce qu’on avait compris, en lisant, c’était qu’il s’agirait d’une sorte de tournoi où les filles devraient prouver qu’elles étaient les plus chaudes et les plus salopes.


Moi, ça m’amusait d’avance. Et Audrey aussi, ça l’avait amusée ; du moins, jusqu’à ce que je lui propose d’y participer avec moi. Il m’avait fallu plus d’un mois pour la décider. Mais bon, ça y était. On allait enfin savoir ce qu’on valait…


Je poussai la porte et nous entrâmes dans une sorte de sas, où l’on dut sonner avant qu’on nous ouvre une seconde porte, qui donnait à son tour dans un vaste hall richement décoré dans les tons ocres ; une magnifique jeune femme s’approcha aussitôt :



Nous la saluâmes et lui tendîmes chacune notre petit carton. Elle les détailla en silence avant de reprendre avec un sourire :



Tout en continuant de parler, elle nous guida à travers plusieurs corridors.



Elle nous observa plus intensément, comme si elle nous évaluait déjà.



Elle s’arrêta devant une porte marquée d’un numéro 58 et sur la serrure de laquelle se trouvait un petit pavé numérique. Elle replongea un œil sur nos fiches :



Elle me tendit un petit bout de papier où étaient affichés trois chiffres et une lettre.



Elle lui donna à son tour le code de la loge suivante.



Audrey et moi nous regardâmes en silence.



Elle posa sa main sur mes fesses avec un nouveau sourire :



Nous entrâmes après elle dans la petite pièce. Celle-ci était simplement équipée d’une banquette convertible en lit, d’un petit meuble genre table de nuit, et d’un siège installé devant une vasque et un miroir. Sur un côté, deux portes coulissantes devaient cacher deux ou trois étagères et de l’autre côté, une porte entrouverte laissait apercevoir une petite salle de bains. Tania nous informa :



En désignant une sorte de sonnette sur le mur, elle poursuivit :



Attendant apparemment nos questions, elle nous observa un court instant sans dire un mot.



Elle fixa ostensiblement ma poitrine, puis celle d’Audrey, et nous dévisagea enfin avec insistance en nous adressant un nouveau sourire complice avant de reprendre :



Mon amie et moi nous regardâmes en riant presque, tandis que Tania refermait la porte derrière elle.



Elle disparut. Audrey referma la porte. On posa, l’une et l’autre, nos petits sacs à dos et nos vestes sur la banquette et l’on entreprit de fouiller chaque petit rangement. Le minibar était rempli de boissons, canettes ou mignonnettes, et de chips ou de barres céréalières. Les trois tiroirs sous la vasque contenaient fards, mascaras, crèmes de jour ou hydratantes, rouges à lèvres, gels, laques, déodorants et parfums en tous genres sous forme d’échantillons.


Mais la surprise la plus grande vint du placard. Une dizaine de robes et diverses tenues somptueuses dans la penderie côtoyaient, sur une étagère, les lingeries les plus provocantes qui fussent : soutiens-gorge, culottes et strings, ou bas de résille ou dentelles. Plus bas trônaient toutes sortes d’objets, dont certains à caractère sexuel plus ou moins explicite, bandeaux, foulards, ceintures, menottes, plugs, nombreux vibromasseurs ou godemichés, de toutes tailles et formes… Et plus bas encore, de nouveaux gels, crèmes et produits divers, ainsi que plusieurs boîtes de préservatifs. Enfin, tout en bas, une dizaine de paires de chaussures, plus somptueuses les unes que les autres.





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Tania revint à neuf heures vingt-cinq ; Audrey était en train de se contempler dans le miroir, presque nue, ne portant qu’une fine culotte et un soutien-gorge en dentelle noire qu’elle était allée chercher dans sa loge avec une montagne d’autres fringues qu’elle avait posées sur la banquette.



J’acquiesçai en commençant de retirer le chemisier que je venais d’essayer.



Je la regardai, surprise par sa question.



Elle farfouilla un instant dans l’armoire et me sortit bientôt un bel ensemble de satin rouge.



J’hésitai un très court instant à me dévêtir devant elle, mais apercevant Audrey nue à côté de moi et pensant à ce qui nous attendait ensuite, mes quelques derniers scrupules de pudeur m’abandonnèrent. Je me déshabillai entièrement pour passer ce qu’elle m’avait sorti, tandis qu’elle se tournait vers mon amie :



Audrey présenta une toute petite culotte et un bustier de fine dentelle noire.



Elle se retourna vers moi au moment où j’allais passer mon soutien-gorge :



Je m’arrêtai en la regardant sortir d’une des étagères de l’armoire un tube de crème.



Audrey et moi nous regardâmes, perplexes.



Mais sans la moindre gêne, elle se mit à étaler un peu de crème sur mes seins, les frottant doucement mais fermement.



Elle continua encore une trentaine de secondes sous mes yeux hésitants. Le gel faisait sur mes seins le même effet qu’une douche glacée.



Elle s’approcha d’Audrey qui se cambra à son approche, en écartant légèrement les bras de son torse. Tania répandit un peu de gel directement sur les seins de ma copine, qui tressaillit ensuite doucement au premier contact des mains de notre hôtesse. Celle-ci se remit à la masser plus ou moins vigoureusement, tout en reprenant tranquillement la conversation.



On ne répondit rien. Elle continua bientôt :



Audrey secoua négativement la tête.



Tania se tourna vers moi.



Elle avait fini d’étaler le gel sur la poitrine de mon amie et s’essuya les mains sur une serviette, suspendue près du lavabo.



Tania acquiesça des yeux, puis nous engagea à nous habiller. Pendant que nous nous exécutions, elle fouilla cette fois-ci dans le tiroir à maquillage et vint d’abord près d’Audrey rehausser de quelques traits le tour de ses yeux, puis vers moi pour arranger ma coiffure.


Nous fûmes enfin prêtes. Notre hôtesse nous fit marcher quelque peu dans la loge et nous détailla des yeux presque outrancièrement. Puis elle rendit son verdict :



Je chambrai ma copine d’un clin d’œil railleur.



Audrey se marra à son tour.



On acquiesça silencieusement ; elle sortit, nous précédant ensuite dans un nouveau dédale de couloirs. Chemin faisant, elle continuait de nous expliquer, s’aidant d’une fiche cartonnée qu’elle relisait rapidement :



Tania esquissa un sourire, mais me conseilla :



Mais Tania ne répondit pas ; elle poussa une porte et, bien malgré moi, une certaine dose de stress s’empara de moi lorsque nous arrivâmes finalement dans une pièce où paraissaient attendre trois jeunes femmes, qui discutaient, elles aussi magnifiquement vêtues et préparées. Derrière elles, une autre hôtesse semblait garder une ultime porte au-dessus de laquelle un compteur affichait en chiffres verts le numéro cinquante-cinq.



Audrey lui balbutia quelque chose tandis que j’adressai pour ma part un vague sourire. Quand elle fut partie, on s’approcha des autres "concurrentes". L’une nous salua presque chaleureusement mais les deux autres tournèrent vers nous des regards plutôt malveillants. Quoi qu’il en fût, les trois nous évaluaient du mieux possible, des pieds à la tête, et Audrey et moi faisions de même. Les paroles de Tania me revinrent en mémoire : « La plupart de nos candidates sont issues du X ». Franchement, pour ces trois-là, ça se voyait… Elles étaient d’un vulgaire ! Et on aurait dit qu’elles participaient plutôt à un concours-bilan de chirurgie esthétique…


La porte s’ouvrit soudain et l’hôtesse accueillit une autre jeune femme qui sortait, à demi nue, venant sans doute de terminer son premier passage. Elle était en chaussures, culotte et soutien-gorge, et tenait sa robe serrée en boule sur son ventre. Elle avait les joues toutes rouges et paraissait au bord des larmes. L’une des trois qui attendaient, celle qui nous avait saluées avec amabilité, devait être une copine à elle ; elle l’accueillit en la prenant dans ses bras et lui demanda :



Mais elle n’eut pas de réponse. L’intéressée se déroba et passa comme un courant d’air près de nous toutes pour quitter la pièce sans un mot.



Une des deux pétasses qui restait s’agita un peu plus et se dirigea vers la salle du jury. L’hôtesse referma la porte derrière elle et l’écran au-dessus annonça : cinquante-six. La deuxième pouffe sortit alors de je-ne-sais-où un gros chewing-gum qu’elle entreprit de mâchouiller avec conviction en nous regardant avec apitoiement.



Mais l’autre avait entendu ; elle se mit à broyer plus vite son bout de plastique en ouvrant férocement la gueule à chaque coup de mâchoires et déclara finalement avec emphase :



Je me marrai ouvertement et Audrey, qui était en train de changer de couleur, allait lui répondre ; mais l’hôtesse, qui dut se sentir obligée d’intervenir, fut la plus rapide :



Audrey grommela un truc inaudible qui eut pourtant comme effet d’énerver un peu plus encore notre sympathique rivale, qui se retourna alors en soufflant bruyamment.



La concurrente numéro 57 écuma et me parut être sur le point de sauter à la gorge d’Audrey ; mais la porte des juges s’ouvrit et, pendant que la pétasse précédente en sortait, rhabillée à l’arrache et son soutif à la main, l’hôtesse en profita pour gueuler de toutes ses forces :



L’interpellée soupira une nouvelle fois surabondamment, cracha son chewing-gum à nos pieds avec fierté et s’engouffra vers le jury tandis qu’un gros cinquante-sept vert apparaissait au-dessus de nos têtes. L’hôtesse nous regarda avec un regard mi-amusé mi-réprobateur.


On attendit un bon moment sans échanger le moindre mot. Incroyablement, je stressais de plus en plus. Pourtant, je m’en foutais au large, de ce concours. Ce n’était qu’un vulgaire jeu débile. Mais peut-être commençais-je à m’y prendre un peu… En faisant un tour sur moi-même devant Audrey, je lui demandai :



Elle m’observa avec soin et finit par me dire simplement :



Une autre hôtesse arriva à cet instant, amenant comme Tania auparavant deux nouvelles candidates. Elle leur refit le même speech que celui qu’on avait entendu quelques minutes plus tôt. Mais derrière moi, l’hôtesse-videuse s’agita de nouveau :



Notre amie la grognasse était en train d’en sortir, arborant un air satisfait. Je m’apprêtais à la remplacer, mais Audrey m’attrapa le bras en disant tout bas :



Elle me tira soudain vers elle et plaqua ses lèvres contre les miennes pour m’embrasser à pleine bouche. Toutes les jeunes femmes autour de nous hallucinaient et l’hôtesse s’empressa de nous rappeler à l’ordre :



J’adressai un clin d’œil à ma copine et entrai pour aller me confronter au premier verdict du jury. J’arrivai dans une petite pièce carrée où trois hommes et trois femmes étaient assis derrière un long bureau en arc de cercle :



J’acquiesçai et m’avançai en les fixant intensément l’un après l’autre un court instant.



J’obtempérai et marchai un peu en forçant la provocation de ma démarche. Mais je repensai aux paroles de Tania et me contraignis finalement à ne pas trop en faire.



En arborant mon sourire le plus séducteur et le plus mystérieux, je vins m’appuyer, les deux mains au centre de leur bureau, et les considérai une fois encore l’un après l’autre. Puis je me redressai et passai une main dans mes cheveux en me cambrant exagérément.



Sans un mot et avec tout ce que je pouvais produire de sensualité, j’ôtai d’abord mes chaussures, puis baissai doucement de mes épaules les bretelles de ma robe, qui glissa ensuite peu à peu le long de mon corps au rythme de mes déhanchements provocants. Et quand elle fut à mes pieds, je tournai lentement sur moi-même en ôtant rapidement mon soutien-gorge. Et je reparus face aux jurés, ma poitrine fièrement dressée face à eux grâce au gel de Tania.



Ils s’empressèrent de griffonner deux ou trois notes sur les bouts de papier qu’ils avaient devant eux tandis que je faisais tomber le dernier bout de tissu qui parait mon corps. Et dans la plus complète nudité, j’effectuai un nouveau tour complet puis quelques pas, et m’arrêtai finalement face à eux, tout près, résolument cambrée et mes yeux dardés dans ceux d’un des hommes qui me faisaient face.



« C’est tout ? » pensai-je. Je ramassai ma culotte, l’enfilai, puis mon soutien-gorge. Je les devinai noter encore deux ou trois choses à la hâte, en échangeant quelques mots à voix très basse. Je repassai encore ma robe et mes chaussures, et me postai ensuite face à eux, attendant d’un air probablement expectatif.



« Yes ! » pensai-je fièrement. Je les saluai d’un discret « Merci, au revoir » et sortis. La brave hôtesse s’effaça pour me laisser passer et déclara sobrement :



J’adressai un clin d’œil à Audrey et caressai ses épaules dénudées tandis qu’elle entrait à son tour. Tania était là, avec deux nouvelles candidates ; je m’approchai d’elle :



L’une des filles qu’elle escortait, une blonde toute maigre déguisée en prostituée, me questionna :



Tania m’adressa un discret regard amusé mais désapprobateur.



Tania haussa discrètement les épaules, puis répéta :



Tania, voulant sans doute dévier la conversation, me proposa :



J’acquiesçai d’un sourire, puis la questionnai avant qu’elle ne parte :



Je me retournai juste à l’instant où la porte s’ouvrait pour laisser sortir Audrey, qui arborait un air décomposé. L’hôtesse monomaniaque scanda :



Je ponctuai ma phrase en plaquant mes mains sur ses fesses, et poursuivis en les refermant ensuite sur ses seins :



Elle me regarda, hésitante, puis éclata de rire avant de me serrer soudain dans ses bras en m’embrassant à nouveau avec passion, sous les yeux probablement atterrés de tout notre entourage. Mais la brave hôtesse-portière veillait au grain et se fit la voix de la majorité en avertissant :