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Temps de lecture estimé : 19 mn
30/04/08
Résumé:  Vers dix-neuf heures trente, Audrey et moi larvions tranquillement dans le vaste hammam, toutes les deux nues, assises l'une à côté de l'autre.
Critères:  ff jeunes grosseins sauna jalousie intermast cunnilingu 69 humour -humour -fhomo
Auteur : Gufti Shank            Envoi mini-message

Série : Le tournoi (part.1)

Chapitre 05 / 06
Satisfactions

Résumé de l’épisode 1 : Ma copine Audrey et moi (Charlene) nous sommes inscrites à une compétition sans précédent qui vise à déterminer parmi plus d’une centaine de jeunes femmes laquelle sera la plus impressionnante bombe sexuelle. Tania, une hôtesse chargée de l’accueil, nous a d’abord guidées jusqu’à nos loges, où l’on trouve tout, des plus somptueuses tenues aux maquillages les plus extravagants, puis nous a préparées à une première épreuve de sélection sur des critères physiques, que nous avons passée ce matin.


Résumé de l’épisode 2 : En attendant les résultats, Tania nous a montré les différents lieux qu’héberge le magnifique complexe. Audrey et moi allons nous détendre avec une séance de massage avant de passer un peu de temps à la piscine. Puis, au restaurant, nous rencontrons Estelle et Lisa, deux candidates impressionnantes issues du milieu X.


Résumé de l’épisode 3 : Vers 15h30 nous sont communiqués les résultats chiffrés de la première évaluation. J’ai eu 93 / 100 et Audrey 86 / 100. Mais c’est encore moins que Lisa et Estelle qui ont eu respectivement 94 et 96. J’ai fait la connaissance de Maï-Linh, une jeune et très belle Asiatique, également qualifiée. Nous attendons toutes les cinq dans ma loge le début de la seconde épreuve, cette fois-ci "pratique", en essayant de convaincre Audrey du bienfait des "gorges profondes".


Résumé de l’épisode 4 : Je suis convoquée vers 18h, pour passer la seconde épreuve pratique, où nous devons en dix minutes montrer à un jury nos talents avec un homme et avec une femme. Et même si ça commence assez mal pour moi, l’épreuve se termine plutôt bien ; j’ai impressionné les jurés. Je retrouve Audrey à la sortie et nous décidons de nous octroyer une soirée de détente.








Vers dix-neuf heures trente, Audrey et moi larvions tranquillement dans le vaste hammam, toutes les deux nues, assises l’une à côté de l’autre. La densité de la vapeur était telle que nous ne nous apercevions qu’à peine l’une et l’autre. On discutait tranquillement, de tout, de rien.


On entendait à quelques mètres deux autres jeunes femmes. Si elles avaient passé un bon moment à parler à voix basse, elles semblaient maintenant s’être livrées à d’autres échanges. Un gémissement les trahit et suscita aussitôt l’intérêt d’Audrey. Pour ma part, j’avais eu ma dose de cul dans la journée, mais elle, elle paraissait infatigable.



Mais elle s’éloigna de moi sans un mot, disparaissant à travers la vapeur d’eau. Je laissai aller ma tête en arrière, savourant un instant d’abandon et de repos. Quelques minutes passèrent. Il me semblait entendre vaguement quelques chuchotements, mais rien de plus. Mais une longue plainte s’éleva soudain, m’arrachant un sourire.



C’était la voix d’Audrey. Je souris, mais ne répondis rien.



Je l’ignorai, mais une autre voix retentit :



C’était celle de Lisa.



S’ensuivirent deux longs gémissements d’extase, puis le rire de Lisa. Et je la vis bientôt apparaître dans la vapeur, cherchant apparemment où aller.



Elle me rejoignit finalement et s’assit à côté de moi en disant :



Elle avait gardé une serviette autour de son corps, mais, m’apercevant nue, l’ôta et déclara :



De nouveau, plusieurs plaintes saccadées s’élevèrent d’un autre coin du hammam. Lisa et moi éclatâmes de rire.



Un nouveau gémissement se fit entendre.



Nous restâmes un moment silencieuses ; je penchai de nouveau la tête en arrière, m’endormant presque. Mais Lisa posa soudain sa main sur ma tête, me caressant doucement les cheveux.



Elle colla son corps contre le mien et je la laissai ensuite me guider la tête jusque sur son épaule ; puis elle continua de me caresser doucement le visage, les cheveux, le cou et les épaules. J’allais encore m’endormir lorsque son autre main se posa sur mon sein gauche et entreprit de le masser doucement. Je me redressai et tournai vers elle des yeux presque ébahis. Elle m’embrassa fougueusement. Quand elle décolla ses lèvres des miennes, je la regardai encore avec étonnement. Elle chuchota :



Je lui souris. Mais ne pus m’empêcher de bâiller ensuite. Elle me fit m’allonger sur la banquette à côté d’elle ; je posai ma tête sur ses cuisses et fermai les yeux. Elle me caressa doucement le visage d’une main et la poitrine puis le ventre de l’autre. J’écartai doucement les jambes lorsque sa main se dirigea vers mon pubis.


Elle parcourut ma raie, lentement, puis écarta doucement mes lèvres, effleurant ma vulve. Et peu à peu, ses caresses devinrent plus excitantes. Ses doigts explorèrent doucement mon sexe, puis vinrent titiller mon clitoris, alternant ensuite de l’un à l’autre. Je soupirai avec langueur. Et bientôt j’accompagnai chacun de ses gestes de légers mouvements de mon bassin et de doux soupirs.


Mon clitoris fut bientôt tout gonflé et elle s’y prenait à merveille, ses doigts l’excitant, tournoyant en le pressant doucement, puis l’effleurant du pouce quand elle plongeait son majeur et son annulaire dans mon sexe trempé. Et mes soupirs se transformaient doucement en plaintes de délice.



Je poussai en réponse un autre violent gémissement d’extase quand Lisa enfonça trois doigts en moi.



Je m’abandonnai complètement à ses caresses éprouvées, enserrant seulement parfois sa main entre mes cuisses pour un instant. Elle continuait aussi d’effleurer tour à tour mes cheveux, mon visage, mon cou et mes seins. Ses doigts effleuraient parfois ma bouche, cherchant à se glisser entre mes lèvres, et je mordillai et suçai un moment son index et son majeur.


Et ses mouvements s’accélérèrent, au rythme croissant de mes gémissements et des oscillations de mon bassin ; elle insistait sur mon clitoris, tournoyant et massant à toute allure.


Mais elle changea soudain de position ; elle souleva doucement ma tête pour la reposer sur le bois dur de la banquette et se pencha par-dessus moi, venant plonger la tête entre mes cuisses et, une jambe par terre et l’autre repliée près de mon torse, pressa son pubis contre mon visage. Simultanément, nos bouches se collèrent à nos sexes, et ses gémissements rejoignirent bientôt les miens. Je sentais son clitoris extrêmement gonflé sous ma langue qui virevoltait. Je parvins à dégager un bras pour aller glisser en plus deux doigts dans sa vulve.


Et malgré mon avance, nous atteignîmes ensemble la jouissance, secouée chacune de quelques amples mouvements saccadés presque brutaux, et hurlant presque à l’unisson notre plaisir.



Nous ne répondîmes rien. Je me relâchai, m’effondrant quasiment toujours allongée sur la banquette, tandis que Lisa se relevait pour se rasseoir à côté de moi. Elle m’embrassa une fois encore, puis souleva ma tête et se rapprocha, la reposant ensuite sur ses cuisses. Elle continua de me caresser doucement le ventre et les seins, et je m’endormis bientôt, sereine.


Je m’éveillai aux sons des voix mêlées d’Audrey et Lisa qui discutaient tranquillement. Je m’étirai doucement, puis me redressai et regardai, toujours engourdie, les visages rieurs des deux jeunes femmes.



Lisa récupéra sa serviette et nous les nôtres que nous avions laissées à l’entrée. Audrey et moi remontâmes jusqu’à ma loge, Lisa partit vers la sienne, en nous donnant rendez-vous au restaurant quelques minutes plus tard. Nous prîmes une rapide douche, l’une après l’autre. Je passai une belle robe de soirée bleu nuit, serrée sur mon corps nu seulement vêtu d’un string, et Audrey un sous-pull moulant blanc au-dessus d’une jupe flottante noire. On prit un petit moment pour nous coiffer, nous maquiller un peu et nous parfumer, et la pendule affichait dix heures moins dix lorsque nous partîmes pour retrouver Lisa au restaurant.


Celui-ci était encore presque plein mais elle nous avait gardé deux places à une table où Estelle et Maï-Linh s’étaient également installées. Ne nous ayant pas trouvées après leurs épreuves, elles avaient toutes deux déjà mangé, et même bu une bouteille de vin presque entière. Mais elles restèrent avec nous tandis que nous grignotâmes en discutant de nos passages et en dissertant sur la suite du tournoi.



La voix résonnante sortait d’enceintes et devait être diffusée partout en même temps dans le vaste complexe.



Nous n’écoutâmes pas la fin.



On prit rapidement un dessert, puis une boisson chaude, avant de lever le camp vers onze heures moins vingt. Nous nous retrouvâmes bientôt une seconde fois dans le grand hall central. De nombreux petits groupes de trois, quatre ou cinq concurrentes s’étaient formés et toutes attendaient devant la porte fermée de la salle de conférence, à nouveau gardée par la même infatigable hôtesse. Audrey aperçut soudain deux jeunes femmes en pleine discussion et leur adressa un petit coucou rieur.



Nous les regardâmes évidemment attentivement, et Audrey poursuivit, imperturbable :



Heureusement, la porte s’ouvrit enfin et nous pûmes rejoindre les places que nous avions déjà occupées une fois dans l’après-midi. En avançant jusqu’à mon siège, accompagnée d’Audrey, nous vîmes que de nouveaux feuillets étaient posés sur chaque fauteuil. Nous nous empressâmes d’aller nous saisir des nôtres et nous asseoir. L’horrible Cindy était encore juste à côté de moi et mâchait son éternel chewing-gum en parcourant avec un sourire ses résultats. Voyant que je l’observais à la dérobée, elle me fit, toujours gracieuse :



Faisant mine ne pas l’avoir entendue, je m’installai confortablement pour ouvrir mon feuillet après avoir pris une grande inspiration. Je le parcourus vite pour chercher ma note globale et poussai un joyeux hurlement en découvrant un total de quatre-vingt-dix-huit.



Mais Cindy se tourna de l’autre côté pour que je ne puisse pas le lui reprendre et se plongea dans la lecture de mes notes détaillées. Je me relevai et allai le lui arracher des mains à mon tour, sans un mot. Mais elle se marrait tandis que je revins m’asseoir et je compris pourquoi en ouvrant le feuillet que j’avais entre les mains : c’était le sien que j’avais piqué. En soupirant, je demandai à Audrey :



N’ayant rien d’autre à faire, je me plongeai donc dans la lecture des notes de Cindy. En haut de la feuille de droite était titré "Partenaire masculin" (et Cindy avait 44 sur 45, on peut pas dire…), et il y avait ensuite trois gros sous-titres pour chacune des pratiques imposées. (Je lisais : "Fellation : 15 / 15"). Mais chacune de celles-ci était encore décomposée en notes partielles. (Technique : 4 / 4 ; Impression visuelle : 3 / 3 ; Plaisir éprouvé : 5 / 5 ; Rythme : 3 / 3)



Je reconnus Jean-Claude au micro, le type du jury qui m’avait évaluée…



J’eus l’impression qu’il me regarda alors intensément en poursuivant :



Curieusement, Cindy me considéra soudain avec respect.



La salle entière parut retenir son souffle.



On entendit de nombreux soupirs et cris, certains de soulagement, d’autres de dépit.



Un indescriptible chahut envahit la salle tandis que certaines se levaient déjà et que tout le monde ou presque se mettait à discuter. Je regardai mes deux voisines : Audrey était toujours plongée dans ses résultats et Cindy dans les miens. Je parcourus donc de nouveau brièvement les siens, sautant le détail des notes partielles : accouplement : 14 / 15 ; sodomie : 15 / 15 ; partenaire féminin : 27 / 30 avec masturbation : 13 / 15 et cunnilingus : 14 / 15. En tournant la page, je trouvai un intitulé "Divers" où Cindy avait obtenu 21 / 25 et, sautant toujours le détail, vis encore écrit en gras : "Bonus : +1".



C’était Cindy qui s’était discrètement approchée avec son chewing-gum et me dardait des yeux incrédules. J’acquiesçai avec un sourire cynique, puis lui arrachai mon feuillet des mains et lui rebalançai le sien. Mais je ne voulais pas me plonger ici dans la lecture précise de mes notes ; il y avait trop de bazar. Je lirais tout ça dans un endroit plus calme. Je le pliai et le tins fermement en me levant à mon tour. Audrey, m’apercevant, m’imita.



Nous retrouvâmes assez vite Estelle, Lisa et Maï-Linh qui nous dirent toutes trois rapidement qu’elles étaient aussi qualifiées pour la suite. Lisa proposa qu’on aille boire un coup au bar qui faisait face au restaurant dans lequel nous avions dîné.


Nous la suivîmes. Mais nous n’étions pas les seules à avoir eu cette idée. Une dizaine de tables se remplirent assez vite. Nous parvînmes à en trouver une relativement planquée dans un petit coin, sous une agréable lumière bleue tamisée. Une serveuse vint assez rapidement prendre nos commandes et tandis qu’elle préparait nos boissons, nous discutâmes de nos résultats.


La musique assez forte rendait toute conversation compliquée, mais je compris que Lisa avait eu quatre-vingt-dix points, Estelle quatre-vingt-douze et Maï-Linh quatre-vingt-deux. Je jubilai lorsqu’elles me demandèrent ma note et que je lâchai, heureuse :



La serveuse nous apporta cinq coupes de champagne. Nous trinquâmes, pour la seconde fois de la journée. Puis tandis que les filles discutaient encore de leurs notes, je me plongeai dans le détail des miennes. Partenaire masculin : 41 / 45 ; j’avais eu quatorze points sur quinze en "Fellation" et "Sodomie" et treize en "Accouplement". Partenaire féminin : 28 / 30 ; treize sur quinze en masturbation et le maximum en cunnilingus. Sur la dernière page, "Divers : 25 / 25" ; cela comprenait cinq notes sur cinq points chacune : qualité de l’enchaînement, rythme de l’enchaînement, attitude et comportement, qualité visuelle globale et pratiques supplémentaires. Et j’avais le maximum partout. Tania nous avait dit plus tôt dans la journée que les pratiques supplémentaires en question seraient largement récompensées, mais cela ne valait au final que cinq points. La note avait dû être revue à la baisse. Et une dernière ligne indiquait sommairement : Bonus : +4. Je fermai les yeux un instant et repensai à mes quatre "victimes"…



Je lui tendis mon feuillet et pris le sien en échange. Elle n’avait eu que trente-trois sur quarante-cinq avec son gars, mais tout de même quinze en "Sodomie". Et puis, naturellement, trente sur trente avec la nana. Mais seulement dix-neuf sur vingt-cinq en "Divers" et finalement un bonus de deux points.



Non. Je ne l’avais pas encore fait. J’additionnai rapidement mes deux notes tandis que les autres répondaient déjà.



Elle ne se rappelait sans doute plus ma première note et voulait savoir si je l’avais battue.



On se tourna toutes vers Audrey, qui faisait semblant de compter sur ses doigts et affirma brusquement d’un ton indubitable :



On rigola, puis elle nous avoua finalement :



J’aperçus soudain Tania, assise au bar, qui savourait un cocktail avec d’autres hôtesses. Elle me remarqua aussi et se leva pour s’approcher :



C’était la première fois qu’elle me tutoyait.



J’acquiesçai, puis lui demandai à mon tour :



Elle nous regarda toutes les cinq.



On se regarda aussi tour à tour.



Audrey et moi nous questionnâmes des yeux.



Ma petite sieste dans le hammam, après celle que j’avais faite en début d’après-midi, avait bien achevé de me requinquer et j’avais très envie de faire la fête.



Mais Estelle fut nettement moins enthousiaste :



Devinant sans doute qu’elle avait plombé l’ambiance, Estelle se leva :



Elle sortit du bar ; Maï-Linh demanda :



Elle se préparait à se lever pour la rattraper quand Audrey intervint :



Passant un bras autour de mon cou et déposant une bise sur ma joue, elle poursuivit :



Ses yeux me fixèrent un instant.



En regardant de nouveau Lisa, je me levai brusquement en disant :



Je sortis rapidement du bar en zigzaguant entre les tables et courus dans les couloirs pour la rattraper. Je la trouvai en haut de l’escalier qui menait au deuxième étage. Elle se retourna en entendant mes pas :



Elle s’interrompit un court instant et me regarda fébrilement :



Nous parvînmes devant la loge marquée du numéro 74, le sien. Tremblotante, elle tapota son code sans me répondre. Mais la porte ne s’ouvrit pas. Elle recommença en soupirant bruyamment et, cette fois-ci, put ouvrir sa porte.



J’hésitai. Elle avait l’air d’avoir déjà pas mal picolé ; et les autres allaient m’attendre ; et puis je n’avais pas très envie de jouer les psys. Mais bon… Je pénétrai à sa suite dans la petite loge. Elle referma la porte derrière moi.


Et elle se transforma brusquement ! Elle entra dans une rage folle et me sauta immédiatement dessus, me saisissant par les épaules :



Elle me poussa brutalement contre un mur et fit mine de vouloir me taper dessus de ses poings fermés. Je saisis ses poignets, l’arrêtant. Elle me regarda un instant avec des yeux fous et plaqua soudain ses lèvres sur les miennes, cherchant ma langue avec la sienne.



J’écarquillai les yeux.



Son haleine était chargée d’alcool. Je haussai les sourcils en soupirant et en regardant navrement la pendule. Elle m’embrassa de nouveau en maintenant mes mains écartées plaquées contre l’armoire. Je me laissai faire un instant, puis me retournai avec vigueur, la plaquant à mon tour contre le mur et lui retenant les bras ouverts. Si elle voulait jouer, ce serait moi qui dirigerais… Et je l’embrassai à nouveau, pressant mon corps contre le sien, comprimant ses seins lourds sous les miens et frottant une cuisse sur son entrejambe.


Elle baissa ses paupières ; je lâchai ses poignets pour refermer mes mains sur nos poitrines toujours collées, et, l’embrassant toujours, la pelotai doucement. Elle fit glisser sur ses épaules les bretelles de sa robe, que je tirai ensuite vers le bas, entraînant aussi son soutien-gorge à balconnets, qu’elle laissa filer autour de ses bras. Puis elle colla ses mains sur mes tempes et m’attira doucement vers ses seins libérés. Je léchai, embrassai, suçotai et tétai presque son énorme poitrine un instant, la pressant toujours entre mes doigts.


Puis j’achevai de baisser sa robe, tirant aussi sa fine culotte de dentelles, et elle fut bientôt entièrement nue devant moi, roulant ses yeux ivres en effleurant doucement ses mamelons. Je me réavançai vers elle d’un air vorace et passai une main entre ses cuisses en dirigeant l’autre jusqu’à sa bouche. Elle suça avidement mes doigts tandis que j’en glissai d’autres le long de sa raie, écartai ses lèvres humides et les enfonçai presque sans ménagement dans sa vulve excitée, lui arrachant une profonde plainte.


Elle se laissa faire, savourant un long moment en gémissant les caresses que mes mains alternaient sur son sexe, sa bouche, ses seins, son clitoris et ses fesses, au gré ludique de mes envies lascives. De la voir ainsi s’abandonner à moi me rendait furieuse ; j’avais envie de jouer avec elle ; j’avais envie de la faire jouir sans qu’elle puisse jamais me toucher.


Et je la dirigeai rageusement vers la banquette où je la fis presque brutalement s’allonger. Je lui écartai brusquement les cuisses et y plongeai la tête, cherchant à coller ma bouche à ses lèvres trempées et odorantes. Et, maintenant ses jambes ouvertes, je me mis à la lécher impétueusement, m’immisçant quelque peu en elle avant que ma langue ne tournoie à toute allure sur son clitoris, puis lapant lentement ses lèvres de bas en haut à plusieurs reprises. Et je recommençai, et recommençai encore, encouragée par ses hurlements croissants et les mouvements de plus en plus saccadés de son bassin.


Elle glissa bientôt un doigt juste sous mon nez pour s’exciter plus encore en titillant son clitoris, ma langue se joignant par instant à son majeur. Et elle souleva soudain ses fesses dans un geste brutal, ôta son doigt et pressa ma tête contre son corps en criant plus fort encore. Je mordillai une dernière fois ses lèvres brûlantes et lui glissai brutalement trois doigts, accompagnant jusqu’à la fin sa jouissance syncopée.


Se décrispant d’un seul coup, elle s’immobilisa soudain devant moi. Je m’avançai à quatre pattes par-dessus elle et, frôlant des miens ses gros seins toujours gonflés, vins l’embrasser à pleine bouche, l’inondant du parfum enivrant de son plaisir écoulé. Puis je me relevai et, en réajustant ma robe, la regardai reprendre doucement ses esprits. Je me recoiffai ensuite rapidement devant la glace, lui pris un tic-tac d’une boîte qui traînait là et, lui adressant un dernier clin d’œil, poussai la porte en lui disant simplement :



Elle ne me répondit pas ; elle paraissait déjà commencer à somnoler. Je redescendis presque en courant jusqu’au bar où j’avais laissées les autres. Elles n’avaient pas bougé et savouraient une nouvelle coupe de champagne.



Devant le silence interrogateur de Lisa et Maï-Linh et malgré le sourire amusé d’Audrey, je continuai :



Je repris ma place entre mon amie et la belle Asiatique.



Elles acquiescèrent en se levant ; nous sortîmes et, descendant encore un étage, prîmes le chemin de la discothèque. Il était déjà presque minuit et nous devions être prêtes à huit heures trente. La nuit allait être courte…