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Temps de lecture estimé : 13 mn
21/05/08
Résumé:  Mesdames, mieux vaut-il avoir une moule large et flasque ou une petite chatte étroite et tonique ?
Critères:  humour #journal #couple fh ascenseur caférestau amour exhib noculotte pénétratio jouet
Auteur : Karine2x            Envoi mini-message

Série : Mon journal érotique

Chapitre 11 / 17
Gym sexuelle

Avril. Jeudi soir, 23 heures.



Le lendemain, vendredi 19 heures.



Je m’approche de mon mari pour lui faire un petit bisou de remerciement et je lui glisse dans l’oreille :



Je dois me faire belle. Question de principe. Toute femme se doit de faire honneur à son homme, d’attirer le regard concupiscent des autres mâles présents et de leur faire se demander :



Alors, j’essaye. Je me dépêche.

Je sors de la salle de bain toute pimpante, séchée, cheveux savamment ébouriffés, maquillée, parfumée.



Remontant ma petite robe, il examine mes dessous et parait heureux de voir que je porte ce qu’il aime : bas autofixants et petite culotte en dentelle (surtout pas de collant ! Il déteste.).



Acte 1 : Pigalle, samedi soir.


Nous traversons Pigalle, un monde fou. Impossible de se garer.



Mais il me prend pour une nunuche !



Remontée à bloc, je sors en claquant la portière.


Mon cher mari, tu as tout faux. Je suis un peu introvertie, c’est vrai, c’est mon caractère, mais cela n’a rien à voir avec de la timidité. Tu devrais te souvenir que mon grand jeu avant de te connaître c’était d’allumer les mecs dans les soirées. Tu parles d’une timide ! Tu vas voir ce que je te réserve ce soir. J’ai une folle envie de m’amuser à tes dépens.


Donc, pour brosser le tableau, en tenue très glamour, maquillée, embijoutée, parfumée, je pousse le rideau de la boutique. Atmosphère feutrée. Je jette un coup d’œil circulaire. Pas une seule femme ! Que des hommes qui farfouillent dans les rayons de DVD pornos et qui me zieutent en se demandant ce que je vais bien pouvoir acheter. Une nana seule dans un endroit pareil, ce ne peut être qu’une super salope.


À la caisse trône un petit asiatique. Normal, ces gadgets doivent venir du fin fond de la Chine, réalisé-je. Comme je n’ai guère de temps, je m’adresse direct à l’homme aux yeux bridés.



Le mec n’esquisse pas le moindre sourire et répond très professionnellement :



Je le suis vers le rayon des sexy-toys avec l’impression de jouer un rôle dans une pièce de théâtre. Tous les clients me regardent en coin et du coup pour ne pas les décevoir, je marche en balançant les hanches et en dandinant du croupion.


Quelques minutes plus tard, je ressors du magasin, contente de moi, avec un grand sourire aux lèvres. Pierre m’attend en double file.



Faux, bien sûr. Il y avait une cabine d’essayage pour la lingerie coquine et j’ai utilisé ma salive…


Pierre, décontenancé, me regarde d’un drôle d’air. J’ajoute un petit commentaire pour enfoncer le clou :



Très contente de ce premier acte, je referme la portière.




Acte 2 : Dans un restaurant branché du quartier latin, bondé, attablés devant un plateau de fruits de mer et une bouteille de sancerre blanc.


L’idée m’est venue dans la boutique, en me souvenant d’une scène culte d’un vieux film « Quand Harry rencontre Sally », où Meg Ryan…


Dès l’attaque des bigorneaux, je me trémousse sur la chaise en poussant de temps à autre un petit soupir suggestif, les yeux mi-clos comme sous l’effet d’une montée de plaisir.



Totalement faux, bien sûr. Toutes celles qui ont essayé d’en porter le savent. Assise sans bouger, les boules se font complètement oublier. Mon époux me rend un sourire complice. Il est tout heureux de la chaude soirée qui s’annonce. Il me fait du pied sous la table, me dévore des yeux. Je lui retourne des regards langoureux.



Nouveaux soupirs plus rapprochés et de plus en plus intenses en me mordant la lèvre. Mon chéri commence à être inquiet



Lui faisant signe d’approcher comme si j’avais une confidence à lui faire, je lui glisse dans le creux de l’oreille.



Je replonge dans mon assiette pour pousser quelques instants plus tard un gloussement de plaisir audible à deux tables à la ronde.



Je continue de décortiquer mon crabe comme si de rien n’était (pas question d’en perdre une miette) et arrivée au bout de la dernière pince…



Nos voisins commencent à se retourner et mon chéri qui était déjà au paradis retombe dans l’angoisse.



Pierre me regarde avec effarement. Je me déchausse et j’envoie un pied baladeur sous la table presser son entrejambe.



Panique dans les yeux de mon cher époux qui sait que je ne peux m’empêcher de baisser le son à chaque orgasme.



Je me cambre sur ma chaise, la tête en arrière, la bouche ouverte, les yeux dans le vague…



Autour de nous, les conversations se sont tues, tous les clients ont les yeux braqués sur moi, certains se lèvent pour mieux m’apercevoir. Pierre est livide. Je reste quelques secondes avec l’air hébété puis je replonge dans mon assiette comme si de rien n’était.



Mon mari, affolé, répond ce que j’avais prévu.



Quelques instants plus tard, je ressors toute souriante et je me rassieds avec un grand sourire en lui tendant les deux boules au-dessus de son assiette.



Inutile de vous dire que je fais le spectacle. Un vrai scandale ! Autour de nous les conversations se sont tues, les femmes sont offusquées, les hommes franchement amusés. Un serveur s’approche l’air pas commode du tout.


Pierre rouge de honte, se lève et annonce :




Acte 3  : L’ascenseur.


L’atmosphère est lourde. Parking de l’immeuble, ascenseur. Il est temps de changer le climat. Alors que la cabine démarre, je le regarde droit dans les yeux avec un sourire triomphant.



Mes protestations de pure forme restent vaines, il baisse son pantalon, libère son sexe, remonte ma robe alors qu’arrivée à l’étage la cabine stoppe et que la lumière s’éteint.



Je m’accroche à son cou et en le ceinturant des deux jambes.



Oh, punaise, c’est bon aussi comme ça, à la hussarde…



J’ai l’impression que la cabine saute avec nous…



La lumière vient de se rallumer et la cabine commence à redescendre.


Panique et poussée d’adrénaline.



Je l’aide tant bien que mal. Un bout de son sexe tout dressé dépasse de l’élastique du slip. Pas grave, le pantalon par-dessus pour cacher le truc… La ceinture, vite… la boucle… Trop tard. La cabine stoppe au rez-de-chaussée, la porte s’ouvre.



Pierre galamment me laisse sortir la première et leur tient la porte. Punaise, il a un bout de chemise qui sort de sa braguette ! Nos voisins, comme si de rien n’était, s’engouffrent dans l’ascenseur qui remonte aussitôt. Nous pouffons de rire. Je le regarde d’un œil interrogateur pour la suite des événements.



J’entame une petite danse du ventre sur un rythme lent.



Je glisse ma main dans mon entrejambe pour me masser le clito entre deux doigts.



Punaise, c’est bien aussi quand c’est moi qui dirige… Je choisis le bon rythme…