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Temps de lecture estimé : 32 mn
26/05/08
corrigé 01/06/21
Résumé:  Flavie découvre les multiples facettes de sa sexualité pendant une suite de séjours aux Glénants.
Critères:  fh couplus vacances plage amour fsoumise voir photofilm fellation pénétratio fsodo init -journal -initiatiq
Auteur : Flamarviec

Série : Le journal des Glénants

Chapitre 01 / 02
Le journal des Glénants

Comme à chacun de nos retours des Glénants, Flavie est assise sur le siège du train en face de moi. Elle écrit, lève parfois la tête pour regarder, sans le voir probablement, le paysage qui défile. Il faudrait être poète pour décrire Flavie et pour dire la violence des sentiments que fait naître en moi sa vue ou simplement son évocation. Je ne suis pas poète mais, tant pis, je me lance.


Les genoux d’abord, dénudés, offerts tout près de moi à ma vue et à celle des autres voyageurs par la robe légèrement remontée sur ses jambes. Ronds et déliés, et qui dévoilent une peau éclatante de lumière, un rose voilé d’or que n’ont pas assombri les journées au grand air sur les voiliers de la base. Flavie a le don pour se vêtir de robes ou de jupes et chemisiers qui vont à ravir avec son teint et la couleur de ses yeux : un bleu gris changeant avec le temps et son humeur et qui, parfois, laissent éclater des paillettes d’or.


Un vrai livre ouvert sur ses pensées que ses yeux ! Elle a découvert chez sa grand-mère une malle qui reste son trésor secret d’où elle tire les habits qu’elle ajuste à son personnage. Parmi tous les noirs, les gris, les marrons, les violets que nous voyons marcher autour de nous, elle est comme un rayon qui passe. Elle a coupé relativement court ses cheveux châtains parsemés de mèches blondes. Flavie n’est pas frileuse, il faut vraiment qu’il fasse froid pour qu’elle admette de porter un pantalon. Aux Glénants, au mois de juillet ou parfois en juin, elle est presque toujours en maillot de bain ou en short avec de petits chemisiers de dentelle blanche, ornés d’une petite broche de couleur vive, jamais la même.


Flavie a des seins minuscules, très haut placés sur sa poitrine, qu’on devine à peine sous ses hauts ajustés et parfois presque transparents. De grands amis pour moi ! que je sollicite souvent pour lui donner du plaisir et qui s’érigent de petites pointes roses que l’on devine sous le tissu lorsqu’elle est émue, par exemple par mon regard comme c’est le cas actuellement ; à moins que ce ne soit de la faute des phrases qu’elle jette sur ce petit carnet qu’elle m’offrira à notre arrivée.


Depuis cinq ans, nous passons régulièrement un mois aux Glénants et elle a écrit une sorte de journal qu’elle me remettra à notre arrivée. Nous y sommes allés pour la première fois juste après notre mariage vers lequel nous nous étions élancés dans l’urgence de vivre ensemble, de ne dépendre que de nous deux, plus encore que du besoin de faire l’amour. Flavie avait dix-huit ans. Elle était encore vierge de toute pénétration.


La voile en mer, cela nous connaît, en tous cas en Méditerranée. Nous habitons Toulon. L’expérience de l’Atlantique nous a enthousiasmés. Pendant ce premier séjour, j’ai contemplé Flavie pour la première fois au milieu des autres, garçons et filles, surtout garçons, fascinés par son allant, sa fantaisie, sa désinvolture et, il faut le dire, sa beauté si excitante. J’ai ressenti un plaisir inavouable à la voir évoluer.



Journal de Flavie, premier séjour :


Marc, ces feuillets te sont destinés, car tu ne dois rien ignorer de moi. Nous étions à peine mariés. J’avais tant envie de vivre notre vie, de fonder avec toi un foyer sans les autres, de conduire ensemble toutes nos actions. Te rappelles-tu notre premier séjour aux Glénants. Par jeu, nous avions convenu d’apparaître non comme des époux, mais simplement comme des amis dans ce milieu où nous ne connaissions personne. D’ailleurs, étions-nous vraiment mariés ? D’autres diraient que « nous n’avions pas consommé ».


C’était de ma faute, mon corps n’était pas prêt et tu l’as compris. Alors tu y es allé très précautionneusement, m’apprenant à connaître mon corps à l’aimer, à l’admirer car il est beau mon corps, lu dans tes yeux. Ce sont mes seins qui, sous tes effleurements, m’ont donné mes premières émotions. Tu n’étais pas vraiment innocent, il y avait du mâle en toi lorsque tu m’as demandé de les dévoiler à la plage. Devant nos copains du centre je n’arrivais jamais à réprimer le durcissement de leur pointe, si fort qu’il faisait disparaître les aréoles.


Je voyais bien que les filles faisaient l’amour avec les garçons et eux, ils me jetaient des regards non d’amour mais de désir pur, immédiat. Parfois j’en tremblais de désir. Finalement, sans que tu le saches, ce sont les autres qui m’ont offerte à toi sans restriction. Rappelle-toi ! De retour à Toulon après le stage, j’étais encore vierge mais je te voulais dans moi, férocement.


À peine avions-nous déposé nos bagages que nous sommes descendus dans la crique de nos amours. Le soir était doux, personne sur la grève apparemment. Tu as étendu notre grande serviette, tu m’as dénudée entièrement, j’ai frissonné d’émotion, on a nagé un instant. Sentant ma propre impatience, tu m’as allongée sur le dos, tu as écarté mes jambes tu as pris mes seins dans tes mains et ta bouche est venue se poser sur mon sexe. J’ai fermé les yeux et, une seconde ou une heure plus tard, je ne sais, je t’ai senti dans moi. J’ai crié longuement sous la surprise du plaisir qui m’a assaillie. Quand j’ai ouvert les yeux, tu étais toujours dans moi te mouvant lentement, très lentement.


J’ai aperçu dans un éclair des gens sur le sentier des douaniers juste au-dessus de nous mais cela m’importait peu que l’on nous voie. Ma jouissance se prolongeait, tu étais sur moi et tes yeux, eux aussi, me faisaient l’amour. Tu as tenu longtemps dans moi à me faire gémir avant de t’épancher, m’arrachant un nouveau cri de surprise tant la sensation était forte. Tu t’es couché à côté de moi, je crois que tu as remis ton maillot à moins que tu ne l’aies jamais enlevé et tu m’as caressée longuement pour apaiser mes spasmes.


J’ai aimé, Marc, ta force comme j’ai aimé ta délicatesse après l’amour. Depuis, nous avons vécu une année de bonheur indicible. Tu m’as prise plusieurs fois chaque jour et bien que tu n’aies pénétré que mon vagin, chaque jour était différent. Puis nous sommes repartis pour les Glénants.



Journal de Flavie, deuxième séjour :


Dans le train, tu étais assis à côté de moi et tu entourais mes épaules, faisant retomber négligemment ta main sur mon sein qui n’en pouvait plus de durcir. De nouveau nous avons convenu dans la joie et l’excitation de nous présenter toujours comme des amis sans toutefois cacher notre liaison, personne ne s’y serait trompé. Puis je t’ai parlé de notre anniversaire de mariage qui arriverait dans quelques jours. Et ta réponse a dû précéder ta pensée, mais ce fut dit !


Je me rappelle qu’à ce moment j’ai revu dans un éclair Flavie évoluant l’an dernier parmi les garçons qui l’entouraient et j’ai voulu plus encore. Comment expliquer ce désir soudain ? Je ne sais.



J’étais effarée, non par ta proposition elle-même (de mâle un peu exhibitionniste qui joue avec le danger) que je pouvais toujours refuser mais par le constat que ta proposition reproduisait exactement mes pensées en cet instant. Étions-nous à ce point accordés ? J’en fus tellement émue que je me suis retournée vers toi et que je t’ai embrassé. Traîtreusement tu as serré le bout de mon sein entre deux doigts et j’ai joui silencieusement.


Ce n’est qu’après être calmée que j’ai vu les regards des autres voyageurs et j’ai rougi, pendant que toi, tu prenais l’air le plus naturel possible comme si c’était tout naturel de faire jouir sa femme en public. Tu as pris mon geste pour un accord mais c’était plus que cela : un élan, un enthousiasme. Je me sentais si forte. Je serais une jeune fille indépendante, sans complexe et je serais une tentation pour les autres puisque c’est cela que tu voulais, mais je savais que je te resterais fidèle. Et pourtant !

Pendant huit jours j’ai joué ce jeu, me brûlant aux regards des autres, à leurs attouchements furtifs. Et tu me regardais. Et nous n’avons pas fait l’amour. Jusqu’à ce jour de grosse mer. Pierre barrait et nous étions quatre membres d’équipage. Nous allions négocier un virement de bord lorsqu’une lame m’a envoyée bouler contre le barreur et j’ai lâché l’écoute que j’étais censée tenir. Pierre a pris la barre de sa main gauche. De son bras droit il a enserré ma taille et sa main s’est infiltrée sous ma veste de sauvetage que je portais à même la peau. Et il le savait. Lorsqu’il a serré le bout de mon sein, je me suis revue dans le train avec toi et j’ai poussé un petit cri de surprise et surtout de plaisir. Les autres se sont retournés. Pierre a pris tranquillement son temps pour me dire :



C’est à ce moment que j’ai pris conscience de son sexe érigé contre mes fesses serrées dans un petit short bleu. Je me suis levée brusquement et je l’ai giflé. Tout cela n’avait duré que quelques secondes mais j’étais bouleversée. Il m’a calmement confié la barre. Tu sais l’excellente barreuse que je suis devenue. J’ai fait un sans faute dans cette navigation un peu difficile car le vent avait forci. Et l’équipage m’a félicitée. Ils m’ont tous embrassée.


Lorsque je t’ai raconté l’incident, tu as ri et tu m’as fait remarquer que la gifle était le meilleur moyen de rendre un homme encore plus désireux de vous baiser. Cela n’a pas tardé en effet. Le lendemain soir Pierre est venu dans la maison que nous partagions avec plusieurs autres stagiaires. Nous disposions d’une télévision et nous devions voir un film sur le voilier Antarctica. Nous étions tous assis en tailleur par terre contre le mur. Pierre, d’autorité, m’avait assise devant lui entre ses jambes. Tu étais dans un autre coin et je savais que tu ne me quitterais pas des yeux. Je ne portais sur moi qu’un slip et une petite robe m’arrivant aux genoux, ajustée en haut avec trois boutons dont j’avais laissé deux ouverts. À peine étions-nous installés, qu’il m’a dit à l’oreille :



Puis nous avons suivi le film. Les commentaires fusaient rendant cette réunion très détendue. Je t’oubliais presque.


Je voyais les genoux de Flavie laissés libres par le bas de la robe légèrement remontée. Ils luisaient doucement dans la pénombre. Malgré moi et bien que j’attendais ce moment avec une sorte de lucidité inquiète et curieuse, j’ai sursauté lorsque Pierre a posé ses mains sur ses genoux. Immobiles d’abord puis doucement caressantes, qui repoussaient lentement, mais raisonnablement, le bord de la robe. Flavie semblait ne s’apercevoir de rien, passionnée par ailleurs. Même de ma place j’ai vu sa peau se hérisser sous la caresse jusqu’au moment où elle s’est rendue compte de ce qui se passait. Elle a posé ses mains sur celles de Pierre et l’a forcé à les tenir immobiles mais toujours sur sa peau.


Lorsque j’ai pris conscience des mains de Pierre sur mes jambes, j’ai levé les yeux vers toi et j’ai vu ton regard brillant. Toi aussi tu devais te dire que ce serait pour ce soir ! Dans un silencieux échange je t’ai envoyé un message :



J’ai lu ta réponse dans tes yeux et dans ton sourire :



J’ai relâché un peu la pression sur les mains de Pierre qui se sont déplacées lentement, précautionneusement. Je te regardais toujours et j’ai vu ton corps se détendre. Pierre a-t-il eu conscience de nos échanges ? Et les autres, nous regardaient-ils ? Je ne saurais dire. Pierre, lui, était sans scrupule, peut-être faisait-il exprès de me caresser en public. Ma peau s’est de nouveau hérissée sous ses caresses et j’ai ressenti comme une onde de chaleur dans tout mon corps. À la fin du film, Pierre s’est levé et m’a dit :



Que répondre après avoir laissé ses mains me caresser devant les autres ? Que je n’avais pas encore vraiment décidé qu’il serait mon amant ? Qu’il aille danser tout seul ? Mon corps a décidé pour moi. J’ai accepté sa main tendue et il m’a tirée vers lui, me serrant entre ses bras. De nouveau j’ai été consciente du regard des autres et je sus qu’ils savaient ! Arrivés dans ma chambre il a calmement enlevé ma robe et ouvert mon placard. J’avais l’habitude d’être torse nu à la plage mais ici j’étais seule avec Pierre qui faisait semblant d’être indifférent. Je tremblais d’émotion. Il a choisi un chemisier en dentelle et une petite jupe gitane courte et m’en a revêtu comme une poupée.


Nous avons fréquenté trois lieux où l’on dansait. Chaque fois Pierre retrouvait des copains, il s’arrangeait pour que l’un d’eux m’invite à danser et discutait avec les autres. Chaque fois ses copains m’ont fait sentir leur désir en collant contre moi un sexe dur. Les pointes de mes seins durcissaient et, lorsque Pierre me prenait à son tour pour danser, il les caressait de telle sorte que j’avais de petits orgasmes qui faisaient fléchir mes jambes. Avant de quitter le dernier dancing, il avait prolongé notre danse en passant sa main sous la ceinture de ma jupe et ses doigts sont venus caresser mes fesses. J’étais bouleversée et je lui ai demandé :



Après un moment de silence nous nous sommes approchés d’un grand miroir et il a suggéré :



Dans l’escalier, je t’ai aperçu, mon Marc, et tu m’as souri de tout ton corps. J’en ai été bouleversée. Tu savais ce qui allait se passer, n’est-ce pas ? De nouveau Pierre m’a mise nue en posant ses mains partout sur moi, il m’a assise sur le bord du lit et, en face de moi, s’est déshabillé lentement. J’avais déjà admiré son corps à la plage ou en mer mais lorsqu’il a délivré son sexe j’ai eu comme un choc. Il bandait de façon presque menaçante et il m’a paru immense. Sans rien dire il a pris ma tête et a dirigé son sexe vers ma bouche.



Timidement je l’ai effleuré de mes lèvres, il a alors ri doucement :



J’ai fait signe que oui avec la tête.



Et, malgré son impatience, il a mis une infinie patience à se faire caresser par mes lèvres puis à s’introduire lentement entre mes dents. Il dirigeait ma tête de ses deux mains et m’avait demandé de poser les miennes sur mes seins pour jouer avec leurs pointes.



Finalement il s’est introduit jusqu’au fond de ma gorge et pourtant, son sexe était à peine entré mais j’ai senti qu’il allait jouir et j’ai eu peur de recevoir son sperme. Je tremblais tout en serrant très fort le bout de mes seins. Et le miracle s’est produit, un orgasme a surgi en moi et j’ai senti son sexe exploser dans ma bouche où il est resté jusqu’à ce que j’aie tout avalé et qu’il ait débandé.



Ce plaisir, Marc, j’ai juré de te le donner un jour. Epuisée, je me suis allongée sur le lit, il est allé se laver puis il s’est blotti contre mon dos, enserrant ma poitrine. Son sexe était de nouveau dur contre mes fesses. J’ai murmuré :



Et il s’est lancé dans de grandes explications que j’ai enregistrées comme en rêve.



Le lendemain pendant notre repas au restaurant, Flavie, les yeux brillants, m’a parlé de sa nuit. J’ai ressenti un choc violent fait d’inquiétude, de jalousie et de plaisir. Un mélange détonnant : avions-nous été trop loin ? Je cherchais à voir ce qui avait changé en elle. Décidément non, elle était toujours aussi merveilleusement jolie et spontanée. À cet instant j’aurais voulu, moi-même, être le premier mais, à ma question elle a répondu qu’elle préférait laisser Pierre lui faire découvrir la sodomie. J’en pris mon parti, paradoxalement heureux. Je ne serai donc pas le premier, comme pour sa bouche ! Par contre elle ne m’avait pas parlé de la volonté de Pierre de la pénétrer de toute sa longueur dans sa gorge, je le découvre en lisant son « journal ».


Huit jours ! Pierre a attendu huit jours avant de me sodomiser. J’avais pris goût à le faire jouir dans ma bouche tandis qu’il m’en parlait. Il trouvait que c’était une bonne solution pour préparer son sexe à glisser dans mon anus. Il me faisait jouir en caressant mes seins qui le fascinaient. Puis un jour nous avions passé l’après-midi dans une petite crique très difficile d’accès où nous avions abordé tous deux avec un dériveur. Nous avons nagé longtemps et plongé. L’apnée, cela me connaissait et j’étais plus endurante que lui. Comme je faisais ma maligne à ce sujet, il m’a attrapée par derrière et ceinturée en posant ses mains sur mes seins nus.



J’ai renversé ma tête en arrière sur son épaule et je lui ai redit que, finalement, j’avais plus de souffle que lui. Il a pris un air admiratif pour me confier :



Jusque là, il n’avait pas essayé d’aller plus loin dans ma gorge, ce que je redoutais beaucoup plus que la sodomie, mais je sentais qu’il faudrait que j’y passe bientôt.



Et il m’a répondu d’un air docte :



Sur le ton de la plaisanterie qui cachait mon angoisse, j’ai rétorqué qu’il appuyait la thèse de certains experts disant que le cerveau est le plus important organe sexuel. Et il a acquiescé avec énergie. En fait j’aimais ses défis même si j’avais très peur. Avec moi, il ne pensait qu’au sexe, c’était terriblement excitant. Il n’était pas question d’amour, ce qui me tranquillisait.


Après ces joutes, nous avons sorti du dériveur deux grosses couvertures, des coussins et un pique-nique que nous avons dévoré à belles dents. J’étais toute alanguie. Il a installé une couverture près d’un rocher, s’est assis le dos contre un coussin et m’a demandé de venir m’allonger face à lui sur le dos. Tout en évoquant mille sujets, il a enlevé le bas de mon maillot de bain et le sien. Comme chaque fois qu’il se dénudait, son sexe était érigé prenant un air agressif impressionnant. D’un air enjoué, il s’est écrié :



Se penchant sur mon sexe qu’il a ouvert avec ses deux mains il a poursuivi :



Pourquoi ne pas lui dire la vérité !



Ce n’était vrai que depuis notre arrivée aux Glénants mais passons. J’avais tout de même droit à mon jardin secret.



Pas question de parler d’amour avec cet obsédé du sexe et surtout pas de l’amour étrange de Marc et Flavie. Il m’a tirée vers lui puis m’a caressée longuement sur tout le corps. Il m’a expliqué que c’est dans cette position qu’il me sodomisera.



Je me suis entendue lui répondre :



Mais lui continuait à me caresser d’un air songeur.



Là, je lui ai tout dit, sauf notre mariage et notre jeu à Marc et moi : notre retour à Toulon, la plage, les spectateurs aperçus et, je me suis interrompue en prenant soudain conscience que j’allais être sodomisée pour la première fois, sur une grève, au bord de la mer. Sa voix m’a sortie de ma rêverie :



Petit à petit il me rapprochait encore, écartant mes jambes qu’il avait fait passer au-dessus des siennes. Soudain j’ai senti son sexe s’allonger de tout son long en se pressant contre le mien. Il s’est rendu compte que j’étais toute humide de plaisir.



En me soulevant, j’ai senti son sexe glisser le long de mes lèvres et jusque devant mon anus en se couvrant de ma mouille. Son doigt y déposait aussi de la salive. Et c’est un sexe dur et humide qu’il a pointé vers mon anus. Je me suis arrêtée lorsqu’il a glissé du bord de mon sexe à mon anus, me provoquant un léger spasme.



Tout en parlant il a placé ses mains sur mon ventre, et en se penchant, jusque sur mes seins.



Précautionneusement, je me suis soulevée et j’ai senti son sexe me quitter, laissant un vide que mon corps n’admettait pas. Il a de nouveau humecté son sexe contre le mien et l’a recouvert de salive puis je me suis soulevée. Je sentais mon anus palpiter de façon incontrôlée. Une fois son sexe placé en face de mon anus il a enlevé ses mains. J’étais seule avec son sexe. J’ai senti le passage de son gland puis la résistance intérieure. Mon anus s’habituait à sa présence et, de nouveau, j’ai senti que je m’élargissais. Il a dû s’en rendre compte lui aussi car, à ce moment, il a saisi les bouts de mes seins entre pouce et majeur et en a caressé la pointe de ses index.


J’ai littéralement explosé et, tétanisée de plaisir, je me suis abaissée brusquement sur son sexe que j’ai senti s’introduire en moi. Une douleur fulgurante puis un apaisement, je lui ai souri. Il m’a dit :



Oh mon Marc, ai-je pensé, voilà que je suis maintenant une fille qui a connu la sodomie, mais pas par toi, l’as-tu vraiment voulu ? Je ne suis plus tout à fait celle que tu as connue, je suis une sodomite, j’ai été engarçonnée par un autre garçon que toi et j’en ai du plaisir, du plaisir, du plai…


Et je crois bien que je me suis endormie comme Pierre semblait le désirer. Pas longtemps probablement. Pierre avait eu le temps de me recouvrir de la seconde couverture. J’étais bien, j’étais au chaud, les regards de Marc m’entouraient en esprit et j’étais détendue. Le sexe de Pierre vivait dedans moi sans douleur aucune, même un petit plaisir.


Il a pris mes mains et j’ai poussé un petit cri de surprise lorsque sur un mouvement de mon bassin il s’est brusquement tendu et a éjaculé au fond de mon anus. Nous sommes restés longtemps dans cette position, le sexe de Pierre restait dressé dedans moi. Lorsqu’il a commencé à me quitter, presque à regret, j’ai dit :



La nuit allait tomber dans une heure et nous n’avions pas de feux sur notre dériveur. Nous sommes rentrés précipitamment. Nous avons dîné avec les autres. Marc était là. J’ai pu lui souffler à l’oreille :



Il m’a répondu :



Cette nuit Pierre a dormi dans mon lit mais nous étions trop épuisés pour faire l’amour. Au matin, pour le réveiller j’ai pris son sexe qui a brusquement durci dans ma bouche et je l’ai vidé au fond de moi. À ce moment j’ai eu la curiosité d’appuyer son gland sur le fond de ma gorge, j’ai ressenti un haut le cœur qui s’est vite calmé. Je n’ai pas poursuivi l’expérience mais je savais que je saurais contrôler ma panique si Pierre voulait aller plus loin. J’étais donc heureuse et fiévreuse des nuits qui allaient suivre.


Pierre n’a pas déçu mon attente. Les nuits suivantes il a eu tout ce qu’il voulait et plus encore que ce que je croyais. À peine le repas fini, le même soir, nous avons quitté les autres pour nous rendre dans ma chambre. Marc savait ce qui allait se passer, les autres aussi savaient que nous allions faire l’amour. Et cela m’a émue au delà de toute expression. Pierre m’a déshabillée alors que nous esquissions quelques pas de danse enlacés.


Je lui tournais le dos et il caressait mes seins, j’étais toute tendue de désir. C’était décidément étrange de faire l’amour sans amour ! Il m’a allongée sur le dos, la tête au bord du lit, s’est déshabillé à son tour et, comme chaque fois, son sexe a surgi dur et impressionnant.


Comment a-t-il pu faire pour me pénétrer par derrière ? Cela reste toujours pour moi un grand mystère. Je n’ai compris ses intentions que lorsqu’il a approché son sexe de mon visage et a voulu pénétrer ma bouche. J’avais la tête renversée. J’ai reçu son gland entre mes lèvres puis contre ma luette. J’étais terriblement excitée. Je voulais à tout prix réussir à le recevoir dans ma gorge s’il le désirait.


Il a bougé longuement, a ressorti son sexe et l’a couché contre ma joue, son gland était contre la base de mon cou : pour voir jusqu’où il irait, a-t-il dit dans un souffle, où perçait son émotion. Il a doucement remis son sexe dans ma bouche et est venu taper à plusieurs reprises contre ma luette. J’étais confiante et j’ai réussi à éviter les haut-le-cœur.


Puis j’ai senti qu’il poussait plus loin la pénétration, bloquant ma respiration. Panique ! Je l’ai repoussé avec mes mains. Il s’est retiré docilement mais comme je relâchais ma pression, il a suivi le mouvement de ma main et je l’ai laissé faire, contrôlant la pénétration pour me laisser le temps de surmonter ma peur. J’ai senti un à-coup puis son sexe s’est frayé un chemin sans obstacle. Il est resté un moment immobile puis s’est retiré lentement.



Il a pris mes mains et les a posées sur mes seins qu’il a caressés au passage. À mon tour je les ai effleurés pour me détendre tandis que Pierre continuait son agression. J’avais beaucoup salivé sur son sexe et, de nouveau j’ai senti le petit à-coup qui marquait son passage puis l’étouffement que je contrôlais mieux. Bien sûr, je ne ressentais aucun plaisir particulier mais le plaisir de Pierre, lui, était évident et je le sentais dans la fébrilité de ses gestes, dans son regard sur moi, dans les vibrations de son sexe. Ses bourses écrasaient mon visage, il était entièrement en moi et j’avais peine à imaginer la longueur de son sexe entièrement enfouie. Il a posé doucement les mains sur mon cou et m’a dit :



Plusieurs fois il a passé le seuil de ma gorge. Je le sentais de plus en plus nerveux mais il opérait toujours aussi calmement. J’admirais sa maîtrise. À la fin il n’a pas eu besoin de me dire qu’il allait se répandre dedans moi. J’ai senti son sexe se crisper et les soubresauts de ses éjaculations tandis qu’il tenait fiévreusement ma tête dans ses mains. Il s’est retiré lentement. Je n’avais en effet aucun sperme dans ma bouche. Mais j’étais fière. Il est resté un long moment dans ma bouche en reprenant son souffle. Je n’ai pas voulu jouir en me caressant les seins, toute à la joie de lui avoir accordé ce qu’il souhaitait. Pour Marc qui nous écoutait je n’ai pas résisté au plaisir de dire :



Nous nous sommes allongés, enlacés puis endormis. Dans le courant de la nuit j’ai été réveillée par son sexe qui battait contre mon anus. J’étais sur le côté, lui derrière moi. Je savais comment, maintenant, amadouer mon sphincter pour lui permettre d’entrer et, en silence, j’ai ondulé lentement mes hanches. Lorsque je me suis sentie prête je lui ai dit simplement :



Et, en effet, le miracle s’est produit de nouveau, son gland est entré et a passé les obstacles de mon corps. Il a lentement introduit tout son sexe et s’est arrêté un long moment puis a commencé un va-et-vient prudent. Je ne sentais pas de plaisir particulier mais j’étais bien, avec une étrange sensation de remplissage. Après un long moment il s’est immobilisé, m’a enserrée dans ses bras et ses mains sont venues effleurer mes seins. Il savait bien que les caresses sur mes seins me mettaient dans tous mes états. C’est toi, Marc, qui me l’a appris avant toute autre chose ! Alors il m’a dit une chose qui m’a d’abord glacée :



Sentant à quel point mon corps se raidissait à ses paroles il a poursuivi rapidement :



La perspective de rencontrer un Toulonnais dans de telles circonstances ne m’enchantait guère mais je savais que Pierre ne me forcerait jamais si je refusais et il ne m’en voudrait pas non plus. Je me suis détendue et il a recommencé à bouger doucement dedans moi en me serrant toujours contre lui. C’est à ce moment que j’ai senti, quelque part dans mon corps, se réveiller d’étranges sensations qui, je le savais, m’auraient conduite lentement à l’orgasme et mon bassin se mit à onduler malgré moi. Je le lui ai dit. Il m’a répondu :



Mais je savais que je ne pourrais pas contrôler la montée de ce que je pressentais comme un orgasme dévastateur. Une impulsion m’a conduite à me relever, à abandonner son sexe qui vibrait pour le reprendre dans ma bouche et le branler follement jusqu’à ce qu’il se vide en longs jets spasmodiques. Je n’avais pas tenté de nouveau l’expérience de lui faire passer la barrière de ma gorge mais je savais que je recommencerais.


Lorsque Flavie m’a demandé de venir avec nous faire la connaissance d’Éric, il a bien fallu qu’elle m’explique la situation, avec moult circonvolutions qui étaient d’ailleurs inutiles car j’avais très vite compris.


  • — Tu me diras si je dois ou non accepter, m’a-t-elle dit.

J’ai pris un moment pour lui répondre :


  • — Certainement pas. Rappelle-toi que pendant ce mois, tu conduis ta vie en jeune fille libre et tu verras bien si tu as envie de faire l’amour devant un autre homme, un amour un peu particulier puisque ton vagin n’est pas concerné. Je te dirai seulement si j’estime que tu prends des risques avec Éric mais je ne le pense pas. Ton Pierre est un amoureux étrange mais je le crois droit, à te voir. L’aimes-tu d’amour ou est-ce seulement ton corps qui est fasciné par les découvertes qu’il t’impose ? Ne réponds pas, tu me le diras lorsque nous retournerons à Toulon.

Il serait faux de dire que je ne souffrais pas de la situation mais la position de voyeur du cœur de Flavie et de ses émotions m’excitait tellement qu’il ne m’était pas trop difficile de pousser Flavie à poursuivre l’expérience tant que je la sentais constante dans notre amour.


Éric, un personnage ! Allons, disons plutôt un phénomène ! Même Pierre qui le connaissait de longue date était, comme nous, fasciné. Son enthousiasme pour toute chose était si communicatif qu’il vous aurait emmené faire la traversée des Andes en patins à roulettes. Avec des yeux brillants, il nous a parlé de ses aventures mais aussi de sa passion de la photo et du film amateur.


Il a évoqué indirectement la situation présente une seule fois en nous racontant qu’un couple rencontré par hasard lui avait demandé un soir de filmer leurs ébats. Ce fut un véritable fiasco : la fille était complètement stressée et le garçon avait à peine réussi à bander. Il était désolé mais il les avait consolés en leur offrant quelques photos de nu qu’il avait réussies car la fille était très jolie.



À la fin de ce repas enchanteur, Pierre a proposé :



De fait c’était le premier des copains de Pierre qui ne donnait pas l’impression de coucher avec moi dès qu’il me parlait ou me regardait. C’était agréable ! Pourtant il était là pour me convaincre d’être présent pendant que Pierre m’enculerait et me ferait jouir ! À aucun moment, cependant, il n’a fait allusion à cette éventualité. À ma grande surprise ses pas se sont dirigés non vers la mer mais vers l’intérieur.


Il ne portait que son appareil photo et nous sommes allés de découverte en découverte dans les petites vallées des monts d’Arrée que nous avons parcourues. Tout était sujet à émerveillement et c’est avec amour que parfois il prenait un insecte ou une fleur en photo. Nous avons même rencontré un rapace qui descendait en piqué et qu’il a réussi à prendre dans son vol. J’étais heureuse, légère et confiante dans l’opinion de Marc qui, en partant, m’avait dit :



Dans une clairière isolée où nous nous étions arrêtés essoufflés, j’ai eu une impulsion vers lui :



Il m’a répondu doucement :



Sur un signe d’acquiescement de ma part il a poursuivi :



C’est le plus long discours qu’il m’a tenu pendant cette promenade concernant le projet de Pierre. Nous avons marché en silence un long moment, finalement il inversait presque les rôles. C’était à moi de lui redonner confiance dans sa capacité à faire des images sur l’amour d’un couple et, dans ses mots, j’ai presque entendu un appel au secours. Pourquoi moi ? Qu’ai-je de si particulier ? J’entends d’ici Marc me disant qu’il n’y a qu’à me regarder et l’évidence saute aux yeux. Je me suis tournée vers lui et, le regardant dans les yeux, j’ai prononcé des paroles qui me surprennent encore :



Je n’aurais jamais imaginé être capable d’offrir mon corps à voir à un garçon avec autant de plaisir et, disons-le, de grâce. Très vite, en dévoilant mes seins puis le reste de mon corps j’ai ressenti un soulagement. La pensée que Marc verrait ces photos me donnait un sentiment de calme et de détente.


Éric tournait autour de moi se rapprochant parfois à me toucher, toujours silencieux. Et j’offrais mon corps au soleil, à la lumière si douce de la Bretagne, au vert des arbres, à l’or des genêts, au vent qui par bouffées me rafraîchissait, au petit air entraînant que je fredonnais. J’étais si détendue que je m’aperçus soudain que mes seins n’étaient même pas durcis. Leurs aréoles étaient roses et leurs pointes s’effaçaient à l’intérieur. J’ai voulu offrir à Marc mes pointes dressées, alors j’ai porté mes mains sur mes seins pour les effleurer.


J’ai senti Éric s’approcher. Il avait compris mon désir et cela m’a excité, ma peau s’est hérissée de mille petites pointes. Je ne saurais dire combien de temps nous étions restés dans cette clairière mais le soleil s’abaissait vers la cime des arbres. Un petit coin d’herbe nouvelle était encore chauffé par ses rayons. Je me suis couchée toute alanguie, jambes relevées et écartées et, peut-être endormie. J’ai eu le sentiment qu’Éric était à mes côtés et poursuivait son « reportage » sur mon corps. À aucun moment il n’avait eu un geste ou une parole ambigus, c’était reposant et rassurant. En me revêtant de nouveau, j’ai soudain pris conscience que, pas une fois je n’avais pensé à Pierre.


C’était de Marc qu’il s’agissait. Pauvre Pierre, de moi il aura eu bien des choses, et pourtant mon âme lui était étrangère. Il allait rendre à Marc, à la fin de la session, une fille qui ne serait plus la même dans son corps et qui aurait découvert bien des choses de l’amour. Mais, dans le fond, c’est peut-être cela qu’il aimait. Avec Éric nous sommes rentrés lentement au bercail. Pour dissiper la gène qu’il a cru lire dans mes yeux, il a parlé. Parlé de Toulon, de sa famille, de la lumière du midi si différente de celle-ci.



Lorsque, le soir, avec Marc, nous avons visionné les photos d’Éric sur son ordinateur portable, j’ai vu Marc longtemps silencieux et admiratif.



Avant de donner mon accord, j’ai longuement tourné une idée dans ma tête :



C’est Éric qui a dénoué la situation avec son tact habituel après nous avoir dévisagés tous les deux intensément. Après tout, il ne connaissait rien de notre situation.



Marc m’a embrassée sur la joue et a soufflé à mon oreille :



Quand Pierre est arrivé, Éric l’a tout de suite entraîné je ne sais où et Pierre n’est rentré dans ma chambre que tard dans la nuit. Il s’est glissé dans mon lit en silence. J’étais couchée sur le dos, il m’a caressée avec beaucoup de douceur allant de mes seins à mes genoux. J’étais déjà dans un état d’euphorie lorsqu’il m’a dit :



Prise d’un désir soudain je lui ai dit :



Je me suis redressée, mise à genoux sur le côté du lit à hauteur de son sexe dressé qui m’apparaissait encore plus long que d’habitude et j’ai commencé à le caresser de mes lèvres. Je l’ai enserré de mes deux mains, l’une dans le prolongement de l’autre. Son gland émergeait encore, agressif, gonflé, que j’ai pris entre mes lèvres et mes dents. Il a sursauté. J’ai enlevé une main et petit à petit j’ai introduit son sexe dans ma bouche. Il a touché le fond de ma gorge avant que mes lèvres n’aient atteint ma main. Là je lui ai fait lentement l’amour. Dans ma main je sentais pulser son sang, j’ai compris qu’il ne tiendrait plus longtemps. Je lui ai demandé s’il voulait se déverser dans ma gorge et j’ai entendu un « oui » dans un souffle.


Pour lui montrer ce que j’allais faire, j’ai enlevé mon autre main et j’ai descendu ma tête qu’il a prise convulsivement entre ses mains. Il m’a maintenue longtemps ainsi pendant qu’il éjaculait en moi en proférant des mots sans suite. J’étais au bord de l’asphyxie lorsqu’il m’a relâchée. Mais j’étais plutôt fière de moi ! Marc avait dû tout entendre, ai-je pensé en me couchant contre Pierre, dont le sexe n’avait même pas eu la force de m’enculer.