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Temps de lecture estimé : 26 mn
18/08/08
Résumé:  Flavie poursuit son expérience d'amour anal avec Pierre.
Critères:  fh fhh extracon cocus piscine voir exhib fellation fdanus fsodo lettre -lettres -initfh -fhh
Auteur : Flamarviec

Série : Le journal des Glénants

Chapitre 02 / 02
Le journal des Glénants : deuxième partie

Le journal de Flavie, deuxième séjour, suite



Pierre ne m’avait pas tout dit avant de s’endormir !


Ce sont ses caresses qui m’ont éveillée le lendemain matin. À demi consciente j’ai failli prononcer ton nom, mon Marc, toi qui adorais me faire cette surprise à Toulon. Je me roulais de bien-être et ma peau se hérissait de mille petits frissons. Puis soudain éveillée, j’ai vu que c’étaient les mains de Pierre qui parcouraient mon corps. D’habitude c’était moi qui l’éveillait. Pierre me souriait d’un air étrange, un peu contraint. La situation me surprenait mais le plaisir était là, je n’y ai pas résisté :



Et avec la plus mauvaise foi du monde, Pierre a poursuivi :



À ce moment ses mains effleuraient mes seins et c’était moi qui n’étais plus vraiment dans mon état normal ! Mais il a poursuivi, comme s’il ne s’apercevait de rien :



Seules les mains de Pierre qui enserraient mon corps m’ont empêchée de me lever brusquement sous l’effet de la colère. C’était donc cela sa promesse !



Il ne m’a pas laissé poursuivre, mais partant d’un grand éclat de rire, il s’est écrié :



Son air satisfait et suffisant bien qu’un peu gêné a déclenché en moi un fou rire que je n’arrivais plus à arrêter.



Et ses mains se sont dirigées vers mon clitoris qu’elles ont effleuré. Instinctivement, et malgré le plaisir ressenti, qu’il a bien dû voir, je l’ai arrêté dans son geste. La promesse que nous nous étions faite, toi et moi, Marc, s’est imposée à moi et, surtout, j’étais un peu (beaucoup) curieuse de cette sexualité excluant mon sexe que Pierre me proposait depuis le début. Je lui ai rappelé ses paroles :



Puis je me suis abandonnée à ses caresses. Alors il m’a allongée sur le côté contre lui, a humecté son sexe de sa salive et m’a lentement sodomisée presque sans douleur. Il est resté sans bouger dedans moi et c’est de nouveau par mes seins qu’il m’a fait jouir en les caressant de ses deux mains. Oh ! L’orgasme par mes seins ! La première emprise de ton amour, mon Marc, sur mon corps. Cet orgasme, TON orgasme, qui reste le tien même déclenché par Pierre, si doux, si diffus presque amène, clair ; tu l’as deviné malgré mes seins « virtuels » et tu me l’as offert en premier. Pierre l’a vite découvert mais il ne sait pas toute la part que tu y as prise. Ce matin mon corps était comme écartelé : cette douceur, cette clarté d’un côté et de l’autre l’obscurité, la violence que m’imposait le sexe de Pierre dans mon anus, la violence que mes muscles retournaient contre lui en le serrant convulsivement ! J’étais comme dédoublée dans le plaisir. Il n’a pas voulu que je le fasse jouir ni avec mes mains, ni avec ma bouche.


Une fois sorti de mon corps et après une bonne douche il m’a dit :



Mais là, j’ai voulu le provoquer un peu et je lui ai demandé avec le plus grand calme :



C’est ainsi que nous nous sommes rendus chez ces amis où nous vous avons retrouvé, Éric et toi. Pierre avait revêtu un blazer et un pantalon. J’avais passé une robe de la malle de Grand-Maman qui, je le savais, m’allait à ravir. Elle était d’un bleu clair tirant sur le mauve, avait un haut ajusté (qui ne cachait rien de ma poitrine inexistante, ce qui te ravissait, Marc, chaque fois que je la portais) rehaussé d’une dentelle bleu plus foncé et une jupe large que j’avais raccourcie au-dessus des genoux. Lors des présentations j’ai découvert un Pierre intimidé, un peu gauche, et je l’aurais presque aimé. Au mot de cousine, tes sourcils, Marc, se sont soulevés et tu m’a fait une grimace désopilante. J’ai éclaté de rire en me disant que je devais passer pour une parfaite idiote. J’ai surpris le regard du maître de maison sur notre petit jeu et qui s’est ensuite attardé sur mon corps. Je crois ne m’être jamais sentie autant mise à nu. J’ai rougi et mes seins ont durci au point que j’ai instinctivement croisé mes bras sur ma poitrine. J’ai reçu en réponse un sourire de fauve. Contrairement aux paroles de Pierre, je ne crois pas qu’il aurait été choqué si, avec Pierre, nous avions fait l’amour devant eux ! Toi, tu t’amusais comme un petit fou et Pierre parlait avec la maîtresse de maison. C’était une très jolie personne, tu t’en souviens, n’est-ce pas. Mais je ne l’ai pas vue longtemps car elle a disparu assez vite avec Pierre pour régler les détails techniques de la maison.


Nous avons pris possession de la maison ce même soir après la sortie de voile programmée (préparation d’une régate oblige). Notre trio d’Allemands devait arriver à ce moment-là. Le soleil n’était pas encore couché et il inondait l’espace de couleurs irréelles, rendant encore plus jolis les alentours de la maison. En entrant, j’ai tout de suite senti, sans le voir réellement, qu’Éric était ici. Pierre a commencé par enlever mon polo puis il m’a entraînée dans toutes les pièces de la maison. Finalement nous avons, ensemble, choisi notre chambre, donnant de plain-pied sur un coin discret de la piscine. Debout tous deux dans l’embrasure de la fenêtre, Pierre derrière moi m’entourait de ses bras et caressait lentement mes seins. Je goûtais le charme de l’instant et la lumière magique. Éric nous photographiait avec sa discrétion habituelle. J’ai doucement posé ma tête sur l’épaule de Pierre et il m’a embrassée longuement. « Comme Marc l’aurait fait » me suis-je dit. Et cette idée m’a donné un frisson. Pierre m’a demandé si j’avais froid et ses paroles ont rompu le charme.


À cet instant nous avons entendu une voiture s’arrêter brusquement. Nous avons compris qu’il s’agissait de nos Allemands. J’ai voulu m’échapper pour me rhabiller mais Pierre m’a retenue d’un geste :



C’est dans cette tenue que nous avons accueilli Gabrielle, Hans et Ludwig qui n’ont pas paru choqués le moins du monde. J’ai mis quelque temps à me détendre. Ils parlaient, en effet, très mal le français et j’ai dû jouer les interprètes tout au long de la soirée et par la suite.


Gabrielle était une fille extraordinaire, grande mais pas trop, des jambes élancées qui sortaient d’un short vert, colorées en rose par le couchant. Des yeux verts et une chevelure blond très clair retenue en queue de cheval. J’ai tout de suite remarqué ses seins ronds très haut placés, pas trop gros et qui se tenaient droits sans soutien-gorge. Le tout surmonté d’un sourire qui aurait fait fondre n’importe quelle glace. Pierre était subjugué mais son attitude n’était pas celle du chasseur qu’il avait prise à mon égard. C’était plus de l’admiration. J’ai même noté qu’il ne bandait pas ! Ce ne sont pas des choses que des jeunes filles devraient remarquer. Mais étais-je encore une « jeune fille » ?


Les deux compagnons de Gabrielle étaient aussi grands qu’elle, débonnaires, décontractés et, eux, me regardaient en bandant ! Pendant toute la soirée que nous avons passée ensemble, je n’arrivais pas à définir avec lequel des deux vivait Gabrielle. Elle semblait appartenir aussi bien à l’un qu’à l’autre. Tous deux, à tour de rôle, la serraient dans leurs bras, la caressaient, l’embrassaient. Pierre et moi étions fascinés par son attitude. Elle ne s’en cachait pas. C’est en m’accompagnant à la gare, le surlendemain, qu’elle m’a expliqué qu’elle vivait avec ces deux garçons depuis maintenant cinq ans.



Pour l’instant nous nous parlions avec nos yeux. Le langage des regards est un bien étrange langage. En deux minutes j’ai appris des choses que la parole aurait mis des jours à expliciter. J’ai immédiatement su que nous serions des amies et qu’elle avait la ferme intention de me conquérir. Un instant les yeux de Gabrielle se sont remplis de méfiance quand elle a vu l’attitude de Hans et Ludwig qui me contemplaient. Mais ma propre attitude détachée l’a tout de suite rassurée malgré ma semi-nudité. Pierre lui apparaissait presque comme un rival, il ne comptait pour rien. Pauvre Pierre ! Heureusement qu’il m’avait à sa disposition ! Et il avait encore tant de choses à me faire découvrir. Elle était aussi curieuse de savoir quels amants nous étions car, pour elle, il n’y avait pas de doute. C’est à ce moment que j’ai pris conscience de l’absence de Marc. Si elle savait où sont en réalité mes amours.


Le repas avec notre trio fut un véritable plaisir. Les deux garçons étaient plein d’esprit. Ils tenaient un petit chantier naval à Emden. Nous avons parlé des choses de la mer ce qui, pour Pierre, constituait avec l’amour (la pratique de l’amour) un sujet presque exclusif de conversation. Nous avons beaucoup ri des quiproquos qui résultaient de mon rôle d’interprète. Puis il a fallu, en allemand, expliquer la présence d’Éric. Je n’ai pas pu le faire sans rougir (bien sûr, je n’ai pas parlé de sodomie) mais Gabrielle a tout de suite marqué un grand enthousiasme disant qu’elle n’avait jamais fait l’amour devant d’autres personnes ni, a fortiori, devant une caméra et que ce devait être terriblement excitant.


Pierre était étrangement calme, détendu et ne paraissait pas pressé de me faire l’amour. La nuit était tombée, il m’a entraînée devant la fenêtre de notre chambre, lui en slip de bain, moi en petite nuisette. Il m’a serrée debout dans ses bras et est resté silencieux un long moment. C’est alors que j’ai soudain ressenti ton absence, Marc. Pendant toute la soirée la présence d’Éric était tangible même si on ne l’apercevait pas. Mais toi, c’était le grand vide. J’ai ressenti comme un coup dans le ventre et une angoisse m’a assaillie. Notre jeu avait une signification parce que tu étais là. Et maintenant je te sentais si loin. Un instant j’ai voulu arrêter et m’enfuir des bras de Pierre pour courir à ta recherche. J’ai tressailli. Pierre n’a évidemment rien compris à mon émotion, il m’a serrée un peu plus fort et a monté ses mains à la limite de mes seins puis sa tête contre la mienne il m’a dit :



À vrai dire, moi non plus je ne désirais pas vraiment faire l’amour. J’étais énervée par l’idée de la régate qui devait se dérouler le lendemain et surtout l’absence de Marc, dont je venais seulement de prendre conscience, me troublait profondément. Et puis c’était assez excitant de savoir attendre.


Aussitôt il m’a lâchée et a pris deux transats qu’il a disposés devant notre fenêtre. Je me suis allongée a ses côtés, il a déboutonné les deux boutons de ma nuisette, dénudant mes seins. Les yeux dans les étoiles, je lui ai posé la question :



Il a mis un moment pour me répondre :



Il a pris ma main qu’il a posée sur son sexe et n’a plus bougé. Lorsque je fus assurée qu’il dormait profondément, j’ai, par jeu, placé sa main sur son propre sexe et j’ai posé la mienne au-dessus. J’ai senti vibrer et durcir. J’étais curieuse de voir sa réaction lorsqu’il s’éveillerait !


A-t-il entendu quelques instants plus tard Gabrielle et les deux garçons s’allonger sur un grand matelas près de la piscine ? Nous étions dans l’ombre mais la lune éclairait la scène. Dans un demi-sommeil dont j’émergeais de temps en temps, j’ai vu à plusieurs reprises Gabrielle faire l’amour avec Hans puis avec Ludwig, qui la possédaient jusqu’à l’orgasme dont elle sortait pantelante à chaque fois.


Plus tard, deux lèvres sur les miennes m’ont éveillée. Je n’ai pas eu besoin d’ouvrir les yeux pour savoir qu’il s’agissait de Gabrielle dont je sentais l’odeur. Je n’ai pas bougé. Un instant plus tard ces lèvres étaient sur mon sein et, là, je n’ai pu retenir des spasmes qui m’ont brusquement assaillie sous l’effet de la surprise et du plaisir.


Encore tes petits seins que tu aimes tant, Marc. Ils sont incorrigibles depuis que tu as fait leur éducation. J’ai pris la tête de Gabrielle et je l’ai appuyée contre ma poitrine et je lui ai avoué :



À ce moment j’ai su que Pierre s’était réveillé car il a doucement glissé sa main pour la repasser au-dessus de la mienne. Ainsi son sexe et sa propre main, par leurs mouvements convulsifs m’indiquaient son émotion. Gabrielle a hésité un instant elle aussi :



À l’intention de Pierre, je répétai la phrase en français comme si je réfléchissais à la question puis je répondis à Gabrielle en français puis en allemand :



À ce moment j’ai cru que le sexe de Pierre allait exploser. Il s’est brusquement redressé et sa main a poussé la mienne pour le plaquer contre son ventre. Plus tard il m’a avoué qu’il avait eu un orgasme silencieux dont il se souviendrait longtemps. Lentement son sexe s’est ramolli et le corps de Pierre s’est détendu. Pendant ce temps Gabrielle était restée silencieuse, ma main s’était posée sur son dos nu qu’elle caressait doucement :



Un instant j’ai été tentée de maintenir la fiction d’une fille vierge que ne ferait l’amour que par l’anus, cela eût certainement plu à Pierre, mais j’y ai renoncé. Trop compliqué :



Oh ! Marc ! Pourquoi suis-je si émue d’avoir un amant qui ne me possède qu’en me sodomisant et, cette fois-ci, les lèvres de Gabrielle qui mordait mes seins m’ont provoqué un véritable orgasme comme tu les aimes et comme je les aime. Avant de partir se recoucher, Gabrielle m’a avoué :





Nous sommes le lendemain soir. La régate s’est passée à merveille, malgré mon manque de sommeil, j’ai bien barré et l’équipe m’a fêtée. Pierre a aussitôt proposé une réunion dans la villa de nos amis. J’ai été d’accord à condition qu’il n’y ait pas une goutte d’alcool. Je ne tenais pas à devoir payer une entreprise de nettoyage pour réparer leurs saletés ! Grâce à cela et à l’esprit de tous les participants, le repas puis la soirée furent merveilleux. Le soleil se couchait lentement. Nous étions tous assis en rond auprès de la piscine. J’étais à moitié nue, adossée à Pierre, lui-même assis contre le mur de la maison encore chaud de la journée. Je sentais son sexe dur au bas de mes reins. Il caressait nonchalamment mes seins ou mes genoux. Les autres ne semblaient pas le gêner. Malgré ton absence, Marc, que je ressentais profondément, j’étais heureuse. Je sentais ton accord profond pour tout ce qui se passait et je savais que tu saurais tout de mes sentiments et de mes émotions. N’était-ce pas en fait un peu égoïste ? L’instant était magique, la lumière merveilleusement dorée, nos copains et le trio allemand détendus et heureux, les arbres alentour mystérieux dans la pénombre qui s’installait, l’eau de la piscine reflétait un ciel aux mille nuances. J’ai renversé ma tête sur l’épaule de Pierre et je lui ai soufflé à l’oreille :



Il a lentement parcouru notre groupe du regard :



Puis je me suis alanguie contre lui. Son sexe avait encore grandi. Pierre est resté longtemps immobile, poursuivant ses caresses seulement un peu plus appuyées. Les autres ont dû sentir un changement dans notre attitude, car progressivement les conversations se sont faites plus sourdes, certains se sont rapprochés de nous. J’ai fermé les yeux et j’ai tressailli, prenant soudain conscience de ce qui allait se passer. Je me donnais à Pierre devant tous ces jeunes que je reverrai le lendemain matin, dans notre vie de tous les jours ! Peut-être que je ne l’aurais pas fait si tu avais été avec nous, Marc. Mais tu n’étais pas là pour me protéger de mes folies.


Pierre a lentement enlevé mon maillot de bain sans bouger de notre position. Un frisson m’a parcourue lorsque je me suis sentie entièrement nue. Nous étions certes dans un coin d’ombre et la lumière du soleil n’était plus là pour nous éclairer violemment mais personne ne pouvait ignorer ma nudité. Il a continué ses caresses nonchalantes comme si de rien n’était, juste assez appuyées pour que je n’éclate pas en un orgasme que je sentais proche. Puis il m’a doucement allongée en face de lui comme la première fois qu’il m’avait pénétrée sur la plage. Il a sorti son sexe en abaissant l’élastique de son slip de bain. J’entendais le silence qui s’était établi autour de nous rendant l’atmosphère encore plus émouvante et tendue. J’avais ouvert de nouveau les yeux, ne voyant que Pierre parce que je savais qu’il le désirait. Il s’est penché sur moi pour me dire à l’oreille :



Le sexe de Pierre palpitait, allongé de mon anus à mon clitoris. Il trichait peut-être un peu, en effleurant toujours mes seins, mais il faisait monter en moi le désir de le recevoir. Il m’a lentement soulevée en plaçant ses mains sous mes fesses. Son gland a glissé effleurant mon sexe en insistant un peu plus qu’il n’aurait été nécessaire, me provoquant de légers spasmes. Puis son sexe a quitté ma fente pour venir de lui-même se placer face à mon anus encore contracté par la présence des autres. Il a relâché doucement la pression de ses mains et j’ai alors senti la pression de son sexe sur ma corolle. Il s’est immobilisé et j’ai lu dans ses yeux un tel désir que j’ai oublié mes inhibitions et mon anus s’est ouvert de lui-même permettant une première introduction. Je connaissais déjà cet instant magique où nous nous laissons aller à cette intrusion qui violente notre corps et l’angoisse qui nous envahit lorsque notre deuxième sphincter s’ouvre comme s’il abandonnait la lutte.


Son sexe se mit ensuite à glisser précautionneusement en moi et il retira ses mains qu’il posa sur mes genoux. Il resta là, immobile, un long moment comme pour marquer sa possession. Préoccupée par son intrusion, j’avais oublié les autres mais à nouveau je ressentai leurs regards sur notre couple et cela déclencha un frisson de tout mon corps qui fut comme le prélude de la lente montée d’un orgasme dont j’avais déjà ressenti les prémices au cours des autres sodomies qu’il m’avait imposées. En effet, lorsqu’il a recommencé à lentement bouger en moi, ce fut comme s’il mobilisait toutes les fibres de mon corps vers un seul but : me donner du plaisir, et quel plaisir ! Sa montée était lente mais inexorable, presque angoissante. Pierre se déplaçait dedans moi avec douceur ou avec vigueur et les vagues de plaisir augmentaient d’intensité. Il ne lâchait pas mes genoux qu’il caressait au vu et au su de tous. Je savais maintenant que j’allais offrir à nos copains et copines et, plus précieux encore pour moi, à Gabrielle, un orgasme immense que je ne contrôlais plus et qui allait bouleverser mon corps. C’est comme si tous ceux qui étaient là me caressaient effectivement.


Oh ! Marc, je me suis abandonnée à un orgasme dévastateur qui mobilisait toutes les parties de mon corps et qui m’a comme tétanisée. C’était plus profond que les orgasmes dans mon vagin ou par mes seins, plus angoissant aussi. Je crois que j’ai murmuré ton nom au plus fort de cette tempête lorsque j’ai senti les soubresauts du sexe de Pierre qui se déversait dans mon rectum. Je ne sais si j’aurais eu le courage d’accepter cela si tu avais été avec nous. Puis je suis tombée dans une sorte d’inconscience.


Lorsque j’en suis sortie, la nuit était tombée. Il ne restait que Gabrielle et ses deux amants qui faisaient l’amour avec douceur tout près de nous. Pierre et moi ne bougions pas. Son sexe était toujours (ou de nouveau) dressé dedans moi, provoquant des sensations qui évoquaient la montée inexorable de l’orgasme que je venais de subir. Gabrielle m’a doucement pris la main. Tout d’un coup, j’ai senti qu’elle tressaillait et elle m’a serré convulsivement la main. Je ne la voyais pas et c’est Pierre qui m’a expliqué qu’elle était allongée sur le dos et que Ludwig venait pour la première fois de l’enculer, à la missionnaire ! Un instant plus tard il était remplacé par Hans. Ils se sont ainsi relayés en elle jusqu’à ce que Gabrielle pousse un cri où l’on entendait toute la surprise que lui causait cet orgasme d’un type nouveau, elle qui avait connu des milliers d’orgasmes, combien variés, depuis cinq ans avec ses deux amants-maris. Pierre s’était remis à bouger lentement en moi provoquant toute une série de spasmes jusqu’à ce qu’il éjacule à nouveau au fond de mon corps.


Nous nous sommes relevés et douchés puis avons retrouvé notre chambre. Trois fois je me suis réveillée dans la nuit allongée sur le côté, trois fois Pierre pénétrait mon anus. Puis, après un instant immobile, il bougeait en moi comme s’il était dans mon vagin, faisant de puissants va-et-vient qui réveillaient cet orgasme que j’avais ressenti le soir et dont la violence m’avait tant surprise.


Une main caressait mon sein droit, avec tendresse, qui n’était pas celle de Pierre. La caresse ressemblait à TA caresse sur mes seins mais ce n’était pas TA caresse. Je m’éveillai dans une infinie douceur. Éric était à genoux près du lit et me faisait signe de me lever sans faire de bruit. Pierre était encore dedans moi mais tout relâché. Je n’ai pas eu de peine à le sortir de mon anus et à m’écarter de lui. Il a simplement émis un grognement puis s’est tourné vers l’autre côté du lit. Éric avait filmé toute la scène. Oh ! Mon Marc ! Tu pourras contempler ta femme se levant après une nuit de folles sodomies qui lui ont fait découvrir des orgasmes inconnus. J’étais heureuse.


Après une petite douche bienfaisante je me suis retrouvée dans la cuisine où Éric avait préparé le café. Tandis que je déjeunai en face de lui, il a pris un air sérieux adorable et sans oser me regarder m’a avoué :



Ses paroles m’ont si fortement émue qu’une impulsion m’a fait me lever, prendre ses deux mains et les poser sur mes seins sous le léger tee-shirt que je portais. Il est resté un long moment immobile, mes pointes se sont dressées au creux de ses paumes et il a dû ressentir les petits spasmes qu’ils m’ont provoqués. C’est à ce moment que Gabrielle est entrée dans la cuisine. Nous n’avons pas bougé. Lorsque mes spasmes se sont calmés, nous nous sommes rassis :



Il avait utilisé le même mot que toi, Marc, et cela m’a encore plus émue. Ma première parole a été pour lui demander où tu étais et sa réponse m’a remplie d’inquiétude et de bonheur :



Il n’avait jamais autant parlé ! Pendant ce temps Gabrielle m’avait gentiment embrassée sur la bouche et avait embrassé Éric sur la joue avant de s’asseoir a côté de nous. Il poursuivit :



J’ai traduit avec quelques difficultés tout de même. Ce n’était pas un langage qu’on apprenait en classe ! Gabrielle était d’accord pour m’accompagner et pour qu’Éric conserve le film. Pendant que Gabrielle se préparait j’ai dit à Éric :



Je savais que Marc le désirait très fort. Éric m’a répondu qu’il lui passerait le message et que c’était le genre de situation que Pierre adorait : « contrôler à distance la sexualité d’une fille comme toi ! »


Et me voici dans le train qui me ramène à Toi, Marc. J’ai hâte d’être dans tes bras, de jouir de ton amour. Malgré tout ce que j’ai découvert comme émotions au cours de ces semaines, elles me laissent un vide si elles ne sont pas couvertes de ton amour.




Le journal de Flavie : dernier retour des Glénants



Ceci n’est pas à proprement parler un journal mais plutôt un recueil des émotions que j’ai ressenties et de mes réflexions au cours des trois séjours que nous avons faits en Bretagne par la suite. Je l’écris dans le train qui nous ramène à Toulon. Je suis assise en face de toi, mon Marc, qui dors ou qui fait semblant car je sais que tu me regardes de temps en temps. Pendant onze mois de l’année j’étais une épouse aimée, fidèle, amoureuse, comblée. Tu n’as ni pénétré mon anus ni passé la barrière de ma gorge mais les jouissances que tu m’offres sont à la hauteur de notre amour.


Le douzième mois commençait par un voyage en train vers la Bretagne, au cours duquel nous tentions de comprendre les désirs de l’autre et de les comparer à nos propres désirs. Ainsi, pas à pas, tu me dépouillais de ma sexualité « ordinaire ». À l’arrivée j’étais toute tendue vers ce que m’offrait Pierre, c’était comme si mon sexe se fermait et que je devenais un peu un garçon. Plusieurs fois j’en avais discuté avec Pierre. Il refusait catégoriquement que je m’habille en garçon et pourtant il m’imposait une sexualité anale exclusive :



De toute façon, je n’y pouvais rien, j’avais trop envie qu’il continue à m’imposer sa présence dans mon anus ou tout au fond de ma gorge. Petit à petit il a même abandonné mes seins.


Je m’aperçois que mon voisin (voyons, quel âge a-t-il, 25-30 ans, en tous cas c’est un sportif) cherche à lire ce que j’écris. Tant pis je le laisse faire. Cela me rappelle ce que Pierre m’a fait découvrir : le regard des autres m’émeut toujours profondément lorsqu’ils peuvent nous surprendre dans nos relations amoureuses. (Toi aussi tu aimes cela, Marc, et je suis sûre qu’avant la fin du voyage tu demanderas à mon voisin de pouvoir t’asseoir à côté de moi. Lui sera en face de nous et tu lui offriras la vue de tes mains caressant mes seins et à coup sûr tu me provoqueras un orgasme dont il sera le témoin).


Les amis d’Éric avaient mis à notre disposition une chambre dans leur maison avant leur départ en vacances et l’arrivée de Gabrielle avec ses deux « maris ». Pierre profitait de tous les instants où nous nous retrouvions seuls avec le maître de maison pour me faire jouir en caressant ouvertement mes seins devant lui. Après deux jours il m’avait demandé de ne plus porter de haut lorsque son épouse n’était pas ici. Pierre s’asseyait sur le canapé, je posais la tête sur ses genoux et tout en parlant il me faisait tranquillement jouir. Manifestement notre hôte se régalait et ne cachait pas son plaisir mais il n’a jamais fait un geste pour me toucher. Je pense que la nuit il devait faire l’amour à son épouse comme un fou. Nous les entendions de notre chambre. Après leur départ, Pierre n’a plus touché mes seins que je devais pourtant garder nus à la maison et, plusieurs fois il m’a sodomisée devant ses copains. Marc aussi, tu a été témoin de ces étranges amours car après quelques hésitations tu avais accepté de venir habiter avec nous mais tu m’avais avertie :



J’avais accepté. Ta présence autour de moi était un excitant car elle ajoutait l’émotion de l’amour à mes jouissances provoquées par les autres. Dès les premiers jours de notre arrivée, Pierre me sodomisait mais il me le faisait désirer à tel point qu’il n’a jamais eu à me forcer. Je n’avais pas toujours un orgasme lorsqu’il « m’enculait » (comme il disait) mais il me donnait chaque fois du plaisir. Lorsqu’il me provoquait un orgasme c’était presque toujours impressionnant. La montée du plaisir surtout était presque angoissante. Le pire des orgasmes ou plutôt le plus exaltant, le plus éprouvant, le plus enthousiasmant, m’est tombé dessus une des rares fois où tu étais présent lorsque Pierre me prenait. Pour une fois il m’avait mise à quatre pattes, ce qui était très inhabituel et je te faisais face. Avant de me presque évanouir de plaisir et de spasmes j’ai eu le temps de lire dans tes yeux la peur, l’amour, la joie, l’admiration, l’affolement que mon orgasme envahissant provoquait en toi. Je crois que je ne t’ai jamais autant aimé. C’est à cet instant que j’ai su que ce serait fini de Pierre et des Glénants. Après notre retour ce serait à toi et à toi seul de me donner toutes ces émotions, de la manière qu’il te plaira, quand tu le voudras et où tu le souhaiteras. J’ai soudain eu hâte que tu me sodomises toi aussi, que tu t’enfonces au-delà de ma gorge. Avec l’amour en prime je sais que ce sera incomparable.


Les autres, en fait, il n’y en eu pas beaucoup. Pierre, bien sûr qui me sodomisait au moins deux à trois fois par jour et à qui je garderai toujours un brin de reconnaissance pour sa délicatesse, notre hôte qui ne m’a fait l’amour qu’avec ses yeux, des copains de Pierre, toujours en sa présence qui m’ont caressée, ont éjaculé dans ma bouche mais n’ont pénétré ni mon vagin, ni mon anus.


Quand j’y songe je me rends compte que pendant ces mois, je n’ai jamais senti le besoin d’une caresse sur mon sexe ou mon clitoris. La sexualité que m’imposait Pierre m’occupait tout entière. Quand je dis « m’imposait », il ne faut pas croire que Pierre me forçait à quoi que ce soit. Il a toujours été à mon écoute. Pour cela je l’ai, je crois, un peu aimé. Non, Marc, ton seul rival fut Éric. Si les autres ont tiré de moi des orgasmes impressionnants, ils n’ont pas laissé dans mon cœur et, d’un certain point de vue dans mon corps, de traces certaines. Par contre si je ferme les yeux je ressens toujours la caresse des mains d’Éric sur mes seins. La seule caresse qu’il m’ait faite et que je n’aurais pas voulu qu’il prolonge.


Puis il y a eu Gabrielle. Une curieuse situation. C’était moi, le presque garçon qui aurait dû la draguer comme l’espérait un peu Pierre. Non, ce fut elle mais à la manière d’une fille, non, d’un garçon, avec ce don qui n’appartient qu’à nous. Nous avons très peu fait l’amour et ce fut infiniment doux. Elle m’a fait jouir avec les pointes de mes seins. C’est tout de même moi qui ai pénétré son vagin de mes mains et qui lui ai donné un orgasme fulgurant. Puis un soir, au cours de notre troisième séjour, elle m’a offerte à ses deux amants-maris. Avaient-ils combiné la chose, elle et Pierre, ou fut-ce inopiné, je ne sais.


C’était un soir de grande douceur, tous nos copains étaient partis (sauf toi dont je sentais la présence dans cette maison). Je dansais torse nu avec Pierre. Gabrielle dansait, nue, entourée de ses amants. À un moment elle les a quittés, m’a prise par la main et m’a placée entre eux deux. Ils ont poursuivi leur danse comme si de rien n’était. Je les sentais nerveux, un peu inquiets et frémissants. C’était la première fois qu’il me touchaient à part le baiser du matin. Je sentais leurs deux sexes terriblement excités devant et derrière. Ils m’ont fait danser ainsi un long moment tandis que Pierre et Gabrielle s’étaient installés côte à côte sur des transats et se donnaient la main presque pudiquement. Je n’en pouvais plus d’excitation. Allaient-ils me faire l’amour ? Et comment ? Saurais-je leur refuser mon vagin ou le leur offrirais-je ? Un instant je fus tentée. Ils ont été assez habiles pour enlever le bas de mon maillot de bain. Il est vrai qu’à deux c’est plus facile. Celui qui était derrière moi caressait mes seins en effleurant les pointes durcies d’émotion pendant que l’autre me dépouillait. Puis ils ont repris leur danse.


C’est à ce moment que j’ai pris conscience qu’eux aussi s’étaient dénudés. Leurs sexes montaient haut sur mon ventre ou sur mes reins. Alors qu’ils me serraient contre eux, ils m’ont lentement soulevée de terre. J’ai senti leur sexe glisser vers mon sexe et mon anus. J’étais surtout sensible à celui qui, devant moi, a effleuré mon clitoris, me procurant un violent spasme. Car c’était lui que je craignais. Il a glissé le long de mes lèvres. J’étais prête à abandonner mon vagin à leur entreprise lorsque d’une main habile Ludwig a couché son sexe contre le mien vers l’arrière mais sans y pénétrer. Hans était déjà positionné contre ma corolle. Tout en dansant il a passé la première barrière de mon anus et lentement a forcé mon muscle interne qui s’est brusquement distendu, et j’ai senti son sexe entrer profondément en moi. Ils ont continué à danser. Je sentais de nouveau monter en moi un orgasme terrifiant. Le sexe de Ludwig frottait doucement contre mon clitoris, ce qui contrariait la montée de l’orgasme. Ludwig a dû le sentir car il a retiré son sexe qu’il a allongé vertical contre mon ventre. Alors la vague a déferlé sur mon corps qui est entré comme en transe devant vous trois, Gabrielle et Pierre, devant toi, mon Marc. Vous m’avez abandonné à ces deux garçons tout le restant de la nuit. Je t’en veux un peu mais c’était notre jeu et, moi, je n’ai pas eu la force de les quitter. Ce qu’ils m’ont fait était fou, je n’étais qu’un objet de plaisir entre leurs mains. Une boule de plaisir mais qui a laissé dans mon corps et mon esprit infiniment moins que tes caresses, ou que la première fois où tu m’as pénétrée sur la plage, moins aussi que les mains d’Éric sur mes seins. La différence, c’est que je t’aime. Eux, je ne les aimais pas malgré toue la jouissance qu’ils m’ont donnée.


J’interromps ici mon écriture car je vois que tu te penches vers mon voisin dont le sourire montre assez qu’il a bien déchiffré mon texte et qu’il sait que mes prédictions vont maintenant se réaliser. À toi d’agir, Marc !