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Temps de lecture estimé : 10 mn
16/06/08
Résumé:  Quand l'imagination d'une écrivaine est ébranlée par une rencontre virtuelle
Critères:  h fh jeunes revede voir noculotte hmast -masth
Auteur : FloFlo      Envoi mini-message

Série : Vers l'inconnu

Chapitre 02 / 03
Beauté Divine

Juste avant de raccrocher, il lui dit :



Et, à l’écran, il lui indiqua son adresse :


Demain à 20 heures, je t’attendrai. Nous n’échangerons pas un mot, ma porte sera ouverte, je te banderai les yeux et te déshabillerai.


Laura était toute fébrile, le corps encore chaud des émotions qui l’avaient envahie après les délicieuses caresses que ses doigts devenus comme fous avaient su renouveler à un rythme effréné. Elle en tremblait encore. Et les mots que le beau Julien avait laissés en guise d’un « au revoir » semblaient danser sur l’écran de son ordinateur, la narguant.


Elle nota avec attention l’adresse de son inconnu d’un soir… Irait-elle à sa rencontre ? À ce moment précis, elle n’aurait pu répondre elle-même à cette question, tant elle était dépassée par cet intense vertige dont elle avait été la victime consentante. Son plaisir avait été si fort qu’elle en ressentait encore les vibrations et, en même temps, sa tête bien faite de femme lettrée et, habituellement, sage et pudique, implorait une certaine culpabilité. Elle se servit un grand verre d’eau bien fraîche pour oublier, à la fois, et son corps et sa tête.


Puis, Laura relut les quelques paragraphes qu’elle avait écrits une heure auparavant et qui composaient le premier jet de son prochain roman. Enième histoire à l’eau de rose décrivant un amour interdit entre, Eléonore, cette prude demoiselle destinée à entrer dans les ordres et, Johan, l’ébéniste de son village.


Mais très vite, Laura trouva que les beaux sentiments qu’elle avait l’habitude de faire naître entre ses personnages étaient loin, bien loin, de ce qu’elle venait de vivre elle-même. Et puis la fatigue la tiraillait trop pour résister, elle décida d’éteindre son ordinateur, se disant qu’après une bonne nuit, son esprit allégé de toutes pensées torrides, elle n’en serait que plus efficace pour reprendre son roman le lendemain.


Dans son lit, lumière éteinte, elle s’étira longuement espérant trouver un sommeil réparateur.

Mais il faisait toujours aussi chaud ce soir-là et elle tourna et se retourna mille fois dans son lit, finissant par rejeter l’unique drap. Il lui semblait que sa nuisette lui collait à la peau. Bien plus que la température ambiante, c’était surtout le visage troublant de Julien qui revenait à son esprit et qui l’indisposait. Comme si cet homme au regard sombre se tenait près d’elle, à quelques pas de son lit, prêt à se glisser sous son drap pour s’étendre à ses côtés. Elle s’imaginait ressentir la chaleur de ce corps inconnu qui la frôlait, une main légère la parcourir doucement.


Les yeux clos, l’esprit totalement happé par la présence imaginaire de cet homme auquel elle s’était abandonnée virtuellement, elle sentit sa respiration s’accélérer une nouvelle fois. De sa main, elle caressa, à travers la soie de sa nuisette, ses seins qui pointaient effrontément, imaginant qu’il s’agissait de la main de l’inconnu. Sans même s’en rendre compte, malgré son excitation qui renaissait, malgré ses tempes qui battaient à nouveau, malgré la chaleur étouffante de cette nuit-là, Laura glissa agréablement vers un sommeil profond…


Cependant, le frisson du désir était là, tapi dans l’ombre, guettant sa respiration, le battement d’un cil et susceptible de s’emparer de son corps inerte, victime offerte… Un désir vicieux, narquois, capable de se déployer avec gourmandise dans les rêveries les plus intimes de l’écrivaine endormie…


ooOoo


… Dans sa chambre richement meublée, la jeune Eléonore était assise, devant sa coiffeuse, le regard noyé dans le miroir qui lui faisait face et qui, pourtant, reflétait sans mentir la beauté de ses 18 ans : son visage parfaitement ovale, à la pâleur exquise, sublimé par le bleu de ses yeux. Un teint d’une pureté sans fard. La jeune fille, silencieuse, se laissait docilement coiffer par sa servante qui, d’un geste attentionné, brossait la masse soyeuse de cette longue chevelure blonde et bouclée. Une fois le rituel du lever accompli, la servante quitta la pièce.


Eléonore, enfin seule, alla jusqu’à la fenêtre qui était entrouverte et observa un long moment ce vert tendre printanier qui recouvrait le paysage dans son ensemble. Elle était vêtue d’une simple chemise blanche en tissus très fin, sans manche.


La lumière éclatante du jour dévoilait un charmant duvet blond sur les avant-bras graciles de la jeune fille et dessinait son corps longiligne, totalement nu sous cette tunique qui lui tombait jusqu’aux chevilles. Sous ce tissu sans fioriture, l’arrondi charmant de son petit ventre se formait et se déformait au rythme de sa respiration profonde par laquelle elle cherchait à profiter pleinement de cet air matinal. La transparence de la chemise ne pouvait dissimuler une toison dorée et abondante sur son pubis.


Eléonore ouvrit grand les battants de sa fenêtre et, calant son ventre charmant contre la paroi, se laissa imprégné par ce paysage familier qu’elle appréciait tant. Caractère romantique, elle était absorbée par ses pensées, revivant, à la vision de ces arbres majestueux, ses folles escapades enfantines.


L’air, plus vif alors, prit un malin plaisir à bouleverser sa longue chevelure que, d’un geste nonchalant, elle remit en ordre. Grisée par l’air vivifiant, la jeune fille collée ainsi à la fenêtre sentit une sorte d’exaltation s’emparer de tout son être. Elle en fut quelque peu troublée. Et, pour mieux observer la beauté du paysage, elle se cambra légèrement. À ce contact du rebord de la fenêtre sur son bas-ventre, ses sens furent soudainement en éveil. Innocemment, elle s’appliqua à se cambrer un peu plus encore, et encore un peu plus. Sa cambrure ajoutée à l’air qui s’engouffrait sous sa chemise lui procurait une sensation délicieusement inconnue.


Quand Johan, l’ébéniste, entra dans la chambre, accompagné de la servante qui, aussitôt disparut appelée à la hâte par le maître de maison, restant alors seul dans la chambre d’Eléonore, il ne remarqua ni la richesse du mobilier, ni la finesse des tapisseries, ni même les quelques portraits habillement peints qui ornaient les murs. Il ne vit que ce joyau qui brillait de mille éclats.


Ce cul, mon dieu, qui se tendait ostensiblement vers lui, semblant implorer ses caresses. Un petit cul magnifique, potelé à souhait, pastèque appétissante dans laquelle assurément même le petit Jésus qui se tenait là, sur sa croix accrochée au mur, aurait mordu à pleines dents sans se faire prier ! Un cul parfaitement calibré qui aurait fait le bonheur de ses mains expertes d’ébéniste, lesquelles auraient alors pu, à loisir, le peser, le jauger, le modeler, le masser, comme pour en exhaler un nectar savoureux. Et pourtant, si la pomme est un fruit défendu, jamais mot n’a été dit quant à la pastèque…


Un cul, mon Dieu, dans lequel tout homme normalement constitué aurait dû déployer des efforts surhumains pour résister à l’envie d’y camper son pieu vigoureux. La vision était trop délibérément exposée pour que l’ébéniste puisse éviter l’érection. Il sentit aussitôt une douleur forte l’envahir tant son sexe s’était dressé comme un seul homme. Comme un chêne au milieu de la forêt. Comme un cèpe sur un tapis de mousse. La nature en éveil !


Malgré sa culotte de toile épaisse, sa queue était bien vivante, elle se débattait, animal emprisonné, cherchant à s’échapper de cet accoutrement d’artisan. Mais, ô cruel tentateur, il s’agissait là d’un cul à la pureté intacte, d’un cul de damoiselle, par conséquent intouchable. Mais l’idée avait germé aussi vite que son pieu s’était dressé de lui-même. Et la sensation était trop vivace pour espérer une quelconque accalmie. Il fallait mettre fin à cette agréable torture. La jeune fille, quant à elle, était pleinement absorbée par la beauté du site, immobile, perdue dans ses rêveries. Seuls ses cheveux étaient agités par le vent.


L’ébéniste, après avoir pris soin de verrouiller la porte le plus doucement possible – et il était doué le bougre pour ce qui était de la délicatesse des gestes – tout aussi prudemment, glissa sa main dans la fente de sa culotte et commença à se frotter vigoureusement le sexe. Oh, que c’était bon !… Mais il lui fallait réfréner le moindre soupir d’aise… Faire silence… Et faire vite pour ne pas alerter cette belle ingénue qui possédait un cul à se damner.


Son gourdin était trop gros pour le manier avec facilité, Johan dut retirer ses bretelles, défaire tous les boutons de sa braguette, pour mieux secouer l’engin qu’il tenait maintenant à pleine main, il faut dire que l’artisan avait été heureusement pourvu par dame nature ! Sa main s’agitait éperdument, allait et venait avec une rapidité à l’étourdir. La douleur et le plaisir mêlés allaient, s’il n’y prenait garde, le mettre au tapis. Il avait envie de souffler comme un bœuf pour exprimer le plaisir qu’il prenait à la vue de ce petit cul qui ne cessait de l’envoûter.


La chemise de la jeune fille, sous le souffle du vent, se soulevait, se gonflait, se collait à ses longues jambes, se serrait contre ce fessier démoniaque. Johan aurait aimé venir se coller contre elle, relever sa chemise et lui enfoncer, d’un seul coup d’un seul, son sexe dans son petit trou et lui saisir à deux mains ses seins, sans aucun doute magnifiques, lui mordiller le lobe de l’oreille, inspirer sans retenue dans son cou jusqu’à s’enivrer de son parfum naturel.


Johan connaissait bien la damoiselle Eléonore, habitant le même village, il avait pu, à loisir, voir grandir la jeune fille. Plus d’une fois, il avait apprécié la grâce de ses traits, mais jamais, ô grand jamais, il n’avait imaginé que la belle était pourvue d’un tel arrière-train, quel châssis.


Oh… ! Sa main avait ralenti mais l’exaltation était toujours aussi intense, le voici imaginant alors les lèvres gourmandes et pudiques de la belle venir s’enrouler autour de son gland. Oh, quelle image !… Oh !… L’ébéniste amplifia le rythme de sa masturbation à en faire vibrer la demeure toute entière, à faire s’écrouler tous les arbres, à faire voler en éclat tous les ornements de ces murs respectables. Il n’y allait pas de main morte le bougre !… Et, emporté par sa fougue, par son imagination, les yeux collés à ce cul, il ne put retenir la succession de grognements d’homme des cavernes qui surgit du fond de sa gorge, des « oh ! » rauques qui disaient l’immense plaisir qui lui brûlait les entrailles.


Eléonore se retourna d’un bond. Quelle vision !


Cet homme, ce beau Johan qu’elle avait l’habitude d’observer à la dérobée quand il travaillait, ce corps musclé et bien fait, ce visage fermé, ours qu’il savait être, était là devant elle, la queue à la main, agitée comme l’on fait d’un prunier, impressionnante bestiole toute rouge, veines saillantes et gonflées. Et ce visage, qu’elle avait toujours vu fermé, exprimait là une grimace des plus épanouies, un sourire béat tel ceux des anges qu’elle avait l’habitude d’admirer au plafond des églises. Il était l’homme emprunt d’un ravissement profond, comme touché par la bonté divine. Cet homme avait-il donc la grâce ?


Malgré la gêne de la situation, Johan ne pouvait à ce stade arrêter de se faire du bien, c’était trop bon, il était à quelques empoignades de gicler irrespectueusement sur ce parquet marqueté, comme le jet d’une ligne au lancer de pêche. Sa main avait la bonne mesure. Son sexe était tout violacé de voir, ainsi, le doux minois de la belle, à la fois ahurie, étonnée, décontenancée, dépassée mais tout autant troublée, ses beaux yeux bleus fixés sur son sceptre. Eh…, se disait l’ébéniste, elle n’en a jamais vu des comme ça !… Et elle n’est pas prête d’en voir d’autres… Oh !…


Et voici que les seins de la jeune fille se dressaient sous sa chemise, se métamorphosant sous le regard appuyé qu’il ne pouvait détourner. Il voyait bien que ces tétons-là pointaient pour la première fois. Eléonore, elle-même, en fut si surprise qu’elle y mit les mains pour mieux sentir la pointe s’affirmer. Que lui arrivait-il donc ? Et le pauvre diable d’ébéniste qui continuait de s’agiter… C’était bon que la jouissance tarde à arriver, c’en était que plus excitant…


Eléonore était là, prostrée, tenant toujours dans ses mains ses seins qui revendiquaient ce plaisir tout neuf, ne pouvant quitter des yeux le sexe impudique et énorme de son apollon. Le regard de Johan exprima alors à la jeune fille son désir éhonté de la voir s’empresser spontanément vers lui pour venir le seconder dans sa tâche intime ; car sa main, pourtant vigoureuse, commençait à faiblir, il se disait que celle de la jeune fille, assurément douce et délicate, aurait été tellement plus appropriée, quant à cette bouche finement dessinée… Rien que d’y penser, il sentait l’ébullition de sa semence monter.


C’est alors que la blonde jeune fille s’avança vers lui dans une rapidité déconcertante, mue sans doute par une fringale de vierge effarouchée… Elle devançait sa demande, se pressait toutes mains tendues, visage offert, bouche entrouverte, vers son sexe majestueux qu’elle ne cessait de fixer, plat irrésistible. Quel délice suprême ce fut pour notre ébéniste que de voir cette jeune biche courir ainsi vers lui pour se rassasier de ce qui faisait sa fierté d’homme.


La belle s’agenouilla à ses pieds. L’ébéniste était tout ému de voir, ainsi, cette frêle abeille à la chevelure dorée prendre naturellement position… Nul doute qu’elle allait savoir s’y prendre, tout aussi naturellement, pour le sucer goulûment. Mais c’est au pied du petit Jésus fixé au mur, juste derrière le corps massif de l’ébéniste, que la chaste enfant tomba à genoux sur le prie-Dieu branlant pour lequel elle avait sollicité les services de l’ébéniste.


Le meuble de belle facture, bouffé par les vers, s’écroula, faisant vaciller la belle. Dans son déséquilibre, Eléonore ne prit garde à l’échancrure de sa chemise qui s’écarta au grand jour, laissant échapper ses seins étonnamment lourds pour une silhouette si fine. L’ébéniste n’eut pas un seul émoi pour ce mobilier raffiné qui venait de rendre l’âme, il n’avait d’appétit que pour ces deux belles poires bien mûres dans lesquelles il eut envie de croquer… Hum, se lécher les babines de leur jus sucré !


C’en était trop, l’ébéniste ne put se retenir plus longtemps et la première giclée providentielle tomba en abondance sur le doux visage de la prude jeune fille qui, aussitôt, oubliant le prie-Dieu, s’agenouilla à même le sol pour poursuivre à haute voix ses incantations. La colère divine allait s’abattre sur elle, future promise au couvent, le temps était compté, elle devait prier avec ferveur, elle en oublia donc de refermer sa chemise, laissant ses tétons à l’air.


Les beaux fruits au ton laiteux à souhait, balançaient, de droite et de gauche, selon les légères inclinaisons de la fervente, faisant jaillir aussitôt la deuxième giclée qui vint s’écouler, énergique et puissante, sur la chevelure blonde et bouclée. La troisième giclée suivit aussitôt, plus puissante encore, secouant l’homme de toutes parts. L’ébéniste hoquetait comme jamais… Des « Oh ! » que, de mémoire de servante, tout être humain n’a jamais pu émettre depuis lors !


ooOoo


Dans le silence de la nuit, Laura se réveilla dans un spasme, elle venait de ressentir une jouissance incontrôlable. Les souvenirs très précis de son rêve encore en tête, elle se mit à son ordinateur pour rédiger, au détail près, l’histoire d’Eléonore et de Johan.


Au fur et à mesure de sa frappe sur le clavier, Laura se rendit compte que son esprit, emporté vers une autre histoire, superposait au visage du bel ébéniste celui de Julien, cet inconnu du site de rencontres. C’est en apercevant sur son bloc-notes, l’adresse de l’homme au regard sombre qu’elle avait prit soin de relever, que Laura en fut alors sûre, elle se rendrait le soir-même à ce rendez-vous…


Elle s’imaginait déjà monter lentement l’escalier, découvrir sur le palier une porte laissée volontairement entrouverte, un simple petit geste de sa part qui pourrait la conduire vers des plaisirs inégalés…