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Temps de lecture estimé : 16 mn
19/06/08
corrigé 01/06/21
Résumé:  Maxime se rend compte de la présence de Guillaume puis Sophie reçoit Julien, en qui Guillaume reconnaît son premier amant.
Critères:  fhh piscine massage revede hh init intermast fellation hsodo fantastiqu
Auteur : Cidoup            Envoi mini-message

Série : Piscine hantée

Chapitre 05 / 06
Julien

Résumé : Guillaume, assassiné, se retrouve prisonnier d’une piscine à l’état de fantôme. Il arrive à nouer le contact avec Sophie, avec qui il avait fait l’amour avant d’être tué. Un copain, Jean, rend visite à Sophie. Guillaume reconnaît en lui son assassin et le fait comprendre à Sophie.



* * *



Les parents de Sophie me rendent visite dans la matinée. Ils ne prennent pas la peine d’enfiler un maillot de bain et plongent tout nus dans la piscine. Leurs caresses me remplissent d’amertume. Cela sera pareil lorsque Sophie et son nouveau compagnon viendront se baigner. Cette pensée morose m’ôte l’envie de participer à leurs jeux érotiques.


Puis, je préfère limiter mes interventions à Sophie, c’est plus prudent. Il ne faudrait pas qu’ils prennent peur et demandent à un exorciste de « purifier » la piscine ! Bien que j’aie la conviction de ne pas être un démon, je préfère ne pas tenter l’expérience. Si jamais un prêtre avait une influence sur moi, comment dans ces conditions accomplir ma mission ?


En début d’après-midi je reconnais les pas de ma bien-aimée. Elle s’assied au bord, trempe les bouts de doigts. Je me précipite. J’arrive in extremis à envelopper l’ongle.



Elle plonge la main que je presse de mes ondes. J’essaye de l’attirer dans l’eau pour lui procurer du plaisir. Elle résiste.



Je me contente de caresses sur la paume et les doigts.



Julien ? Il me semble connaître ce nom, quant à savoir qui il désigne… mystère.



Ma pauvre Sophie, dans mon état je suis incapable de te répondre et en plus, j’ai beau fouiller dans mes souvenirs, rien qui se rattache à un Julien. Il me faudrait un indice, un objet, peut-être Julien lui-même pour réactiver ma mémoire.



Maxime, le frère de Sophie, apparaît dans mon champ de vision. Il n’est vêtu que d’un short léger.



Platch ! Sophie pousse son frère à l’eau. Compris ! J’ai le droit de m’amuser avec le gamin car ce n’est encore qu’un gamin malgré ses dix-huit ans. Je le fais tourner, creuse un tourbillon où il s’enfonce. Je ne veux pas sa mort, non, juste le secouer comme sa sœur m’invite à le faire. Je le laisse aspirer une bonne goulée et l’attire vers le fond. En sautillant il rejoint la partie de la piscine où il a pied. Je l’accompagne, le pousse même dans la bonne direction.



J’enveloppe ses cuisses d’ondes liquides.



Maxime hésite. Il ouvre la bouche, la referme. Je devine qu’il a peur du ridicule. Pour l’encourager, je l’enveloppe de mes ondes. Il se lance.



J’écarte le tissu léger du short. Il ne porte pas de slip, je me glisse à l’intérieur et agite les testicules.



J’appuie ma caresse.



À force de vibrations, le short glisse vers le bas dégageant le sexe.



Fort de l’encouragement je manipule la verge et j’ai la satisfaction de voir mes attentions récompensées ! Au bout d’une petite minute environ, j’enveloppe comme si je la tétais une tige bien raide. Le garçon ne bouge plus. Il ferme les yeux, concentré sur les caresses que je m’efforce de dispenser. Hé ! Hé ! C’est qu’il a l’air d’apprécier le bougre ! Il ouvre et ferme la bouche sur un cri silencieux.



Maxime, vexé, échappe à mon emprise. Il grimpe l’échelle et émerge de l’eau la queue pointant droit devant lui.



Le jeune homme remonte son short en grommelant et disparaît de ma perception. Je suis « tout chose » d’avoir manipulé le symbole de la virilité masculine. J’ai l’intime conviction que j’ai déjà pratiqué cette caresse dans ma vie… j’allais dire antérieure. Comment expliquer autrement que les mouvements de succion sur le sexe raidi me soient venus spontanément ? Maxime et sa sœur auraient-ils raison ? J’étais peut-être homo avant de rencontrer la jeune fille ? J’ai hâte de voir, non de toucher le dénommé Julien. À son contact les souvenirs réapparaîtront… j’espère…


Je me rends compte brusquement que depuis le plongeon de Maxime dans la piscine, j’ai négligé de caresser la main que Sophie laisse à ma disposition. Je me concentre sur les doigts reproduisant les tétées comme sur des petits sexes.



Je veux l’attirer dans l’eau. Elle retire la main.



C’est qu’elle me ferait une crise de jalousie ! Et alors ? En quoi avoir aimé un garçon avant de la connaître, si c’est bien de cela dont il s’agit, diminue l’amour que j’ai éprouvé pour elle, que j’éprouve toujours malgré mon état d’ectoplasme ?



oooOOOooo




Sophie a disparu. Est-elle en colère contre moi ? M’abandonne-t-elle ? Ah non ! La voilà !



À qui parle-t-elle ? Julien ?




Cette voix ! Je la reconnaîtrais entre mille ! Je suis tout à coup transporté dans la tiédeur de ma chambre. Il y a quelqu’un allongé à côté de moi sur le lit. Je ne distingue pas le visage mais je l’entends susurrer :


  • — Laisse-moi t’aimer, accepte mes caresses…

… Tandis que des mains cajoleuses épousent les formes de mon corps. Brrr ! Un frémissement parcourt la piscine et trouble la surface.




Il obéit car j’aperçois deux jambes à peine poilues qui pendent et deux pieds qui trempent dans l’eau…


Julien ! Mais oui, Julien ! Comment ai-je pu l’oublier ! J’aurais juré qu’un premier amour reste indélébile même après la mort, car il s’agissait bien de mon premier amour. Il faut croire qu’il n’en est rien, que la grande faucheuse efface tout… enfin, non, pas tout puisque je me rappelle, à retardement peut-être mais avec une netteté surprenante, la nuit où j’ai découvert le vrai plaisir, celui de recevoir et en même temps de donner…


J’étais seul à la maison ce soir-là. Mes parents m’avaient abandonné deux jours pour rendre visite à une tante éloignée que je n’aimais pas. Comment avais-je eu le courage d’inviter Julien ? Ou était-ce lui qui l’avait proposé ? Cela reste flou dans mon esprit. Toujours est-il que j’étais ravi qu’il passe la nuit chez moi. Je me revois l’accueillant tremblant sur seuil de l’appartement…



Je suis heureux et gêné à la fois. Je n’ose pas l’embrasser, le serrer contre moi malgré une terrible envie. Ne va-t-il pas mal prendre mes manifestations d’amitié ? De son côté, il paraît emprunté. Je l’invite à s’asseoir au salon. Il refuse, préférant déposer tout de suite ses affaires dans la chambre que je lui ai réservée. Le rouge de la confusion monte à mon visage quand je lui avoue que j’ai oublié de préparer un lit pour lui… Ce qui est exact. Mais en l’énonçant je tremble de peur qu’il ne prenne cela pour une invitation malsaine à… À quoi ? Je ne saurais préciser, mes sentiments étant embrouillés à ce sujet. Il me rassure en disant que cela ne le gêne pas de partager ma chambre :


  • — Cela fera moins de travail pour la maîtresse de maison, ajoute-t-il en riant.

Une fois ses affaires déposées, nous restons immobiles, face à face près du lit. Je veux parler, lui crier le plaisir d’être en sa compagnie, mais les mots ne franchissent pas mes lèvres. Par un effort quasi surhumain, je parviens à prendre sa main. Il me sourit.


  • — Je suis content de ton invitation tu sais…



Tiens, voilà que je me souviens : c’est moi qui l’avais prié de venir à la maison…



…Il y a longtemps que je désire être ton ami.


  • — Moi au-au-aussi-si, j’arrive à balbutier.

Il s’assied sur le lit, m’attire à ses côtés. Nos genoux se touchent, lui comme moi sommes en short, jambes nues. Il pose la main sur ma cuisse…



Oh ! Le frisson qui m’a parcouru ! J’en frémis encore au souvenir…



J’ai la chair de poule et le frottement de ses doigts me fait un bien immense. Ils tournent, entraînant quelques poils follets, remontant tout doucement vers l’ourlet du short sous lequel ils se glissent.


  • — Que… qu’est-ce que tu fais ?
  • — T’aimes pas ? Je te gêne ? interroge-t-il sans cesser, par bonheur, le ballet de sa main. Si, je le vois bien. Tu sais, il est naturel entre copains de manifester son amitié par des gestes tendres.

Les doigts atteignent une bourse coincée hors du slip et la triturent doucement. Je me dis qu’il ne doit pas savoir ce qu’il touche sinon il s’arrêterait. Je n’ose bouger, priant qu’il continue tant la caresse est agréable. Je serais resté là des heures si ma verge ne s’était dilatée, déformant le devant de mon short. J’ai honte de cette manifestation sexuelle qui cadre mal dans mon esprit avec la pureté des sentiments qu’il affiche à mon égard.


  • — Excuse-moi, je dois préparer à manger.

Il me suit dans la cuisine. Pendant le repas et le DVD que j’avais sélectionné pour sa venue, il ne fait aucun commentaire sur ce qui s’est passé dans la chambre, moi non plus. Ce n’est qu’une fois la télévision éteinte et que nous sirotons un peu de cognac dérobé à mes parents qu’il m’interroge.


  • — Pourquoi tu es parti de la chambre tout à l’heure ?
  • — Ben, pour préparer le repas !
  • — Guillaume, je t’en prie, sois franc avec moi ! T’étais pas bien ?

Je ne sais plus où me mettre, d’autant que sa main réédite la caresse sur ma cuisse.


  • — Si mais…
  • — Allez ! Un peu de courage… Qu’est-ce que t’essayes de me cacher ?
  • — Euh… J’aimais bien tes caresses, mais… je… je…

Oh ! Le ballet des doigts sur ma peau ! Je sens, je vois ma queue se redresser et dessiner une bosse sous le short. Je devrais m’enfuir. Au lieu de cela je reste immobile regardant sa main tourner doucement sur mes poils.


  • — Pourquoi t’es parti si tu appréciais ?

Oui, pourquoi suis-je parti ? Ses doigts se font inquisiteurs. Ma verge se relève de plus en plus.


  • — Euh… Elles n’étaient pas sans effet… J’avais honte…
  • — Honte de bander ? Comme maintenant ? Non, non ne t’en va pas, s’empresse-t-il d’ajouter devant mon mouvement de recul. C’est une réaction naturelle. T’as pas à avoir honte. À moi aussi de te caresser ça me fait de l’effet… Touche !

Ses doigts quittent ma peau. La déception me fait frémir. Cela ne dure pas. Ils emprisonnent ma main et la posent sur son sexe en appuyant dessus pour éprouver sa raideur.


  • — Tu vois ! Je n’ai pas honte moi ! dit-il en reprenant la caresse sur ma cuisse.

Je n’ose pas bouger. Je sens sous ma paume la verge se soulever par saccades, je suis à la fois gêné de toucher un garçon et fier d’inspirer du désir. Je m’enhardis, j’essaye d’attraper la tige vivante à travers le tissu.


  • — Tu peux ouvrir la braguette si tu veux.

Me montrant l’exemple, il défait les premiers boutons de mon short. Je n’ose l’imiter. Ce n’est que lorsque sa main se referme sur la hampe de mon sexe, m’arrachant un soupir de plaisir, que je comprends qu’il n’attend que cela. En tremblant, je descends la fermeture éclair et extrais la queue palpitante de sa gangue de coton, la première fois que je touche un autre sexe que le mien.


Nous nous caressons plusieurs minutes. Jamais auparavant je n’ai autant bandé, à la limite de la douleur. Je ne peux retenir un gémissement lorsqu’il tente de décalotter le gland.


  • — Aïe !
  • — Excuse-moi, je t’ai fait mal ? Oh je vois ! Tu es puceau.
  • — Euh, j’ai jamais fait l’amour. Et toi ?
  • — Moi si, dit-il avec un gros soupir.

J’apprendrai plus tard qu’il n’a pas gardé un bon souvenir de sa première fois. Il se reprend bien vite :


  • — Regarde !

Il tire sur le prépuce découvrant le gland en totalité. Je reste fasciné par le bout violacé fendu à son sommet.


  • — Je peux ?

Je remonte et descends la peau fine, faisant tour à tour apparaître et disparaître le bouclier, regrettant qu’il ne puisse en faire autant avec moi. Il ferme les yeux et respire profondément. Tout à coup, il retire le sexe de ma main.


  • — Si on allait au lit… Euh… Je suis fatigué.

Avant de rejoindre la chambre, je remets un peu d’ordre dans le salon. Julien s’est déshabillé. Il farfouille dans son sac Je vois son dos, ses fesses et entre les cuisses, les testicules presque lisses. Cela déclenche chez moi une bouffée de chaleur. Il se retourne vers moi. Son sexe au repos pend à moitié, au milieu des poils pubiens. Où est la verge triomphante de tout à l’heure ?


  • — Zut ! Je crois que j’ai oublié mon pyjama, s’excuse-t-il. D’habitude tu comprends, j’en porte pas. J’y ai pas pensé. Tu peux m’en prêter un ?
  • — Tu peux dormir tout nu, je voudrais pas que tu changes tes habitudes pour moi.

J’ajoute, poussé par une inspiration subite :


  • — Pour pas te gêner je ferai de même… si tu es d’accord.
  • — Je suis d’accord, sourit-il.

Je me déshabille à la hâte et m’enfouis tout honteux sous les couvertures où il vient me rejoindre. Il n’est peut-être pas gêné mais moi si ! Quelle idée saugrenue ! Que va-t-il penser de moi ? N’empêche… De le savoir nu à mes côtés ajouté au frottement du drap sur mon sexe, déclenche une érection magistrale.


  • — Je te remercie, me susurre-t-il dans l’oreille… Laisse-moi t’aimer, accepte mes caresses…

Ses mains épousent les formes de mon corps se faufilent partout mais en évitant la verge dressée. Je défaille presque de bonheur. C’est la première fois que quelqu’un me caresse ainsi. Que ce soit un garçon n’a aucune importance. J’ai tout à coup envie de lui rendre une parcelle du plaisir qu’il me procure. J’avance les doigts à la recherche de son sexe que je trouve raide, palpitant.


  • — Oui… murmure-t-il.
  • — Aaah ! je réplique en écho quand ses doigts entourent ma queue.

Sa bouche glisse sur ma poitrine, ses lèvres essayent de happer mes petits tétons que je sens s’ériger. Une langue vient agacer le nombril. Je frémis, je suis couvert de chair de poule mais cela ne l’arrête pas… je ne veux pas qu’il cesse… Une secousse m’ébranle quand sa bouche se referme sur la pointe de ma verge. Il me suce ! Par un reste de pudeur je tente de me dérober.


  • — Non, s’il te plaît, accorde-moi le plaisir de déguster ton nectar de puceau.

Je ne comprends pas ce qu’il veut dire mais le laisse faire, c’est si bon ! Le ballet de la langue sur le bout du gland, les caresses de la main sur la tige, l’énervement dû à cette soirée extraordinaire me conduisent rapidement au dénouement. Un éclair transperce mon bas-ventre. Ah ! Aucune comparaison avec mes masturbations solitaires ! Il continue à lécher mon sexe tant qu’il conserve un peu de raideur. Puis il rampe contre mon corps et m’offre ses lèvres. J’ai déjà embrassé des filles mais là…


Quand nous reprenons haleine, il me fait tourner, le dos contre son ventre.


  • — Laisse-toi faire… laisse-toi aimer…

Un doigt humide ouvre la raie entre mes fesses.


  • — Décontracte-toi… oui… comme ça.

Le doigt tourne autour de l’anus m’arrachant des gémissements de plaisir. Ah que c’est bon ! C’est pire quand une phalange trempée de salive s’introduit pendant que ma verge se relève sous une douce caresse.


  • — Aah ! Oui ! Aime-moi !
  • — C’est bien ce que tu veux ? Tu n’as pas peur ?
  • — Non ! Prends-moi !
  • — Alors, mets-toi à quatre pattes, le cul en l’air. Ainsi l’introduction sera facilitée.

J’obéis, tremblant de désir et d’appréhension. Il écarte les lobes de mes fesses et applique des baisers sur la rosette tout en la léchant. Sa langue s’enfonce d’un petit centimètre.


  • — Ooh ! Ouiii !

Un doigt puis deux la remplacent. Ils vont et viennent tout en tournant. Je comprends qu’il masse mon sphincter pour préparer l’introduction. Tout à coup je prends peur. Est-ce que ça va me faire mal ? Je veux me dégager mais je n’en ai plus la force. Il n’est plus temps de reculer. Une grosseur douce que je devine être le gland appuie sur la rondelle.


  • — Aah ! Guillaume ! Ouvre-toi ! Laisse-toi envahir par mon amour.
  • — Aah !

Une douleur passagère… Les chairs s’écartent… Un manchon dilate mon fondement… Ça s’enfonce… Encore… Ça n’en finit plus d’entrer… Ah si ! Des poils chatouillent mes fesses, la queue reste immobile dans mon ventre. Ce n’est pas désagréable au contraire. Mon sexe qui avait perdu sa raideur pendant les préparatifs manifeste son contentement. Je tente de le caresser.


  • — Laisse-moi faire, intervient Julien en remplaçant par sa main les doigts que j’avais lancés à sa recherche. T’as mal ?
  • — Non.
  • — Je peux y aller alors ?

Il recule la verge de quelques centimètres. Oh ! Cette impression ! Comme si tous mes viscères suivaient le gland qui se retire. Après quelques secondes d’immobilité il se renfonce. Je sens ses couilles battre contre mes fesses. Un instant de repos et il se retire. Les va-et-vient de la queue commencent à produire leur effet.


Je gémis, tourne la tête de part et d’autre du coussin sur lequel elle repose. La caresse sur mon sexe porte mon plaisir à un paroxysme que je n’ai jamais atteint auparavant. Julien fait attention de ne pas décalotter le gland. Il ne veut pas que je perde mon pucelage dans sa main. Il a d’autres projets pour cela.


Ma jouissance augmente à chaque pénétration. Dix fois je crois éjaculer, dix fois Julien, averti par la vibration de ma queue et mes gémissements, marque un temps d’arrêt pour reprendre de plus belle. À la fin il s’écrie :


  • — Aaah ! J’en peux plus ! Aah ! Je viens !

Des ondes de pression déforment sa verge et je sens un liquide chaud couler dans mon intestin. Cela ouvre les vannes de mon plaisir qui vient asperger la main de mon amant. Sous le poignard de la jouissance je perds connaissance quelques instants. Quand j’ouvre les yeux, Julien me regarde tendrement.


  • — Qu’est-ce qui m’est arrivé ?
  • — Un petit éblouissement…
  • — Nous… nous avons fait l’amour ?
  • — Oui. Alors ? C’était bien ?

Je me réfugie contre son épaule au lieu de répondre.


  • — Tu regrettes pas de m’avoir accepté dans ton lit ?
  • — Oh non !… Dis… J’aimerais te rendre un peu du bonheur que tu m’as procuré… Tu veux bien ?
  • — Et m’offrir ton pucelage par la même occasion ? Oh Guillaume ! Rien ne saurait me faire plus plaisir !
  • — Tu… tu m’aideras ? J’ai peur de pas savoir.
  • — Compte sur moi… Mais nous devons attendre quelques instant, sourit-il en manipulant ma verge encore souple…



En y repensant plus tard et même à présent où je suis réduit à l’état d’ectoplasme, je ne saurais dire ce que je préférais, perforer son cul ou recevoir sa queue. Après cette première nuit riche en découvertes, nous nous sommes souvent retrouvés. Julien m’apprit à lui rendre les caresses buccales, à recevoir le sperme sur la langue. Quand les circonstances nous séparaient pour quelques jours, nous fêtions nos retrouvailles par un soixante-neuf torride avant la possession. Nous prenions des précautions inouïes pour ne pas nous faire remarquer en public mais je sais maintenant que c’était inutile… « La précaution inutile » ! Voilà que je me mets à parler comme Beaumarchais !


Les images défilent dans mon esprit à une vitesse prodigieuse. Il ne m’a fallu que quelques secondes pour tout revivre, quelques secondes pendant lesquelles j’en oubliais de m’occuper des quatre pieds qui faisaient des ronds dans l’eau.



Au tour de Julien de s’exclamer car je lui prodigue la même caresse. Je m’amuse à les cajoler tous les deux. Cela me fait plaisir de m’occuper de mes deux amours en même temps. Brusquement Sophie retire ses pieds de l’eau.



Je les entends soupirer. Quelques secondes de silence…



Sophie saute dans la piscine.



Elle attire Julien qui saute à son tour. Le coton du slip s’imbibe d’eau, devient presque transparent et souligne les contours de la queue, cette queue que j’ai tant caressée ! Les deux nageurs n’osent se rapprocher l’un de l’autre. Je les enveloppe de mes ondes. Sophie se laisse ballotter, Julien tente de résister.



Je les entoure chacun d’un tourbillon et les fais valser.



Julien ne résiste plus et se laisse emporter. Je précise mes caresses, Sophie saisit mon intention.



Elle dégrafe le soutien-gorge qu’elle jette sur la margelle puis ôte son maillot.



Le slip trempé rejoint le bikini. Plus rien ne s’oppose à mes investigations. Je me dédouble prodiguant à chacun mes massages érotiques. L’entraînement auquel je m’astreins pendant la nuit porte ses fruits. J’arrive à manipuler le liquide, le transformant en autant de paumes, de doigts, de bouches, de sexes même. Ils flottent les yeux fermés sur leur plaisir. Sophie retrouve les sensations que je lui ai fait découvrir et Julien, béat, ne se pose plus de questions, la raideur de son sexe atteste de son contentement…




À suivre