n° 12731 | Fiche technique | 22889 caractères | 22889 4025 Temps de lecture estimé : 17 mn |
18/07/08 |
Résumé: Le quatrième épisode raconte comment la jeune femme réalise son désir de soleil, de baignade et de plage naturiste dans une calanque, en compagnie du VRP. | ||||
Critères: #aventure fh hplusag plage autostop nudisme | ||||
Auteur : Lucien Ramier (Trois de ces aventures, sur fond de réel, sont publiées) Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Voyage de noces en auto-stop Chapitre 04 | Fin provisoire |
Résumé du premier épisode N° 11393 : "Un si gentil petit couple"
Deux jeunes mariés, Alain et Valérie, n’ont plus de voiture, suite à un accident sans gravité pour eux. Mais leur voiture est hors d’usage. Un VRP rêve de leur procurer un long voyage plein d’aventures. Mais est-ce vraiment désintéressé de sa part ?
Résumé du second épisode N° 11463 : "Tous les amoureux ne sont pas raisonnables"
Lors d’un pèlerinage à la Mare au Diable de George Sand, les amoureux dévoilent certains secrets de leur vie qui intéressent le VRP, pour la suite du voyage.
Résumé du troisième épisode N° 12648 : "Séduction d’un jour"
On approche du midi ensoleillé en ce début juillet. Ils achètent des habits plus légers et plus adaptés mais surtout plus séduisants pour la jeune mariée en voyage de noce. Ces nouveaux habits vont susciter des problèmes inattendus. Le jeune marié Alain, un peu jaloux, se demande s’il doit continuer le voyage avec le VRP.
Ce que femme veut, Dieu le veut
Six heures du matin, le soleil se lève. Persuadé que le voyage va continuer en compagnie de mes jeunes mariés pris en auto-stop pour leur voyage de noce, j’écarte les rideaux de la cabine du fourgon. Quelle n’est pas ma surprise : leur tente canadienne, où ils dormaient, n’est plus là. Ils sont partis. Un sentiment d’échec et de raté m’envahit aussitôt. Moi qui comptais tant faire plaisir à ces jeunes mariés. Je m’étais promis de leur offrir un voyage de noce d’une semaine complète en auto-stop, comme je l’aurais rêvé moi-même autrefois, il y a quinze ans.
Avant d’entreprendre quoi que ce soit – je ne plie même pas la literie dans mon camping, comme d’habitude – je me rends immédiatement au bureau du camping pour voir le gardien. Je lui explique que je suis arrivé hier soir en compagnie de jeunes auto-stoppeurs et que j’ai trouvé la porte du camping fermée. Pour cette raison, je suis resté sur le parking extérieur, devant la porte d’entrée du terrain. Mes jeunes accompagnateurs, ont donc installé hier soir leur tente au nez du camping-car, sur la pelouse.
Je quitte le bureau déçu. Je pense que Alain a dû décider Valérie à continuer l’auto- stop sans mon aide. Son regard, hier quand j’ai affirmé à Valérie que sa robe était sexy, trahissait une certaine inquiétude à l’égard de mes réactions admiratives. Ce n’était donc pas non plus du cinéma quand je l’ai surpris à déclarer à sa jeune épouse qu’il ne voulait plus continuer le stop en ma compagnie. Il était bien un peu jaloux. Pourtant sa jeune femme désirait tant ce voyage au soleil. C’est elle qui avait décidé son jeune mari Alain à me suivre la semaine dernière, lors de notre première rencontre, sur le bord de la route, à la Flèche, dans la Sarthe. Elle voulait aller vivre l’aventure d’un long voyage, et découvrir le naturisme dans le midi. Elle avait commencé à lire avec beaucoup d’intérêt le livre d’Alain Descamps sur « Le nu et le vêtement ».
En repliant ma couchette, je trouve le livre et le blouson d’Alain, sur une banquette.
Un petit marqueur émerge d’une page du livre que lisait hier soir encore Valérie. Et je lis sur ce petit papier blanc :
Ne soyez pas inquiet, nous allons nous revoir. Je laisse le blouson d’Alain. Je sais qu’il y tient plus que tout. Il va sûrement se décider à vous attendre avec moi sur le bord de la route pour le récupérer. Rendez-vous au Pontet, sur la nationale en direction d’Avignon. Je vous ferai signe au bord de la route
Le Pontet n’est pas loin d’Avignon juste après la sortie de l’autoroute. Je me dis qu’il faut aussi qu’ils aient eu la chance de poursuivre jusque là-bas. Comme ils sont partis il y a plus d’une heure, ils m’attendent peut-être déjà là-bas. En un quart d’heure seulement, le petit déjeuner et la toilette sont expédiés et me voilà parti dans l’espoir de les revoir.
Je sors de l’autoroute en Avignon Nord. Et sans surprise, sur la route près du Pontet, je vois Alain avec son sac qui me fait le signe de stop, pouce en avant. Je m’arrête à 50 mètres et ils accourent tous les deux.
Il me sourit aussitôt en me remerciant, comme si rien ne s’était passé.
Presque aussitôt ils montent tous les deux. J’avais décidé d’adopter la plus grande discrétion à ces retrouvailles, prévisibles pour moi et de ne rien dire. Je voulais faire, moi aussi, celui qui ne s’est aperçu de rien. C’est une histoire qu’ils ont dû régler ensemble.
Valérie, grâce au stratagème du blouson oublié et du petit mot, avait bien prémédité son coup hier soir, sans aucun doute sur la route en direction d’Orange, après leur discussion en tête-à-tête dans les champs de noyers. Elle voulait à tout prix poursuivre ce voyage en ma compagnie, pour aller dans le midi, au soleil, séduite par l’aventure ou le naturisme. Vous apprendrez comme moi plus tard pourquoi Alain tient tant à ce blouson.
Je me rappelle alors ce proverbe : "Ce que femme veut Dieu le veut"
Comment résister à une si charmante jeune épouse ? Alain a voulu affirmer son autorité certes, mais Valérie a emporté la décision de la poursuite de ce voyage par la ruse.
Je suis très content de ces retrouvailles et je remets la cassette fétiche. L’autoradio entonne à nouveau :
Ils se sont trouvés au bord du chemin
Sur l’autoroute des vacances
C’était sans doute un jour de chance.
Le jour de chance c’est aussi pour moi de mener jusqu’au bout cette expérience. Je veux offrir à ce jeune couple un magnifique voyage de noce en auto-stop en ce début juillet, dans le midi.
J’ai fini mon travail en Avignon et j’ai hâte de savoir s’ils vont être au rendez-vous fixé malgré le faux-bond de ce matin. Ils sont bien là au point de rendez-vous précis. Un peu plus et je ne les aurais pas reconnus. Je suis surpris de les retrouver tous les deux en shorts. Ils ont acheté pratiquement le même. Alain a revêtu une chemisette bleue toute neuve qui lui va bien et Valérie un chemisier de la même couleur qui met en valeur sa belle poitrine.
Ces quelques explications ont semblé éclaircir mes intentions aux yeux d’Alain.
Il est 13 heures et nous arrêtons pour le pique-nique de midi dans un petit bosquet de l’aire d’autoroute, entre Salon de Provence et Toulon. J’ai acheté une salade niçoise et de superbes melons de Cavaillon. De vraies tranches de miel comme l’indique la publicité. Mes auto-stoppeurs normands sont très détendus maintenant et savourent pleinement l’instant de ce voyage au soleil. Alain cependant soulève un petit bémol à ce bien être.
Effectivement leurs chants emplissent l’atmosphère chaude, sèche et pesante pour ce Normand de Corneville, habitué aux vertes et fraîches prairies silencieuses de la vallée d’Auge.
Valérie tout comme moi, aime la chaleur et les chants stridents. Elle semble dans son élément.
Au bout d’une demi-heure seulement, j’arrête le camion sur un parking proche de l’endroit ou je suppose trouver la calanque. J’ai repéré l’autre jour, vu de la petite plage encaissée dans les pinèdes, un point de repère : le fort en haut de la montagne. Une dizaine de voitures sont déjà là, sur un petit parking isolé et sauvage, au flanc de la montagne. C’est une sorte de garrigue. Un incendie l’an dernier, a détruit la forêt.
Après avoir laissé une grande partie de nos vêtements dans le fourgon fermé à clé, il nous suffit de rejoindre la mer par des sentiers étroits qui serpentent entre des petits buissons, reliques calcinées. La pente est toute fleurie en ce début juillet. C’est une belle revanche de la nature blessée.
Valérie et Alain ont revêtu seulement un short et un tee-shirt, tout comme moi, pour rejoindre la plage. Je prends la précaution de prendre un petit sac pour emporter mes papiers précieux. Je les invite à y joindre les leurs, par sage précaution. Je confie le sac à Alain qui accepte volontiers.
Deux cent mètres de ce sentier ardu et déjà, entre les pins rescapés du feu, les rochers caressés par la mer toute bleue apparaissent. Je sens une certaine réticence chez Alain qui me questionne d’un air un peu inquiet :
Valérie, l’étudiante en médecine de Rouen, l’encourage à son tour :
Un dernier raidillon franchi, et nous débouchons tous les trois dans la calanque. Une vingtaine de naturistes est déjà là, en ce début de saison. Ce sont des familles, hommes, femmes et enfants de La Seyne ou de Toulon tout proche, qui viennent ici, dans ce coin de nature magnifique. Je salue en arrivant un ami naturiste qui me reconnaît. J’amène mes deux amis près d’un rocher, sur cette petite plage. Sans hésiter j’enlève tous mes vêtements, comme tout naturiste habitué. Je ne peux m’empêcher de jeter un petit coup d’œil discret à mes jeunes mariés qui font de même sans aucune gêne apparente.
Alain est un peu gêné par la blancheur de sa peau qu’il n’a jamais exposée au soleil. Je remarque sa poitrine plate, ornée seulement de quelques duvets de poils noirs, son ventre plat et sa verge au repos qui semble d’une belle taille. J’imagine qu’en érection elle doit avoir des proportions qui doivent faire le bonheur de sa jeune femme Valérie.
J’entrevois la jolie poitrine de sa jeune épouse et ses seins blancs, ornés d’une superbe aréole qui entoure les tétins érigés sous le soleil. Elle remarque l’embarras de mon regard furtif et elle répond par un sourire un peu amusé. Elle regarde sans complexe mon sexe. Je crains toujours, en de telles circonstances, qu’une érection se dessine peu à peu. D’autant que je ne peux m’empêcher de regarder la touffe noire des poils de son pubis et la ligne parfaite de ses hanches en poignées d’amour.
J’ai installé mon tapis de plage près d’Alain et des naturistes bronzés et dorés sur tranche. Des habitués de cette calanque sont venus nous souhaiter la bienvenue. Certains me reconnaissent et je fais rapidement les présentations au petit groupe sympathique qui est venu nous accueillir.
Alain se porte immédiatement volontaire. Quant à Valérie je la sens désireuse d’aller bien vite goûter au plaisir de la baignade. J’hésite à l’accompagner immédiatement, je crains une réaction de jalousie de son jeune mari, comme hier soir. Je m’assieds sur ma serviette de bain, près d’un rocher et je la regarde nager vers une roche que je connais bien. C’est précisément là que je me rends d’habitude à la nage, quand je viens ici. J’hésite un peu à la rejoindre, pourtant je vois Alain pris par sa partie de boule. Il n’est pas maladroit et il prend goût à épater tous ces méridionaux. Je me dis que ce serait peut-être le bon moment pour aller la rejoindre. Valérie me regarde avec insistance de son rocher où elle vient de s’asseoir et me fait signe de venir.
C’est Alain qui me lance :
Je pense que ce ne doit pas être le cas. L’eau est peu profonde à cet endroit. Cinq ou six naturistes se baignent autour d’elle dans cette petite calanque, je ne serai pas seul avec Valérie.
Son jeune mari ne doit pas me le dire deux fois, je plonge immédiatement et j’arrive au rocher. C’est toujours un plaisir pour moi de me retrouver entièrement nu dans cette eau claire. Aujourd’hui le charme n’est plus le même que d’habitude. Je réalise tout à coup que je vais rejoindre cette jeune et belle personne et que je vais me retrouver avec elle sur ce coin de rocher. Alain, malgré sa participation passionnée à sa partie de boule, doit jeter un petit coup d’œil de temps en temps du côté de sa jeune épouse. Je me dois de rester le plus discret possible et d’éviter toute attitude provocante.
Telle une sirène nonchalamment étendue sur son rocher, Valérie me regarde nager et m’approcher du rocher où elle s’est allongée. Le bout de ses orteils affleure la surface de l’eau. Ses cuisses sont légèrement écartées et laissent entrevoir son petit nid d’amour. Elle est magnifique, encore plus belle que je ne l’imaginais dans sa robe rouge, à Lyon. La réaction ne se fait pas attendre et je sens mon pénis qui grossit de plus en plus. S’en serait-elle aperçue ? Car l’eau est si pure et si claire qu’elle ne doit rien cacher de mon anatomie. Je l’entends murmurer dans ma direction, avec discrétion :
Sa réflexion me réjouit et je ris de bon cœur. Je me sens heureux tout à coup, en présence de cette jolie femme. Je reprends pied à quelques mètres du rocher sur un fond de petites roches ou s’agglutinent quelques algues.
Pour toute réponse elle me sourit et me glisse :
En marchant vers le rocher pour la rejoindre, je sens une vive douleur dans le pied. Aussitôt je pense que j’ai dû marcher sur un oursin. Je sors mon pied de l’eau et une dame qui se baigne près de là me dit :
Je remercie cette dame qui veut se porter à mon secours. Valérie, qui vient de faire un stage au CHU de Rouen avec les infirmières, me semble tout à fait qualifiée pour cette petite opération chirurgicale. Elle se remet à l’eau et vient me rejoindre. Elle se saisit de mon pied. Je le pose sur le bord du rocher. Par chance les épines ne sont pas trop enfoncées et avec ses ongles elle réussit à sortir quatre piquants de la plante de mon pied. La douleur sur le coup ne m’a pas fait réaliser la situation avantageuse que me réservait cette petite opération. Elle s’est approchée tout près de moi et ses pieds frôlent mon autre pied dans l’eau. Je sens sa main qui frôle ma cuisse pour la soutenir. Ce contact m’électrise et redonne un nouvel élan à mon érection un peu diminuée par ces piqûres d’oursins subites et inattendues.
Je ne sens rien. Mais j’imagine que, si je lui dis de regarder, les soins vont se prolonger, peut-être d’une façon encore plus agréable. Son petit sourire me fait deviner qu’elle voudrait bien m’approcher encore pour m’examiner de plus près. Sous son air de ne pas y toucher, j’imagine qu’elle pourrait peut-être me procurer encore du plaisir. Je lui réponds d’un air qui se veut innocent :
L’opération à l’autre pied semble plus propice au rapprochement réciproque de nos deux corps à moitié immergés. Comme elle se penche au-dessus de mon pied, je sens la peau douce de ses seins qui frôlent volontairement le côté de ma hanche. L’eau très limpide ne cache rien de nos mouvements d’approche. La présence des autres naturistes, dans ce petit espace de baignade, oblige à une certaine réserve habituelle dans ces groupes familiaux qui se baignent nus. Alain sur la plage a jeté un coup d’œil dans notre direction.
Ces paroles sonnent comme un coup de clochette dans une cour d’école, signalant la fin de la récréation. La suite de la baignade se passe joyeusement, sans équivoque, en compagnie des autres naturistes. Valérie est bonne nageuse et ses explorations sous-marine ne lui font pas découvrir, j’en suis convaincu, que la flore des fonds marins. Je continue moi aussi la baignade et me console en me disant que ce que j’ai découvert ce jour-là me permet sans doute d’espérer d’autres lieux de baignades plus propices encore aux rapprochements intimes. Il nous reste encore mille kilomètres à parcourir et deux centres naturistes où aller camper.
En remontant la pente de la montagne qui nous conduit au parking, mes deux compagnons semblent heureux de ce bel après-midi. Alain s’est fait visiblement de bons amis boulistes parmi les naturistes de ce petit club. Valérie est enchantée de sa baignade et me demande quand sera la prochaine. En arrivant près des voitures des gens nous abordent, catastrophés :
Je me précipite aussitôt à l’intérieur du "fourgon-camping" par la porte de côté forcée par les voleurs. Elle a été laissée grande ouverte. Les sacs à dos de mes amis auto-stoppeurs ont été vidés entièrement. Tous leurs habits sont répandus à l’intérieur. Alain retrouve son blouson auquel il tenait tant ce matin. Il l’ausculte de près et pousse un "ouf ! " de soulagement.
Les papiers précieux étaient avec nous dans le sac apporté à la plage. Je me félicite vraiment de cette sage précaution. En faisant rapidement l’inventaire, je constate qu’il ne me manque que très peu de chose. Une calculette a disparu. Il en est de même pour mes deux jeunes amis.
Le soir est tombé et j’emmène mes amis au camping de Belle fontaine près d’Aubagne où je vais habituellement. J’en profite le soir pour me rendre à la douche presque en même temps qu’eux. Je devine que c’est là que je vais savoir vraiment ce qu’ils pensent. Comme d’habitude, ils sont entrés tous les deux dans la même cabine ! Je m’installe sans bruit dans celle d’à-côté. La curiosité est un vilain défaut, surtout dans ce confessionnal pas très catholique qu’est une douche de camping. Je veux savoir la vérité, s’ils sont vraiment heureux de ce voyage. C’est pour moi la plus belle des récompenses.
Je les entends rire et s’amuser sous la douche. J’imagine ce qu’ils font et je me dis que Alain a bien de la chance. Le bruit de l’eau ne m’empêche pas d’écouter leurs confidences.
Un arrêt de cette conversation me fait penser qu’ils entreprennent de faire l’amour, car j’entends les soupirs étouffés de la jeune femme.
Mon imagination vagabonde et mon désir de sexe s’amplifie tout à coup. Après cette baignade en une si belle compagnie, j’imagine que Valérie est venue volontairement me rejoindre. Je ne peux résister plus longtemps à me masturber. De l’autre côté de la cloison ses soupirs et ses petits cris créent l’atmosphère adéquate pour me procurer du plaisir.
J’ai attendu qu’ils sortent de la douche pour aller à mon tour rejoindre le fourgon. Je me demande encore si Valérie n’a pas deviné ce soir, que j’écoutais dans la cabine d’à-côté.