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n° 12735Fiche technique9900 caractères9900
Temps de lecture estimé : 7 mn
21/07/08
Résumé:  Dans le train, sans même qu'un mot soit échangé, le plaisir peut survenir...
Critères:  h fh inconnu train voir exhib hmast -occasion -voyeuroca -exhib -masth -train
Auteur : Isa Belle            Envoi mini-message

Série : L'entrain de Julien

Chapitre 02
L'entrain de Julien (2)

L’entrain de Julien (2)



Pendant un instant, je me sens totalement paralysé. Les tempes me battent, le cœur me saute dans la poitrine, ma gorge se noue. Et pourtant, je continue de bander violemment. Si elle voulait faire un esclandre, elle l’aurait déjà fait, me dis-je. Or, elle semble poursuivre sa lecture imperturbablement. Mais suis-je pour autant à l’abri d’un scandale ? Quelle honte ce serait si j’étais dénoncé comme exhibitionniste ! Cette perspective me terrorise et, en même temps, elle m’excite extraordinairement. Le plus facile serait sans doute d’arrêter tout et de me calmer en pensant à autre chose.


Pourtant, je sais déjà que, dans quelques heures, tout en me caressant en solitaire, je regretterai l’instant présent et l’opportunité qu’il m’offre. Je ne dois donc pas renoncer ; aussi fou que cela soit, il faut que je persévère. Seulement voilà, je suis confronté à une difficulté pratique : comment extirper ma verge du caleçon et du pantalon sans une manœuvre très ostensible ?


J’en suis là de mes réflexions lorsque je vois la femme se lever et disparaître par la porte du compartiment. Elle a laissé son livre sur son siège ; elle est donc certainement allée aux toilettes. Il faut que j’en profite ! Sans davantage hésiter, je plonge la main dans ma braguette et en extrait rapidement ma bite. Ainsi, sans vergogne, j’ai sous les yeux mon sexe nu, bandé à l’extrême. D’un geste de la main, je le décalotte complètement. Le gland est tout congestionné et une perle transparente suinte du méat.


Quelle obscénité ! Et la femme qui va revenir !


Pour me donner un sursis, j’ouvre mon journal à hauteur de mes cuisses, de telle sorte qu’il abrite mon pénis. Puis j’attends, le cœur battant la chamade.


La femme revient, se rassoit et se replonge dans son livre. Alors, en proie à une émotion violente, je soulève mon journal, ce qui a pour effet de me cacher le visage tandis que ma queue est désormais totalement visible. Et je compte mentalement jusqu’à vingt, convaincu que ce laps de temps sera suffisant pour qu’elle s’aperçoive de ma folie. Une étrange impression de nudité me parcourt tout le sexe et ajoute encore à mon excitation, au point que je ressens les prémices de la jouissance. Simultanément, une peur épouvantable me noue l’estomac.


Imperceptiblement, je baisse le bord du journal jusqu’à permettre à mon regard de passer par-dessus. Que vais-je découvrir ? A-t-elle vu ? S’en offusque-t-elle ? Va-t-elle m’interpeller ?


Je l’aperçois enfin. Elle lit. Mais son visage est rouge, très rouge. Incontestablement, elle est bouleversée. Si le scandale devait arriver, elle aurait sans doute déjà crié. Mais elle est peut-être trop timide pour s’y résoudre et son émotion pourrait traduire l’indignation plutôt que le trouble. Il faut donc qu’elle me voie la regarder au moment où elle jettera une nouvelle fois les yeux sur moi. Je reste donc dans la position, la moitié supérieure du visage bien visible au-dessus du journal.


Pour être furtif, cela fut furtif. Pourtant, elle vient bien de lever les yeux un instant et l’accentuation de sa rougeur ne laisse aucun doute sur l’étendue du constat qu’elle a pu faire. Oh que c’est bon ! Oh que je bande de me savoir ainsi épié.


Je laisse le journal reposer sur ma poitrine et je saisis ma bite dans la main droite et entame un lent va-et-vient. Quelle audace ! Quelle impudeur ! Je suis en train de me branler devant une inconnue. Je ne sais plus si c’est l’excitation, la peur, la honte ou la témérité qui me chamboule ainsi l’esprit et les sens. Un plaisir ineffable me transperce le ventre et me grimpe dans le sexe.


Fixant la femme avec le plus parfait sans-gêne, je m’aperçois que le livre qu’elle tient entre les mains tremble beaucoup. Sans même lever encore les yeux, elle se rend sans doute compte de ce qui se passe et elle en est très émue. Ce qui décuple ma volupté. Bien que ma caresse soit très lente, je sens la sève se préparer à bondir. Une vague suave déborde de mes couilles et m’étreint la base de la queue. Ça vient ! Et elle me regarde enfin : elle voit ! Oh le délice ! Tant pis pour tout ! Et j’éjacule avec force de longs jets de sperme qui retombent sur le sol, sur la banquette, mais aussi sur mon pantalon.


J’ai fermé les yeux, laissant les spasmes s’achever. Et je les garde fermés, car je vois venir l’instant piteux où je vais devoir essuyer les dégâts sous l’œil peut-être goguenard de la femme.


C’est sans plus la regarder une seule fois que je sors un mouchoir et éponge du mieux que je peux les traces de mon plaisir. Cette fois, la honte est seule, sans mélange. Et je hurle intérieurement mon désespoir de m’exposer ainsi de manière aussi humiliante. Lorsque j’estime avoir fait le maximum possible, je reprends mon journal et me décide enfin à regarder la femme. Elle a disparu.


Il faudra plus de trois semaines pour que je retrouve cette femme. Et je la retrouve une nouvelle fois dans un wagon vide et installés chacun aux mêmes places que celles que nous occupions lors de ma mémorable masturbation.


Elle est déjà plongée dans un livre lorsque je découvre sa présence. Evidemment, j’en suis immédiatement ému. À quoi vais-je donc pouvoir aujourd’hui me livrer pour revivre une aussi grande délectation sexuelle que la fois précédente ? Peut-être devrais-je d’abord attendre un peu pour voir si elle me manifeste un quelconque signe de connivence.


J’attends donc, les yeux surmontant à intervalle régulier le journal que je tiens dans les mains. À une occasion, elle a levé les yeux de sorte que nos regards se sont croisés. Mais si elle ne m’a semblé en rien hostile, je n’ai rien décelé non plus dans sa façon de me regarder qui trahisse une quelconque complicité.


Je continue de l’observer. Elle croise les jambes et sa jupe, assez courte, dévoile l’arrière de sa cuisse gauche. Il me semble qu’elle a favorisé cette vue qui, sans être hardie, n’en est pas moins charmante. Suis-je une nouvelle fois en train de me faire des illusions et de prendre mes désirs pour des réalités ou bien est-elle effectivement en train de se plaire à me laisser regarder sous sa jupe ? Après tout, il ne me coûte rien d’y croire, d’autant qu’il n’en faut pas davantage pour me raffermir la queue.


Je reste néanmoins coi, attendant la suite. Le temps s’écoule sans que rien ne se passe. Une première fois, la femme décroise et recroise les jambes. Ce qu’elle réitère quelques minutes plus tard. Mais cette fois, il m’a bien semblé qu’elle s’arrangeait pour avancer un peu les fesses sur la banquette, de telle sorte que sa cuisse soit bien davantage visible que la première fois. Et, effectivement, j’aperçois à présent la bande sombre du bas. Collants, bas à jarretelles ou auto-fixant, voilà ce que je ne puis dire. Mais le spectacle est bandant et je ne me fais pas faute de bander.


Cette femme aurait-elle le projet de se montrer coquine ? Je me le demande. Et surtout, je me demande comment l’y encourager. Bien sûr, si je me livre à quelque nouvelle exhibition que ce soit, le risque est grand de décourager ses propres initiatives. Il me semble donc préférable de ne point broncher et d’être patient. Mais que les choses évoluent lentement, que diable !


Elle ne tient plus à présent son livre que d’une main, l’autre reposant sur sa jupe. Et voilà que je crois m’apercevoir qu’elle pince très discrètement le tissu de sa jupe entre deux doigts pour remonter celle-ci imperceptiblement. Suis-je en train de me leurrer ou travaille-t-elle subrepticement à se retrousser ? Je ne quitte plus sa main des yeux, y guettant le moindre mouvement. Oui, elle se trousse. C’est ténu, mais indubitable.


L’excitation me monte à la tête. Non que la vision que j’ai d’elle devienne brusquement affriolante, car son geste est léger et sans conséquence spectaculaire. Mais de savoir qu’elle se livre à ce jeu et que celui-ci l’excite très certainement exacerbe ma propre excitation. Cette lenteur avec laquelle le scénario se déroule me rend fébrile. Nouveaux croisements de jambes. À force de patience, je dois admettre que les choses évoluent malgré tout. Cette fois, sa cuisse est plus visible que jamais et j’entrevois même une très fine bande de chair nue, nue et blanche, juste au-dessus de la bande sombre du bas. Un coup d’œil à son visage me permet de constater qu’elle est aussi rouge qu’elle le fut lorsque c’est moi qui m’exhibais.


J’aimerais lui manifester quelque chose : mon intérêt, mon excitation, mon admiration. Comment faire ? Lui adresser la parole, je n’ose même pas l’envisager. Je me suis arrangé pour que la bosse que ma bite imprime à mon pantalon soit bien visible, voilà le plus que je puisse faire pour l’instant. D’ailleurs, elle ne me regarde absolument pas.


Il n’empêche ! Sa main poursuit son patient travail de retroussage, au point qu’elle a à présent le bord de la jupe au milieu des cuisses. Le spectacle devient franchement coquin. Elle a les cuisses assez rondes, pleines et les bas qu’elle porte leur confèrent une teinte boucanée. Jusqu’où va-t-elle aller, voilà la question que je me pose, alors que mon excitation croît sans cesse.


Je ne résiste pas à l’envie de passer un doigt sur ma braguette, question de me donner des sensations à la queue.



(À suivre)