Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 12753Fiche technique16332 caractères16332
Temps de lecture estimé : 10 mn
28/07/08
Résumé:  Michel croit tenir la solution. Il entraîne son épouse dans un club échangiste.
Critères:  fhh hagé couple inconnu amour noculotte intermast pénétratio -amourpass -couple+h -boitenuit
Auteur : Cidoup            Envoi mini-message

Série : Défaillance

Chapitre 02 / 03
Le club échangiste

Résumé


Michel n’est plus capable de faire l’amour à Francine, sa jeune femme. Laurette, leur amie médecin, le confirme.






Je contrôle sur le carton d’invitation l’adresse de l’immeuble devant lequel nous nous trouvons, ma femme et moi. Au moment où je vais sonner à la porte, Francine retient mon bras.



Francine soupire.



J’appuie sur la sonnette…



---oOo---



Trois mois se sont écoulés depuis la révélation de mes problèmes d’érection. Trois mois que je ne suis plus capable de faire l’amour à ma femme, de vingt ans plus jeune alors que j’ai dépassé l’âge de la retraite. Nous avons appris à compenser, les caresses que nous échangeons le soir dans le lit comblent mes faibles exigences, mais à sa nervosité croissante, je constate qu’il n’en est pas de même pour Francine. Elle a besoin de nourritures sexuelles plus consistantes.


Vers qui me tourner ? Un amant ? Mon subconscient machiste y répugne. La laisser utiliser une queue en état de marche ? Je ne peux m’y opposer, mais je refuse d’être écarté. J’accepte l’idée qu’elle prenne du plaisir entre les bras – non, pas entre les bras, sur la verge – d’un autre homme, mais à condition d’être présent et de participer à sa jouissance. Ouais, c’est bien joli, mais comment faire ? Rechercher sur Internet ? J’ai trop peur de tomber sur des arnaqueurs. Plus le temps passe, plus il est urgent de trouver une issue. J’en arrive à me convaincre qu’un amant serait la moins mauvaise solution, quand je tombe au cours de mes promenades en ville sur un ancien collaborateur.


Autour d’un verre, nous échangeons nos souvenirs. Je l’interroge sur la vie dans la société dont j’étais un des principaux dirigeants. La discussion dévie sur les déboires conjugaux de tel ou tel collègue, et il me confie sous le sceau du secret qu’il a résolu ses propres problèmes en s’inscrivant avec son épouse dans un club échangiste. L’information fait « tilt » dans mon cerveau. Ne serait-ce pas la solution à mon cas ? Sans avoir l’air d’insister, j’obtiens l’adresse du club. Il se propose même de me parrainer. Lors de la rencontre suivante il me confie un carton d’invitation, sésame indispensable pour entrer dans la place.


C’est ainsi qu’un vendredi soir, je me présente avec Francine devant le siège du club, après avoir bataillé longuement pour arracher son consentement…



---oOo---



En réponse à mon coup de sonnette, un guichet s’ouvre. Je tends le carton, et après quelques secondes le battant pivote et le cerbère nous invite à entrer. Il nous guide vers les vestiaires, un par sexe. J’y retrouve mon collègue qui me souhaite la bienvenue. Il me demande d’inscrire sur un badge le nom sous lequel je veux me présenter, mon prénom fera l’affaire. Francine nous rejoint. Au moment de faire les présentations, je souris en découvrant « Laurette » sur son badge. Mon ami nous entraîne vers le bar et nous abandonne quelques instants.



Francine rougit.



Je devine la peau nue sous le fin tissu de sa robe.



Ce n’était pas mon intention, mais que ce soit elle qui le demande m’emplit d’orgueil.



Mon ami nous rejoint au bras d’une toute jeune fille. Avec un sourire égrillard, il me fait comprendre que Francine n’est pas le type de femme qu’il recherche en cet endroit. Je préfère. Pendant que nous discutons, un homme de l’âge de Francine environ, peut-être un peu plus jeune, s’approche d’elle. Son badge annonce « Joseph ». Je réponds à son sourire. Ma femme, après un rapide coup d’œil, lui tourne le dos. Elle ne dit rien mais je la sens frémir. J’alimente la conversation avec mon ami et sa compagne en m’efforçant de ne pas perdre de vue le nouvel arrivant. Est-ce un bon numéro ? Acceptera-t-il que je les accompagne ? Saura-t-il satisfaire Francine ? Où cela se passera-t-il ? Toutes questions sans réponses.


Tout à coup, Francine sursaute et retire brutalement sa main qui pend à son côté.



Je regarde mieux. Le jeune homme avait déposé une verge droite sur la paume. Il nous regarde, un peu surpris de la réaction de ma femme. Notre ami intervient.



M’est avis qu’il risque de patienter longtemps car je doute que Francine le relance. Nous terminons notre verre. Mon ami est impatient d’emmener sa conquête dans un coin plus calme. Je l’assure que tout va bien et que nous saurons nous débrouiller. Il nous abandonne soulagé. Par contre, son départ panique Francine. Le verre tremble dans sa main. Je le retire craignant un accident, elle se love contre moi.



Sa langue vient au-devant de la mienne et entame un ballet voluptueux dans ma bouche. Du coin de l’œil, je vois Joseph se rapprocher. Il est tout contre Francine, elle doit le sentir dans son dos… oui ! Elle stoppe tout mouvement ne sachant que faire.



Pas de réponse. Francine cache son visage dans mon cou, son oreille contre ma bouche. L’homme remue derrière elle. Elle pousse un petit cri et se serre contre moi. Je suis dévoré de curiosité.



Je prends ses lèvres. C’est à mon tour d’explorer sa bouche. Francine accepte le jeu. Joseph l’a bien compris qui remonte le tissu. Je ne vois pas bien mais je suis certain que ses mains sont posées sur le postérieur de ma femme.



Je l’embrasse dans le cou. Elle sursaute.



Ma décision est prise en un instant. Je me dégage juste le temps de dézipper ma braguette, prendre sa main et la glisser dans mon pantalon.



Ses doigts se battent avec mon slip, parviennent à la tige qu’ils enserrent.



Les siens décalottent mon sexe et le martyrisent. Je n’en ai cure, je suis trop excité.



Joseph se baisse derrière Francine. Je devine qu’il positionne sa queue.



Le tremblement qui secoue Francine lors de l’introduction se transmet par sa main à mon sexe. J’en suis tout retourné. Joseph entame la danse d’amour.



Elle me masturbe à la cadence imposée par Joseph. Je regarde autour de moi. Personne ne semble remarquer notre manège, une telle situation est peut-être courante en ces lieux. J’aide Francine à se maintenir sur ses jambes. Sa main me procure un bien immense. Je suis fier de résister à la montée de la jouissance – cela ne m’était pas arrivé depuis des mois – et de sentir combien ma verge durcit. Et ce n’est rien en comparaison du plaisir de sentir Francine vibrer comme aux premiers temps de notre mariage.



Elle prend son pied entre mes bras, mon épouse. L’homme qui s’agite derrière elle ne compte pas. Nous sommes tous les deux seuls au monde, enfermés dans notre bulle de plaisir.

Mais tout a une fin. Joseph ahane de plus en plus. Il accélère, soupire plus fort, puis lâche sa pression dans un long gémissement que Francine accompagne. Au même moment, je décharge dans les doigts qui me caressent.


Nous mettons près d’une minute à retomber sur terre. Joseph se retire et remballe son attirail, après avoir retiré le préservatif qu’il jette dans une poubelle à proximité. Francine rabat sa robe et nous abandonne pour de rapides ablutions après avoir déposé un léger baiser sur mes lèvres. Elle a réussi à contenir mon sperme dans sa paume et je peux sans risque refermer ma braguette.


Je suis soulagé. Cette première expérience est un succès. J’imagine déjà la reproduire. La prochaine fois nous nous déshabillerons, pour ajouter le contact des épidermes à notre plaisir, mais ça, Francine n’acceptera pas de le faire en public, même si des couples évoluent sans gêne à côté de nous. Il lui faudra plus d’intimité. Y a-t-il dans ce club des endroits discrets ? Il faudra que je m’informe auprès de mon ami.


Ma femme nous rejoint, radieuse. Je me félicite encore une fois de la réussite de mon plan. Je sens que nous avons trouvé la solution à notre problème. Joseph accepte le verre que je lui offre. Il nous propose de faire plus ample connaissance chez lui où ma compagne serait plus à l’aise qu’en public.



Cela correspond si bien à mes pensées que je n’y vois pas d’objection, au contraire.



Francine est plus dubitative. Je dois insister pour qu’elle accepte. Joseph nous abandonne un instant.



Francine refuse que nous montions dans l’auto de Joseph. Cela m’aurait arrangé car j’ai pas mal bu et je suis fatigué. Néanmoins, j’arrive à le suivre sans problème et gare ma voiture devant son immeuble. Nous l’accompagnons dans le garage et montons dans l’appartement. Je suis surpris de voir qu’il verrouille derrière nous. Une exclamation de Francine me fait retourner. Deux individus hilares nous font face. Joseph s’avance tout sourire.



Un grand blond s’incline.



Celui-ci, châtain aux cheveux ras, ricane bêtement. Je réalise mon imprudence. Il faut partir d’ici, et en vitesse !



Mal lui en prend. J’ai quelques notions de combat rapproché. J’attrape son bras et le tords violemment.



Un mouvement de Jules m’alerte. Je renforce la clé au bras.



Une fois le seuil franchi, j’expédie Joseph sur ses deux acolytes. Il s’affale sur eux en poussant un hurlement. Je crois que sans le faire exprès je lui ai démis l’épaule. Je ne vais pas le plaindre. Je referme brutalement la porte et prenant Francine par le bras, nous dévalons les escaliers sans attendre l’ascenseur. Le hall d’entrée est vide, nous le traversons en courant. Je rends grâce à ma femme qui a insisté pour que je prenne notre voiture pour venir ici et nous ne respirons qu’après avoir démarré. Un dernier coup d’œil au rétroviseur. Le trottoir en face de l’immeuble de Joseph est vide, nos agresseurs ne nous poursuivent pas.



---oOo---



Je serre Francine contre moi dans la baignoire que j’ai remplie d’eau très chaude. Elle n’arrête pas de trembler, contre-coup de la forte émotion éprouvée.



Francine semble reprendre vie. Son regard jusque là éteint s’anime en me regardant.



Je préfère la voir en colère. Elle commençait à m’inquiéter. Depuis notre fuite, elle semblait sans réaction et j’ai dû la déshabiller dans la salle de bain.



Elle me lance un regard furieux puis ses yeux s’adoucissent.



Elle se love contre moi. Nous nous embrassons. La baignoire étroite ne facilite pas les ébats amoureux mais j’ai la satisfaction de sentir ma verge gonfler entre ses doigts amoureux. Las ! Ce regain n’est que passager et je n’arrive pas à conserver la raideur au moment décisif. Mon sperme se dissout en pure perte dans l’eau savonneuse.


Francine me console comme elle peut.



Ah oui cette prise de sang ! Je me demande pourquoi Laurette a tant insisté. Craindrait-elle que nous soyons contaminés par le virus du sida ou autre saleté ? Comment cela serait-il possible ? À moins qu’elle et Francine me cachent quelque chose ?



À suivre