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Temps de lecture estimé : 21 mn
24/08/08
Résumé:  A la demande de Roméo, Flora tente d'aller séduire Gabriel, mais elle est surprise par Eloïse. Comprenant que celle-ci a quitté Roméo, elle décide d'aller prendre la place vacante...
Critères:  ff ffh couplus jalousie dispute exhib facial fellation pénétratio théatre humour -humour -théâtre -consoler -couplea3
Auteur : Gufti Shank            Envoi mini-message

Série : Roméo et Juliette - Pour Eloïse

Chapitre 02 / 03
Roméo et Juliette - Pour Eloïse - Acte II

Les personnages :


Juliette

Cassandra : la meilleure amie de Juliette

Roméo

Éloïse : la meilleure amie de Roméo

Siriac : le meilleur ami de Roméo et le petit ami de Cassandra

Flora : une collègue de Roméo

Gabriel : un ami d’Éloïse

Raoul : un ami de Cassandra et Siriac

Ben, Nuts : des amis de Flora

Carmen : une jeune femme

Des clients, des serveurs






Roméo & Juliette


Pour Éloïse



Résumé de l’acte I : Éloïse ne se satisfait plus de la vie qu’elle partage avec Juliette et Roméo. Mercredi 10, au repas du soir, elle leur annonce qu’elle a rencontré Gabriel il y a une quinzaine de jours. Juliette et Roméo en sont tout retournés. Jeudi, Éloïse part s’installer chez Gabriel ; Roméo engage Raoul, un ami de Siriac, pour suivre Gabriel, et découvrir sur lui le maximum de choses, mais c’est un échec. Jeudi soir, Juliette et Roméo dépriment et échafaudent plan sur plan pour faire revenir Éloïse. En désespoir de cause, sur les conseils de Siriac, ils décident d’envoyer Flora séduire Gabriel. Toujours dans la soirée de jeudi, Éloïse appelle Juliette pour lui proposer de venir leur présenter Gabriel le lendemain soir.





Acte II, scène 1


Vendredi 12, 11h50


Une agence de voyages


(Gabriel)



(Gabriel est installé derrière un bureau et tapote sur son ordinateur. Une petite clochette retentit. Flora entre, rayonnante de beauté, vêtue d’une courte robe moulante, sa poitrine arrogante rehaussée et roulant excessivement des fesses à chaque mouvement.)


Gabriel (la dévorant des yeux) : Bonjour mademoiselle.

Flora : Bonjour.

Gabriel : Je peux vous renseigner.


(Elle vient s’asseoir en face de lui, de l’autre côté du bureau.)


Flora : Oui…


(Elle le provoque d’un regard outrancier.)


Flora : Je cherche quelque chose de chaud…

Gabriel (mal à l’aise) : Euh… nous pouvons vous proposer les Caraïbes, le Maghreb ou l’Océan Indien…

Flora (innocente) : Qu’est-ce que vous conseilleriez à quelqu’un comme moi ?

Gabriel : Euh…


(Elle passe sa langue sur ses lèvres.)


Flora (lascive) : Je cherche de la nouveauté, et j’ai envie de m’éclater. Sans limites…


(Gabriel fouille en tremblant dans son bureau à la recherche de catalogues. Il en sort un et l’ouvre sur le bureau.)


Gabriel (chancelant) : Laissez-moi vous montrer quelques photos…

Flora : Attendez, je vais venir les regarder de votre côté…


(Elle se lève et contourne le bureau, où elle vient s’appuyer, la poitrine bien en avant à côté de Gabriel. Celui-ci la regarde discrètement, puis tourne une ou deux pages du catalogue.)


Gabriel : Tenez, ceci devrait vous convenir…

Flora (faisant mine de s’y intéresser) : Ibiza ? Non… Je veux quelque chose de plus… euh… de plus sensuel… vous voyez ce que je veux dire ?

Gabriel (rougissant malgré lui) : Oui… attendez…


(Il ressort un autre catalogue. Flora, le plus malencontreusement possible, fait tomber un stylo par terre, sous le bureau.)


Flora : Oh… je suis désolée, excusez-moi…

Gabriel : Non, ce n’est rien…


(Elle se met à quatre pattes pour le ramasser, levant bien haut les fesses en faisant semblant de le chercher. Gabriel se recule quelque peu sur son siège roulant et contemple tranquillement Flora.)


Flora : Ah, je ne le trouve pas…


(La petite clochette retentit. Éloïse entre et adresse un sourire à Gabriel. De là où elle se trouve, elle ne peut pas voir Flora. Gabriel se recule encore et tente en pâlissant de répondre au sourire d’Éloïse.)


Éloïse : Coucou mon amour !


(Flora se redresse en s’appuyant sur les genoux de Gabriel.)


Éloïse (changeant de couleur en reconnaissant Flora) : Oh mais c’est pas vrai !!!

Flora (l’apercevant) : Tiens… mais c’est que je suis gâtée…

Éloïse : Mais c’est pas vrai ! Tu viendras donc me faire chier partout !

Gabriel : Euh… vous vous connaissez ?

Éloïse (à Gabriel) : Qu’est-ce qu’elle fout entre tes jambes ?

Gabriel (extrêmement mal à l’aise) : Rien, elle a juste fait tomber un stylo…

Éloïse : Ben voyons !


(Elle s’approche et écarte violemment le siège à roulettes de Gabriel.)


Éloïse (à Flora) : Dégage de là, salope !

Gabriel : Mais enfin, Éloïse, on ne parle pas comme ça à des clientes !

Éloïse : Si, elle, il faut lui parler comme ça !

Flora (se relevant) : C’est ton nouveau copain, Éloïse ?

Éloïse : Oui ! Tu as quelque chose à redire ?

Flora (ravie) : Non, bien au contraire… (À part) : Ça peut presque m’arranger, tout ça, même…


(Elle se rapproche de Gabriel.)


Flora : Eh ben je vous remercie beaucoup, monsieur…

Éloïse : Va chier ! Fous le camp !

Gabriel : Euh… je vous en prie…


(Flora s’éloigne, cambrée et roulant des fesses. Gabriel la regarde sortir les yeux écarquillés.)


Éloïse : Arrête de la regarder comme ça !

Gabriel : Euh, oui…


(Il se rapproche de son bureau et fait semblant d’y remettre de l’ordre. Flora sort. Éloïse va vérifier qu’elle est bien partie, puis revient vers Gabriel.)


Éloïse (fulminant) : Haa ! J’en reviens pas ! Depuis que je la connais, elle me fait chier !

Gabriel : Qui est-ce ?

Éloïse (tentant de se calmer) : Elle s’appelle Flora et c’est une grosse salope…

Gabriel : Oui, c’est ce qu’il m’a semblé…

Éloïse (suspicieuse) : Comment ça ?

Gabriel : Non, comme ça, le peu qu’elle a parlé… Qu’est-ce que tu lui reproches au juste ?

Éloïse : Quand j’étais avec… euh… enfin, elle a… euh… comment dire… ce serait un peu compliqué à expliquer sans rentrer dans les détails, et je ne suis pas sûr que les détails t’intéressent. Qu’est-ce qu’elle foutait là ?


(Un silence.)


Gabriel : Ben à ton avis ? Qu’est-ce qu’on fout dans une agence de voyages ?

Éloïse : Mouais. Remarque, c’est vrai que Roméo m’a dit qu’elle était en vacances. Peut-être qu’elle veut juste se payer un voyage, après tout…


(Un silence.)


Gabriel : Euh, ma chérie… à l’avenir, je te serai reconnaissant de ne pas foutre des clients à la porte comme ça, tu veux bien ?

Éloïse (souriant) : Je te promets que c’est la seule que je foutrai jamais à la porte de chez toi.


(Un silence. Éloïse s’approche de lui et l’embrasse.)


Éloïse : On mange ensemble ?


(Il regarde sa montre.)


Gabriel : Oui, tu me laisses une minute ? Je ferme l’agence.






Acte II, scène 2


Vendredi 12, 18h10


L’appartement de Juliette et Roméo


(Personne)



(Un court instant durant, on entend le bruit de l’eau qui coule dans la douche. Cela s’arrête, et l’on entend bientôt retentir la sonnette de l’appartement. Quelques secondes passent et Juliette entre, provenant de la salle de bains, vêtue d’un peignoir blanc échancré, ses longs cheveux bouclés mouillés coulant encore.)



Juliette : Oh, pfff ! Ben ils sont pas en retard, au moins…


(Elle sort en direction de la porte d’entrée, que l’on entend ensuite s’ouvrir.)


La voix de Juliette : Ah ben voilà, il manquait plus que ça…

La voix de Flora : Salut.

La voix de Juliette : Qu’est-ce que tu veux ?

La voix de Flora : Je peux entrer ?

La voix de Juliette : Bof…


(Flora entre. On entend Juliette soupirer, puis la porte d’entrée se refermer. Juliette revient, l’air courroucé.)


Flora : Roméo n’est pas là ?

Juliette (aigre) : Non, il n’est pas là !


(Flora regarde l’heure sur une pendule ; Juliette observe à la dérobée la poitrine de Flora, excessivement rehaussée.)


Flora : Ton chéri est venu me voir, hier…

Juliette : Oui je sais.

Flora (provocante) : Ah, il t’en a parlé, pour une fois ?

Juliette : Commence pas, je t’en prie, je suis pas d’humeur…

Flora : Allons bon…


(Juliette ne répond rien.)


Flora : Tu sais donc ce qu’il m’a demandé…

Juliette : Oui.

Flora : Eh bien, j’y suis allée… et je suis tombée sur ta copine…

Juliette : Éloïse ?

Flora : Oui, Éloïse ! Qui m’a foutue dehors !


(Juliette sourit.)


Flora : Alors elle vous a quittés ?

Juliette (ne souriant plus) : C’est pas tes affaires !


(Un silence.)


Flora (presque amicale) : Pas trop malheureuse ?


(Juliette ne répond rien, mais détourne les yeux. Flora la dévisage précisément et la contemple de haut en bas.)


Flora (regardant la pendule) : Il rentre à quelle heure, Roméo ?

Juliette : J’sais pas, il m’a rien dit…


(Sans un mot supplémentaire, Flora s’avance vers Juliette et, posant ses mains sur ses joues, l’embrasse à pleine bouche.)


Juliette (se reculant d’un pas) : Qu’est-ce que… qu’est-ce que tu fais ?

Flora (brûlante) : J’ai envie de toi…

Juliette : Mais…


(Flora se rapproche d’elle et l’embrasse à nouveau. Juliette ne se recule pas, cette fois. Elle repousse doucement Flora, la tenant par les épaules, puis la regarde en fronçant les sourcils, paraissant réfléchir. Elle plaque soudain ses mains sur les fesses de sa visiteuse et l’attire contre elle pour l’embrasser à nouveau.)


Juliette : Moi aussi, j’ai envie de toi…


(Flora retire le peignoir de Juliette, le faisant glisser le long de ses épaules. Le peignoir tombé à terre, Flora referme ses mains sur les seins de Juliette et l’embrasse une fois encore.)






Acte II, scène 3


Vendredi 12, 18h30


L’appartement de Juliette et Roméo


(Juliette, Flora)



(Les deux jeunes femmes sont assises dans le canapé, nues et enlacées. Leurs mains parcourent leurs corps doucement tandis qu’elles s’embrassent sur la bouche, sur les joues, dans le cou.)



Flora (souriant) : Tu sais que je suis très impressionnée…


(Juliette la regarde d’un air curieux.)


Flora : Je pensais pas pouvoir trouver autant de plaisir avec une fille…


(Juliette sourit. On entend une clé tourner dans la porte d’entrée.)


Flora (tout bas) : C’est Roméo ?

Juliette : Sans doute…


(On entend s’ouvrir la porte d’entrée.)


Flora (désignant ses habits par terre) : Tu veux que je…


(On entend se refermer la porte et la clé tourner à nouveau dans la serrure.)


Juliette : Non.

La voix de Roméo (de l’entrée) : Salut ma puce !


(Roméo entre. Il dépose machinalement ses affaires sans regarder vers Juliette.)


Flora (à Juliette, tout bas) : Attends, bouge pas…


(Elle se tourne complètement vers Juliette, presque agenouillée sur le canapé face à elle, de telle sorte que Roméo ne puisse la voir que de dos.)


Roméo (apercevant soudain la scène, hurlant) : Haaaaaaaaaaaaa !!!

Juliette (d’une voix chaude avec un sourire malicieux) : Salut, mon amour…

Roméo : Aaaahhaaaahhhh !


(Un silence. Flora embrasse Juliette dans le cou, sur les épaules, sur le torse, sur les seins, tout en remuant ostensiblement les fesses à l’attention de Roméo.)


Roméo (en transe) : Je reconnaîtrais ce cul entre mille !


(Flora tourne la tête et adresse un merveilleux sourire candide à Roméo.)


Roméo : Rââââaaaahh !


(Flora reporte toute son attention sur Juliette, qui se laisse cajoler en fermant les yeux.)


Roméo (arrachant presque ses vêtements) : Rââââhhhhhaaaaaaaaahhhhh !


(Il s’approche du canapé en trois bonds et y saute en arrachant son caleçon.)


Roméo (tendant son sexe déjà gonflé vers les bouches des jeunes femmes) : Rââaâahhaàaâaaâaääahhaâäàhh !






Acte II, scène 4


Vendredi 12, 18h35


L’appartement de Gabriel


(Éloïse, Gabriel)



(Éloïse est radieuse, vêtue d’une magnifique robe noire, longue et moulante. Gabriel porte une belle veste bleu nuit. Ils sont debout, apparemment sur le départ.)


Éloïse : C’est bon, tu es prêt ?

Gabriel : Mouais.

Éloïse : Qu’est-ce qu’il y a ? Tu n’as pas envie d’y aller ?

Gabriel : Bah… disons que j’aurais préféré passer la soirée tranquillement avec toi. J’emporte une bouteille ?


(Il sort vers la cuisine.)


Éloïse : Oh, tu sais que ça me tient à cœur de te les présenter… Et puis, tu verras, ils sont super sympas.

La voix de Gabriel (de la cuisine) : Vu le peu que tu m’en as dit, je suis un peu inquiet…

Éloïse (à part) : Et encore, je ne t’ai pas dit grand-chose…


(Gabriel revient.)


Gabriel : Qu’est-ce que tu as dit ?

Éloïse (souriant) : Je disais : mais si ! Allez, viens, on y va.

Gabriel : Mouais…


(Ils sortent.)






Acte II, scène 5


Vendredi 12, 18h40


L’appartement de Cassandra et Siriac


(Cassandra, Siriac)



(Tous deux sont debout, prêts à partir.)



Cassandra : Attends… qu’est-ce qu’on emporte ?

Siriac : Boh, rien. Notre présence leur suffira…

Cassandra : Ben ça se fait pas…

Siriac : Ça se fait pas avec des inconnus, mais avec eux, c’est bon…

Cassandra : On va quand même passer acheter une fleur. Je suis sûre que ça fera plaisir à Juliette.

Siriac : Ah si, attends ! Prends l’appareil photo, j’ai un pressentiment…






Acte II, scène 6


Vendredi 12, 18h50


L’appartement de Juliette et Roméo


(Juliette, Flora, Roméo)



(Juliette est appuyée en arrière sur l’accoudoir du canapé, les cuisses bien ouvertes ; Flora est agenouillée à quatre pattes, penchée en avant, le visage et une main contre l’intimité de Juliette, et Roméo, derrière elle, la défonce puissamment en regardant Juliette droit dans les yeux. Tous trois gémissent.)



Roméo (entre deux halètements) : Je crois que… ahaa !… je vais pas tenir longtemps !


(On entend retentir la sonnette. Juliette sursaute et darde un regard interrogateur vers Roméo.)


Roméo (entre deux halètements, sans s’interrompre) : C’est bon, j’ai… hmmm !… j’ai fermé à clef.


(Un court instant passe. Roméo, Flora et Juliette poursuivent comme si de rien n’était. On entend tambouriner à la porte d’entrée.)


Roméo : Ouais ben ils vont attendre…


(Il continue de donner de grands coups de bassin dans l’arrière-train de Flora, qui elle semble ne s’être rendue compte de rien. Éloïse entre soudain, suivie de Gabriel, une bouteille de vin à la main.)


Éloïse (apercevant la scène) : Haaaaaaaaa ! ! !

Roméo (apercevant Éloïse) : Haaaaaaaa ! !

Juliette (souriant) : Tiens donc…

Flora : Hmmmm ! Aaaahhh !

Gabriel : Je t’avais dit qu’on n’aurait pas dû rentrer…

Roméo (à Éloïse) : Comment tu es entrée ?

Éloïse : Ben… euh… j’ai toujours ma clé…


(Siriac et Cassandra entrent ; elle porte un bouquet de fleurs.)


Siriac : Ah bah si, regarde, ils sont déjà tous… (Apercevant soudain la scène) : … lààààààààhhh !

Cassandra : Haaaaaaa !

Roméo (excédé) : Haaaaaaa !


(Un court silence.)


Roméo (sardonique) : Messieurs dames ! Bienvenue !

Cassandra (regardant Éloïse) : Mais qu’est-ce que…

Roméo : Vous devriez mettre un panneau "Entrée gratuite" devant la porte…

Siriac : Je savais qu’y aurait un truc de dingues… j’avais comme un pressentiment. Cassandra, sors vite l’appareil photo !

Roméo (joignant le geste à la parole) : Bon, ça ne vous gêne pas si je continue, hein ?

Gabriel (terrifié) : Qu’est-ce que c’est que cette maison de fous !!!


(Éloïse paraît complètement abattue. Elle lève des yeux inquiets vers Juliette.)


Éloïse : Mais… qu’est-ce que… qu’est-ce que tu fais ?


(Roméo défonce Flora à toute allure. Celle-ci hurle presque à chaque va-et-vient et continue de masturber et de léchouiller Juliette.)


Juliette (soupirant d’extase) : Je prends mon pied…


(Un consternant silence (relatif).)


Gabriel (à Éloïse, affligé) : C’est eux tes copains ?

Éloïse (désignant Siriac et Cassandra) : Euh… ceux-là sont à peu près normaux…

Siriac (à Cassandra, désignant le canapé) : Bon, on y va ?

Gabriel : Mouais…

Cassandra (à Éloïse) : Mais qu’est-ce qui leur a pris ?

Éloïse (au bord des larmes) : Je sais pas…


(Juliette se tord soudain d’extase en braillant et agite son bassin en tous sens autour de la main et de la bouche de Flora.)


Siriac (s’asseyant confortablement sur une chaise) : Ouoh là là ! C’est terrible !


(Juliette s’effondre sur le dossier du canapé. Flora se redresse quelque peu et regarde attentivement les nouveaux arrivants. Roméo se met à beugler à son tour en assénant de très rapides ultimes coups de bassin.)


Flora (entre deux ahanements) : Bon… puisqu’il y a du public…


(Elle se retourne soudain et se précipite sur le sexe de Roméo, agité de soubresauts, qu’elle branle à toute allure en posant ses lèvres sur le gland. Roméo, les yeux fermés et crispés, hurle à plusieurs reprises en éjaculant dans la bouche de la jeune femme. Quand il a terminé, elle se redresse, la bouche soigneusement fermée, jette un regard provocateur à Roméo, balaye de ses yeux embrasés les cinq autres personnes, et, à genoux, s’approche doucement de Juliette et l’embrasse longuement à pleine bouche.)


Siriac : Wow ! Eh ben je ne regrette pas d’avoir réservé ma place…


(Des filets de sperme s’écoulent des bouches toujours collées de Juliette et de Flora. Roméo les admire encore un peu avant de s’effondrer dans le canapé. Éloïse est en larmes. Gabriel, toujours scotché par la scène qui vient de se dérouler, ne l’a pas remarquée pleurer. Cassandra pose ses fleurs, s’approche d’elle et la prend doucement dans ses bras. Flora se rassoit tranquillement à côté de Juliette, et, heureuse, contemple ses spectateurs.)


Roméo (se relevant avec peine) : Eh ben… je suis désolé, les amis, mais mettez-vous à ma place…

Siriac : Eh ben avec joie ! Quand tu veux !


(Cassandra soupire profondément. Gabriel, s’apercevant soudain qu’Éloïse est en pleurs, tend à Siriac la bouteille qu’il tenait toujours, puis s’approche rapidement tout contre la jeune femme et la prend dans ses bras. Roméo ramasse une à une ses fringues à demi arrachées éparpillées dans le salon.)


Gabriel : Qu’est-ce qu’il y a, ma chérie ?

Siriac (contemplant la bouteille) : Ah c’est un bon cru…

Cassandra (à Roméo) : Mais tu n’as pas honte !

Roméo : Ben si, un peu, mais essaye, tu verras, on s’y fait…

Éloïse (à Gabriel) : Je ne sais pas ce qui m’a pris de t’amener ici !

Siriac : Quatre-vingt-dix-huit… Très bien !

Gabriel (à Éloïse) : Ça j’en conviens…

Juliette (se relevant enfin) : Ouais, enfin maintenant que vous êtes là, vous n’allez pas vous barrer…


(Elle s’approche d’Éloïse et Gabriel et passe sa main dans les cheveux de la jeune femme.)


Juliette (froide) : Salut, Éloïse.


(Celle-ci se remet à pleurer.)


Gabriel (à Juliette, agacé) : Mais enfin !

Juliette (à Gabriel) : Bonjour, je m’appelle Juliette, tu dois être Gabriel. Désolée si je ne te fais pas la bise…


(Elle regarde Cassandra et lui adresse un clin d’œil, puis Siriac.)


Juliette : Salut, ma puce. Salut, Siriac.

Siriac (amusé) : Salut. Et bravo pour cette idée de réception ! Au moins, ça change de l’ordinaire…

Juliette : Excusez-moi, vous conviendrez que je ne suis pas très présentable, je vais donc prendre une douche…

Roméo : Ah bon ? Bah j’irai après, alors…

Juliette : Oui, tu n’as qu’à servir l’apéro, pendant ce temps-là.


(Elle va ramasser son peignoir qui traîne toujours par terre. Siriac, la regardant faire, aperçoit soudain un "Wonderbra" posé à côté du peignoir. Il se lève et va s’en saisir.)


Siriac (à Juliette) : C’est toi qui mets ça ?

Juliette : Non, je n’en ai pas besoin…

Siriac : C’est clair !


(Il regarde Flora. Celle-ci sourit. Il considère sa poitrine.)


Siriac : Pourtant, toi non plus, t’en as pas besoin…

Flora : C’est mon arme de séduction massive…


(Elle se lève et va ramasser les vêtements par terre. Juliette se dirige vers la salle de bains.)


Juliette : Tu viens, Flora ?


(Elle sort. Éloïse étouffe de nouveaux sanglots. Flora prend négligemment le soutien-gorge des mains de Siriac, qui bave presque, puis sort en souriant à la suite de Juliette. Un silence. Roméo tente de se rhabiller vaguement.)


Siriac : J’hal-lu-cine ! (À Roméo) : Ben, mon salaud !

Roméo : Tiens, Siriac, au lieu de philosopher, toi qu’es propre et bien habillé, fais donc asseoir tous ces gens et sers-leur l’apéro…

Siriac : Eh ben voilà ! C’est encore moi qui me fais couillonner…


(Il s’approche du bar, y dépose la bouteille de vin et sort des verres et des alcools. On entend le bruit de l’eau qui coule dans la douche. Roméo, relativement décent, s’approche d’Éloïse et Gabriel. Celui-ci le regarde avec mépris.)


Roméo : Salut, Éloïse. Je suis désolé pour t…


(Elle le gifle superbement.)


Gabriel (à Roméo) : Monsieur, je ne vous giflerai pas, mais le cœur y est !


(Roméo le regarde comme un ovni. Siriac explose de rire.)


Éloïse (à Roméo, hors d’elle) : Comment as-tu pu oser me faire ça ?

Roméo : Je…

Éloïse : Hier encore, tu me jurais que tu m’aimais !


(Gabriel regarde soudain Éloïse comme un ovni.)


Roméo : Mais…

Éloïse : … et aujourd’hui, alors que tu savais que je venais, et que je me faisais une joie de vous revoir et de vous présenter Gabriel, voilà tout ce que vous trouvez à me faire !

Roméo : Attends un peu ! Laisse-moi au moins t’expliquer…

Gabriel (placide, saisissant Éloïse par le bras) : Monsieur, je crois que nous nous sommes tout dit !

Roméo : Oh, toi, fous-moi la paix !


(Il attrape Éloïse par l’autre bras et l’attire vers lui, face à lui, déséquilibrant du même coup Gabriel qui manque de tomber.)


Roméo (vif) : Quand je suis rentré du taf, il y a tout au plus une demi-heure, j’ai trouvé la femme de ma vie et celle de mes fantasmes voluptueusement enlacées, comme dans le plus inaccessible de mes rêves. Qu’est-ce que tu voulais que je fasse ? Je leur ai pas posé la moindre question ! J’ai foncé sans réfléchir.

Éloïse : Ouais, comme d’hab ! Môssieu Roméo n’écoute que sa queue ! Peu importe les gens qui sont censés compter pour lui !

Roméo : Mais qu’est-ce que tu v…

Cassandra : Arrêtez ! Éloïse, réfléchis ! Tu trouves vraiment que c’est Roméo qu’a pété un plomb, là ?

Roméo (à Cassandra) : Merci ! Toi t’es une amie !

Cassandra : Moi c’est pas le comportement de Roméo qui m’inquiète le plus…

Roméo : C’est vrai que je sais toujours pas ce qu’elles foutaient là…

Siriac (installant des biscuits sur la table basse) : Ce qu’elles foutent là, mon vieux, tu peux dire. Elles sont sans doute toujours en train de se gouiner dans la douche. Alors qu’elles ont jamais pu se voir en peinture, c’est plutôt marrant…

Éloïse (de nouveau en pleurs) : Je sais tout ça ! Vous croyez que j’ai pas remarqué que Juliette n’était pas elle-même ?

Roméo : Et donc tu me tapes dessus… logique…

Gabriel : Je comprends rien du tout à vos histoires de fous…


(Éloïse respire profondément, tentant apparemment de se calmer.)


Siriac : Vous venez vous asseoir ? Vous paierez pas plus cher.


(Un silence.)


Roméo : Allez… il a raison, venez vous asseoir…

Gabriel (à Éloïse) : Tu veux vraiment pas qu’on s’en aille ?

Éloïse (reniflant) : Non… je voudrais parler un peu avec eux.

Gabriel (soupirant) : Comme tu voudras…


(Siriac s’effondre dans un fauteuil. Éloïse entraîne Gabriel ; ils vérifient que le canapé est à peu près propre et exempt de trace de sperme puis s’y assoient. Cassandra s’installe sur les genoux de Siriac. Roméo s’accroupit près de la table pour servir les boissons.)


Roméo (regardant Gabriel) : Michel, qu’est-ce que je te sers…


(L’interpellé regarde avec inquiétude autour de lui.)


Cassandra (à Roméo, discrètement) : C’est Gabriel…

Roméo : Quoi ?

Éloïse (à Roméo, lourdement) : C’est Ga-bri-el !

Roméo : Ah, excusez-moi… Gabriel ! Qu’est-ce que tu veux boire ?

Éloïse : Excusez-moi, c’est de ma faute, j’ai pas fait les présentations… Mais je suis tellement retournée… J’arrive pas à comprendre… Enfin, si ! Je vois bien une explication, mais je n’arrive pas à y croire…

Cassandra : À quoi tu penses ?

Roméo : Attendez ! On va faire les choses dans l’ordre : d’abord, il me répond, ensuite, tu fais tes présentations, et enfin tu te poseras des questions, d’accord ?


(Éloïse sourit vaguement.)


Roméo : Alors ? Michel ?

Gabriel : Gabriel !

Roméo : Oh, merde, je vais pas y arriver… Gabriel ?

Gabriel (regardant les bouteilles) : Euh… je sais pas… un Martini. Merci.

Éloïse : Bon, je ne vous ai pas présenté Gabriel, mais vous aviez deviné que c’était lui. On s’est rencontrés il y a quinze jours environ…


(Roméo achève de servir et tend le verre à Gabriel.)


Roméo : Quelqu’un d’autre veut du Martini ?

Éloïse (à Roméo) : Oh tu m’écoutes !

Roméo : Oui, oui, je t’écoute…


(Cassandra fait un petit signe d’approbation à Roméo. Il lui sert également un verre.)


Éloïse (poursuivant) : Il travaille dans une agence de voyages et je me suis installée chez lui hier. Voilà.

Roméo (tout bas) : Siriac ? Whisky ?


(Celui-ci hoche la tête en signe d’assentiment. Roméo sert trois verres de whisky et ajoute du coca dans l’un qu’il tend ensuite à Éloïse.)


Éloïse (à Gabriel) : Bon, celui qui sert les boissons, c’est Roméo, c’est le copain de Juliette, la fille qui est sous la douche avec Flora.

Cassandra : Parce que ? Il connaît Flora ?

Éloïse : Ben oui ! Figurez-vous qu’elle a débarqué ce matin à son agence !


(Siriac sourit.)


Roméo (visiblement mal à l’aise) : Ah oui ? Incroyable… Et… qu’est-ce qu’elle voulait ?

Gabriel : Ben, un voyage…

Siriac (souriant toujours) : Oui, forcément…

Éloïse (reprenant pour Gabriel) : Donc, c’est chez eux que j’habitais jusqu’à hier soir…


(Gabriel regarde Roméo d’un air soupçonneux.)


Éloïse (à Gabriel, poursuivant) : Et voici Cassandra, une amie de Juliette, et Siriac, un ami de Roméo, qui sont ensemble.

Gabriel (distant) : Bon… enchanté…


(Une série de longs hurlements se fait soudain entendre, provenant de la salle de bains. Siriac rit. Éloïse pleure.)


Gabriel (à Éloïse) : Qu’y a-t-il ? Pourquoi est-ce que ça te met dans cet état ?

Cassandra (à Roméo, désignant la salle de bains) : Mais qu’est-ce qu’elle fout ?!?

Roméo : Euh… tu veux un dessin ?

Cassandra : Arrête, tu sais très bien ce que je veux dire !

Roméo : Ben j’en sais rien moi, de ce qu’elle fout ! Vous me faites chier toutes les deux avec votre jalousie à la con pseudo-dissimulée ! Vous avez qu’à lui demander à elle, ce qu’elle fout !

Éloïse : Je vais te le dire, moi, ce qu’elle fout : elle veut me faire chier moi ! Elle veut me rendre malade ! Et elle y arrive !

Cassandra : Mais ça tient pas debout ! Comme disait Siriac, elle a jamais pu encadrer l’autre salope, et v’là qu’elle l’invite à baiser avec Roméo…

Éloïse : Vous vous rappelez pas comment elle était quand Roméo l’avait trompée ?

Roméo : Si, elle a sauté sur le premier guignol venu juste pour me faire chier…


(Un silence.)


Éloïse : Donc vous avez compris ?


(Un silence.)


Gabriel : Non… Moi j’ai rien compris. Je vois même pas le rapport avec cette histoire de tromperie…

Éloïse : Euh, ce serait un peu long à tout t’expliquer, mais…


(Elle est interrompue par le bruit de la porte de la salle de bains qui s’ouvre. Juliette entre, absolument radieuse, suivie de Flora, également resplendissante, la poitrine de nouveau outrageusement rehaussée. Siriac les admire sans la moindre retenue, et Gabriel ne parvient que difficilement à ne pas les dévorer des yeux.)


Roméo : Qu’est-ce que je vous sers, les filles ?


(Juliette s’avance vers Éloïse et lui sourit. Celle-ci la regarde, le visage fermé.)


Juliette : Excuse-moi, Éloïse, je suis désolée…


(Elle s’approche d’elle et lui roule une grosse pelle. Éloïse se laisse faire. Gabriel les regarde comme deux ovnis.)


Éloïse (à Gabriel, gênée) : Euh… je t’expliquerai…

Juliette : Tu peux pas savoir comme ça nous a fait bizarre, hier soir, à Roméo et moi… Ça faisait tellement longtemps qu’on n’avait pas fait l’amour que tous les deux…


(Siriac éclate de rire. Roméo tente de se retenir de pouffer. Éloïse pâlit. Gabriel est pétrifié. Cassandra et Flora observent Juliette. Celle-ci sourit devant les réactions qu’elle a provoquées.)


Gabriel (lentement, se levant) : Je crois que…

Éloïse : Attends, je vais tout t’expliquer… je suis désolée, je voulais t’en parler, mais…

Gabriel : … je vais vous laisser.


(Un silence. Il s’éloigne vers la porte d’entrée. Éloïse se lève et le suit. Juliette s’assoit à sa place, toujours un sourire aux lèvres.)


Éloïse : Attends, je t’en prie !

Gabriel (à Éloïse, froidement) : Je te dépose quelque part ?

Éloïse : Non, attends ! Laisse-moi t’accompagner !

Gabriel : Pfff !


(Il sort. On entend la porte d’entrée s’ouvrir, puis claquer. Éloïse regarde Juliette avec des yeux pleins de haine.)


Éloïse : Je vais te tuer ! Tu m’entends ? Quand je reviendrai ici, ce sera pour te tuer !


(Elle sort.)


Juliette (fort, à l’attention d’Éloïse) : Moi aussi, je t’aime…


(On entend de nouveau la porte s’ouvrir et claquer. Juliette prend le verre d’apéro d’Éloïse et le savoure tranquillement.)


Siriac (regardant Flora) : Quand je pense que j’étais persuadé que t’étais la nana la plus garce et la plus salope qui existe !

Flora : C’est un défi ?

Cassandra : Non non non non non non non ! Il n’a rien dit, tu as mal compris ! Tiens, Roméo va te servir un coup à boire…


(Flora sourit. Roméo la questionne du regard.)


Flora : Je veux bien un whisky-coca aussi.


(Roméo prépare la boisson, puis la tend à Flora.)


Cassandra (à Juliette) : Bon, alors, on peut savoir ce qui t’arrive ?

Juliette : Comment ça, ce qui m’arrive ? Tout va très bien, aujourd’hui… Hier, c’était pas terrible, mais aujourd’hui, ça va…

Cassandra : Te fous pas de moi ! Tu viens de ruiner ton amitié avec Éloïse, et je crois que t’es aussi en train de ruiner ton couple !

Juliette : Ah oui, à propos, Flora, tu manges là ?

Flora : Avec plaisir. Et je veux bien dormir là, même…


(Juliette sourit.)


Roméo (hurlant à la manière d’un cow-boy) : Yeeeeha !

Siriac : J’hallucine !

Cassandra (à Juliette) : Ben t’as raison ! Continue ! T’es vraiment tombée sur la tête, hein !

Juliette (à Cassandra, tout bas) : Je sais parfaitement ce que je fais…

Cassandra : Ben voyons ! Tu sais parfaitement que dalle !


(Elle se tourne vers Roméo.)


Cassandra : Et toi, essaie de ne pas écouter que ta queue !


Flora (à Siriac) : Oh, elle est un peu chiante, ta copine… Pour une fois qu’on s’éclate, avec vous…

Cassandra (à Flora, avec un regard haineux) : Toi…


(Elle se retient, finit son verre d’un trait, puis se lève.)


Cassandra : Tu viens, Siriac, on y va ?

Siriac : C’est vrai ? Bah, j’sais pas, on s’amuse bien, ici…

Cassandra (excédée) : Oh eh ben reste ! Vis ta vie ! Bonne soirée !


(Elle sort.)


Siriac (se levant) : Euh…

Juliette : Salut.

Roméo : Salut.


(On entend la porte d’entrée s’ouvrir puis claquer encore une fois.)


Siriac : Bon… il s’agit de prendre une sage décision…


(Un silence. Tous le regardent, attendant sa conclusion. Il s’étire et se rassoit. Roméo se marre.)


Juliette : Honnêtement, je te conseillerais de la rejoindre…

Siriac : Tu me vires ?

Juliette : Non, du tout. Mais je ne donne pas cher de ta peau si tu restes…

Siriac : Tu crois ?

Juliette : Je connais assez Cassandra pour même en être sûre…


(Il hésite.)


Siriac (se relevant à contrecœur) : Bon, allez…

Flora : Oui, allez, va retrouver bobonne…

Juliette (à Flora, presque sévère) : Non, laisse-les tous les deux en dehors de tout ça !

Flora (étonnée) : Tu me donnes des ordres ?

Juliette : Oui !

Flora : Ben tu peux toujours rêver…

Juliette : Tu es chez moi ! C’est moi qui décide ce que tu auras le droit de faire…

Flora : N’importe quoi ! Et sinon quoi ?

Roméo : Euh… les filles ! Arrêtez ! Temps mort !

Siriac : Bon, tout compte fait, je me sauve, moi, hein ? Allez, bonne soirée…

Juliette (à Flora) : Sinon je te fous dehors…

Roméo (tournant la tête vers lui) : Salut, Siriac…


(Il sort.)


Flora : Maintenant que je suis là, ce sera peut-être pas si facile de me foutre dehors…


(On entend la porte d’entrée s’ouvrir puis se fermer.)


Roméo : Stop ! Arrêtez !


(Un silence.)


Juliette : Écoute-moi bien, Flora : disons que tant qu’on a des intérêts communs, je veux bien tolérer un certain nombre de choses, d’autant plus que c’est agréable, mais attention, il y a des limites !

Roméo : Pourquoi personne ne m’écoute ?

Flora (à Juliette, amusée) : Parce que tu penses pouvoir me manipuler comme ça, si facilement ?

Roméo (à Juliette) : Euh, là, je voudrais pas dire, mais…

Juliette : Mais quoi ?


(Un silence.)


Roméo : Non, rien. Démerdez-vous. Je comprends que dalle moi non plus. Je vais faire à bouffer…