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Temps de lecture estimé : 10 mn
07/10/08
Résumé:  Un couple soudé découvre l'amour à trois.
Critères:  ffh couplus fépilée vacances nudisme
Auteur : Gaspard

Série : La naufragée

Chapitre 01 / 02
La naufragée - 1

Marie, à bientôt cinquante ans, a su rester une très jolie femme. Blonde naturelle, sans cheveux blancs, un visage au sourire d’ange éclairé par des yeux d’un bleu limpide : c’est une vraie nordique, son grand-père Christensen ayant élu domicile à Paris dans les années folles pour des raisons que la tradition familiale ne nous a pas transmises. Son corps est à la fois mince et plein, des rondeurs là où il faut, mais pas trop. Des jambes intactes, modelées par la pratique assidue de la bicyclette, de mignonnes petites fesses toutes rondes, et des seins à qui une taille raisonnable et la pratique régulière de la natation ont permis d’échapper aux lois de la pesanteur ; en effet elle nage plusieurs fois par semaine dans l’océan tout proche de notre villa. Tant et si bien qu’elle parut dans Play Boy, voici quelques années, dans la rubrique « les lectrices se dévoilent », intégralement nue dans la neige.


Quant à moi, Gaspard, je me surveille : un mètre quatre-vingt-cinq, quatre-vingt-deux kilos, vélo et marche, et un potager familial qui nous nourrit bio, je n’ai pas à me plaindre. Mes amis me comparent souvent à Jean Rochefort question physique.


Mariés depuis vingt-six ans, nous ne nous sommes pratiquement pas quittés depuis le temps de nos études, puisque nous avons fait prospérer une petite entreprise qui nous procure une certaine aisance, en travaillant dur côte à côte, mais aussi en sachant nous échapper pour de tendres tête-à-tête, le plus souvent dans des sites où nous pouvons bronzer et nager nus, et comme le dit un peu crûment Marie : dormir, manger, boire et baiser.


Il faut dire que le temps n’a jamais altéré notre attirance l’un pour l’autre, et que, très libres d’esprit nous avons exploré à deux la majeure partie des pratiques sexuelles. Aussi, au risque de passer pour ringard, je tiens à ce que vous sachiez que je n’ai jamais trompé ma femme, je n’en ai jamais eu ni envie ni besoin.


Quant à elle, bien qu’elle ait un immaîtrisable besoin de séduire et qu’elle soit très sensible aux compliments reçus indistinctement d’hommes ou de femmes sur sa beauté, j’ai la conviction que c’est entre mes bras qu’elle se trouve le mieux.


Dans ce contexte, nous n’avions jamais envisagé la douce aventure qui nous est arrivée cet été ! Laissez-moi vous la conter :



Cette année avait été rude sur le plan professionnel et nous avait menés au bord de l’épuisement moral. Dans ce cas, la meilleure thérapeutique est pour nous deux semaines de nudité et de retour à la nature. Nous avions donc jeté notre dévolu sur le Domaine de la Sablière, au bord de la vallée de la Cèze, dans le Gard : le paradis terrestre.


Soixante quinze hectares de garrigue et de chênes descendent doucement vers la rivière, bordée de plages de sable fin et de pierres plates gorgées de soleil. Pêche à la truite, farniente, un peu de canoë, et quelques escapades vers les marchés locaux meublaient notre nonchalance. Marie, dorée comme un petit pain, allait et venait en tenue d’Eve, seulement vêtue de quelques poils blonds qui ornaient un pubis objet de tous ses soins : chaque matin, rasoir, crème moussante, le but étant de dégager au maximum les lèvres de son sexe, sans pour autant se « retrouver toute nue ». Le résultat était charmant, surtout quand elle prenait son bain de soleil au bord de la piscine du domaine, abandonnée aux rayons brûlants, et écartant nonchalamment les jambes afin que nul ne pût ignorer ses trésors.


En cette fin d’après-midi, une température torride et un vent du sud chargé d’humidité marine laissent présager une soirée agitée : les orages cévenols qui éclatent quand l’air de Méditerranée se refroidit brusquement au contact des Cévennes sont souvent très violents, avec des cumuls de pluie impressionnants pouvant faire monter très rapidement les cours d’eau.


La prudence est de règle, retour au bungalow ; au menu : tapenade, jambon de pays et rosé de la coopérative, plus le doux spectacle des imposantes et fermes mamelles de Gudrun, notre plantureuse et adorable voisine hollandaise avec qui nous partageons cet en-cas ; c’est une bien bonne soirée suivie d’un repli prudent dès les premiers éclairs. Bonjour la couette bien à l’abri de notre velum, une bonne nuit malgré le feu roulant du tonnerre.


Au petit matin, Marie vient se lover contre moi pour se réchauffer ; à demi endormie, elle laisse pourtant mes doigts se diriger vers son sexe pour une douce masturbation. Son souffle s’accélère, ses hanches ondulent, elle jouit plusieurs fois, lance un grand soupir de contentement et se rendort… en toute simplicité.


Adieu sommeil pour moi, mais qu’importe, le jour est levé, le soleil revenu et, bien chaussé, je me lance dans une grande balade, laissant ma tendre et lascive compagne se lover dans ses couvertures pour sommeiller encore.


J’aime ces promenades matinales, il fait un peu frais et un léger souffle d’air glisse sur ma peau nue ; tout dort encore et les oiseaux se mettent à chanter. La vie est belle. J’arrive au bord de la rivière et j’avoue être impressionné : le flux est monté d’au moins deux mètres et écoule avec vacarme ses flots bouillonnants.


Le spectacle est grandiose, mais tout à coup une inquiétude me prend : je vois à quelques mètres de la berge ce qui me paraît être les restes d’un kayak, coincés entre les rochers. Et tout à coup dominant à peine le bruit ambiant, j’entends :



Levant les yeux, je découvre une fine silhouette vêtue d’une combinaison de néoprène, réfugiée sur un rocher qui ne domine l’eau que de quelques centimètres. Je me précipite vers la bouée de secours, le filin est assez long, me semble-t-il, pour atteindre le rocher, et je tente le coup de la lancer vers le naufragé. Succès, il l’attrape, passe la bouée autour de son corps ; j’assure le filin à un arbre et lui dis de se laisser glisser dans l’eau.


Les quelques mètres le séparant de la berge sont vite franchis, je hisse mon naufragé sur une zone sèche et, me souvenant que j’ai longtemps enseigné le secourisme, j’analyse la situation : le pouls est bon, la respiration un peu accélérée, mais il n’y a manifestement pas d’eau dans les poumons et la combinaison a évité l’hypothermie ; le cas n’est pas trop grave. Le bungalow n’est pas loin, je prends ce corps à demi inanimé dans mes bras et l’emmène vers l’abri.



Grands draps de bains, vêtements secs à proximité, je fais glisser la fermeture du néoprène et me rends compte que mon naufragé est une adorable jeune femme. Ses cheveux ébouriffés et son visage maculé de boue m’avaient trompé, mais non, ce n’est pas un ado d’une des colonies de vacances situées en amont ; les deux superbes seins que je dévoile en ôtant la combinaison ne laissent aucun doute à ce sujet ! Pas question pour moi de profiter de la situation, c’est Marie qui se chargera de la toilette de notre protégée, pendant que je prépare un grand bol de lait chaud bien sucré qui lui permettra de reprendre des forces.


Les voilà qui rentrent des douches, Marie toujours nue et X emballée dans un de mes tee-shirts qui ne laisse rien deviner de ses formes. Je la force gentiment à boire son lait et, enfin un murmure sort de ses lèvres :



Puis presque aussitôt :



Le bungalow est prévu pour quatre, pas de problème de place, voici X au lit sous deux couettes, elle ferme les yeux sur l’instant et sa respiration régulière nous rassure ; elle va bien, ce qu’il lui faut, c’est du calme.


Attentifs à la santé de notre protégée, nous ne nous éloignons pas, et vers les dix-sept heures, un toussotement me fait lever les yeux de ma lecture. Toujours ébouriffée, la tête de X passe à la fenêtre et ses yeux trahissent la surprise face à ma nudité. Vite, un paréo autour des reins et je me dirige vers elle pour faire connaissance. Les questions fusent :



Je lui raconte son sauvetage en quelques mots et très vite elle reprend contact avec la réalité. Elle se nomme Dorothée, elle a vingt-cinq ans et pratique le kayak depuis plus de quinze ans. Quelques jours de liberté l’avaient poussée à réaliser un projet pour le moins imprudent : camping sauvage et découverte en solitaire de la Cèze. Sa petite voiture garée au bas d’un chemin pentu et à peine carrossable, une tente igloo au bord de la rivière et des jours de bonheur à pagayer, jusqu’à cet orage qui l’a terrorisée. Le chemin devenu torrent de boue, la voiture inutilisable, évidemment, et l’inexorable montée de l’eau ; elle fit le choix dangereux de s’enfuir par là d’où venait le danger. Elle se débrouillait plutôt bien dans les remous jusqu’à ce que, aveuglée par une bourrasque, elle heurte le rocher qui la fit chavirer tout en lui sauvant la vie. Après, une nuit d’enfer sur son caillou jusqu’à mon arrivée ; découragée elle se sentait près de lâcher prise.


Puis elle éclate en sanglots, me dit qu’elle me doit la vie et fera tout ce que je voudrai pour me remercier. Alertée par ces pleurs, Marie se précipite vers Dorothée et, maternellement, l’entoure de ses bras et la serre contre sa poitrine, oubliant sa propre nudité.


C’est là que tout bascule : les larmes se sèchent, mais l’étreinte dure, la tête entre les seins de ma chérie, Dorothée se calme, puis à son tour, enlace la taille de Marie. Ses mains glissent sur les fesses bronzées, sur son ventre plat, puis ses doigts se perdent dans les fins fils d’or qui bouclent sur son sexe.



Marie éclate d’un rire cristallin devant la naïveté de la question, puis lui explique le lieu où nous sommes : un centre naturiste, un endroit de liberté et de bien-être en accord avec la nature, mais aussi un endroit où règne une certaine sensualité qui n’est pas faite pour nous déplaire. Insensiblement, ses mains se glissent par le col du tee-shirt vers les seins de Dorothée et en commencent l’exploration.



Juste un moment d’hésitation, puis d’un geste plein d’élégance, son vêtement passe par-dessus sa tête : voilà Dorothée toute nue, je ne suis pas voyeur, mais le spectacle me ravit. Des jambes interminables, des hanches de garçon, un ventre plat et musclé, des seins à réjouir un honnête homme et des épaules magnifiques sous son minois enfantin encore tout étonné de ce qu’elle venait d’oser.


Évidemment, comme ce doit être sa première expérience naturiste, de larges traces blanches soulignent ce qu’elle avait caché jusqu’ici ; une toison très brune et très fournie, tant au sexe qu’aux aisselles, tranche avec le corps presque lisse de Marie. D’autorité celle-ci proclame :



Elle saisit mon blaireau et mon savon à barbe et prépare une mousse crémeuse. Elle entraîne sa nouvelle amie sur une chaise longue et entreprend un rasage en règle, les aisselles d’abord, puis les poils du blaireau s’aventurent vers les grandes lèvres, arrachant des gémissements à sa victime consentante. En un instant, voilà Dorothée nantie seulement du traditionnel ticket de métro.


Un peu honteuse, elle se lève pour nous laisser juger du résultat, et là je suis formel :



Je saisis le blaireau et entreprends de compléter la besogne de Marie, pas innocemment, je l’avoue. La douce brosse s’attarde bien trop longtemps, le rasoir glisse bien trop doucement et la crème adoucissante se perd dans les méandres du sexe de Dorothée. Aussitôt après, Marie entreprend d’atténuer les marques de maillot avec des lingettes auto-bronzantes et me voilà entouré de deux créatures de rêve. Marie, ravie, éclate de rire à nouveau :



Puis ses yeux se troublent légèrement en contemplant le sexe totalement lisse :



Et devant mes yeux étonnés, elle se libère en un instant de ses boucles blondes. Je suis aux anges et Dorothée, désormais complètement détendue, entame une comparaison entre le sexe rose et charnu de ma compagne et sa propre fente, très serrée et pigmentée. Imaginez ma situation : me voilà nu, en face de deux espiègles amies qui, assises en tailleur, comparent leurs sexes épilés, je n’y tiens plus et une formidable érection dresse mon pénis pour le plus grand plaisir des deux complices.


Elles se dirigent vers ma chaise longue et entament un festival à quatre mains et deux bouches qui me projette en dehors du temps, dans un vertige sensuel, un orage érotique. Marie s’empale sur mon sexe tandis que Dorothée m’offre pour une caresse buccale un abricot juteux et parfumé. Leurs bouches s’unissent pour un fougueux baiser, mes mains se promènent sur leurs seins, agacent leurs tétons, jusqu’à ce qu’arrive un formidable orgasme communautaire.


Nous voilà épuisés, comblés mais affamés. Dorothée, qui n’a rien mangé depuis trente-six heures, se jette sur les pâtes basilic-tomates et le vin de pays, dévore un demi-fromage de chèvre et attaque une tranche de pain de campagne garnie de Serrano, puis elle s’étire comme un jeune chaton :



Elle se dirige vers moi, plaque son corps nu contre le mien, m’embrasse à pleine bouche, niche sa tête dans mon épaule et murmure :



Elle effleure les lèvres de Marie, laisse glisser ses mains sur tout son corps, s’attardant sur les seins, et termine par un tendre baiser dans le cou, avant de se jeter sur son lit, nue, les jambes entrouvertes ; et elle s’endort sans voile. Charmé de ce spectacle, je guide Marie vers notre chambre, mais, désolé, je ne vous dirai rien de ce que nous avons fait cette nuit-là.