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n° 12910Fiche technique16045 caractères16045
Temps de lecture estimé : 10 mn
10/10/08
Résumé:  Gaspard et Marie, en vacances dans un centre naturiste, sauvent une jeune femme de la noyade, puis l'hébergent, et une tendre relation à trois se noue.
Critères:  ffh fépilée vacances nudisme pénétratio fsodo
Auteur : Gaspard

Série : La naufragée

Chapitre 02 / 02
La naufragée - 2

Le lendemain de ces événements, ce sont des bruits de casserole et une bonne odeur de café qui me tirent du sommeil. Marie, à mes côtés, un rayon de soleil caressant ses seins dévoilés par le glissement du drap, dort profondément et je me lève avec légèreté pour ne pas la réveiller, tant notre nuit a été torride. Dorothée, seulement vêtue de « probité candide », comme disait je ne sais plus quel poète, s’affaire à préparer le petit déjeuner. J’effleure son front d’un baiser tout en la taquinant :



Roulant des yeux à la façon de Michel Leeb, ondulant des hanches, elle prend un accent africain pour me rétorquer :



Redevenant grave tout à coup, elle insiste :



Je lui trouve une paire de sandales en plastique et nous enfourchons les VTT pour descendre vers la rivière. Comme deux gamins, c’est à celui qui dévalera la pente le plus vite ; arrivée en bas, Dorothée a la chair de poule et ses tétons durcis pointent sur l’aréole brune de ses seins.



Bientôt arrivé près des débris du kayak, je sens un peu d’anxiété ; qu’allons-nous retrouver ? Une bonne chose, la Cèze a retrouvé son cours normal et nous pouvons traîner les débris de l’esquif sur la berge. Avec soulagement, Dorothée retrouve son caisson étanche avec ses papiers, ses clés de voiture et sa carte de crédit. Mais le sac contenant ses vêtements s’en est allé au fil de l’eau. Difficile dans ces conditions de retourner à la civilisation pour s’occuper de sa voiture ; il faut donc remonter au bungalow.


Et trouver de quoi couvrir sa nudité. Joueuse, Dorothée entreprend de me dépasser dans la montée et m’offre un spectacle torride : la forte pente l’oblige à rouler en danseuse, et à moins d’un mètre de mes yeux enchantés ses fesses s’écartent à chaque coup de pédale, m’offrant la vue de son intimité ouverte dans l’effort, dévoilant des lèvres très foncées.


C’est décidément une fille très nature, très spontanée, qui a bien compris que la pudibonderie n’a pas sa place dans l’endroit où nous nous trouvons et qui prend un malin plaisir à m’offrir cette petite exhibition. Les yeux pétillants de malice, et faussement ingénue, elle me demande, arrivée en haut, si le paysage m’a plu ; la situation redevient piquante.


Marie enfin réveillée, il est temps de s’organiser pour aller chercher la voiture. Après une fouille en règle des valises de ma compagne qui, paradoxalement, emmène une garde robe complète dans les centres naturistes, Dorothée enfile un string diaphane, un top ultra moulant et un pantacourt beige ; elle est ravissante.


Marie quant à elle enfile à même la peau un fourreau de lycra blanc qui ne laisse rien ignorer de sa silhouette. À la réception, Dany, la directrice du centre accepte de nous prêter son vieux pick-up. En route pour l’expédition sauvetage voiture !


Installées sur le siège passager, les deux coquines en profitent, se serrant l’une contre l’autre un peu plus qu’il ne serait nécessaire. Et quand j’aborde le chemin caillouteux, c’est un régal de voir leurs poitrines sans entraves tressauter au rythme des ornières. Arrivés en bas, nous retrouvons la voiture, apparemment intacte, mais embourbée jusqu’au milieu des roues.


Laissant mes deux élégantes dans le pick-up, j’arrive facilement à démarrer la Twingo, mais impossible de l’extraire de sa gangue de boue : c’est évident, il faut la tracter. Et j’ai besoin d’aide. Mes deux mécanos ne sont pas vraiment en tenue pour se frotter à la boue, mais elles comprennent bien vite la situation : pour ne pas abîmer leurs vêtements, la seule solution c’est de les enlever, ce qu’elles font en pouffant de rire.


Je frappe un câble sur l’avant de la Twingo, et j’arrive à la décoller avec le treuil du 4x4. Je m’installe alors au volant et invite Marie et Dorothée à la pousser pour m’aider à retrouver le terrain ferme. J’espère que nous sommes seuls car la situation pourrait bien créer une émeute : deux très jolies femmes, entièrement nues, poussant une voiture en riant à gorge déployée ; c’est plutôt mignon, à vrai dire, mais nous aurions peut-être un peu de mal à expliquer la situation à un éventuel promeneur.


Puis ce qui devait arriver arrive : les roues avant de la petite Renault se mettent à patiner et projettent une généreuse giclée de boue sur mes deux aides, que je retrouve maculées des pieds à la tête. Le spectacle vaut le détour, croyez-moi ! Heureusement la Cèze est toute proche, ses eaux sont redevenues limpides et il fait plus de trente degrés : à la toilette !


Par bonheur Marie avait prévu d’emmener des draps de bain. Jamais je n’aurais osé, encore hier, imaginer une telle scène : dans l’eau jusqu’à mi-cuisse, deux naïades se frottent, se caressent, se lavent l’une l’autre avec tendresse et des audaces qui ne sont pas motivées par le seul désir de propreté. J’ai devant les yeux une toile de Fragonard.


Il faut pourtant se décider à rentrer si nous voulons avoir une chance d’acheter quelques vêtements pour Dorothée au marché de Barjac. Au passage, nous laissons la Twingo au garage pour vérifier qu’elle n’a pas trop souffert de l’inondation. En saison cette petite ville est très animée, et on trouve un peu de tout au marché, avec bien sûr ces innombrables étals de vêtements stéréotypés fabriqués en Chine ; aucun problème pour rhabiller notre naufragée, tout lui va.


Mais, véritable aubaine pour mes passagères, un camelot vient de s’installer qui solde de la lingerie de grandes marques. Je suis d’ordinaire patient, mais je comprends vite que cela va durer un bon moment, j’entreprends donc de reprendre quelques forces à la terrasse voisine. Un pastis très allongé d’eau et quelques olives, un journal, je ne vois pas le temps passer, mais c’est quand même trois quarts d’heure plus tard qu’elles me rejoignent, les bras chargés de paquets. Marie qui connaît mon goût pour les jolies parures féminines m’assure :



Un coup de fil au garage nous apprend que la boue a légèrement grippé les étriers de freins avant et qu’il faut absolument les démonter pour les nettoyer. Nous sommes samedi, et avec les congés, cela ne sera prêt que mercredi matin. Dorothée semble tout à coup contrariée et se renfrogne un peu :



Le sourire de Dorothée revenu, nous reprenons la route de la Sablière. J’abandonne mes vêtements pour aller piquer une tête dans la piscine, laissant la gent féminine au bungalow.


À mon retour j’ai la surprise de voir la table dressée, avec une bouteille de champagne au frais dans un seau, puis je vois sortir mes deux phénomènes qui se mettent en scène comme pour un défilé de Victoria Secrets. Tout y passe : guêpière, redresse-seins, bas en voile et porte-jarretelles, un régal ! Une coupe de Mumm à la main, je suis le plus heureux des hommes, même si la carte de crédit a dû en prendre un coup.


J’apprécie particulièrement Marie dans une nuisette de voile, qui ne voile rien du tout mais qui souligne ses formes et ses tétons dressés ; elle est magnifique et vient s’asseoir sur mes genoux pendant que Dorothée nous fait son numéro avec un top de soie gris souris et des bas du même ton, fesses à l’air. Elle s’approche et vient quémander une place sur mes genoux, elle aussi.


Comme aurait pu dire Coluche, mes mains ne savent plus où donner de la tête : les fesses de l’une, le dos de l’autre, ma bouche non plus ne s’ennuie pas, mordillant les seins sous la soie. Je sens deux mains qui s’entrecroisent sur mon sexe et se mettent à me branler avec douceur. Mes doigts s’égarent cette fois vers leurs chattes tout humides, jusqu’au jet libérateur qui me laisse un peu groggy. Elles se lèvent alors et, collées l’une contre l’autre, elles se livrent à un ballet érotique, se caressant mutuellement jusqu’à la jouissance.


Apaisés tous les trois, et après avoir dormi, bu et baisé, il ne nous reste plus qu’à passer à table. J’emmène ce petit monde au restaurant pour une pizza, puis nous passons l’après-midi à la piscine sous un ciel bleu de bleu, avec un rien de vent pour nous rafraîchir. Rien de notable ne se passe, si l’on excepte les jambes qui s’écartent pour une meilleure offrande au dieu Soleil.


Au menu ce soir, lait apaisant, crème hydratante, et rasoir pour garder leurs atouts parfaitement lisses. Puis un anti-strip poker avec Gudrun et son fiancé qui vient juste de la rejoindre ; les règles sont simples : celui qui perd remet un vêtement.


Mais la perfide Marie entend bien profiter de ses emplettes du matin et elle s’empresse de perdre rien que pour pouvoir exhiber ses dentelles : un bas, un bonnet de soutien-gorge à la fois, tout lui est bon pour faire durer le plaisir, la température monte, alors que la nuit devrait la faire baisser. Je vois le brave Hollandais déjà rouge de soleil qui frôle le bleu marine ! Femmes je vous aime…


Les jours coulent et se ressemblent ; Dorothée, qui a récupéré sa voiture mais ne semble pas pour autant vouloir nous quitter, organise une visite à la bambouseraie d’Anduze. Elle me recommande bien de ne pas oublier mon appareil-photo et, malgré l’affluence de touristes, mes deux donzelles me font une exhib avec préméditation parmi les jardins exotiques. Puis nous gagnons Uzès, ville merveille, où je choisis une des meilleures tables. Succulent repas issu de la mer ! Au dessert, je vois Dorothée se… comment dire, se concentrer.


Puis elle lâche tout de go :



J’ai beau lui expliquer qu’elle ne me doit rien, que je suis ravi de sa tendresse, mais qu’elle n’est pas obligée de me faire ce présent, et puis que je pourrais être son père, et puis… et puis Marie me prend la main et me dit :



Nous en restons là pour le moment, mais le lendemain matin, l’atmosphère est un peu électrique ; les deux amies, pour une fois habillées, me servent le petit déjeuner et m’abandonnent avec un prometteur « Repose-toi, mon chéri. », murmuré dans l’oreille par Marie.


Je les vois, main dans la main, se diriger vers la Twingo et prendre la direction de Barjac. Pour moi, ce sera balade et piscine, au bord de laquelle je m’autorise un petit sommeil. Le vibreur de mon portable me rappelle à la réalité, m’arrachant à un rêve un rien érotique ; c’est Marie qui me dit tendrement :



Effectivement, elles sont là, somptueuses ; l’institut de beauté les a gommées, épilées, coiffées, maquillées et le résultat m’intimide presque. J’ai devant moi deux top models, prêts à tout pour mon plaisir : l’attitude de Marie ne laisse aucun doute, elle entend bien participer activement à la fête.


Et quelle fête ! Comme deux louves qui se dirigent vers leur proie, elles s’approchent, provocantes, mais déjà offertes, et leurs caresses portent vite leur résultat, me voilà au garde à vous. Marie allonge Dorothée sur le lit, lui écarte tendrement les jambes et me guide vers elle. Les préliminaires ayant duré toute la semaine, je la pénètre immédiatement, et nos deux bassins ondulent en phase. Sans un gémissement malgré sa virginité, elle m’a pris en elle et s’offre sans retenue, tandis que Marie agace ses seins, l’embrasse, m’embrasse, ce qui amène notre victime à un orgasme phénoménal avant même que je n’éjacule.


Et c’est là que le ciel me tombe sur la tête, car Marie me prend par les hanches, me retire du corps de son amie et caressant mon érection me dit :



Puis elle se place en levrette tandis que Dorothée lui lubrifie l’anus, y enfonçant tout doucement son index. Elle m’offre ce qu’elle m’avait toujours refusé : m’enfoncer entre ses deux jolis globes. Guidée par la main de Dorothée, ma verge s’approche, se glisse presque sans effort, pénètre Marie au plus profond, déclenchant un raz de marée que je n’aurais jamais soupçonné : offerte, ouverte, elle entame un lent va-et-vient et à l’instant même où je vais exploser, c’est un feulement presque animal qui sort de sa gorge. Jamais dans tous nos ébats nous n’avions connu une telle intensité.


Epuisé, je m’affale sur le dos entre mes deux tendres bourreaux, et il me revient à l’esprit une chanson de Georges Brassens :


"Parlez moi de la pluie et non point du beau temps… Vivent les orages cévenols !"