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Temps de lecture estimé : 7 mn
11/10/08
Résumé:  Laurence, désirant réaliser son fantasme, passe une annonce pour rencontrer une "Jeune Femme" et rencontre Patricia...
Critères:  ff couleurs cunnilingu init -initff -internet
Auteur : Pages      

Série : Découverte de l'amour au féminin...

Chapitre 01 / 03
Patricia 01

« Jeune femme brune, 24 ans, recherche complice pour première expérience au féminin. »


J’ai publié cette annonce sur Internet sans grand espoir de réponse. Chaque soir, mon travail terminé, je regarde ma messagerie où les hommes me font des propositions en grand nombre, ainsi que les couple dont "Femme bi", mais hélas très peu de femmes seules, que j’élimine pour leur physique, leur âge trop avancé ou parce que peu disponibles (donc certainement mariées). Je reçois aussi beaucoup de propositions de dominatrices, mais même si cela m’amuse, le SM n’est pas ma recherche. Je ne suis pas compliquée, je recherche une « Jeune Femme » de mon âge, fine et célibataire.


Ainsi passent les jours et je commence sérieusement à désespérer sur le bien fondé de ma démarche. Et puis ce message : « Jeune femme, 23ans, sans expérience, recherche première expérience saphique, timide, espère avoir la force de réaliser son fantasme. » Patricia, un mètre soixante-cinq pour cinquante-six kilos, mince, douce et très disponible. « Je suis connectée tous les soirs à 22h sur MSN, voilà mon adresse. » Je lui réponds en lui communiquant la mienne.


Après le repas, une bonne douche réparatrice et il est 22h00 quand j’allume le PC. Je rentre l’adresse de Patricia mais, hélas, elle n’est pas connectée. J’en profite donc pour faire quelques recherches pour mon travail. Il est presque 23h00 quand elle se connecte enfin. J’ai le cœur qui s’accélère car je ne sais comment aborder la discussion.



La conversation s’engage et nous parlons de tout sans vraiment nous décider à aborder le sujet réel de notre rencontre virtuelle. Je prends les choses en mains en lui demandant si elle vit seule. Elle me répond affirmativement et me renvoie la question. J’aimerais bien une photo d’elle, ce qu’elle refuse, mais elle me propose de la découvrir en chair et en os demain samedi, si je suis disponible. Je lui donne donc rendez-vous chez moi pour quatorze heures et elle accepte. Nous continuons à discuter et il est une heure du matin quand nous nous disons bonsoir - ou plutôt bonjour !


Cette matinée me semble interminable, il est midi quand je me glisse sous la douche. En m’essuyant, je me regarde dans le miroir et je contemple une jeune femme, châtain clair, un mètre soixante-quinze pour soixante kilos, cheveux longs, les yeux verts avec une bouche bien dessinée et un petit nez fin. Je bombe mon torse pour faire ressortir mes petits seins (85C) qui se terminent par des tétons assez développés et surtout très sensibles. Mes yeux parcourent mon ventre plat et musclé et j’admire mon sexe lisse surplombant mes jambes fuselées. Ma peau est cuivrée par le soleil de l’été et j’achève mon examen pour me préoccuper de ma tenue vestimentaire. Une jupe noire avec un string noir et pour le haut un chemisier blanc sans soutien-gorge. Un maquillage léger, une goutte de parfum et me voila prête.


Il est deux heures moins le quart quand la sonnette retentit, je me lève comme un ressort et me dirige vers la porte, très angoissée. Ma surprise est de taille quand je découvre une jeune africaine, fine avec un sourire radieux s’excusant d’être un peu en avance. Je la fais entrer, puis s’asseoir sur le canapé en lui proposant un café.


Je me dirige vers la cuisine pour préparer notre café et reprendre un peu mon calme. Je reviens avec mes deux tasses, que je pose sur la table basse, et viens m’asseoir à côté de Patricia. Ses belles jambes d’ébène sortent d’une jupe blanche et sa poitrine est moulée dans un haut blanc dont les deux boutons ouverts laissent deviner la naissance. Nous sommes l’une et l’autre intimidées, mais c’est elle qui parle la première pour me demander si je ne suis pas surprise par la couleur de sa peau. Surprise, oui je le suis, mais pas déçue par son physique. Ma réponse la rassure visiblement et elle se met à rire, laissant apparaître ses belles dents blanches qui contrastent avec la couleur de sa peau. Son parfum acidulé et sa beauté ont mis mes sens en éveil.


Une chaleur envahit mes seins et mon ventre et je sens mon sexe couler de désir. "Calme-toi, Laurence, tu n’es peut-être pas du goût de Patricia…" résonne dans ma tête. J’essaie de rester naturelle tout en discutant et je dois faire un effort pour ne pas lui sauter dessus. Nerveuse, en voulant poser ma tasse sur la table, je renverse le reste de café sur la jupe de Patricia.


Je suis rouge de honte. Elle me regarde et nous partons dans un fou rire. Je me lève et lui propose de me donner sa jupe afin que je la passe à l’eau. Patricia se lève et fait descendre sa jupe, laissant apparaître deux superbes fesses et son sexe caché par un string rouge.


Je prends sa jupe et file dans la salle de bains réparer mes bêtises. Je ne peux m’empêcher de sentir le vêtement et son odeur délicieuse m’excite et m’enivre. J’ai envie de me caresser.


Quand je retrouve Patricia au salon, je regarde ses superbes jambes et je remarque une petite auréole sur son string rouge. Je sens également le regard de Patricia se poser souvent sur moi. En m’excusant de nouveau, je pose ma main sur sa cuisse, douce et chaude. Comme elle n’a pas de mouvement de recul, je commence à caresser lentement sa peau d’ébène. Patricia écarte légèrement les cuisses en signe d’acceptation et ferme les yeux en appuyant sa nuque sur le dossier du canapé. Ma main glisse sur sa jambe, du genou à la naissance de son sexe. Je sens mon sexe se liquéfier. J’admire ses jambes fuselées et la douceur de sa peau. Je m’enhardis en glissant ma main sur son ventre puis remonte sous son haut blanc pour atteindre ses petits seins fermes.


Patricia, comme moi, ne porte pas de soutien-gorge, ce qui me facilite le passage. Je masse ses seins et en pince les bouts, ce qui la fait soupirer. Je suis excitée, ma deuxième main rejoint la première sous son haut pour jouer et pincer ses tétons. Sa respiration s’accélère, elle écarte les cuisses et se cambre pour plaquer ses seins sur mes mains. Son excitation est palpable et son string est maintenant auréolé d’une large tache.


Soudain Patricia remonte son haut et le jette à terre, sa timidité a disparu au profit du désir. Mes mains peuvent maintenant parcourir sa poitrine en toute liberté. Son odeur m’enivre. J’avance mes lèvres, je suce sa poitrine et en mordille les pointes. Patricia pousse un râle de plaisir et son bassin ondule. Je me redresse et sa bouche prend contact avec la mienne, je sens sa langue forcer mes lèvres et s’enrouler avec la mienne pour un long baiser fougueux, animal et tendre à la fois.


Je lui prends la main, l’invitant à me suivre dans la chambre. Je retire mon chemisier, me place derrière elle et plaque mes seins dans son dos. La chaleur de son corps se communique à ma poitrine dont les pointes se dressent. Mes mains caressent sa poitrine, descendent sur son ventre plat et glisse sous l’élastique de son string, qui bientôt jonche le sol.


En l’invitant à s’allonger, je fais voler ma jupe et mon string. Je viens me coucher sur elle, nos seins entrent en contact et nos bouches ne font qu’une. Ma bouche glisse sur son cou, ses seins, son ventre et son pubis rasé pendant que mes narines s’enivrent de son odeur acidulée. Je l’entends soupirer et ma progression lui fait ouvrir les cuisses. Je respire l’odeur légèrement poivrée de son sexe et écarte ses grandes lèvres noires avec mes mains pour faire apparaître son sexe rose. Je regarde un moment ce contraste de couleur très excitant qui fait monter d’un cran mon désir. Le corps de Patricia est superbe, des gouttes de sueur perlent entre ses petits seins et sur ses tempes. Ce passage à l’acte me semble tout à coup naturel.


Ma bouche prend alors possession de son intimité, je suce et aspire son jus. Pour la première fois de ma vie, je me délecte de ce sirop féminin. Je glisse deux doigts dans son puits de plaisir pendant que ma langue joue avec son clitoris qui grossit et durcit. Maintenant mes doigts la branlent sans ménagement. Patricia râle, soupire et crie. Sentant son orgasme proche, mes mains glissent sur sa poitrine et pincent le bout de ses seins. Patricia se raidit, son bassin ondule, ses muscles se tétanisent et un hurlement de plaisir sort de sa bouche. Elle jouit en appuyant ma tête sur son sexe et une vague de cyprine coule sur mes doigts.


La jouissance la rend encore plus belle et désirable. Je la laisse récupérer, je me couche sur elle et je vois des larmes de bonheur couler sur ses joues. Nous restons blotties un long moment et puis c’est elle qui se met à me caresser et m’embrasser longuement sur tout le corps. Je profite pleinement de cet instant délicieux. Mes cuisses s’écartent, mon sexe brûle de désir et je sens ma cyprine couler dans la raie de mes fesses. Sa bouche prend possession de mon sexe, aspire mon clitoris et boit mon jus abondant. Ses doigts glissent dans ma fente, je sens mon sexe fouillé et dilaté, une boule de feu me traverse le ventre pour remonter vers ma poitrine dont je pince les bouts. Patricia glisse habilement un doigt lubrifié par ma cyprine dans mon petit anneau en accélérant le rythme dans mon vagin, tout en mordillant mon clitoris.


C’est divin, un orgasme foudroyant me tétanise, mon corps se tend, ma bouche hurle mon plaisir et un voile rouge masque ma vue. Je perds connaissance quelques secondes.


Quand je reprends mes esprits, Patricia me caresse tendrement et me sourit. Des effluves de parfum et de sexe flottent dans la chambre. Nous découvrons pour la première fois cette odeur animale et enivrante de femelles en chaleur. Nous nous embrassons tendrement en nous caressant amoureusement. Le temps semble s’être arrêté et ce qui était pour moi un fantasme il y a seulement quelques heures est devenu une délicieuse réalité.


J’aime la peau noire de Patricia, son sourire, son odeur, le goût de son sexe et je viens de faire pour la première fois de ma vie l’amour avec une femme.


(À suivre…)