n° 12920 | Fiche technique | 55791 caractères | 55791Temps de lecture estimé : 33 mn | 15/10/08 |
Résumé: Où Charlotte emprunte des voies auxquelles elle n'aurait pas spontanément songé. | ||||
Critères: fh hplusag hagé poilu(e)s complexe vacances campagne amour voir miroir lingerie fmast fellation cunnilingu anulingus 69 pénétratio fdanus fsodo hdanus init mélo nostalgie | ||||
Auteur : Maria Del Toboso (Entre introspection et voyeurisme. Recherche l'élégance) Envoi mini-message |
Épisode précédent | Série : Le plus bel été Chapitre 03 / 03 | FIN de la série |
Résumé : Charlotte, jeune fille de 19 ans renfermée et qui n’aime pas son physique, découvre le plaisir et l’orgasme avec Xavier, un vieil ami de trente-cinq ans de plus qu’elle (voir : Pas de porte - n°12893). Xavier n’avait pas voulu encore la déflorer. Charlotte a décidé qu’elle perdrait son pucelage avec lui (voir : Il faut sauter le pas - n°12897).
Si j’étais convaincue d’avoir bien fait en sacrifiant mon pucelage à Xavier, me remémorant les détails de cette folle après-midi, je me suis brusquement inquiétée. Toute à ma recherche d’une nouvelle jouissance de mon amant, j’avais réussi à le faire bander et prendre son pied une seconde fois. Et cela avait été si soudain, et j’étais tellement tendue vers le but que je m’étais assigné, que je n’avais pas veillé à ce que Xavier se protège la seconde fois. Certes, mon amant, au travers du délire que je lui avais procuré en l’enculant proprement, avait pris soin de ne plus me pénétrer, gardant peut-être un reste de conscience de ce qu’il venait de me déflorer, et que s’introduire une seconde fois ajouterait à ma blessure. Il avait donc, certes, joui sur mon ventre. Mais lorsque sa queue avait repris de l’ampleur, il avait accru ses sensations, et les miennes au passage, en la faisant aller et venir entre mes lèvres, bousculant ma perle divine au passage. Et comme il avait en plus dû conserver dans les replis de son gland les reliquats de sa première jouissance, je me mis à craindre qu’il ait pu, sans le vouloir, me faire un cadeau qui me ferait arrondir le ventre d’ici à quelques mois. Sans compter d’autres imprudences à tout prendre encore plus graves.
J’ai ruminé mes sombres pensées pendant deux jours, au cours desquels je suis restée cloîtrée dans ma chambre, et ne suis pas retournée voir mon chéri. Le troisième jour est venue la délivrance, ce qui démontrait que je m’étais inquiétée inutilement et que je n’étais pas très au fait de toutes ces choses. Je ne risquais rien pour ce qui était d’une éventuelle grossesse, puisque trois jours après commençait ma période menstruelle, ce dont j’aurais dû me souvenir. Cela n’écartait pas l’autre risque, même si je m’en suis trouvée immédiatement rassérénée.
J’ai néanmoins pris immédiatement les actions qui me paraissaient nécessaires. Je me suis pointée chez l’unique gynécologue de Châteauneuf pour me faire prescrire une pilule. Dans la foulée, un arrêt au laboratoire d’analyses pour clarifier ma situation. Le reste dépendrait de Xavier. Chez lequel je me pointai en début d’après-midi. Non pas pour une partie de jambes en l’air, surtout compte tenu de ma « période », mais pour une franche explication.
– Ma pauvre chatte, qu’il me dit lorsque je lui fis part de mes soucis, tu aurais dû venir me voir tout de suite. Cela t’aurait tranquillisée. La pilule, c’est très bien, qu’il poursuit. Sur le risque de sida, sois sereine : tu es la première femme avec laquelle j’ai fait l’amour depuis que je suis veuf. Et aucun de ma femme ou moi n’avons butiné ailleurs que dans le nid conjugal. Alors, tu vois… Mais, pour que tu sois tout à fait rassurée, dès demain matin j’irai me faire contrôler.
Je me suis jetée dans ses bras. La vie redevenait possible. Et nous allions pouvoir à nouveau nous noyer tous les deux dans un océan de lubricité ! Je l’ai étouffé sous mes baisers, j’ai dévoré ses lèvres avec toute ma passion retrouvée, j’ai mêlé nos souffles et nos salives, j’ai pénétré sa bouche de ma langue comme j’avais pénétré son cul de mes doigts trois jours avant.
Xavier a glissé ses grandes mains sous mon T-shirt, et commencé à triturer mes nichons. Mais comme avec ma « période », mes seins me faisaient un peu mal, je me suis gentiment dégagée en lui murmurant que ce n’était que partie remise. Malgré tout, il voulut que nous montions nous allonger tous les deux, pour que nous terminions l’après-midi dans la tendresse des bras de l’autre. Mais lorsque nous fûmes allongés, je n’ai pas pu résister. Je lui ai dit que même si on ne pouvait pas baiser, et que je devrais conserver ma petite culotte, j’aimerais sentir son corps contre ma nudité, pouvoir le chérir et le caresser de tout mon saoul, doucement, comme ça, juste pour la tendresse.
Nous avons fait comme je le lui avais demandé. Lui était entièrement nu, et moi je n’avais conservé que ma culotte. J’ai passé mon bras autour de son cou, et je me suis allongée la tête sur sa poitrine, à doucement écouter sa respiration. J’ai laissé mon autre main courir sur son torse et son ventre, mesurant la douceur de sa peau, peignant doucement les longs poils blancs qui tapissaient sa poitrine. Lui aussi m’entourait de ses bras, mais eu égard à mon indisposition, hésitait à me caresser. Nous étions bien. Mes nichons s’écrasaient sur son ventre et il apercevait mon téton gauche tout tendu et endolori qui se vautrait sur son estomac. J’ai entendu quatre heures au clocher. Je me suis un peu remontée vers son visage. En me redressant, mes seins pendaient au-dessus de sa poitrine, et j’ai vu que le spectacle suscitait à nouveau chez lui cette expression de désir que j’avais déjà surprise et que j’aimais tant, et qui le faisait bander.
– Mon bel étalon, que je lui ai dit, on va pas te faire le coup du souffleur !
– Qu’est-ce qu’on lui fait au souffleur ? m’a-t-il demandé.
– Tu sais, l’étalon auquel on fait sentir si la jument est en chaleur…
– Et alors ?
– Ben tiens, l’étalon, quand il en sent une bien disposée, tu verrais la canne qu’il se trimbale sous le ventre ! C’est comme ça qu’il nous dit que la jument est en période… Il nous le souffle !
– Et quel coup lui fait-on ?
– Ben, on prend la jument et on la mène au mâle auquel on la réserve, pour maintenir la lignée…
– Et le souffleur ?
– Ben, il se la met en bandoulière !
– Et moi ?
– Mon pauvre chéri, je peux pas te donner beaucoup aujourd’hui, mais je peux peut-être te soulager…
– Tu crois ?
– L’autre jour, quand je te goûtais, tu m’as dit d’arrêter car sinon tu allais jouir dans ma bouche…
– C’est vrai.
– Ben, aujourd’hui, ce serait pas bien grave…
– Tu accepterais que je…
– Que tu jouisses dans ma bouche ? C’était pas si mauvais ce que j’ai pu goûter l’autre jour… C’était même tout toi… C’était bon… La liqueur de mon petit chéri !
– Tu accepterais vraiment ?
Je ne lui ai même pas répondu, et je me suis glissée vers sa bite. J’ai fait traîner les seins sur son ventre, jusqu’à ce qu’ils se retrouvent à enserrer sa queue. Je voyais le gland qui surgissait dans mon sillon. Alors j’ai pris mes nichons entre mes mains, et doucement je les ai pressés autour de son braquemart. Xavier s’est tendu et a fait glisser sa queue vers le haut… Cela m’a fait rire, et j’ai attrapé le bout tout rouge entre mes lèvres. Rien que ça, mon Xavier commençait à soupirer ferme ! Encore une petite reptation, et j’admirai le cierge tendu devant mon nez, exhalant son odeur sauvage. Il fallait que je me surpasse. Il fallait que cela soit grandiose, que mon chéri soit heureux ! Je me suis dit que le mieux était d’y aller à l’instinct, en recherchant ce qui pourrait être le plus jouissif.
J’ai commencé à lécher. Posément. J’arrivais au sommet, juste sous la pointe, et lentement, en laissant traîner ma langue baveuse, je repartais vers ses couilles. Puis je remontais dans le même mouvement. Enduisant le sceptre d’une couche scintillante de salive. Je m’arrêtais parfois pour en faire le tour. J’appuyais le menton jusqu’à ce que la queue s’inclinât, je sortais la langue et laissais couler un filet de bave que j’étalais consciencieusement, inclinant la tête entre le ventre et l’organe, m’élevant jusqu’à la saillie du gland que je flattais subrepticement au passage. Puis je me suis abaissée jusqu’aux bourses, là où les senteurs musquées se font plus pénétrantes. Je lui ai fait comme un suçon. En tenant son chibre redressé, j’ai gobé une à une les rondeurs en tendant la peau tendre comme avec une ventouse. Je sentais sous la langue rouler ses olives, pendant que mon Xavier perdait peu à peu toute retenue et se concentrait sur les bontés que je lui prodiguais en fermant les yeux. Alors je suis revenue à l’essentiel. J’ai conservé ses couilles dans ma paume, en les faisant doucement rouler tout en les pressant entre mes doigts, pendant que je reprenais mes léchouilleries. Lorsque son manche échappait à ma langue, il s’appuyait contre ma joue en se calant à l’angle de mon nez, et glissait ainsi lubrifié tout le long de ma face dans un soubresaut du bassin de mon chéri accompagné d’une respiration retenue et comme contrainte.
Il me fallait maintenant goûter le produit de mes agaceries et procurer à mon chéri une extase dont il garderait le souvenir. J’avais ma petite idée sur le sujet. Je me suis hissée au sommet, surplombant le gland dont sourdait à présent une grosse goutte de liquide à la consistance huileuse dont je me suis bien vite emparée d’un air gourmand. Alors je l’ai gobé, sucé, aspiré, et j’ai décidé de me l’enfoncer du plus que je pourrais au fond de la bouche. Doucement, puis en accélérant progressivement, je l’ai traité comme un gros sucre d’orge, m’arrêtant pour déguster la saveur qui le gagnait, repartant de plus belle, guettant les réactions de mon chéri qui s’agitait de plus en plus. Bientôt nous luttions pour savoir qui de moi ou de lui forcerait l’autre au recul… Et moi je courbais la tête pendant que lui m’enfonçait son vit au fond de la gorge. Et l’échauffourée devenait de plus en plus chaude.
Soudain, j’ai arrêté le supplice, ai relevé le visage vers lui. Il a rouvert les yeux d’un air interrogatif. Je lui ai alors balancé le regard le plus vicieux que j’estimai pouvoir lui lancer et j’ai lentement ramené la main dans notre champ de vision commun. J’ai replié tous les doigts dans ma paume, sauf le majeur et l’index, que j’ai joints en les courbant ensemble à plusieurs reprises d’un air de dire : « Suivez-moi jeune homme ! ». Puis, d’un air à la fois gourmand et salace, je me suis plongé les deux doigts dans la bouche et les ai sucés langoureusement, comme s’il s’était agi de sa bite, en les enduisant consciencieusement de salive. Xavier suivait ma démonstration d’un air hagard, appuyé sur ses coudes, le chibre au « présentez armes ! » lorsque doucement, très très doucement, j’ai fait passer mes doigts gluants derrière ses couilles et que je les ai délibérément introduits dans son trou du cul ! J’ai vu ses yeux se voiler et sa bite se raidir pendant qu’il lâchait un gémissement plaintif.
J’ai recoiffé son vit de ma bouche baveuse. Et j’ai repris le calvaire, mais maintenant, d’une main je serrais ses couilles en les faisant rouler voluptueusement entre mes doigts, et de l’autre je lui branlais le cul en lui massant tout l’intérieur, derrière la bite. Il gémissait aux rythmes de mes différentes caresses et sa respiration se hachait de plus en plus. Je me régalais à chaque sucée du nectar qui se répandait de l’orifice de son vit, que j’absorbais à nouveau du plus profond que je pouvais. Brusquement, le goût a changé, la texture du liquide que je recueillais est devenue plus épaisse, plus grumeleuse. C’était comme la goutte que j’avais recueillie trois jours plus tôt. Mon volcan favori commençait à rentrer en éruption, et j’attendais que la coulée de lave soit projetée du cratère. Alors je me suis tenue coite, attendant que le dard qui me baisait maintenant la bouche ne se répande irrépressiblement. Et soudain, dans un râle creux, mon chéri s’est laissé aller. Ma bouche s’est soudain emplie d’un sirop âcre et amer dont les quantités impressionnantes s’accroissaient à chaque jaillissement de son vit qui s’épanchait en se propulsant contre mon palais… Et comme sa bite occupait, du fait de sa bandaison, l’essentiel de ma bouche, ce sirop s’accumulait et coulait par les commissures de mes lèvres, alors que j’en rejetais en toussant la partie qui s’était immiscée dans mon arrière-gorge. Je me suis vivement retirée, laissant la queue bavante osciller devant mon menton, pour reprendre mon souffle, rassembler sur ma langue le divin liquide et lentement déglutir ce breuvage providentiel.
Lorsque Xavier a pu voir que j’avais tout avalé, il m’a prise sous les aisselles, a attiré ma bouche vers la sienne, et a partagé avec moi le goût que j’avais conservé de sa jouissance.
– Tu es une insupportable coquine ! me dit-il avec un sourire grave et tendre. Une insupportable coquine qui aime avaler « le foutre »… a-t-il ajouté.
J’ai retenu le mot que je n’avais jamais entendu prononcer avec ce sens si particulier. Nous sommes descendus tous les deux dans l’état de nature où nous nous trouvions déguster à la cuisine une bonne citronnade qui a mis fin à nos - ou plutôt à ses - effusions.
J’étais définitivement encore plus fière de moi lorsque je suis revenue le soir dans ma chambre. Non seulement j’étais femme, non seulement je savais faire jouir mon homme, et en plus j’avais réussi à le faire avec ma bouche ! Mais cela n’était pour moi qu’une sorte de « solution de secours » que j’avais utilisée faute de pouvoir lui en donner davantage. Rien ne me paraissait donner plus de plaisir que de lui donner mon plus intime, lui permettre de s’enfoncer en moi, que nous nous fondions ensemble pour jouir ensemble. Pour l’instant, et pour quelques jours encore, il fallait attendre.
Je ne me lassais pas de voir et parler avec Xavier. Même si nous étions contraints à cette attente, je me rendais chaque jour à la Soulane, rien que pour être à son contact, échanger des touts et des riens avec lui. J’ai profité d’un jour où je n’avais pas la mère ou le frérot sur le dos, comme ils devaient aller à Châteauneuf faire quelques achats, pour déjeuner avec Xavier. À chaque instant, je lui prenais la main, je me frottais à lui, je lui picorais un bisou dans le cou alors que je tournais et virais autour de lui pour lui mettre son couvert ou encore lui servir le plat que je lui avais préparé. Il observait toutes ces manifestations avec un sourire tendre et amusé. Ce jour-là, après le café, il s’est levé, s’est saisi d’un papier dans le tiroir du buffet de la salle à manger et l’a posé devant moi. Il s’agissait du résultat d’analyses qu’il avait faites la veille et qui montraient que tout était clair. Quel chou ! On pourrait maintenant se livrer à toutes les débauches sans arrière-pensées !
Enfin le flux s’est arrêté ! Je me suis empressée de prendre ma pilule et d’échafauder des plans pour la suite. Une question me préoccupait. À chaque fois qu’il avait pris son pied, j’avais accentué la jouissance de Xavier en le sodomisant. Visiblement, l’excitation de cette partie de son individu accroissait ses sensations, et je le voyais alors quasiment défaillir, en demander encore davantage et sombrer dans une sorte de nirvana sensuel dont il ressortait dans une hébétude bienheureuse. Je n’ai compris que bien plus tard que le bienfait des caresses que je lui prodiguais venait du massage que j’effectuais sur sa prostate. Ne le sachant pas au moment où je me suis posé la question, je me suis demandé si, moi aussi, je pourrais accroître mes sensations en sollicitant ma rondelle. Il fallait que je m’en convainque, et j’ai donc décidé de me livrer à quelques expériences pour trancher.
Lorsque j’ai pu constater que je pouvais reprendre mes manipulations intimes sans trop de désagrément, je me suis enfermée dans ma chambre en bloquant la porte comme la fois précédente avec ma chaise. Je m’étais à nouveau munie du manche de truelle qui m’avait permis la fois précédente de tester la pose de la capote. Comme ce manche était assez usé et sali, je m’étais décidée à l’utiliser avec un préservatif qui de toute façon était devenu inutile pour les relations que j’envisageai avec Xavier. Restaient deux détails pratiques : le premier tenait à l’usage naturel de cet orifice. Si je ne voulais pas me retrouver dans une situation « délicate », il fallait que je veille autant que possible à ce que mon rectum soit vide. Ce n’était pas difficile. Il fallait également que cet endroit soit le plus propre possible. Je me suis donc isolée dans la douche pour me passer un jet assez puissant susceptible de dégager toute « particule » indésirable. En l’appliquant fermement à la sortie de mon intestin, le jet rentrait à l’intérieur, et je me vidais ensuite.
Le second se rapportait à la lubrification. Xavier m’avait fait remarquer que l’anus enduit de savon mouillé n’opposait qu’une faible résistance à la pénétration. La première fois que je m’étais aventurée à enculer Xavier, j’avais dû enduire sa rondelle de ma mouille pour surmonter la résistance du muscle. La seconde fois, inspirée par la lubrification de sa bite avec ma salive, j’en avais fait de même avec mes doigts. Le succès avait été entier. Mais cette fois-ci, l’excitation pourrait ne pas être au rendez-vous et pourvoir suffisamment à la lubrification de cet endroit. Après un bref moment de réflexion, il m’a paru que la solution la plus pratique serait de détourner une noix de beurre que je pourrais enfermer dans un morceau de film aluminium ménager. Je n’ai appris que bien plus tard que cela avait également été la recette utilisée par Marlon Brando dans le Dernier Tango à Paris, que je n’avais encore jamais vu.
Comme la dernière fois, en sortant de la douche, me voilà nue à genoux sur mon lit découvert, le miroir à main en position, le manche de truelle revêtu de sa capote à disposition immédiate… Je ne me suis pas « échauffée ». Je veux procéder directement à mon expérimentation. Je me saisis donc de la noix de beurre que je commence à faire fondre dans la paume de ma main. De deux doigts, je passe le lubrifiant abondamment sur ma rondelle, et procède à un long assouplissement, dont je vérifie le résultat du bout de l’index, m’aidant du miroir pour vérifier la bonne fin de l’opération. Puis, j’enduis le préservatif de la même composition. Je présente l’extrémité arrondie du manche devant la cible. Je cale le manche à la verticale et, doucement, je commence à m’asseoir dessus, en guidant l’extrémité au centre de la rondelle. Le manche pénètre petit à petit, avec une impression de dilatation et d’écartèlement. En allant ainsi très progressivement, la douleur se maîtrise parfaitement. Lorsque le manche a pénétré au plus large de son diamètre, je constate que l’impression est tout à fait supportable, mais que cela ne déclenche pas de sensation de plaisir particulière. Je sens simplement cette présence qui pèse sur mon muscle.
Me rappelant la façon dont j’avais littéralement branlé le cul de mon chéri, je me dis qu’il faut que j’essaye une variation des sensations. D’une main, je sollicite alors mes trésors favoris, et de l’autre, je commence à simuler le va-et-vient d’une bite dans mon cul. Alors que le plaisir commence à sourdre de ma vulve, je perçois les tiraillements alternés vers l’intérieur puis l’extérieur de mon anneau culier, et suis peu à peu envahie par l’amplification de mes sensations habituelles… Quelques minutes de ce traitement et voilà que je commence à ressentir d’intenses contractions jouissives, bien plus prononcées que celles auxquelles je me suis habituée, tout mon entrejambe me paraissant alors participer, de l’arrière à l’avant, à la montée de mon orgasme. Je poursuis la manœuvre, avec plus de détermination et de rapidité maintenant. Après quelques instants, j’en suis à me plier complètement en avant, ma tête reposant désormais sur mon traversin, en me fourrant le manche dans l’anus en me figurant que mon chéri est en train de m’enculer par l’arrière, moi à genoux devant lui. Je venais de découvrir la levrette. L’impression fut si forte que je ne dus qu’à l’étouffement de mon cri dans le traversin de n’avoir pas prévenu toute la maisonnée que Charlotte venait de « se faire » enculer et de prendre un pied mémorable. L’expérience était concluante. Restait à savoir si mon manche de truelle pouvait rivaliser en diamètre avec une bonne et belle bite bien vivante enfilée par un Xavier amoureux !
Je me découvrais une imagination insatiable, moi qui quelques semaines auparavant n’avais jamais encore éprouvé d’idées « sexuelles » ni ne m’étais même posé la question de savoir si cela existait. Je recherchai la façon nouvelle dont je pourrais encore amener dans le regard de Xavier cette étincelle de désir brut que j’avais aperçue lors de nos précédentes joutes amoureuses. Je commençai à me bâtir un scénario. J’allais faire dans l’inusuel. En bref, au lieu de cacher mes rondeurs sous un pantalon comme à l’habitude, j’allais me mettre une jupe. Qui serait sensée dissimuler ma lingerie super bandante, celle de mon dépucelage, string et soutif à balconnets. Premier point. L’impératif demeurait toutefois de ne pas attirer les remarques de l’entourage. Il fallait donc que je prévoie une étape pour le changement de décor. Je quitterais la maison en pantalon et il fallait que je trouve un endroit pour l’enlever et enfiler la jupe qui s’y trouverait au préalable. La solution fut vite trouvée. En cette saison, l’école qui se trouvait en face de la mairie était désertée. Je pouvais me changer discrètement dans les toilettes. Second point. Pour le reste, cela restait schématique, et largement laissé à l’improvisation.
Me voilà donc le matin à la recherche d’une jupe. Je n’en ai pas trente-six. J’en possède deux que je mets dans les « grandes occasions », comme les anniversaires, les fêtes de famille. Il y en a une pour l’hiver et une pour la saison chaude. Ce ne sont pas des « mini-mini ». Celle d’été est blanche, ample et légère et m’arrive aux genoux. Ça me semble pas mal. Je l’enveloppe soigneusement dans une poche en plastique, me la prends sous le bras, et annonce à la cantonade que je passe dire un petit bonjour à Maminou. Ce que je fais. Mais avant, je passe derrière l’école, avise les toilettes et coince mon sac plastique derrière la chasse d’eau. La première partie du plan est en bonne voie. Me voilà qui arrive l’air de rien chez Maminou. Gros bisous. Comme d’habitude, il y a des invités et je ne vais pas m’incruster. Ça m’arrange bien, d’ailleurs. Retour à la base de départ.
Le déjeuner est frugal. La mère part faire sa tournée. Le frérot me dit qu’il rejoint son cousin. Tout cela me convient parfaitement. Une fois que tout le monde est parti, deuxième phase. Je commence par la douche. Je passe aux toilettes et nettoie méticuleusement mon petit orifice. Mieux encore, je réussis à m’introduire deux doigts bien savonnés avec lesquels je veille à ce qu’il ne reste rien de désagréable dans le conduit. Je vérifie avec un mouchoir de papier blanc. Tout est nickel. Si mon chéri s’aventure, il en ressortira tout propre. Du moins je l’espère. Je me rhabille en enfilant ma lingerie de femme fatale. Je repars à l’aventure. Dehors, c’est à nouveau le cagnard. Il fera bon dans la pièce à l’ombre. Je marche de façon déterminée, mais pas trop vite. Pas question de me prendre une suée. Virée à l’école. Derrière le bâtiment. Personne en vue. Je referme la porte sur moi et tire le verrou. Un geste sec, j’ai le jean sur les chevilles. Je tire une jambe puis deux. Je me regarde une seconde. Ma forêt intime dépasse abondamment à droite et à gauche du voile de mon string et se gonfle comme un duvet tout autour. De profil, ça fait une épaisseur qui met ma boîte à plaisir en exergue. On dirait une oriflamme de bataille ! Mais pas celui de la Pucelle ! J’enfile ma jupe blanche. Je me suis mis des mocassins informes aux pieds. J’allais pas piquer des chaussures à talon à la mère ! J’enveloppe le pantalon dans le plastique et je le planque là où j’avais laissé la jupe ce matin. Ça y est ! Je suis prête pour mon entrée en scène.
Je me pointe sur la route. Un regard à droite et à gauche. Personne ! Je traverse et me rue dans le chemin le long de la maison de Xavier. Le portillon… La terrasse… Je gratte à la porte. « Entre », que j’entends articuler de l’intérieur. Je referme la porte sur moi. Il est assis dans son fauteuil à côté de la cheminée. Son visage s’illumine lorsqu’il m’aperçoit. Il siffle lorsque je m’avance.
– Ben dis donc ! Mais c’est la première fois que je te vois en jupe !
– C’est ma tenue « spécial fête avec Xavier » !
– Ah, ah ! Car il y a une fête ?
– Oui mon Chéri !
– Et où cela donc ?
Je m’approche et me pends à son cou.
– Une fête intime… Une fête… très très intime…
– Je vois…
– Non justement, tu n’as rien vu du tout !
Je l’embrasse fougueusement, nous nous dévorons les lèvres, il commence à balader ses grandes mains dans mon dos… puis, comme je m’y attendais, les descend et tente de les faire passer sous ma jupe, ample à dessein…
– Stop, mon amour ! Stop ! Sens interdit par ici !
– Alors voilà que tu mets une jupe, moi qui adore passer les mains sous les jupes des filles… et stop ?
– Tu n’es qu’un coquin impatient ! Un fieffé trousseur de jupons !
– Mais… mais… tu n’as pas de jupon !
– Allez ! Fais pas le malin ! Tu vas d’abord t’asseoir là !
Alors je me suis installée dans le fauteuil juste en face. Bien sagement. J’ai tendu mes deux jambes vers mon chéri qui me regardait toujours aussi amusé. J’ai agité mes petits pieds de légers soubresauts, mes deux mocassins se sont sortis de mes talons. Clic, clac ! Ils sont tombés tous les deux sur le carrelage. J’ai ramené mes deux jambes sur l’assise du fauteuil, bien regroupées, les cuisses relevées et les talons sur le bord, en prenant soin de maintenir du plat de mes mains ma jupe serrée autour de mes genoux. Je me suis tassée dans le siège. Mes genoux arrivaient au niveau de mon regard. Une inclinaison des jambes vers ma gauche. Je glisse un regard de séductrice vers Xavier, en espérant que j’enfonce Lauren Bacall lorsqu’elle siffle Humphrey Bogart dans le Port de l’Angoisse !
– Mon chéri… Que penses-tu de cette jupe ?
– Une très jolie jupe d’été…
– Tu l’aimes ?
– J’adore…
– Tu comprends… Ce qu’il y a de bien…
– Oui…
– Attends ! Pour l’instant tu n’as encore rien compris… Tu vas voir ! Cette jupe… pour jeune fille sage…
– À voir…
– Pour jeune fille très sage… je maintiens…
Et là, je laisse aller le tissu que je retenais sur mes genoux. La pesanteur fait son office, le devant de la jupe glisse sur mes cuisses et l’arrière s’ouvre en corolle sur le siège. Mes cuisses sont toujours serrées, mais plus rien ne les dissimule.
– Cette jupe devient une tenue de gourgandine !
Je ne sais pas ce que Xavier peut apercevoir ou deviner, parce que mes talons sont encore joints devant mes fesses. Mais son regard s’est brusquement enfiévré.
– Mon chéri…
Fixité du regard, intense concentration dans l’attente de ce que je lui réserve.
– Mon chéri, je vais avoir pitié de toi ! Je vais te faire bander ! Comme un cerf… mon chéri ! Mon cul que tu aimes tant…
J’ouvre mes cuisses comme un compas. Largement. Très largement.
– Regarde comme il va être à toi…
Je prends mes chevilles et me contorsionne pour poser chaque pied sur l’extrémité d’un accoudoir du fauteuil, puis me tassant encore davantage dans le siège, je fais glisser mes fesses vers le bord. Bien qu’encore toute habillée, me voilà complètement, largement, intensément offerte au désir de Xavier.
– Toute à toi… Dis-moi, mon chéri… Tu bandes ?
Brève hésitation.
– Oui…
– C’est bien… Dis-moi ce que tu vois…
– Tes fesses… - Il se reprend - Ton cul…
– Et encore…
– Ta touffe !
– Oui…
– Un joli boa de fourrure noire au fond de ta raie…
J’écarte mes fesses avec mes mains.
– Et là ?…
– Tu mouilles…
– Et encore ?…
– Ta chatte qui commence à s’ouvrir…
– Toute pour toi… Et encore ?…
– La lanière de ton string cache le reste…
– Si tu enlèves ton pantalon et ton slip, que je puisse voir ta belle queue bien bandée, tu es autorisé à déplacer le string…
Le visage de Xavier est maintenant cramoisi, et tranche étonnamment avec sa crinière blanche. Il se déculotte. Sa bite est au garde-à-vous ! Tendue. Le gland commence à sortir du prépuce. Il se met à genoux devant moi. Il repousse les plis de la jupe au-dessus de mon ventre. Il s’incline et fourre son visage dans ma chatte. D’un doigt il repousse la lanière du string. Il me respire. Il remplit ses poumons de mon parfum de femme… Puis je sens sa langue s’immiscer entre mes petites lèvres, et laper mon nectar… Il relève la tête et s’assied sur ses talons. La bite en avant. Son regard se visse dans le mien. Sa main s’aventure, et son pouce passe entre mes lèvres du bas, étale ma mouille…
– Plus bas…
Il a l’air interloqué de ma demande.
– Plus bas… Comme pour toi, mon chéri, mouille bien mon petit trou du cul !…
– Eh bien dis-moi…
– Si tu fais ça tout en douceur, il peut être tout à toi…
– Tu es sûre ?
– Je l’ai tout bien préparé pour te recevoir proprement…
– Nous allons monter, je trouve qu’ici, c’est dur pour mes genoux…
– Comme tu veux, mon amour !
Xavier a été un chou. Il m’a aidée à me remettre debout. Là il a continué en me regardant droit dans les yeux :
– Comme tu m’as fait enlever le bas… il est juste que ce soit la même chose pour toi…
Tout en continuant de se noyer dans mes yeux, il a passé les mains sous ma jupe qui était retombée, s’est longuement attardé sur mes cuisses et mes fesses, qu’il a prises à pleines paumes comme pour bien en apprécier le grain. Quand j’ai senti qu’il me pelotait de cette façon, je me suis serrée contre lui, et j’ai moi aussi commencé à masser ses fesses nues, rondes et musclées. Il avait relevé ma jupe pour me caresser. Si bien que sa bite s’est bientôt enfichée dans ma luxuriance, et que j’ai bientôt senti son bout s’immiscer sous mon sacristain encore abrité par la dentelle du string. Je n’ai pas résisté. J’ai abandonné une fesse pour venir le branler doucement, lui masser les couilles et me le coller contre mon petit capuchon, là où ça fait vraiment du bien. Je me suis servie de son mandrin comme d’une sorte de levier pour écarter le voile, le frotter contre mes lèvres en feu, les écarter et le coller à ma petite perle divine qui ne demandait qu’à se décalotter de son abri. J’ai appliqué le gros gland tout suintant sur ma commissure, et tremblante de plaisir naissant, j’ai roulé un patin baveux à mon amant. Xavier continuait ses palpations. Lorsqu’il a senti que je me servais de sa trique pour franchir le voile de mon string, il a remonté un peu les doigts, et a commencé à abaisser la ceinture de mon hypocrite cache-mystère. Du coup, j’ai fait passer la bite au-dessus du triangle de dentelle, que j’ai rabattu, et le chibre, après un glissando dans ma fourrure, est venu se caler entre tissu et clitoris. Hoquet de plaisir. Sensation divine, que j’ai fait partager à mon étalon et lui pressant amoureusement les couilles dans ma paume et en fondant ma bouche avec la sienne. Le string a finalement franchi la retenue de mes hanches ; alors j’ai remué mon popotin comme une vahiné pour le faire définitivement choir. Xavier a parachevé en déboutonnant ma jupe qui a rejoint la lingerie.
Nous avions une touche inédite : nous étions tous deux nus depuis la taille, en ayant conservé le haut ! Xavier avait toujours sa chemisette, et mon T-shirt continuait de me mouler les lolos encore enfermés dans mon soutif à balconnets. Nous étions tous deux pubis au vent, nos toisons respectives libres de toute contrainte et ayant repris toute leur épaisseur. Je parle surtout de la mienne ! Nous avons éclaté de rire tous les deux !
– Je t’aime ! que je lui ai dit.
– Tu es absolument bandante ! qu’il m’a répondu.
– Ça, je le voyais bien !
J’ai enjambé mon linge désormais inutile. Nous nous sommes pris par la main, et je l’ai précédé pour emprunter l’escalier qui menait à l’autel de la fornication ! Lorsque j’ai commencé à gravir la première marche, j’ai senti ses mains sur mes hanches et sa bouche sur mes fesses. J’avais un pied sur la marche de départ, et un sur celle du dessus. Xavier m’a immobilisée dans cette position et a commencé à m’embrasser fiévreusement le fondement, en laissant traîner son nez dans ma fente qui commençait à embaumer ! Un coup d’œil sur mes reins pour apercevoir un Xavier en adoration. Pendant qu’il se perdait ainsi dans mon cul, il m’a fait me pencher vers l’avant. Je me suis raccrochée aux barreaux de la rampe d’escalier, et j’ai creusé les reins. Tel qu’il était, mon amant avait devant les yeux le spectacle obscène de ma cascade de fourrure, entre le volumineux surplomb chutant du Mont de Vénus et le ruissellement pileux, tout le long de ma fente, remontant dans ma raie.
Il a plongé la langue entre les rideaux diaprés de mes petites lèvres, s’est désaltéré à ma source paradisiaque, et, trop impatient maintenant, s’est redressé et sa queue est venue se ficher dans ma fêlure. Et là, je n’avais plus l’appréhension de la douleur. Je voulais sentir sa bite au fond de moi ! Qu’il me masse mon intérieur, que je le sente me baiser, que son axe de chair me réjouisse ! Son gland a écarté les rideaux de mon théâtre ! Il pointait à l’entrée, et mon homme m’a vivement fourré son vit dans mon con assoiffé. Oh, intromission sublime ! Le gland turgescent a forcé l’entrée, il a dilaté mon étroitesse, s’est glissé jusqu’au fond. Je me suis pliée davantage encore pour faire saillir mon cul et me faire saillir à fond. C’était la première fois qu’il entrait ainsi librement en moi. Son axe me tenait en équilibre sur les marches. Il m’a prise doucement. Puis il est ressorti lentement, et en se retirant, un bruit mouillé de succion accompagnait le mouvement, avec comme un ressac quand il se perdait à nouveau au fond de mon ventre. Il m’a baisée ainsi, me tenant d’un bras sur le ventre, caressant ma perle féerique avec adresse, achevant l’acmé de mon plaisir entre la tension qu’il exerçait avec sa bite sur mes lèvres intimes et sa manipulation. J’ai ainsi joui pour la première fois avec un vit bien planté au cœur de mon plus intime ! L’orgasme m’a fauchée et je me suis retrouvée à genoux sur les marches. Xavier s’est retiré d’entre mes cuisses, m’a soulevée, et m’a quasiment portée dans la chambre d’amis, où le lit déjà défait nous attendait.
Nous sommes tombés tous les deux sur la couche. Mon amoureux bandait toujours outrageusement, et s’il avait - je devrais ajouter : comme à son habitude - pris soin de mon plaisir, il me restait à aller au bout de ma promesse. Je m’étais engagée à lui offrir mon cul ! Je me suis étendue sur lui, pendant qu’il continuait de me peloter les fesses, et que, remontant ses grandes mains dans mon dos, il dégrafait le gardien de mes lolos ! Ce que voyant, j’ai moi aussi déboutonné posément sa chemisette. Nous finîmes par implicitement convenir qu’il fallait que nous nous débarrassions de ces vêtements qui ne faisaient que nous gêner ! Nous nous sommes ébroués tous les deux pour écarter chemisette, T-shirt et soutif. Sitôt fait, je me suis affalée comme une odalisque sur son torse velu. Et c’est là qu’il a commencé ce qui devait être ma seconde défloration. Il m’a attrapé une fesse pendant que je m’étais fondue dans son cou. Il a fait courir ses doigts dans ma raie, puis, brusquement, s’est interrompu quelques secondes. Je l’ai entendu fourgonner dans la table de nuit. Et soudain, alors qu’il écartait à nouveau une de mes fesses, un liquide froid et visqueux a commencé à courir entre mes rondeurs. Sa main m’a rejointe, et a commencé à le répartir autour de mon soleil noir ! Comme je réagissais ainsi qu’un chat plongé dans l’eau froide, il a simplement murmuré :
– Ne n’inquiète pas ! C’est un gel qui facilite les choses…
Effectivement, les secondes passant, l’impression de fraîcheur s’estompait alors qu’il m’enduisait de cette substance tout autour de ma rondelle sensible… Bientôt deux de ses doigts s’aventuraient et forçaient mes dernières résistances. J’ai tendu le cul pour recevoir ses soins. Deux doigts d’abord. Lorsqu’il m’eut massé le sphincter pendant un certain temps, j’ai perçu un troisième doigt qui se joignait aux deux premiers. J’avais ainsi le fion dilaté lorsqu’il s’est redressé, et me prenant fermement dans ses bras, m’a allongée à plat dos sur la couche.
– Ma toute belle… laisse-toi faire ! me dit-il en plaçant mes chevilles sur ses épaules.
J’étais exposée comme on ne peut faire davantage. Se penchant vers moi, mes cuisses s’ouvraient encore plus et je me trouvais totalement contrainte. La seule chose qu’il me restait à faire était de regarder. Sa bite se dressait, tendue, le gland cramoisi et humide. Il se frotta entre mes lèvres. Je couinai de plaisir. Entraînée par ce nouvel élan, d’un geste totalement réflexe, j’ai porté mes mains à mes tétons que j’ai commencé à masturber. Lui allait et venait sur ma fente et je voyais sa bite surgir, encore et encore, au-dessus de ma fourrure, pendant que je martyrisais mes bouts à m’en faire haleter. Puis, pour la dernière fois avant la profanation de l’interdit, il me pénétra le con, dans un nouveau feu d’artifice, une illumination de tout mon être, un grand foisonnement d’étincelles qui m’irradiaient le ventre, me coupaient la respiration, me faisaient hurler mon plaisir dans toute la maison ! Bandant encore plus fort, plus gros, il me pourfendit à plusieurs reprises, glissant à grands coups dans mon con avec grands ahanements, les yeux révulsés et la bouche déformée par le plaisir que visiblement il y prenait.
Enfin, saisi d’une sorte d’urgence, suant désormais à grosses gouttes, la face cramoisie, la respiration haletante, il s’agenouilla devant mon cul. M’empoignant vigoureusement les fesses, comme pour m’élever, il coinça ses cuisses en dessous, maintint horizontale sa bite qu’il branla à deux ou trois reprises, puis, coinçant son vit entre mes fesses, dont les masses onctueuses s’écartaient de façon obscène pour épouser les formes de l’intrus en les absorbant, il pointa son gland au cœur de mon soleil noir. Quand il fut assuré du geste, il plongea ses yeux dans les miens, avec le regard d’un homme qui se noie. Dire que j’étais offerte est une litote. Je n’étais plus qu’un cul. Comme mes jambes étaient repliées sur ma poitrine, mes chevilles en appui sur les épaules de Xavier, la seule partie de moi qui surgissait, c’était mes fesses grasses, qui tremblaient comme une gelée à chaque coup de boutoir de mon amant, ouvertes sur ma raie et sur mon trou du cul, point cardinal de nos obsessions à tous deux. Xavier avança d’abord légèrement les reins, et doucement, à petites poussées, le bout de son gland commença à me dilater. La douleur légère se mariait à la sensation soyeuse de cette forme oblongue qui s’adaptait à l’anneau musculeux qu’elle tentait de forcer. Sans doute à cause du gel qu’il avait appliqué, je me sentis bientôt le cul distendu, et je perçus nettement, comme un aboutissement, les replis du gland dépasser la première résistance. La douleur était vive, mais supportable. Sitôt après, au tréfonds de moi, le passage était à nouveau sollicité, et ce fut comme une seconde porte que l’on aurait poussée. Xavier avait bien compris qu’il avait surmonté l’essentiel. Il fit une pause.
– Comment ça va ? murmura-t-il anxieux.
– Ça fait mal !
– Trois secondes… Tu vas voir, ça va passer…
Il s’abstint de tout mouvement supplémentaire. Il posa simplement ses mains sur mon mont de Vénus, passa les doigts dans mon abondance chevelue, descendit les pouces autour de mon clitoris, et commença en pressant de part et d’autre sur mes grosses lèvres à en masser le capuchon… Malgré les élancements que je ressentais au fond de ma raie, l’impression d’invasion massive de mon rectum, de possession absolue que je subissais, ce massage a rallumé les braises qui couvaient dans mon ventre depuis que nous avions baisé dans l’escalier et à notre arrivée dans la chambre. Mon bassin s’est animé d’une vie propre, et alors que je me trouvais prise de mouvements réflexes, qu’en gémissant comme une damnée je m’étais à nouveau emparée de mes bouts de seins que je soumettais au martyre, que mon excitation anéantissait toute autre pensée, brusquement la douleur de mon anus a cédé, et la pensée que je me trouvais envahie à cet endroit-là, à cet endroit interdit, à cet endroit indicible, dont nous avions violé ensemble le tabou, qu’il allait jouir au fond de mon cul, tout ceci a décuplé la lame de fond qui s’est emparée de moi, et plus je remuais, plus sa bite s’imposait, plus sa possession s’affirmait, et plus elle sollicitait le conduit, comme la flammèche mène à la poudrière. Xavier pouvait s’éclater !
– Allez… Mon amour… Encule-moi fort… Maintenant !
Je me suis étranglée dans ma supplique. Xavier s’est appuyé sur mes cuisses redressées. Ses mains se sont accrochées à mes épaules. Sa bite s’est inexorablement enfoncée entre mes fesses, ses couilles au fond de ma raie, et il a poussé un cri. L’impression était indicible. J’avais le ventre gonflé par son intrusion. La fourrure de son pubis s’appuyait sur la commissure de ma fente et la brossait vigoureusement. Le bruit de sa respiration envahissait tout l’espace. Je couinais à chaque tiraillement de ma fourche. Sa queue était maintenant un énorme mandrin, à la fois dur et doux, tendu et attentif. Quand il se fut introduit de tout son long, il est reparti en sens inverse, et le gel faisait que désormais le glissement était d’une infinie douceur. Il est presque sorti, et j’ai senti à nouveau la pression du gland sur mon anneau. Accroché à mes épaules comme s’il était tétanisé, il s’est enfilé brutalement de tout son long avec un nouveau cri. Voyant que le chemin était fait et que je ne souffrais plus de ses incursions, il m’a enculée comme il m’aurait baisée dans le con. Il allait et venait comme un métronome, sortait de mon huis grand ouvert puis entrait à nouveau, et à chaque enfoncement, son ventre tapait contre mon clitoris.
J’étais transportée, et au fur et à mesure que je voyais la jouissance l’envahir, la mienne croissait également, si bien que lorsque sur une ultime poussée, alors qu’il s’était bloqué au fond de moi, j’ai senti sa queue palpiter et onduler dans mon rectum, j’ai su qu’il se vidait dans mon cul, et j’ai moi aussi poussé un grand cri, dans l’éblouissement de mon propre orgasme alors qu’il fermait les yeux et qu’après un ultime rictus, son visage se détendait enfin. Il est resté ainsi fiché en moi encore quelques instants, au cours desquels j’ai senti que son vit se rétractait. Très doucement il s’est dégagé et s’est couché à mon côté, pendant que je me dépliais et me tournais vers lui. Je ne sais comme nous nous sommes arrangés, mais nous nous sommes serrés mutuellement dans nos bras et simplement regardés dans le fond des yeux. Je sentais mon fondement qui s’humidifiait et le foutre de Xavier qui lentement s’en écoulait sur mes cuisses, et j’en étais profondément remuée. Après cette joute bestiale, où nous avions tous deux voulu aller au bout de nos sensations, nous partagions cet instant de tendresse indicible dont l’émotion nous tenaillait au-delà de tout ce que nous pouvions imaginer.
– Je t’aime…
C’est la seule chose que j’ai trouvé d’intelligent à lui dire.
– Ma toute belle, qu’il m’a répondu, ce que tu m’as donné… je ne l’avais jamais vécu auparavant…
Et nous sommes restés comme ça, à nous regarder, et de temps à autre, on échangeait de petits baisers légers dont on ne se lassait pas, et qui prolongeaient ce moment d’intense plénitude. Nous nous sommes rapidement douchés ensemble, puis nous nous sommes recouchés le restant de l’après-midi, passant ce temps à nous assoupir, puis, nous réveillant, à nous caresser et à nous embrasser encore et encore. Ce dont j’aurais rêvé, alors, c’est de continuer, de poursuivre cette promiscuité, de vraiment dormir ensemble, de passer une nuit, de baiser à nouveau au cœur du silence, de nous réveiller et peut-être de prendre notre premier repas du matin ensemble. Tout cela était impossible, en particulier parce que les gens du village n’auraient pas compris que nous nous affichions comme des amants alors que près de quarante ans de différence d’âge nous séparaient.
Avant que mes vacances ne se terminent, et que je reprenne l’école où je devais commencer mes études d’infirmière, nous nous sommes à nouveau aimés et nous avons à nouveau baisé. Souvent, c’est Xavier qui me couvrait, ou alors, je prenais l’initiative de le chevaucher, en guidant notre plaisir assise sur son vit. Désormais, j’anticipais la joie de le sentir me limer, la tension de mes nymphes, la réaction de la perle de mon clitoris, celui que j’appelais « mon sacristain », parce qu’il sonnait les cloches de la messe païenne de nos orgasmes. Xavier n’omettait jamais d’accompagner ses chevauchées de manipulations ciblées qui nous faisaient parvenir ensemble à l’orgasme. Nos bouches et nos langues connaissaient le moindre détail de nos intimités respectives, et nous avions inauguré le 69, où chacun tentait d’attiser la jouissance de l’autre en résistant à sa propre montée du plaisir. C’est moi qui me mettais au-dessus, et je prenais un plaisir sans nom à déposer fermement ma boîte à plaisir sur son nez et sur sa bouche, pendant que je dégustais la douceur et la rigidité de son chibre. Quelquefois, lorsque nous commencions nos agaceries, il était encore mollasson, et je m’émerveillais toujours de le sentir se gonfler dans ma bouche, alors que des lèvres je repoussais le prépuce au-delà du gland.
Jamais je n’omettais de lui masser les couilles ou de lui caresser l’anus, lui pénétrant le fion avec un plaisir pervers sans équivalent. Xavier, en homme pratique, s’était procuré deux poires à lavement, et nous prenions désormais soin de maintenir nos trous du cul respectifs dans un état qui permette les caresses les plus audacieuses sans déplaisir. J’avais ainsi appris les jeux de langue sur son trou sensible, de même que je recevais cet hommage. Mais la partie était inégale, parce que je savais, malgré toute la malice que je prenais à avaler son foutre, que si je le faisais venir dans ma bouche, il ne serait plus d’attaque pour me saillir ensuite proprement. À deux reprises, Xavier m’a enculée, cette fois-ci en me prenant en levrette. Il me faisait me mettre à plat ventre sur le lit, puis me remontait le bassin en me faisant me creuser les reins. Cette position me donnait l’impression de pouvoir mieux participer en me permettant de pousser mon cul vers l’arrière tandis qu’il me mettait. En revanche, elle me privait du spectacle. Tout se concentrait dans la sensation et dans les cris que nous poussions. Quoi qu’il en soit, j’ai pris mon pied comme jamais.
Mais plus la saison avançait, plus je me disais que cette période bénie de luxure quotidienne allait bientôt s’achever. Je voyais que la tristesse gagnait Xavier, mais nous n’abordions pas le sujet qui nous hantait tous les deux. Il allait falloir que je parte à Toulouse suivre mes cours. Je reviendrais bien en fin de semaine avec une tante qui vivait là-bas et revenait les week-ends au village. Mais les occasions ne seraient plus les mêmes.
Trois jours avant mon départ, nous avons baisé une dernière fois. Pendant ce moment sublime de rémission qui suivait nos ébats, Xavier a finalement rompu la loi du silence.
– Tu sais, ma Charlotte…
– Dis-moi.
– Tu m’as plongé dans les affres…
– Comment cela ?
– Je vois bien que tu t’es amourachée de moi…
– Et pas toi ?
J’étais stupéfaite par ce que j’entendais, et j’avais réagi au quart de tour.
– Justement, si, bien sûr…
– Alors ?
– Eh bien, je vais te dire, alors… Dans dix ans, j’aurai près de soixante-dix ans, et toi, moins de trente ans. Si on regarde un peu plus loin, dans vingt ans, tu n’auras pas quarante ans, et moi près de quatre-vingts.
Je demeurai interdite.
– Et où veux-tu en venir ?
– Que notre passion physique d’aujourd’hui sera alors un lointain souvenir, alors que tu parviendras à l’âge où tes désirs seront peut-être les plus exigeants…
Un abîme s’ouvrait dans mon esprit.
– Et je ne te parle pas des enfants que tu pourrais désirer un jour mettre au monde…
– Si je veux des enfants, tu peux bien me les faire, non ?
– On peut l’imaginer… Mais tu te serais vue à ton âge avec un père de quatre-vingts ans ?
Chacune de ses phrases me marquait au fer rouge, et je sentais l’accablement me gagner. Il a continué.
– Ma petite chérie… Je t’adore à un point que tu n’imagines pas. Rien n’enlèvera jamais que tu es devenue femme avec moi…
– Mais alors, Xavier…
– Tu vas commencer à découvrir le monde. Tu vas rencontrer des gens intéressants et cultivés. Je suis persuadé qu’il y aura bien un homme à ton goût parmi eux. Et cet homme, que tu choisiras, tu seras son égale…
– Et ?
– Avec tout ce que nous avons vécu depuis deux mois…
– Mais c’était nous !
– Tu partiras avec une longueur d’avance. Tu l’étonneras par ton imagination. Il craquera complètement quand tu lui auras fait connaître les plaisirs que tu m’as donnés…
– Mais ce ne sera pas toi !
– Ce sera un autre… Et rien n’empêchera que nous nous confions toujours nos petits secrets, comme nous aimons tant le faire.
Je l’adorais. Il m’avait laissé une lumière allumée. J’ai compris plus tard, en y réfléchissant, qu’il voulait que je vive une vie qui me corresponde. Je suis partie à l’école la mort dans l’âme, en conservant l’idée de ce que j’avais néanmoins un véritable ami, qui m’aimait pour moi-même, et auquel je pouvais me confier. Au cours des deux ans qui ont suivi, j’ai revu régulièrement Xavier. Et j’ai voulu aussi, tant qu’il le pourrait, lui donner du plaisir. Il m’arrivait donc, quand je le voyais, de lui refaire le coup de la vamp’ croqueuse d’hommes. Il adorait nos petites sessions crapuleuses. Comme je me faisais un petit pécule à l’école, j’avais amélioré ma collection de sous-vêtements coquins. Dont je le faisais bien profiter. La provoc’, j’adore. Et lui, il craquait régulièrement.
J’ai terminé mes études et suis devenue infirmière. Et ce que Xavier m’avait dit s’est réalisé. C’est un métier, surtout quand on est encore jeune, qui fait fantasmer les hommes. On dirait qu’ils nous imaginent toujours nues sous nos blouses. J’en ai rencontré qui sont devenus mes amants. Certains étaient des hommes faits. Pas nécessairement libres par ailleurs. J’ai vécu des passions sensuelles. Et quand je rentrais au village, je ne manquais pas de rendre visite à celui qui était resté mon ami secret.
ooooOOOOoooo
Voilà, tout cela, c’était il y a près de vingt ans. Entre temps, j’ai rencontré Thomas. Un avocat toulousain. Ça a commencé par une vraie passion lubrique. Comme l’avait prévu Xavier, je l’ai surpris et enchanté par mes audaces. Je lui ai même fait perdre sa virginité anale, pour sa plus grande jouissance. Au fil de cette liaison, notre complicité s’est accrue, et nous sommes bientôt devenus inséparables. Je vis maintenant avec lui depuis une dizaine d’années, et lorsque chacun a bien connu les ressorts sensuels de l’autre, que nous eûmes exploré toutes les jouissances que nous pouvions nous apporter, nous avons décidé de nous reproduire. J’ai deux beaux enfants qui arrivent maintenant à l’adolescence.
Ce soir, après ma journée de soins en ville, j’ai pris ma voiture et je suis rentrée au village, pour voir comment va la mère. Elle n’a jamais su, pour Xavier et moi. Et elle vient de m’apprendre sa disparition au détour de la conversation. Je savais qu’il n’allait pas fort, mais voilà, la page se tourne. Le premier homme qui ait jamais pris soin de moi est parti. Avec nos confidences, nos secrets. Je suis triste. Très profondément triste. Quand je rentrerai à Toulouse, il faudra que Thomas se surpasse.