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Temps de lecture estimé : 9 mn
17/11/08
Résumé:  Je retourne chez Nathalie. L'espion est mort foudroyé car il ne faut jamais se masturber couché sur le dos par temps d'orage. Je trouve enfin la fille que je cherchais mais je la garde pour moi.
Critères:  fh cérébral revede hmast humour fantastiqu -humour -fantastiq
Auteur : OlivierK            Envoi mini-message

Série : Une bien délicate mission

Chapitre 06 / 06
Fin de mission

Je suis un petit dieu sans importance. Zeus, mon Papy, m’a chargé de lui trouver une mortelle jeune, jolie, intelligente et vierge. On ne discute pas ses ordres, même si l’on est en droit de penser qu’il va encore faire une bêtise. Descendu sur terre, j’ai d’abord passé la nuit avec David, un gentil garçon qui aime les garçons et qui m’a conduit à Clermont-Ferrand le lendemain matin. Là, j’ai dragué les hôtesses de l’Office de Tourisme, notamment une blonde au corsage bien rempli. J’ai rencontré ensuite un groupe d’étudiants, dont faisait partie une fille aux yeux verts, Delphine. J’en suis tombé amoureux ; je ne lui déplaisais pas ; nous avons donc fait l’amour. Ayant constaté qu’il m’était possible de prendre d’autres apparences que la mienne j’ai pris celle de Delphine et rendu visite à la blonde de l’Office de Tourisme, Nathalie, en me présentant à elle comme étant ma propre sœur. Nous avons passé un bon moment ensemble, comme peuvent le faire deux filles qui aiment les garçons, mais pas que les garçons. Redevenu moi-même, j’ai voulu aller avec Delphine et Nathalie dans le vieux séminaire où devait avoir lieu le repas des étudiants. Mais Delphine, jalouse, s’est fâchée et m’a quitté. J’y suis donc allé seul, sous l’apparence de Nathalie. La soirée a été chaude, et nombreux furent mes partenaires d’un moment.



L’orage grondait encore et la fête finissait. Pourtant, cet homme nu à sexe et jambes de bouc, n’était-ce pas le grand Pan ? Et mon oncle Dionysos grimaçant un sourire ne chevauchait-il pas une fille échevelée ? Mais je me trompais sans doute. Redevenir moi-même et m’isoler avec Delphine pour lui faire oublier ce qui venait de se passer en lui faisant l’amour avec tendresse fut pour moi une grande tentation. Mais n’allait-elle pas me repousser ? Sa débauche nocturne n’avait sûrement pas mis fin à sa jalousie car nous sommes ainsi faits que nous pardonnons volontiers nos propres fautes et plus difficilement celles des autres. Le mieux était de la laisser dormir nue au milieu de ces corps nus. Quelle importance après tout ? À dire vrai, je l’aimais moins. J’avais joué à l’aimer, c’était en train de me passer, j’en étais un peu triste et pas plus fier pour autant, mais qu’y pouvais-je ?


Les vêtements de Nathalie gisaient çà et là, mêlés à d’autres. Je les mis. Son sac était sous la fenêtre. Je le pris. Que faire des sous-vêtements de Delphine ? Les garder, trophée dérisoire ? Mieux valait les lui rendre. Elle serait d’ailleurs bien surprise de les récupérer, et se poserait sans doute quelques questions, cruellement satisfaite peut-être de penser que je l’avais vue se consoler abondamment tout au long de la soirée, et s’imaginant que j’en avais souffert.


De la lumière se projetait sur la pelouse, au rez-de-chaussée : la réunion des responsables s’éternisait. À l’étage, les couloirs étaient déserts. Quelque part, sœur Céleste devait faire de doux et chastes rêves. Au delà du dortoir se trouvaient des cellules individuelles. J’en poussai les portes avec précaution. Les trois premières étaient vides. Dans la quatrième un garçon grognait sur un petit lit. Sa main droite s’activait frénétiquement sur son sexe érigé. C’était Sébastien, le copain de Delphine. Il cessa de s’astiquer en me voyant. J’eus pitié de ce pauvre garçon. Il avait vu Delphine hululer son plaisir sous le corps des autres, alors qu’avec lui elle était frigide. Il se sentait humilié, irrémédiablement trahi, et honteux d’en être quand même excité.



Ses yeux s’agrandirent de surprise. Il avait de quoi méditer pendant quelque temps. Il était déjà cinq heures du matin, il me fallait retourner chez Nathalie. Devant son immeuble la posture de l’espion, avachi sur le sol, me parut bizarre. Je m’approchai. Il était couché sur le dos, les jambes légèrement arquées, le pantalon et le caleçon descendus sur les chaussettes. Sa main droite noire et racornie enserrait son sexe carbonisé. L’ensemble exhalait une odeur de cochon brûlé. Son obélisque levé vers le ciel avait attiré la foudre. Le boss avait manifesté sa colère, une fois de plus. On ne doit jamais se masturber couché sur le dos par temps d’orage, ce mortel aurait dû le savoir.


Nathalie sommeillait, paisible. Après avoir récupéré le petit mot que j’avais laissé sur la table basse, j’allai dans sa salle de bains et, la formule dite, j’en sortis nu, bien content d’être redevenu moi-même. Naturellement, elle se réveilla aussitôt.



Elle me tendit les bras. Mais elle eut une petite grimace d’inquiétude en regardant mon bas-ventre : je ne bandais pas ! Ce corps dont j’avais pris l’apparence pendant quelques heures, je le connaissais trop pour en avoir envie. Je le voyais repu de luxure, j’en savais les plus intimes réactions, il me laissait de glace.


Je m’avançai lentement vers son lit. Elle allait tenter de me faire retrouver un minimum de vigueur virile, mais elle s’escrimerait en pure perte. Elle était humiliée de constater que je ne la désirais pas. Et soupçonneuse, c’était inévitable :



Que coûte une promesse ? Je m’étais habillé pendant notre bavardage. Le jour n’allait pas tarder à se lever. Le cadavre lubrique ne risquait pas d’offenser des yeux innocents : il avait disparu.


Je repris, pensif, le chemin de la cathédrale et du vieux séminaire. Quelques rares ombres se hâtaient vers le porche gothique. La première messe ! Sœur Céleste y assisterait peut-être. Qu’il était loin, le temps où les humains prenaient plaisir à nous sacrifier béliers et taureaux dont ils pensaient que le fumet chatouillait agréablement nos narines ! Et combien belles alors étaient les vestales ! Là, je ne vis aucune jeune mortelle : que des vieilles, marmonnant quelques lamentables litanies devant un prêtre cacochyme.


Un clochard et un chien sommeillaient sous un porche en face du vieux séminaire mais l’homme ouvrit les yeux en me voyant approcher. Il faut toujours faire attention aux mendiants en haillons, le boss affectionne ce genre de déguisement pour mettre les humains à l’épreuve. Et je me doutais bien qu’il était dans les parages, puisqu’il avait foudroyé son triste acolyte. Je m’approchai donc benoîtement, me penchai et mis une pièce dans le bol ébréché. Ils grognèrent un faible remerciement, le chien et le clochard. Ce n’était donc pas le boss, qui n’a pas pour coutume de manifester une quelconque gratitude.


Il était temps que je cherche cette sœur Céleste au nom prédestiné. C’était probablement une moustachue hors d’âge mais il y avait une toute petite chance pour que ce fut une agréable et immaculée novice. Alors, mission remplie, et quelle joie de retrouver l’Olympe, les jardins de Déméter, mes nombreuses cousines et ma tante Aphrodite !


Le portail du vieux séminaire était ouvert. J’évitai l’aile droite, où dormaient étudiants et étudiantes. Une faible lueur brillait à ma gauche. C’était la cuisine. La porte poussée, je vis une jeune fille assise sur un banc, en bure blanche, devant un bol de café noir. C’était Elle ! Me voyant m’approcher, elle tenta de dissimuler sa splendide chevelure blonde sous une coiffe dont elle n’eut pas le temps de s’emparer : j’avais déjà mes lèvres sur son front. Son geste d’exquise chasteté prouvait abondamment sa virginité. Son corps, entièrement dissimulé par ce tissu grossier, était sans aucun doute le plus beau dont jamais mortelle ne disposa.


De son front, mes lèvres descendirent sur ses paupières et très vite sur sa bouche. Jamais je ne gouttai si onctueuse goutte de café ! Céleste se leva prestement et tenta de fuir, rouge d’une délicieuse pudeur offensée. Je n’eus aucune peine à la retenir en refermant mes bras sur elle, mon bas-ventre contre ses divines fesses et mes mains sur sa poitrine haletante. Peu après, fébriles, elles se glissèrent sous la bure à l’ample col et y trouvèrent deux petits seins très fermes aux pointes aussitôt érigées, que mes doigts délicieusement palpèrent.


Céleste bascula doucement la tête en arrière et soupira d’aise, appuyant ainsi sa nuque sur mon cou pendant que ma verge déjà fort dilatée venait s’insérer dans le sillon de ses adorables fesses. Je fis tourner entre mes doigts les pointes de ses seins et même les pinçai, mais très tendrement. Elle remua le fessier, massant ainsi mon sexe. Puis elle y porta la main, sans doute pour en éprouver calibre et dureté. Apparemment satisfaite, elle se tourna, me sourit, enleva d’un geste fort gracieux son unique vêtement et se laissa tomber à genoux devant moi. Ses mains graciles s’affairèrent à dégrafer ma ceinture et à déboutonner ma braguette. Mon pantalon tomba de lui-même en me chatouillant agréablement les cuisses au passage. Puis elle fit descendre mon caleçon de lin - tissé par ma gentille cousine, cette petite-fille de Cybèle dont j’ai oublié le nom - et le déposa sur son banc.


Elle s’allongea ensuite sur la table de vieux chêne, les fesses juste au bord et les jambes écartées. C’était une vraie blonde ! Mon phallus se frayait un chemin avec vigueur et allait triompher de son hymen quand…