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Temps de lecture estimé : 25 mn
18/06/09
Résumé:  Bazouk s'emploie à me pourrir la vie.
Critères:  ffh jardin douche voir hmast fellation hdanus zoo délire humour fantastiqu -merveille -hff
Auteur : Gufti Shank            Envoi mini-message

Série : Quel génie !

Chapitre 02 / 11
Voitures et volatiles

Résumé de l’épisode 1 : Une étrange théière est tombée dans mon jardin ; il s’est avéré qu’elle renfermait un génie, nommé Bazouk. D’abord bluffé, je me suis vite aperçu que c’était plus une plaie qu’un cadeau du ciel. Il est tout de même parvenu, après d’innombrables efforts, à me "créer" deux magnifiques jeunes femmes, physiquement absolument sublimes, Azura et Pandore. Le problème, maintenant, c’est que Bazouk ne veut pas satisfaire à tous mes souhaits, et surtout, ne veut plus rentrer dans sa théière.



XXX



J’étais quand même parvenu à dormir une heure et demie. Quand le réveil sonna, j’étais franchement pas frais. Les filles à mes côtés ne l’étaient guère plus que moi. Et en ouvrant les yeux, je tombai sur Bazouk, toujours concentré, qui grommelait à voix basse des trucs incompréhensibles. L’ignorant, je m’adressai aux deux jeunes femmes :



Mais Azura m’interrompit :



Je restai baba ; ces nanas étaient hallucinantes. Je réfléchis en regardant le réveil. Mouais… En se pressant un peu, c’était jouable…



En attrapant des fringues propres, je me fis la réflexion qu’elles n’avaient rien à se mettre et que c’était pas chez moi qu’elles trouveraient des trucs super chouettes pour femmes. Mais je balayai cette pensée lorsque mon regard retomba sur Bazouk : il se démerderait bien pour leur trouver toutes les hardes qu’elles voudraient.


Lorsque j’avais refait la salle de bains, quelques années auparavant, j’avais construit la douche en L, semi-ouverte et assez grande, de telle sorte qu’on y fût à l’aise à deux ; et ça, ça s’était vérifié. Mais à trois, je savais pas trop ce que ça donnerait. Je regardai à nouveau les corps de mes deux merveilles. Elles n’étaient pas bien épaisses ; au pire, elles seraient juste un peu comprimées au niveau de la poitrine…


J’ouvris l’eau, attendis qu’elle soit chaude, et les poussai dessous d’une main aux fesses. Pandore se saisit du pommeau de douche et passa doucement le flot sur tout le corps d’Azura. Rien qu’à les observer quelques secondes, je me retrouvais à bander déjà sérieusement. J’ôtai mon tee-shirt et mon calebute et les rejoignis dans la douche, la queue presque tendue.


Je pris la pomme de douche des mains de Pandore, qui s’était fait un malin plaisir de me mouiller de la tête aux pieds, et aspergeai maintenant tout son corps. Azura empoigna presque immédiatement mon sexe et se mit à me branler doucement en appuyant sa tête sur mon épaule et ses seins sur mon flanc. J’arrêtai l’eau et replaçai le pommeau de douche au-dessus de nous tandis que Pandore se frottait les yeux et repoussait ses cheveux sur l’arrière de sa tête. Elle referma ensuite à son tour une main sur mon sexe, à côté de celle d’Azura, qu’elle accompagna alors dans son lent mouvement de va-et-vient.


J’attrapai une bouteille de gel douche et en versai un peu sur les épaules de Pandore, un peu sur les épaules d’Azura, un peu sur leurs mains jointes autour de ma queue, et puis, comme ça me démangeait, un peu sur leurs quatre gros seins. Me reculant à peine, je guidai doucement les deux jeunes femmes pour qu’elles se retrouvent face à face, toujours tout contre moi, leurs poitrines pressées l’une contre l’autre. Et tandis qu’entre leurs bas-ventres presque collés, elles continuaient de me "laver" la queue (qui allait vraiment être très, très propre…), je massais doucement leurs dos, étalant le gel douche de leurs épaules jusqu’à leurs fesses (et leurs derrières allaient également être très, très propres…).


Elles m’embrassaient chacune à tour de rôle ; parfois c’étaient nos trois langues qui virevoltaient ensemble. Sous mes mains, je sentais la chair délicieusement voluptueuse, ni trop ferme ni trop tendre, de leurs fessiers rebondis. Et sous leurs mains à elles, où la mousse du savon s’épaississait à chaque instant, je sentais la sève monter doucement en moi. Par jeu sans doute, se cambrant et se déhanchant à tour de rôle, elles étaient même parvenues à étaler quelque peu le gel sur leur poitrine.


De sa main libre, Pandore attrapa la bouteille derrière moi et versa un long filet de gel douche sur mes épaules. Toutes deux, sans cesser de me masturber, se mirent de leur autre main à me laver doucement le dos. Elles aussi vinrent assez vite se concentrer sur mon derrière. Je sentis bientôt leurs doigts me masser les fesses, s’aventurer le long de ma raie et, lubrifiés par le savon liquide, me pénétrer même doucement l’anus.


Je me tortillais sous toutes leurs caresses conjointes ; leurs doigts m’excitaient, leurs visages m’envoûtaient, leurs seins me fascinaient, leurs mains m’emportaient vers la jouissance, allant et venant serrées le long de ma hampe qu’elles branlaient fermement. Et c’est lorsque leurs deux majeurs s’enfoncèrent simultanément dans mon derrière que j’explosai finalement en beuglant et en crispant mes mains sur leurs deux fessiers.


Pandore et Azura achevèrent de me laver pour de vrai ; je fis de même avec leurs deux corps qui, même si j’étais parfaitement « vidé » me fascinaient toujours autant. Elles étaient en train de nous rincer et moi de balader encore mes mains sur leurs fesses en me demandant si elles n’auraient pas aussi envie que je les caresse un peu plus sérieusement, lorsque Bazouk fit son apparition, se campant flottillant au-dessus de sa théière juste en face de nous, à l’entrée de la douche (dans laquelle finalement, nous n’étions pas si serrés que ça, à trois. Enfin, si, mais juste comme il faut…). Il prit de nouveau son ton le plus religieux pour m’annoncer fièrement :



Un soupçon d’inquiétude me traversa l’esprit et mes pensées quittèrent momentanément les quatre fesses merveilleuses. Mes mains les abandonnèrent également pour aller fermer l’eau. Bazouk poursuivit :



Quelques-unes ! Mais où est-ce qu’il les avait foutues, ce bougre d’âne ?!? Je n’osais même pas imaginer l’état de ma pelouse devant la maison. En sortant, je baragouinai :



Attrapant ma serviette et apercevant Pandore qui sortait de la douche derrière moi, et surtout pris de la flemme de faire deux mètres pour aller prendre deux serviettes pour mes donzelles, je décidai de mettre mon génie à contribution :



Il ferma les yeux et murmura vaguement un truc incompréhensible ; il y eut un minuscule éclair blanc et deux magnifiques serviettes de table, en soie et cousues de fil d’or, apparurent soudain à mes pieds. Je jetai à mon génie un œil noir.



Il claqua des doigts en psalmodiant une fois encore ; dans un nouvel éclair, les deux étoffes disparurent pour être immédiatement remplacés par deux belles serpillières, puis, avant que j’aie eu le temps de l’engueuler, par deux grandes housses de couette multicolores.


Je décidai finalement de ne même pas l’engueuler, mais de l’ignorer et d’aller chercher moi-même deux serviettes. Tiens, non ; ce seraient deux peignoirs ; ça les habillerait même, d’ici que Bazouk parvienne à leur faire des fringues, ce qui était loin d’être gagné. Le temps que je ramène les peignoirs aux jeunes femmes, les housses de couette avaient encore été remplacées par deux descentes de lit, par deux rideaux, puis par deux rouleaux de tissu, le tout dans une ambiance stroboscopique. Azura et Pandore se marraient gaiement en observant Bazouk s’agacer un peu plus à chaque nouvelle tentative. Je les vêtis des peignoirs, bien trop grands pour elles ; elles me remercièrent d’un sourire. Par terre se trouvaient désormais deux morceaux de toile cirée, qui se changèrent sous mes yeux en deux abominables torchons de grand-mère avec de grands carreaux rouges et blancs.



Claquant des doigts, il les fit disparaître. Moi j’étais toujours à poil ; je ramassai ma serviette et achevai de me sécher. Et soudain, je vis l’heure.



Il me restait environ trois minutes pour me sécher, me raser, m’habiller, déjeuner, boire un café, boire un autre café et sauter dans ma bagnole. Aaah ! Ma bagnole ! Est-ce qu’au moins je pourrais la sortir de chez moi, avec les « plusieurs essais » de ce génie de Bazouk !


Bon, fallait que je fasse les choses dans l’ordre en essayant d’éliminer le superflu ; impossible pour moi de partir sans avoir bouffé. Par contre, je décidai que tant pis pour ma barbe. En sautant presque dans mes fringues, j’invectivai Bazouk :



Il me regarda avec curiosité ; il ne devait sans doute pas comprendre ce que j’attendais de lui.



Elles me lancèrent les mêmes regards démoralisés.



J’achevai de m’habiller à toute allure et sortis en trombe de la salle de bains ; je traversai la maison presque en courant jusqu’à la cuisine, attrapant le téléphone au passage et composant le numéro de mon boulot. Bazouk, Azura et Pandore me suivaient pieusement.



Je raccrochai, balançai le téléphone dans un coin de la cuisine et me versai un gigantesque bol de café que j’enfournai au micro-ondes tout en foutant des tranches de pain à griller. J’attrapai du beurre et de la confiture dans le frigo en expliquant aux jeunes femmes qui ne perdaient aucun de mes gestes :



Bazouk s’anima enfin :



Je m’immobilisai instantanément et le fixai dans ses yeux de mon air le plus sombre.



Grrrr ! Je serrai mes poings et mes dents. La rage montait en moi. Cette putain de tête de mule était copieusement bornée ! Et comment faire pour l’empêcher de me suivre… Je tentai autre chose :



Merde ! Il me faisait chier !



Je m’arrachai les cheveux. Et surtout, je ne voyais pas comment faire pour le forcer à rester là. Et c’était apparemment impossible de lui faire entendre raison.



Ah… là, je sentais que j’avais marqué un point. Il parut encore clignoter et pâlir, comme s’il réfléchissait. Il finit par reprendre sa teinte habituelle et me lâcha soudain :



Je pouvais quand même pas me pointer avec lui au boulot… Une autre idée m’effleura :



En soupirant, je m’effondrai sur une chaise. J’étais vaincu. Je voyais pas comment m’en sortir. Je repris le téléphone et rappelai le dernier numéro :



Je me tournai vers Bazouk :



Je soupirai puissamment. Non, je renâclai, même… Cette saloperie de génie raté m’apportait bien plus d’emmerdes qu’autre chose. Mais je relativisai quelque peu lorsque mon regard tomba sur l’échancrure du peignoir d’Azura.



Il attendit que je me lève puis nous précéda, les filles et moi, jusqu’à la porte d’entrée. J’avais le ventre quelque peu noué à l’idée de ce que j’allais découvrir dans le jardin. Mais j’avais été pessimiste ; Bazouk remonta soudain nettement dans mon estime. Finalement, quand il s’agissait de choses sérieuses, comme les bagnoles ou les filles, il galérait terriblement mais il finissait tout de même par être efficace.


Ce qui était rectifié, quand même, c’était l’état de mon jardin… Sept ou huit grosses bagnoles y trônaient n’importe comment. Et à de nombreux autres endroits, le terrain était quasiment labouré. Quand il avait parlé de plusieurs essais, c’était pas pour rire. Je me pris à espérer qu’aucun voisin n’eut assisté à ses exploits.


J’étais sur le point de féliciter Bazouk lorsque je m’aperçus qu’une des voitures, vers le fond du jardin, était posée sur le toit. De nouveau légèrement agacé, j’allai rapidement faire quelques pas sur l’herbe ; mais, à part un véhicule peu identifiable qui n’avait ni roues ni portières, c’était le seul délire apparent. Je revins vers mon djinn, qui me dévisageait de son éternel regard satisfait :



Il s’exécuta sans un mot, claquant des doigts et provoquant une sorte d’orage miniature là où s’étaient trouvées l’instant d’avant ses deux créations ratées.



Nouvel éclair enrobé de fumée.



Il en restait cinq, que je détaillai des yeux un petit moment. L’une me plaisait vraiment ; un beau petit coupé noir, mais pas trop sport non plus.



Mon jardin me parut instantanément transformé en réacteur nucléaire ; de grosses volutes de fumée moussaient de partout tandis que Bazouk claquait des doigts, déclenchant des éclairs à répétition. C’est bien entendu à cet instant que ma vieille voisine, madame Lamoule, passa devant la maison, m’apostrophant de son air toujours affable :



En se reculant quelque peu, elle grommela à mon intention je ne sais quelle épouvantable malédiction ; j’eus envie de mettre à l’épreuve les pouvoirs de mon serviteur sur cette aimable madame Lamoule.



Il parut réfléchir puis commença à m’expliquer que ce n’était ni dans mon intérêt, ni dans… Je l’interrompis en lui expliquant rapidement qu’il s’agissait d’une blague, destinée à nous faire rire aux dépens sans gravité de ma sympathique voisine. Il convint finalement que ça pourrait être amusant, et juste au moment où la vieille crevure, maugréant toujours, allait s’éloigner, Bazouk ferma les yeux et marmonna un truc incompréhensible.


Je savais que ce n’était pas très bien et je savais aussi qu’il ne fallait pas se fier aux pouvoirs de Bazouk, mais je ne m’attendais tout de même pas à ce qu’il se goure à ce point. C’était pourtant un truc facile, que je lui demandais… Mais au lieu d’un poulet rôti, une sorte de gros oiseau comparable à une autruche apparut soudain dans les airs, juste au-dessus de la tête de madame Lamoule. L’imposant volatile, pas du tout rôti et bien vivant, dut se demander ce qu’il lui arrivait et tenta de battre rapidement de ses trop courtes ailes, mais s’écroula finalement lourdement sur la pauvre vieille.



Je lançai un nouveau regard noir à Bazouk, qui se mordait bêtement les lèvres en regardant vers sa théière.



Et incroyablement, il s’exécuta. Je m’étais plutôt attendu à ce qu’il me dise que dans mon intérêt, il n’allait pas me quitter d’une semelle. Mais il devait avoir conscience d’avoir fait une connerie et m’obéissait finalement sans rechigner. C’était à étudier…


Mais pour l’heure, il me fallait quand même aller relever l’autre vieille peau qui demeurait étendue à terre, immobile. Après avoir recommandé à Pandore et Azura de m’attendre dans la maison et de surveiller Bazouk, je sortis de mon terrain pour m’avancer jusqu’à elle et me penchai à ses côtés. Elle était parfaitement évanouie, mais respirait normalement. Je lui balançai allègrement quelques baffes en scandant puissamment son nom, jusqu’à ce qu’elle revienne à elle. Finissant par ouvrir les yeux, elle frotta sa joue rougeoyante en demandant :



Je me redressai en soupirant tandis qu’elle se mettait à gueuler :



Voyant qu’elle parvenait à se relever et qu’elle était redevenue largement aussi chiante qu’avant, je rentrai sur mon terrain en l’ignorant. Elle finit par se carapater et se taire, et je pus enfin retourner examiner la voiture. J’en fis le tour, inspectant soigneusement chaque partie, cherchant à déceler tous les pièges que Bazouk aurait pu laisser. Mais tout avait l’air normal. J’ouvris la portière côté conducteur et m’installai au volant.


Mais il n’y avait pas de volant. Pas plus d’ailleurs qu’il n’y avait de pédales, ni quoi que ce soit permettant de la conduire. Écumant de colère, je courus en trombe jusque chez moi pour engueuler Bazouk. Celui-ci, sans doute dans le but de se faire pardonner, avait entrepris de préparer à manger pour Pandore et Azura ; et un poulet rôti trônait sur la table de la cuisine, couvé de leurs trois regards comblés. Je soupirai.



Il prit un drôle d’air, cherchant sans doute vaguement quelque chose à répondre. Mais je ne lui en laissai pas le temps :



Il sortit, penaud. Je me fis la réflexion que ce n’était peut-être pas une bonne idée de le laisser faire ses expériences en plein jour face à la rue, mais je décidai que, finalement, j’étais plus à ça près. Je me retournai vers mes deux merveilles, toujours hautement désirables dans leurs peignoirs échancrés. Elles étaient en train de baver quasiment en zyeutant le poulet rôti de Bazouk. Un puissant gargouillis me confirma qu’elles devaient crever la dalle. Je leur suggérai de s’attabler et leur installai de quoi manger. Le poulet s’avéra résolument résistant à la découpe, mais j’en vins quand même à bout. Et quand Bazouk revint, il trouva mes deux nymphes rassasiées achevant la carcasse du pauvre poulet, tandis que je savourais un café bien serré.



Ils m’accompagnèrent tous trois jusqu’à la voiture, mais les filles s’en tinrent soigneusement à l’écart. Cette fois-ci, tout avait l’air normal. Je m’installai avec toutefois un soupçon d’inquiétude, réglai le siège, tournai la clé. Jusque-là, tout allait bien… Je démarrai ; le moteur ronfla bruyamment ; ça devait être une très grosse cylindrée. Parfait, j’allais l’essayer un peu…



Je leur ouvris la portière côté passager et relevai le siège avant pour leur permettre de se glisser sur l’étroite banquette arrière. Contre mon gré, Bazouk prit place à mes côtés. J’insistai pour qu’il s’installe plutôt dans le coffre, mais ça n’avait pas l’air de lui convenir. Après avoir passé la première, j’accélérai doucement ; la voiture était un monstre de puissance. En moins d’une seconde, j’avais arraché littéralement toute l’herbe sur pas loin d’un mètre carré, et le coupé ne s’était déplacé que latéralement, patinant sur le terrain. J’engueulai de nouveau Bazouk, lui demandant de nous trouver une solution pour sortir de là. Il finit par décréter qu’il allait déplacer le véhicule de quelques mètres, mais nous conseilla cependant d’en sortir au préalable.


Et, moins d’une minute plus tard, la voiture lévitait deux ou trois mètres au-dessus de mon jardin, s’avançant par curieux à-coups jusqu’à l’allée gravillonnée sortant de mon terrain.


Mon ventre se noua soudain lorsque je vis une camionnette de flics s’immobiliser au bout de cette allée. Ces blaireaux n’avaient évidemment pas vu la voiture qui voletait vers eux. Et ça ne rata pas. Avant que je puisse dire quoi que ce soit, mon beau coupé noir vint s’emplafonner doucement dans la bagnole des flics, à hauteur du toit, avant de retomber bruyamment sur le sol.


Les policiers qui en sortirent étaient tout rouges et n’avaient pas l’air bien disposés. Deux d’entre eux s’approchèrent résolument des filles et de moi, tandis qu’un troisième allait constater les dégâts sur nos deux véhicules. Bazouk sortit discrètement du coupé encore plus coupé qu’avant, et me regarda avec insistance. J’essayai de lui faire signe de rester planqué. Mais un flic qui s’avançait vers nous beugla :



Ouh là… Bon, il allait sans doute falloir que je trouve un truc…



Le troisième flic s’avançait pour rejoindre ses collègues qui, sans doute à la recherche d’indices, scrutaient déjà minutieusement les corps d’Azura et de Pandore. En faisant discrètement de grands gestes dans le dos des policiers à l’attention d’Azura et Pandore, je tentai :



Et quand les filles leur sourirent en faisant signe de les suivre et en ouvrant un peu plus leur peignoir, deux des sympathiques fonctionnaires s’empressèrent après elles en bavant presque, mais le troisième intervint froidement :



Pas possible ! Il devait être homo, celui-là ! Ou alors c’était le chef… Je commençais à stresser en me demandant comment j’allais pouvoir me sortir de cette merde-là lorsqu’une petite détonation retentit derrière nous ; on se retourna tous en même temps juste pour voir un gros nuage de fumée en lieu et place de mon beau coupé noir. Les flics me dardèrent immédiatement des regards pesants.



Dans une nouvelle explosion de fumée, le Jumper des flics disparut soudain également. Je ne pus m’empêcher de pouffer de rire.



L’un des costumés s’alarma sans doute et sortit son arme, qu’il commença à pointer dans ma direction. J’arrêtai tout net de rire. Mais un poulet rôti apparut brusquement sur son képi, et j’éclatai de rire de nouveau. Les flics s’agitèrent ; l’un d’entre eux fut chargé de nous surveiller, les filles, le poulet rôti, et moi, tandis que les deux autres partaient patrouiller dans les alentours, l’arme au poing. Je ne savais pas où était Bazouk, mais pour l’instant, il se démerdait pas trop mal. Je décidai de m’asseoir tranquillement et d’observer la scène ; Pandore et Azura s’assirent à mes côtés. Les deux flics, tout de même inquiets, avançaient doucement à quelques mètres l’un de l’autre, fouillant minutieusement mon terrain. Celui qui nous gardait surveillait particulièrement les seins de Pandore, qui prenait un malin plaisir à lui lancer des œillades provocantes.



L’autre s’arrêta et hurla à son subalterne :



Et nous entendîmes pendant quelques secondes les bruits des trois animaux qui se couraient après.



Et celui qui nous surveillait sembla tout soudain s’embraser et se retrouva l’instant d’après complètement nu, avec juste son calot sur la tête. Et le comble, c’était qu’il bandait ! Il avait dû trop surveiller les seins de Pandore. Dans un réflexe, il prit son képi pour cacher son sexe, et risqua simplement :



Je me penchai à l’oreille de Pandore et lui demandai si elle n’avait pas envie d’aller apaiser ce beau jeune homme nu.



Il résista une dizaine de secondes, puis retira son képi et sa queue se trouva tendue devant le visage de Pandore qui se léchait les lèvres avec défi. Elle engloutit bientôt l’engin et fit aller et venir lentement sa tête le long de la hampe toute gonflée. Le policier se mit à beugler tandis que la jeune femme faisait sans doute jouer sa langue autour du gland.


Les autres flics se radinèrent à cet instant, tout rouges et tenant leur képi devant leur entrejambe. Et quand ils aperçurent la scène, ce fut un coup supplémentaire pour leur moral. Ils n’osaient pas franchement s’approcher.



Sans un mot, le troisième fonctionnaire regardait admirativement Pandore qui suçait profondément son collègue. Je pinçai doucement les fesses d’Azura en lui disant d’aller voir ce qu’il y avait sous le képi de celui-ci. Elle se leva, défit adroitement son peignoir et s’approcha nue du gardien de la paix que je devinais suer à grosses gouttes. Il ne broncha pas quand elle lui enleva le képi des mains, laissant apparaître son sexe à demi tendu et qui gonflait à vue d’œil. Elle le caressa quelques secondes sous les yeux cramoisis du chef, qui finit par beugler :



Mais plus personne ne l’écoutait ; Azura s’était agenouillée aux pieds de son flic et les deux jeunes femmes suçaient maintenant avec dévotion leurs partenaires qui couinaient en savourant tout autant le plaisir qu’elles leur offraient que le raffinement de leurs visages et la perfection de leurs courbes enchanteresses. Quant à moi, la scène m’amusait, mais j’en étais surtout à me demander ce que Bazouk était en train de nous préparer.



Avec un grand sourire, je lui répondis que j’avais résilié mon abonnement et qu’ici mon portable ne captait pas. Il soupira bruyamment en regardant les bites de ses collègues. Je replongeai mes yeux sur les fesses ensorceleuses d’Azura.



Je le regardai, me demandant ce qu’il voulait dire. Il s’avança vers moi d’un pas décidé et, arrivé à un mètre de moi, il enleva à son tour son képi et saisit son sexe durcissant à pleine main en s’approchant encore, me couvant d’un regard avide et brûlant.


Mais non ! Là y avait grave pas moyen !



Pour toute réponse, il se campa à trente centimètres de moi et se mit à se masturber vivement en soufflant et en bavant presque.



Les autres flics se marraient gaiement ; j’aperçus aussi Azura me lancer un regard amusé. Mais moi, je ne riais plus. Je me relevai à toute allure et m’écartai vivement de lui, qui continua à se branler fermement en s’approchant désormais du dénommé Duboudin, le contournant pour tenter une approche par l’arrière.


Je laissai tout ce beau monde se dépatouiller et courus vers le dernier endroit où j’avais aperçu mon génie, quelques minutes auparavant. Il était toujours là, soigneusement caché derrière un bosquet, à quelques mètres de l’autruche qui se promenait inlassablement. Bazouk portait toujours son air satisfait. J’hésitais entre l’engueuler ou le féliciter. Mais je décidai quand même de l’engueuler :



Il avait presque repris mot pour mot les paroles que je lui avais adressées lorsque j’avais essayé de le convaincre de mettre un poulet sur la tête de la vieille Lamoule.



À l’autre bout du terrain, le chef venait d’essuyer les refus successifs de Lenœud et de Duboudin et commençait apparemment à envisager de se taper finalement Azura.



Bazouk parut hésiter, mais finit par acquiescer plus ou moins :



Ouh là ! C’était loin d’être gagné, ça… Bon, on allait quand même tenter ça.



Il joignit ses mains et ferma les yeux. Je m’écartai prudemment. Il psalmodia deux ou trois étranges formules jusqu’à ce qu’un éclair semble fuser du creux de ses mains jusqu’au cul du chef qui fit un bond de deux mètres et se mit ensuite à courir en tous sens en hurlant, la queue encore tendue mais les bras levés au ciel. Au bout d’une quinzaine de secondes, je commentai :



Le temps que Bazouk recharge ses pouvoirs pour retenter une nouvelle incantation, j’aperçus le chef, toujours bandant, diriger sa course vers l’autruche. Le pauvre animal se mit aussi à courir pour échapper à la furie zoophile du policier. Un nouvel éclair fendit l’air vers ce dernier qui s’immobilisa immédiatement, demeurant figé dans sa course et dans son érection. En m’avançant vers lui, je constatai avec quelque effroi que le malheureux avait été littéralement pétrifié.

Mais avant même que je n’eus le temps de l’engueuler, Bazouk lança un nouveau sort qui annula heureusement l’effet du précédent ; l’homme reprit instantanément sa course pour quelques mètres avant de s’effondrer lourdement sur le sol sans plus bouger d’un poil. J’allai m’agenouiller à côté de lui ; cette fois-ci, c’était peut-être bon : il avait l’air de dormir pour de vrai. En tout cas, il ronflait. Je soupirai de soulagement et engueulai quand même Bazouk, par acquis de conscience.


Un profond gémissement attira notre attention ; c’était le dénommé Duboudin qui était en train de jouir sous les caresses de Pandore.



Bazouk s’exécuta et lança des éclairs en tous sens. Et l’instant d’après, nous constations que Duboudin et Lenœud dormaient à poings fermés, tout autant qu’Azura et Pandore, cette dernière portant sur le visage quelques traces de sperme. Je soupirai en regardant mon génie d’un œil noir. Pendant qu’il cherchait à trouver le sort qui permettrait de réveiller les deux jeunes femmes, et préférant ne pas assister à tous les maléfices d’essai qu’il lancerait avant de trouver le bon, j’allai chercher les uniformes des flics que je rapportai près du quatuor endormi, puis j’allai ramasser le lourd corps du chef pour le ramener près des autres.



Je rentrai ensuite dans la maison chercher une bouteille de whisky à moitié vide, pour parfaire mon plan. Dans un réflexe, j’en bus une grande rasade. Ah, ça commençait à aller mieux… Ma boule dans le ventre s’éloignait doucement. Mon plan était foireux, mais je ne voyais pas grand-chose d’autre pour m’en sortir : on allait les laisser là, rhabillés, avec une bouteille de whisky presque vide à côté d’eux. Ils ne pourraient jamais croire ce qu’ils avaient vu et finiraient sans doute par se dire qu’ils s’étaient tout simplement murgé la gueule.


Mon ventre se dénouant progressivement, je fus pris d’une irrésistible envie de chier. Ça m’embêtait quelque peu de laisser Bazouk trop longtemps seul maître de la situation, mais là je n’avais pas le choix. Je déféquai donc aussi vite que possible et me torchai le cul à toute allure, puis sortis retrouver mon génie. Il était parvenu à éveiller les filles et à mettre chacune un bel uniforme de policier, et se demandait apparemment que faire du troisième costume.

Quelques engueulades plus tard, Azura et Pandore, de nouveau en peignoir, m’aidaient à disposer autour de la table de jardin les corps rhabillés des flics toujours endormis, pendant que Bazouk essayait de se rappeler où il avait caché la fourgonnette de police. Les filles et moi parvînmes finalement à les asseoir sans les éveiller, chacun dans une chaise de jardin, leurs têtes appuyées sur leurs bras posés sur la table. Je leur versai ensuite un peu de whisky sur la tronche, pour qu’ils embaument bon l’alcool et laissai bien en évidence la bouteille presque vide au beau milieu de la table.


Notre bon génie, ayant fini par retrouver la camionnette, la repositionna là où elle s’était arrêtée initialement, et passa encore cinq bonnes minutes à essayer de faire disparaître le malheureux nandou qui, il faut l’avouer, s’avérait doué d’une remarquable capacité à éviter les éclairs.


En revanche, Bazouk parvint plus vite que prévu à me refaire mon beau coupé noir ; et je me détendis seulement quelque peu lorsque, quelques minutes plus tard, nous partîmes enfin l’essayer, tous les quatre à son bord, moi assis à côté d’une théière, avec deux bombes en peignoir derrière moi.


Je me donnai la journée pour acheter une petite garde-robe digne de ce nom à Pandore et Azura, résoudre grâce à Bazouk le problème de ma sécurité financière et, je ne savais pas encore comment, celui de ce génie qui me suivait partout, qui voulait pas rentrer dans sa théière, et qui ratait un truc sur deux. Sachant que déjà, pour simplement sortir la nouvelle bagnole de chez moi, ça nous avait pris deux heures, la journée risquait d’être bien remplie…