n° 13505 | Fiche technique | 33787 caractères | 33787Temps de lecture estimé : 20 mn | 03/10/09 |
Résumé: Les aventures amoureuses d'une jeune femme libérée. | ||||
Critères: f fh hagé jeunes vacances froid fmast fellation pénétratio | ||||
Auteur : Couplemelangiste Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : Fragments amoureux d'une libertine Chapitre 01 / 09 | Épisode suivant |
Il était une fois, l’hiver 2006 à Courchevel…
J’accompagne mes parents pour un séjour de ski dans leur nouveau chalet, pendant que Bruce mon petit ami du moment reste seul à Paris pour réviser ses partiels.
Inutile de vous dire qu’à presque vingt ans, il ne me plaît guère d’être chaperonnée par mes parents, mais ils ont insisté lourdement, en disant que cela me ferait du bien.
Tu parles !
À court d’excuses, j’ai rendu grâce. Parce que je suis bonne fille et que je leur dois bien ça en prix de ma tranquillité…
Par principe, et pour bien montrer que ma défaite a un prix, j’ai boudé tout le voyage, refusant obstinément de prendre part à leurs conversations. Curieusement, cela n’a pas semblé les déranger…
Pour cette ennuyeuse pendaison de crémaillère, mes parents ont invité les Trent, un couple de leurs amis qui vit en Suisse et que je ne connais pas encore, même si j’ai beaucoup entendu parler d’eux. Ils resteront une dizaine de jours.
Je sais que mon père et Daniel Trent se sont rencontrés en Afrique, il y a plus de 20 ans… Je n’ai pas vraiment écouté dans la voiture le récit de ces souvenirs ennuyeux, mais il me semble que l’un d’eux traficotait les diamants et que l’autre chassait l’éléphant… Je n’ai pas bien compris qui faisait quoi, dans cette affaire.
L’idée de passer les dix prochains jours avec une bande de croulants me rend assez nerveuse.
Mais faisons un peu connaissance avant que je vous narre cette aventure dont les pensées m’embrasent encore le bas du ventre.
Vous savez déjà mon âge ! Je m’appelle Tiphaine. Je mesure un mètre soixante-douze et, comme ma mère avant moi, je suis brune aux yeux verts. Moitié Anglaise par ma mère, et Française par mon père.
Je porte le cheveu court dépeigné à la garçonne, parce que le coiffeur de maman lui jure que c’est la meilleure coupe pour souligner l’élégance de mes traits fins et la parfaite oblique de mon appendice nasal… Et aussi parce que c’est elle qui casque chez Maniatis.
Si à poil dans une glace je ne tombe pas raide au reflet de ma plastique, j’ai ce qu’il faut partout où il le faut, selon les canons actuels de la beauté actuelle. Et les propositions très sérieuses que j’ai reçues pour intégrer des agences internationales de modèles le prouvent. Mais l’idée de jouer au portemanteau dans les défilés de mode ne m’intéresse pas du tout ! Bref… Ceci expliquant peut-être cela : j’ai pas mal de succès avec les garçons…
Mais ne vous faites pas d’idée préconçue : je ne couche pas ! Enfin, pas encore… Et à 20 ans c’est presque un record.
Ma virginité me pèse d’autant moins, qu’une vie saine de sportive accomplie assortie de quelques jeux peu avouables entre adolescentes et le manche en bois rond d’une brosse à cheveux, n’ont pas dû laisser grand chose de mon hymen. On ne peut tout de même pas me reprocher d’être curieuse, ou un peu inventive !
Ceci étant, si je ne connais pas le loup « bibliquement », je le croise assez régulièrement depuis l’adolescence. Ce mécanisme étonnant que l’on actionne par de savants mouvements de la main, de la bouche et de la langue ne m’est pas totalement inconnu. Ce n’est pas Bruce, mon petit ami qui s’en plaindra !
Si je pratique le flirt de façon assez poussée depuis mes quatorze ans, je m’arrange toujours pour ne pas avoir à aller plus loin, avant que je ne le décide moi-même.
Pour ce qui est de recevoir en moi le sexe d’un homme tout bandé de désir – et si l’idée, je l’avoue, m’attire et m’excite horriblement – j’ai encore quelques réticences à choisir le premier qui se trouvera derrière le pieu victorieux fouillant mes chairs innocentes et pantelantes.
Une chose est certaine, ce ne sera pas celui de Bruce…
Non ! Lui, il est trop mignon et je l’aime beaucoup… Mais pour cette occasion unique je choisirai un homme, un vrai… Pas un timide étudiant à la virilité trop furtive qui ne sait jamais se retenir plus de quinze secondes quand je le prends dans ma bouche et même si j’adore le sentir venir ainsi…
Cet amant-là, je sais que je le reconnaîtrai à la seconde même où je le verrais…
Bref ! C’est juste une question de temps, d’endroit et de situation.
En attendant, je prends ma virginité subjective en patience et mon jeune amant parisien peut toujours s’entraîner avec sa langue jusqu’à plus soif… J’en suis assez friande ! J’adore qu’il me lèche pendant des heures jusqu’à venir dans sa bouche en longues vagues chaudes et mouillées.
Pour le reste et pour parfaire ma jeune biographie, je suis une adepte de la masturbation solitaire. Plaisir que j’ai découvert toute seule comme une grande quand j’avais huit ou neuf ans, un jour que je promenais un peu plus longtemps qu’à l’accoutumé un jet de douche tiède sur mon sexe…
De cette époque la corvée fastidieuse du bain quotidien s’était muée en une source de plaisir aux possibilités multiples. Je m’enfermais dans la salle des bains des heures durant pour m’inonder d’eau et de jouissance dans les positions les plus acrobatiques. J’en ressortais à peine lavée, mais les jambes toutes tremblantes et les yeux très cernés.
J’ai aussi quelques solides fantasmes qui me font couler comme une fontaine et dont je vous donnerai quelque exemple plus loin dans mon récit.
Pour le quotidien, je suis en deuxième année de médecine à Paris. J’habite seule un charmant petit studio et à part Bruce dont je n’ai pas jugé bon d’affirmer l’existence, mes parents ont toutes les raisons de me considérer comme un petit ange.
Le chalet situé au pied des pistes est splendide. Daddy ne s’est pas raté ! Et au prix de l’immobilier dans le coin, je sais maintenant où est passée une partie de l’héritage familial.
Il a été construit il y a quelques années par un milliardaire anglais et offre tout ce que l’on peut imaginer dans un endroit de ce genre : piscine intérieure et extérieure chauffée, jacuzzi, sauna, une bonne dizaine de chambres spacieuses délicieusement décorées et un salon doté d’une cheminée monumentale. Je ne vous parle pas des deux motoneiges dans le garage, ni du 4x4 qui vont avec…
Le rosbif avait du goût !
Cela m’a quelque peu redonné le moral en arrivant. Le luxe sied assez bien à mon teint.
Je me suis attribuée d’autorité une jolie chambre du premier étage, avec une terrasse superbement orientée, et en prenant soin de m’éloigner le plus possible des suites qu’occuperaient mes parents et leurs amis.
Les Trent ne doivent arriver qu’en fin d’après-midi…
Au bout d’un bon moment passé à la découverte de ce palace des neiges, ponctuée de rires et d’exclamations, un bruit de loquet à l’étage, me laisse à penser que mes parents désirent pendre leur propre crémaillère ; et que l’on ne me demandera rien pour la petite demi-heure qui suit.
Ils auraient bien tort de se priver…
N’ayant rien à me mettre sous la dent, je profite des installations pour mettre en chauffe le sauna situé au rez-de-chaussée, pendant que je défais ma valise dans cette chambre qui sent bon le sapin.
Je me suis ruinée en lingerie il y a quelques jours et je dissimule au fond d’un tiroir quelques strings en dentelle diaphane qui ne cachent quasi rien de ma féminité quand je les porte, et qui valent leur pesant d’or. Sauf que je ne sais pas pourquoi je les ai emportés, vu la rigueur du climat et le peu de chance de pouvoir les faire admirer à quelqu’un, ici.
Au cas où… j’ai amené aussi dans mes bagages, un ou deux justaucorps très échancrés en soie. Pour aussi sexy qu’ils soient, ils ont la particularité de raccourcir de moitié le temps d’action de mon chéri tellement ça l’excite… Pour se faire pardonner de ses éjaculations aussi désordonnées que prématurées, je l’autorise ensuite à me caresser pendant des heures en écartant la soie.
Un bon investissement en somme… D’autant plus que c’est mon Daddy adoré, qui a indirectement financé mes accessoires de charme, alors que je lui racontais à l’occasion d’un déjeuner en tête-à-tête dans un bistrot à côté de la fac, qu’il me fallait absolument quelques centaines d’euros pour acheter cette série de polycopiés d’anatomie indispensables, (que Maman chérie avait déjà financée quelques mois plus tôt dans le même bistrot…)
Pas vraiment un mensonge puisqu’il s’agissait bien d’anatomie…
La mienne !
Un saut plus tard chez La Perla, et le peu de honte que j’avais pu éprouver s’était presque estompé sitôt le premier string enfilé devant le grand miroir en pied de ma chambre.
Les yeux exorbités de Scrogneugneu, quand je l’avais laissé profiter de la situation, me votèrent une absolution totale et un long orgasme mouillé…
… Après une douche presque glaciale, les mamelons tout gonflés et durcis de froid à m’en faire mal, j’étale une serviette et je m’allonge nue encore ruisselante, sur la banquette haute du sauna. Là, ou la chaleur est la plus mordante…
Les yeux fermés, je me laisse doucement aller à la chaleur sèche. L’impression de froid se mue lentement en une vague tiède, puis plus chaude et après quelques minutes, je ne sais plus si je suis encore mouillée de la douche ou si l’eau a été remplacée par ma transpiration…
Au bout d’un moment en changeant de position, j’ai écarté mes cuisses et j’ai ressenti la morsure brûlante de l’air sur mon sexe glabre.
Sans être totalement désagréable la sensation est violente et j’ai posé une main moite sur mon mont de vénus pour éviter ce contact trop direct avec l’atmosphère. Je la laisse là un moment le temps de laisser mes chairs intimes s’habituer à la chaleur… Très vite pourtant, l’effleurement de mes doigts sur mon sexe déclenche un processus que je sais quasi inéluctable.
J’ai été pas mal occupée ces temps derniers avec mes exams, et mon dernier câlin remonte à plusieurs jours… Bien trop pour que mon corps ne réagisse pas à cette caresse. Je ruisselle de transpiration et je sens aussi mon sexe s’humidifier de l’intérieur. Mon index en pointe semble s’enfoncer lentement dans une mouillure plus visqueuse et je n’ai qu’à déplacer légèrement les doigts pour trouver mon bouton d’amour et le faire rouler lentement sous mon index en synchronisant ma pensée sur la dernière fois où j’ai coulé comme une folle dans la bouche de Bruce.
Il me faut moins de cinq minutes et deux litres de transpiration pour atteindre un orgasme intense et relaxant, durant lequel je manque presque tomber de la banquette en bois dans un feulement rauque de chatte comblée.
C’est en reprenant mon souffle les jambes encore tremblantes, que j’aperçois pour la première fois Daniel Trent…
Il se tient de l’autre côté de la porte en verre du sauna et me salue d’un air enjoué aussitôt qu’il se sent repéré.
J’ai un sursaut terrible de surprise, et m’enroule aussitôt dans la serviette humide.
Je cherche désespérément à dire quelque chose d’intelligent, mais il est déjà ressorti avant que le moindre mot ne puisse sortir de ma gorge coincée.
Ben voyons !
Moi non plus je ne savais pas qu’il était là. Ni depuis combien de temps surtout… M’avait-il vu jouir comme une bête pendant que je me masturbais ou venait-il seulement d’entrer ?
En tout cas, ça la foutait un peu mal comme introduction, non ?
Il me faut une bonne demi-heure et une autre douche glaciale pour reprendre contenance et rejoindre tout le monde au salon pour des présentations moins compromettantes.
J’osai espérer que ma rougeur persistante passerait sur le compte de la chaleur du sauna…
Si j’avais pu avoir un doute tout à l’heure, je ne me faisais plus aucune illusion : ce salaud avait tout vu de ma petite séance de tout à l’heure.
C’est sa femme qui me tira d’embarras, pour me jeter dans un autre…
Adolescente ?… Et pourquoi pas gros bébé ou gamine ! Elle ne perdait rien pour attendre cette garce ! Il faut bien avouer que la maman de Charles a les armes qu’il faut pour dégainer la première…
C’est une grande rousse d’une petite quarantaine aux cheveux très longs et ondulés. Elle a des yeux bleus immenses et seulement quelques taches de son. Pour une rouquine de cet acabit, elle a le teint mat et un sourire éblouissant… Le kilt court qu’elle porte sur des bas en laine ocre, et un cachemire épais, laisse apparaître une silhouette superbe aux seins en poire que ne retient aucun soutien-gorge.
Une jolie garce ! Pensai-je, un peu apeurée du challenge.
Redevenant la femme charmante que l’on m’a décrite, elle me prend la main en souriant pour me faire asseoir entre elle et son fils dans le grand canapé qui fait face à la cheminée monumentale et dans laquelle brûle un tronc presque entier.
C’est quelque chose le Charles ! Je n’avais pas eu le temps de le relooker correctement ! Il a vingt ans lui aussi, doit faire un bon mètre quatre-vingt-dix, il est bâti comme une armoire à glace et ne serait-ce cette coupe de cheveux ridicule qui lui descend sur les épaules et cet air de chien battu, il serait à peu près potable. Très même…
Rien à voir avec Bruce qui lui est plutôt du genre taillé dans un casse-dalle de chômeur (mais qui a d’autres qualités et notamment une langue immense.)
Je constate quand même que son visage s’est un peu adouci à mon apparition.
Lui non plus, ne doit pas être ravi de passer les vacances avec ses parents…
Pour compléter ce tableau, il y a mes parents… Pas grand chose à raconter sur eux à vrai dire ! Je les connais depuis toujours. Daddy a 45 ans et ma petite chatte chérie 40. Ils sont tous les deux très beaux, modernes, élégants, cultivés. Ils s’aiment encore à la folie après vingt ans de mariage et baisent toujours comme des lapins… Voilà quoi ! Accessoirement on peut aussi dire d’eux qu’ils sont riches… Et que papa a fait carrière dans le trafic de diamants ou dans la chasse au gros. Je ne sais plus…
Je ne vous ai pas encore parlé de Daniel, le voyeur du sauna, et pour cause : je gardais le meilleur pour la fin !
Si sa femme est belle et son fils superbe, et bien lui, c’est mieux que ça encore.
J’ai Hollywood à la maison… Un clone de Clooney !
Si l’on ajoute à cela que Daniel est un homme d’affaire à succès et un aventurier accompli, faut-il vraiment que je vous fasse un dessin ?
Le rêve éveillé…
Je profite de ce que le grand Charles me verse une coupe de champagne, pour mieux regarder son papa pendant qu’il discute avec le mien.
Je le fixe profondément en me concentrant et je lui envoie un message télépathique :
« Mon petit Daniel, tu vas tomber follement amoureux de moi, virer ta mégère séance tenante, noyer le marmot… Et nous allons vivre tous les deux une explosion sexuelle permanente jusqu’à la fin de nos jours… »
Dès que mes parents seront partis se coucher !
On peut toujours rêver, non ?
En attendant j’ajoute illico Daniel à liste de mes fantasmes avant de me retrouver seule ce soir dans mon lit…
Je vote aussi un accessit au grand Charles…
La première soirée au chalet s’est déroulée dans une bonne ambiance. Nous avons pris le temps de faire connaissance, autour d’un dîner bien arrosé.
Nous sommes tous allés nous coucher tôt en prévision de la journée du lendemain. Durant le dîner, il m’a bien semblé que quelqu’un me faisait du pied sous la table.
Charles ou Daniel ?…
Je me suis caressée avec le petit vibromasseur – qui m’accompagne partout où je vais dans ma trousse de toilette – en pensant à Daniel me regardant me masturber dans le sauna, et aussi un peu à Charles qui lui, n’a encore eu droit à rien. Il ne perd rien pour attendre !
Je me sens assez troublée pourtant. J’ai dit plus haut que je reconnaîtrai immédiatement celui qui deviendrait mon premier amant… Et là, mine de rien, il vient de m’en passer deux sous le nez ! Troublant, non ? En tout cas très émoustillant…
Cela ne m’a pas empêché de m’endormir presque aussitôt sur le dos les jambes écartées, et avant même de savoir lequel de mes deux fantasmes m’a fait le plus jouir…
Ce matin les « quadras » sont partis skier d’un côté, Charles et moi de l’autre… Faut pas pousser quand même, on n’allait tout de même pas s’appuyer les vieux aussi sur les pistes ! D’autant plus qu’ils ne font pas de surf eux… Bonne excuse !
Rendez-vous en fin d’après-midi au chalet.
Premières descentes de la saison, quelques bonnes sensations et aussi un ou deux gadins dans la poudreuse… Charles assure bien sur la planche, et on se découvre pas mal de points communs entre deux bosses. Nous avons déjeuné rapidement dans un chalet d’altitude en nous moquant des touristes. Charles a fait une ou deux touches dans les bennes. Au coup d’œil noir que j’ai balancé à ces mêmes pas mignonnes, elles se le sont tenu pour dit. Un Italien m’a poursuivie dans la poudreuse, Charles l’a fait tomber, sans faire exprès… Nous l’avons semé ensuite.
On est nazes en rentrant le soir au chalet et perclus de courbatures…
Assez en tout cas pour que Julia monte se coucher un peu après la fin du dîner. Au très léger clin d’œil qu’elle vient de faire à son mari en montant, et que je suis la seule à surprendre, je ne suis pas certaine qu’elle ait vraiment sommeil. L’air de rien, celui-ci s’éclipse cinq minutes plus tard sur un bonsoir discret… Comme mes géniteurs sont à moitié endormis sur un canapé et que Charles mate un mauvais polar à la télé, je décide d’aller voir les étoiles, après m’être bien emmitouflée dans ma grosse doudoune en duvet.
Personne ne se propose ou ne fait mine de m’accompagner.
Il fait un froid glacial. La nuit sans lune est extraordinaire et les étoiles se reflètent dans la neige sans aucune autre pollution lumineuse que celle qui provient de la chambre des Trent qui n’ont pas fermé les volets au premier étage…
Tiens, tiens… me dis-je.
… Il suffirait à une personne mal intentionnée de grimper sur le gros amas de neige qui prolonge la terrasse, pour avoir une vue plongeante sur la chambre du couple. Et rendre à Daniel Trent la monnaie de sa pièce.
Après tout n’ai-je pas une petite revanche à prendre ?
Très mal intentionnée donc – Mais ce n’est pas moi qui ai commencé – je me trouve un poste d’observation idéal à quelques mètres de la fenêtre.
Invisible tant la nuit est sombre, je suis aux premières loges pour apercevoir Julia en face de moi, assise de dos à une coiffeuse en train de brosser sa longue chevelure rousse. Elle est déjà nue, à l’exception d’un string en dentelle noire. Je suis obligée de convenir qu’elle est très belle, avec son dos musclé et sa taille de guêpe. La glace devant elle me renvoie son côté pile et le reflet parfait de ses seins en poire aux aréoles roses.
Daniel est sorti quelques instants plus tard de la salle de bain seulement vêtu d’un boxer short.
Lui aussi a un corps de rêve et le ventre plat…
Il s’approche d’elle par derrière et lui pose les mains sur les épaules pour l’entame d’un massage lent. Elle continue de se brosser les cheveux, et même si je ne les entends pas je peux voir qu’ils discutent.
Il se colle contre elle et se frotte doucement contre son dos en continuant à lui masser les épaules. Je peux voir les muscles de ses fesses se mouvoir sous le boxer.
Au bout d’un moment elle pose la brosse et les mains posées devant elle sur la coiffeuse, elle ferme les yeux en se laissant aller à la caresse qu’il lui prodigue.
La vision du couple commence à m’exciter prodigieusement, et je sens une délicieuse chaleur m’envahir le bas du ventre. Climat oblige, les épais collants de laine et le jean par-dessus n’autorisent pas d’exploration très poussée de mon sexe que je sens pourtant s’humidifier…
Il m’a semblé qu’elle poussait un gémissement muet, puis elle s’est retournée en partie vers lui. Il l’embrasse maintenant à pleine bouche en massant des deux mains ses seins généreux par derrière. Il se redresse au bout d’un moment et dans le miroir je vois le visage de sa femme qui se retrouve à la hauteur de son sexe encore comprimé dans sa prison de coton. Les mains toujours posées sagement devant elle, la tête un peu tournée, elle frotte doucement ses joues contre le tissu et passe ses lèvres le long du renflement que je devine conséquent… Elle lui dit quelque chose en le regardant dans les yeux et aussitôt il fait descendre son caleçon avant de s’en débarrasser d’un geste souple de la cheville.
Devant moi, j’ai le spectacle de ses fesses lisses et musclées uniformément bronzées d’un hale doré. Elles me donnent envie de les attraper à deux mains pour les malaxer de tous mes doigts, avant de les dévorer…
Sans être encore en pleine érection, le sexe que j’aperçois dans la glace à la toison rasée très courte est déjà imposant, massif !
Enfin délivré de la prison étroite qui le comprimait et à un tressautement instinctif d’anticipation qui fait saillir une veine, il grossit et s’allonge encore sous mes yeux.
« On sent tout de suite que c’est du sérieux et qu’on ne sera pas trompé sur la marchandise. »
Elle recommence aussitôt son manège, mais cette fois pour un contact direct avec la queue de son mari. Elle garde un long moment la bouche fermée en l’agaçant sur toute sa longueur des joues et des lèvres pour lui donner une forme encore plus respectable, puis elle descend ses lèvres jusqu’à l’arrondi de ses bourses lisses pour une caresse beaucoup plus précise.
Sans transition, elle vient d’arrondir ses lèvres pour gober ses gonades déjà toutes gonflées de désir. Les ayant fait rouler longuement dans sa bouche gourmande, elle les recrache toutes luisantes de salive, pour remonter aussitôt d’une langue bien à plat sur toute la longueur de la verge et lui titiller le frein de petits lapements mouillés. Cette queue superbe se meut de ses mouvements de langues, sursaute, se hausse du col, grandit encore.
Daniel, les mains sur les hanches et les yeux fermés se laisse faire. Je peux voir à son visage qu’il apprécie ce traitement de reine.
Elle se recule un peu maintenant comme pour mieux constater de l’effet de sa caresse, puis enfin convaincue de sa rigidité, elle replonge presque aussitôt pour le gober entièrement dans sa bouche.
La sensation a dû être tellement forte qu’il s’est cabré d’un coup de reins dans sa gorge… Elle est forcée jusqu’à la glotte et l’avale presque entièrement en réprimant un mouvement instinctif de déglutition mais sans se dégager… Julia reste un moment comme ça, puis se retire à peine pour revenir aussitôt l’enfoncer encore plus loin dans sa gorge.
Elle entame alors un long coulissement qui le fait presque ressortir de sa bouche, pour le reprendre ensuite jusqu’à la racine. Il disparaît totalement et je vois son nez s’écraser dans son nombril, et ses lèvres jouer une sarabande diabolique.
Admirative et un peu jalouse au spectacle de cette gorge profonde à laisser Linda Lovelace recalée à l’oral, je ne peux m’empêcher de penser que cette salope a du métier ! Ça se voit tout de suite…
De tout ce temps à le sucer, elle n’a pas enlevé ses mains posées à plat sur la coiffeuse… Elle ne se sert que de sa bouche.
Elle va toujours de plus en loin et je peux voir un petit filet de salive qui coule en filament des commissures de ses lèvres sur son menton…
Sans même me toucher, je suis presque au bord de la jouissance, tellement la situation de ce couple en pleins préliminaires à cinq mètres de moi est excitante.
À part le désir mordant de me joindre à eux, je ne ressens pas la moindre culpabilité pour ce viol d’intimité manifeste. Après tout, c’est lui qui a commencé, et en plus ils n’avaient qu’à fermer les lourds volets de bois s’ils ne voulaient pas qu’on les voit.
Il lui prend le visage à deux mains et je peux voir que c’est lui qui rythme maintenant le coulissement de sa queue dans sa bouche.
Il sait ce qu’il veut Daniel, en matière de pipe…
Elle le laisse utiliser sa bouche et ses joues un bon moment à son envie avant de se dégager… Sa queue tressaute toute raide et dégoulinante de sa salive. Il lui dit alors quelque chose et elle se relève pour venir s’asseoir devant lui sur la coiffeuse étroite le dos contre le miroir, après avoir fait tomber le petit string diaphane. Dans un mouvement gracieux, elle écarte largement les cuisses, calant ses pieds en équilibre précaire sur le rebord du meuble, le dos contre le miroir. Sa chatte offerte est magnifiquement placée pour qu’il vienne s’agenouiller devant elle.
J’ai maintenant la vision directe d’un sexe lisse et presque glabre si ce n’est un mince trait roux vertical. Les lèvres sont d’un rose carmin et toutes gonflées de désir.
Un peu plus bas, j’aperçois les petites fronces plissées de son cul au milieu d’un ovale parfait.
D’un doigt effilé, elle commence à se masturber à dix centimètres de sa bouche en le regardant. Je vois qu’elle lui parle. Elle fait tourner doucement son majeur autour de son clitoris pendant qu’elle écarte les lèvres de son sexe de son autre main pour qu’il la voie encore mieux… Il ne la touche pas pendant un moment.
Les yeux mi-clos elle se branle lentement devant lui. Elle enfonce maintenant deux doigts profondément dans sa chatte avant de les ressortir tout visqueux de sa liqueur pour les lui tendre.
Il lui lèche aussitôt les doigts longuement avant de passer à des délices plus consistants.
Je suis prise d’une terrible sensation de jalousie quand je vois sa bouche s’emparer doucement de sa vulve gonflée, et sa langue se forger un passage dans les limbes jusqu’au capuchon du clitoris qu’elle assaille ensuite de petits coups brefs et de passage humides.
Julia se laisse faire en lui tenant la tête d’une main, comme pour mieux guider ces caresses. Elle a les yeux grands ouverts et elle me regarde sans me voir à travers la baie vitrée.
Je crois que j’ai joui à ce moment-là, sans même me toucher…
Cela ne m’était jamais arrivé auparavant ! Mais il faut dire que c’est la première fois que je vois un couple faire l’amour devant moi. Je me suis retrouvée assise le cul par terre, à cuver cet orgasme impromptu, encore toute haletante de soupirs contenus.
Je ne sais pas combien de temps je suis restée ainsi, les fesses dans la neige pour tenter de calmer ce bouillonnement délicieux entre mes cuisses. Mes esprits retrouvés, je retourne à mon poste d’observation que la montée de l’orgasme m’avait fait quitter…
Dans la chambre, la situation n’a pas beaucoup évolué : mis à part l’adjonction de deux doigts qui sont venus s’enfoncer dans le sexe carmin de Julia en un va-et-vient lascif. Il est toujours en train de la lécher, la tête enfoncée entre ses cuisses largement ouvertes…
Je ne suis de retour que depuis quelques secondes, lorsque sans rien entendre je comprends qu’il est sur le point de la faire jouir…. La bouche de Julia s’est arrondie en un gémissement muet. Ses yeux ont quitté le miroir des miens pour se révulser, et les traits de son visage se sont crispés comme sur une réflexion intense à la limite de la douleur. Ses jambes ouvertes se sont mises à trembler, et comme pour confirmer mon impression les doigts de Daniel se sont agités plus vite dans sa chatte bouillante, pendant que sa langue dansait un ballet ininterrompu sur son clitoris…
Mesmerisée, j’ai suivi le cheminement de cet orgasme comme un zombie…
Son orgasme cuvé, elle s’occupe de lui à nouveau. À genoux cette fois devant lui, elle le branle à deux mains en le regardant dans les yeux. Elle lubrifie bien sa queue de salive.
Elle le remet rapidement en forme à grands mouvements souples et tournants du poignet, pendant que son autre main remonte entre ses fesses et lui flatte le périnée d’un doigt inquisiteur. Il a un peu fléchi les jambes, comme pour se livrer à cette caresse très intime.
Encore une fois je suis admirative de sa science… Elle fait de cette branlette un art. Cette femme mérite d’être connue.
Frigorifiée et au bord de l’hypothermie, je dois abandonner mon observatoire alors qu’il vient de la relever et de la retourner pour la prendre en levrette debout contre la coiffeuse. Je peux voir son sexe la pilonner sans ménagement, et son corps trembler à chaque coup de boutoir.
Je ne verrai pas l’explosion finale.
Je maudis le climat !
Charles est encore au salon lorsque je reviens de ma ballade nocturne en claquant des dents. Mes parents eux sont montés se coucher. Il s’est servi un gin tonic et je vois qu’il a rempli un autre verre qui n’attendait que moi…
L’arrière de mon jean est trempé, là où je me suis assise dans la neige, et Charles qui l’a remarqué ne peut s’empêcher d’y aller d’une plaisanterie de potache…
Nos rapports depuis son arrivée hier ont bien évolué et, après cette première journée passée ensemble, j’avoue que ce grand benêt m’est assez sympathique… Moins que son père quand même …
Je le foudroie du regard en lui demandant s’il a le droit de boire à son âge ?
Il ne se le fait pas dire deux fois et je vois à son air qu’il est tout émoustillé de ma proposition.
J’avoue que je ne sais pas ce qui m’a pris de lui proposer cela… Je suis incorrigible ! En revenant de ma sortie nocturne encore toute énervée, j’avais prévu d’aller me coucher rapidement pour me remémorer bien au chaud la situation que je venais de vivre. L’orgasme inattendu de tout à l’heure appelait à grands cris un petit frère… Et je me promettais bien d’offrir à mon sexe cette fête que mes petites mains transies n’avaient pas pu lui prodiguer…
Allons bon ! Dans quoi m’étais-je encore fourrée ?
Mais d’abord il faut que je passe un coup de fil à mon pauvre chéri qui se morfond seul à Paris pour lui souhaiter la bonne nuit et lui offrir une version expurgée de ma journée…