n° 13520 | Fiche technique | 20933 caractères | 20933Temps de lecture estimé : 13 mn | 11/10/09 |
Résumé: Les vacances se poursuivent... | ||||
Critères: jeunes vacances piscine chantage fmast nopéné | ||||
Auteur : Couplemelangiste Envoi mini-message |
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Résumé : Après avoir fait connaissance de la famille Trent, et étudié l’intimité des parents, Tiphaine se lance à la découverte de leur fils Charles.
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Ma conversation avec Bruce a duré un peu plus longtemps que prévu… Le pauvre trognon s’ennuie ferme à Paname. Enfin… C’est ce qu’il dit. Mais comme de mon côté je lui raconte la même chose ! Si je n’ai pas passé sous silence la présence de Charles, je l’ai décrit comme un adolescent boutonneux et ennuyeux… Pas du tout mon style !
La description de mon colocataire a l’air de le rassurer… Quand il me demande si je me suis caressée en pensant à lui depuis mon départ, je crois bon de ne pas trop m’avancer sur ce territoire brûlant et je le rassure sur mes sentiments en lui souhaitant de beaux rêves. De son côté, il souhaite que les miens soient « très érotiques » avant de raccrocher, un peu dépité.
S’il savait ce que j’ai en tête le pauvre minou…
De toute façon je l’ai assuré de mes sentiments, pas de ma fidélité…
J’ai retrouvé Charles macérant depuis un moment déjà dans le bouillonnement du jacuzzi. Il a eu la bonne d’idée d’amener une bouteille de champagne dans son seau de glace, et son Ipod qui diffuse du Buddha Bar en sourdine, via l’équipement audio de la pièce…
Le boutonneux qu’il n’est pas, vient de marquer un point ! J’adore le champagne… Ça me change agréablement des Coca Light de Bruce au Macdo du coin. Idem pour la musique du Buddha Bar qui est un de mes endroits favoris lors de mes périples nocturnes.
Mais de là à ce qu’il se passe quelque chose entre nous…
La pièce est superbe comme tout le reste du chalet. Elle jouxte une salle de gym superbement équipée et le sauna que j’ai déjà visité la veille…
Le jacuzzi peut facilement accueillir dix personnes. Il affleure d’un sol gris profond en granit poli et il faut descendre deux marches larges pour rentrer dans l’eau bouillonnante.
Il est planté en plein milieu de cette pièce dont les formes octogonales sont entièrement peintes à la main d’une fresque en trompe l’œil de signature néo-orientaliste représentant des femmes aux poses lascives dans les jardins luxuriants d’un harem de l’Empire Ottoman. Certaines de ses beautés callipyges fument le narguilé, mollement étendues sur des coussins brodés d’or, d’autres s’amusent nues dans un grand bassin de pierre planté de nénuphars et de jacinthes. J’en vois même trois qui se font des papouilles sur un lit bas tendu de draperies multicolores ; pendant qu’à leurs côtés, un eunuque d’un noir d’ébène, vêtu simplement d’un pagne cramoisi et de lourds bracelets d’esclave, rafraîchit leurs jeux saphiques d’un long éventail planté de plumes d’autruche.
Des sources de lumière invisibles baignent l’endroit d’une tonalité orangée ; et comble de luxe, des effluves vanillés sortis d’on ne sait où viennent agréablement masquer les odeurs chlorées qui se dégagent de l’eau chaude.
Ayant l’impression de venir prendre ma place au milieu de ce tableau aux vertus érotiques, je laisse tomber mon peignoir avant de rejoindre Charles d’un pas étudié dans l’eau presque chaude à force d’être tiède. Il me mange des yeux…
Je porte un maillot noir une pièce, très fin et très moulant, qui laisse mon dos ouvert jusqu’aux fesses et épouse la forme de mes seins comme une seconde peau. L’uniformité lisse de cette membrane à la hauteur du pubis délivre sans fard à mon nouvel admirateur un de mes petits secrets… Je suis entièrement épilée !
Il a l’air d’apprécier ce qu’il voit. Ce qui m’évite d’avoir à m’excuser de mon retard…
L’air de rien, je le mate moi aussi pendant qu’il sert le champagne…
Son corps est la copie conforme de celui de son père. Un torse quasiment imberbe aux pectoraux impressionnants et aux épaules larges. Des jambes musclées montées sur des attaches fines… Pas mal du tout ! Et largement assez pour me donner quelques idées. Il porte un large bermuda de surf, et je me demande avec une certaine émotion si son sexe ressemble aussi à celui de son père…
Allongés l’un à côté de l’autre nous sirotons la boisson ambrée en discutant de choses et d’autres. La multitude de bulles tièdes qui explosent en vagues soyeuses contre mon corps ont fait naître dans tous mes muscles meurtris par la journée de ski une sensation de bien-être intense que l’effet de l’alcool amplifie encore.
La conversation s’est tarie toute seule après avoir commenté un moment la fresque qui nous entoure… Je lui fais remarquer l’impression d’érotisme alangui qui s’échappe de ce tableau. Il en convient facilement et fait une ou deux plaisanteries grivoises qui me font rire. En conclusion et avant de sombrer dans des pensées plus personnelles, nous nous accordons pour conclure que l’ancien propriétaire n’avait pas créé cet endroit pour qu’on s’y ennuie devant des murs nus, mais dans un dessein plus sensuel… Et la tension est montée d’un cran dans le jacuzzi.
Les yeux mi-clos, la tête appuyée sur un coussinet, je laisse mon corps flotter en apesanteur dans les remous en écoutant la musique. Mes pensées fonctionnent un petit peu au ralenti, mais je suis assez consciente pour me rendre compte qu’il me faut prendre une décision sur la suite que je veux donner à cette baignade que je pressens de moins en moins innocente.
Toute à ma rêverie, j’ai légèrement ouvert les jambes, et je sens la délicieuse caresse d’un jet d’eau tiède en dessous de moi qui vient s’écraser mollement contre la fine membrane du maillot entre mes cuisses. C’est suffisant pour que les terminaisons nerveuses de mon corps s’éveillent à nouveau.
Charles flotte lui aussi, allongé sur ma gauche, les yeux fermés, un bras étendu derrière ma tête sur le rebord du jacuzzi.
Malgré cette proximité, nos corps ne se sont encore touchés à aucun moment et sous le prétexte d’un remous, je sens sa jambe venir s’appuyer doucement contre la mienne et y rester.
J’ai très envie qu’il me touche ! Mais il serait déraisonnable de lui laisser penser qu’il peut s’emballer la fille unique de ses hôtes le premier soir… Non pas que cela dérange ma morale, mais tout simplement parce que cela me rendrait le reste du séjour insupportable que de le voir me regarder avec l’air conquérant de celui qui sait qu’il m’a eu ! Ou pire encore, de me considérer comme sa nouvelle petite copine, devant nos parents…
Beurk…
Sans bouger, ni ouvrir les yeux je me déplace un peu pour faire cesser le contact avec sa jambe. « Je ne suis pas un coup facile, mon petit Charles, tu vas t’en rendre compte très vite… »
Il revient à la charge quelques instants plus tard d’un mouvement un peu plus appuyé de la cuisse. Feignant la somnolence dans cette tiédeur humide, je retire encore la mienne…
S’il savait pourtant comme j’en ai envie…
Avec deux doigts de la main droite passée sous mes fesses, j’ai discrètement écarté le tissu léger pour mieux offrir mon sexe à la caresse aquatique. Je me déplace un peu pour que le jet vienne se briser doucement sur mon bourgeon d’amour en vagues chaudes… Je sens aussitôt ma chatte s’humidifier. La présence si proche de Charles m’électrise.
Il ne s’est rendu compte de rien, mais presque au même moment, sa main jusque-là immobile derrière moi, vient me caresser doucement les cheveux puis le cou.
Pas timide le coquin ! J’aime ça…
Je ne tressaille pas d’un muscle, lui laissant croire que je me suis assoupie pendant que mes hanches entament une lente houle invisible pour mieux concentrer le jet là ou ça fait vraiment du bien.
L’idée de me caresser à côté de lui sans qu’il s’en rende compte m’envoie une longue décharge de plaisir au creux du ventre et au bout d’un moment je dois m’éloigner un peu de la source tiède qui jaillit entre mes jambes au risque de jouir tout de suite et de ne pas pouvoir lui cacher mon émoi.
Pendant que les parties émergées de mon corps font leurs mortes, sa main s’est peu à peu enhardie. Elle descend doucement sur mon épaule qu’elle lisse du bout des doigts avant d’entamer un massage très doux, tout en lenteur sensuelle.
À côté de moi, je le sens concentré sur sa progression aussi savante que prudente afin de ne pas prendre le risque de me réveiller et briser le charme de cette exploration volée.
Il doit tenir ça de son père, ce côté explorateur… Mais ce jeune étalon n’a pas encore la connaissance des mœurs en usage chez les populations locales… Et tout aveuglé par les exigences de sa virilité, il ne se doute pas une seconde, que là-bas, très loin sous la surface, les profondeurs abyssales du jacuzzi lui cachent une activité coupable.
La face cachée d’un iceberg, sérieusement atteint par le global warming…
Je le sens tourner son corps vers moi maintenant. Il a décidé de profiter de mon faux sommeil pour poursuivre ses investigations et il doit penser que ses deux mains ne seront pas de trop…
Force m’est de constater que le beau Charles n’est pas un gentleman… Mais, qu’aurais-je bien pu faire d’un gentleman en cette occasion ?
Je ne m’attendais pas pourtant à ce que ses lèvres viennent se poser aussi vite à la naissance de mon cou comme un effleurement de papillon… Ce brusque maraudage me surprend et je ne peux m’empêcher de laisser échapper un minuscule gémissement de plaisir que j’essaye de camoufler en soupir de dormeuse dérangée. Le frisson qui me déchire en même temps tout le corps pour exploser en une boule de chaleur au cœur de mon ventre est plus difficile à camoufler…
À ce léger effarouchement de biche, il s’est reculé d’un centimètre ou deux mais le souffle de sa respiration un peu haletante dans mon cou et sur le lobe de mon oreille m’excite au moins autant… La main qui descendait doucement dans mon dos s’est subitement arrêtée au voisinage de mes lombaires.
Comme plus rien ne bouge et que la dormeuse de jacuzzi pareille à une vulgaire poupée gonflable de sex-shop semble dans un coma béat, il se pense sur le bon chemin. En jeune impétueux qu’il est, il se dit maintenant qu’il faut préciser son attaque.
La main est repartie plus bas, à peine hésitante. Je la sens maintenant délaisser des lombaires - qui ne demandaient pourtant pas mieux que de se soumettre à l’envahisseur après cette journée de ski - pour partir hardiment à l’assaut de mes muscles fessiers.
Sa consœur est venue se poser sur mon ventre en un massage rond et doux qui trouve ses frontières sur mes hanches, et ses lèvres ont cessé leurs attouchements de papillon, pour une caresse plus précise et mouillée au creux du cou.
Sa main remonte doucement vers mes seins en une caresse presque fugitive sur le tissu, et mes tétons se mettent aussitôt à durcir. Je voudrais qu’il les attrape, les masse, les fasse rouler sous ses doigts ! C’est une caresse que j’aime beaucoup, mais qui peut vite devenir douloureuse et me laisse généralement un peu frustrée. « Il n’y a pas que les seins dans la vie ! » Il y a aussi la chatte… Et à ce propos, le second petit gémissement que laisse échapper mes lèvres n’est pas complètement dû à ses efforts, mais aussi aux deux doigts que je viens d’y enfoncer par en dessous, pendant que les trois autres retiennent le maillot écarté juste ce qu’il faut, pour laisser le courant d’eau atteindre la cible de mon clitoris survolté.
Je me sais en danger pourtant… Il suffirait que sa main descende encore de quelques centimètres pour qu’elle rencontre l’envahisseuse dont les extrémités s’agitent dans ma grotte d’amour de plus en plus vite…
Sans arrêter cette masturbation aussi effrénée qu’invisible à mon partenaire, je réagis aussitôt en me laissant couler un peu dans l’eau chaude, bloquant doucement sa main entre mon corps et le fond du jacuzzi.
En plongée, toute !
Ma manœuvre réussit… Et le déprive d’une alliée importante, obligé qu’il est, de la laisser là, au risque de me réveiller s’il la retire…
Échec au roi !
Il ne se décourage pas pour autant dans son objectif d’atteindre la terre promise, et la main qui me caressait les seins en ménageant de moins en moins leurs pointes érigées de plaisir, délaisse enfin mes courbures tendues pour prendre une tangente plus méridionale et venir effleurer de la paume les contours bombés de mon mont de vénus.
Toute empêtrée d’idées torrides, je suis au bord de l’explosion… « J’ai envie qu’il me ravage de plaisir… Que sa main s’empare de moi comme une bête affamée et plonge toute entière dans ma grotte bouillante… J’ai envie qu’il me maltraite de toute la puissance de sa virilité… J’ai envie de l’enfoncer dans ma gorge comme j’ai vu Julia le faire toute à l’heure…
Mon point de non-retour peut-être atteint maintenant sans le moindre préavis. Je me reprends un peu avant que cet orgasme ne me pète à la gueule ! Il faut que mes sens résistent encore pour en travailler la stratégie. En tirer la quintessence. En faire un prélude à bien d’autres. C’est de lui que va dépendre l’atmosphère du séjour…
Mais la prudence s’impose pour éviter le flagrant délire.
Comme une pieuvre des grands fonds aux bras fluides dans les remous, je laisse glisser avec quelque regret mes doigts hors de l’anfractuosité béante dans lesquels ils flottaient. L’aine du maillot se referme sur cette lâche désertion et ma chatte trempée. Sésame, ferme-toi…
Me voici revenue une dormeuse de la fresque, tout ce qu’il y a de plus sage, de plus innocent.
Mais le piège est désormais tendu, et la mèche allumée. Fruit d’une expérience toujours enrichie, je sais à l’usage que pendant la minute qui va s’écouler, le moindre attouchement sur mon clitoris ouvrira la vanne des torrents de plaisir. Soixante secondes… C’est mon record !
C’est à lui de venir s’engouffrer dedans, et de provoquer le cataclysme qui fera de lui l’esclave dévoué de mes pulsions les plus étranges pour le reste du séjour… À lui de jouer… Et de m’offrir l’orgasme mémorable que mon corps appelle à grands cris.
Ou de me rater complètement, s’il attend trop longtemps…
De toute façon, pour lui, le résultat sera le même : il ne se rendra jamais compte de rien… Mais en paiera quand même le prix.
À la vingt-deuxième seconde de ce débours fatidique, la main s’est posée plus franchement sur le maillot lisse et satiné et le bout de ses doigts se sont tout naturellement placés en embuscade autour de mon bourgeon qui gonfle presque à en crever la fine membrane de lycra qui l’étouffe.
Il est dans le timing… Jusque-là, j’avais raison de lui faire confiance. Charles ? c’est un futur professionnel. Il a juste besoin de se forger un peu d’expérience.
Comme au milieu d’un songe érotique que ses caresses furtives auraient provoqué, je n’ai pas pu empêcher mes cuisses de s’ouvrir plus largement pour accueillir au mieux cette presque caresse et lui rendre la tâche plus facile. Il a tressailli tout contre moi, et je se sens sa queue bandée frotter contre ma jambe. Je ne la retire pas cette fois, au contraire…
41… 42… Il ne faudrait pas quand même qu’il me laisse en rade sur le ballast de mon plaisir. Qu’attend-il donc, pour pousser enfin son avantage ? Je suis à lui…
48… Mes lèvres laissent échapper un petit gémissement d’anticipation énervé… Et ma jambe innocente frotte un peu plus fort contre son sexe.
C’est le moment qu’il choisit pour porter l’estocade, en resserrant ses doigts pour enfermer mon clitoris dans un étau de pulsions douces mais fermes…
Je vous l’ai dit : il n’en fallait pas plus !
C’est soudain comme un tremblement incontrôlable dont l’épicentre se situe très loin tout au fond de mon ventre et dont les ondes concentriques se répercutent en vagues chaudes pour inonder le reste de mon corps. Je sais que j’en crie presque de bonheur…
Mais de cet orgasme qui me déchire complètement de l’intérieur et me lance dans des soubresauts désordonnés… Charles lui ne voit qu’une fille qui semble se réveiller en sursaut en refermant vivement le compas de ses cuisses sur sa main désormais prisonnière (la pressant encore plus fort contre mon clitoris pour exacerber la durée du plaisir…) et qui se rend compte soudain, qu’elle était en train de se faire méchamment peloter dans son sommeil par un quasi inconnu…
Pris la main (presque) dans le pot de miel, il reste à côté de moi, pétrifié de la réaction en chaîne qu’il vient de provoquer…
Je le gifle violemment pour commencer…
Ma chatte est encore toute agitée de contractions spasmodiques et je sens le miel couler de moi comme d’une fontaine avant de se diluer doucement dans l’eau du jacuzzi.
D’une voix essoufflée je lui demande ce qui lui prend ? je l’insulte… Le traite de violeur… De presque pédophile…
Je le menace de porter plainte.
Ayant enfin récupéré sa main, il s’est redressé complètement affolé en se massant la joue, là ou mes doigts ont laissé des sillons rouges, conscient soudain de ce que mes cris d’orfraie peuvent ameuter ses parents et les miens.
Sous son maillot collé à la peau, je constate qu’il bande sec ! et de ce côté-là, c’est confirmé : Charles n’a rien à envier à son père : « Il a une bite énorme ! » comme dirait Valérie Lemercier. Trois fois celle de Bruce, en longueur comme en largeur… Ben oui… Le problème, il est là ; et à moins d’avoir des tuyaux, on ne sait jamais sur quoi on va tomber avant de l’avoir sorti du paquet…
Je n’en vois pas assez les détails pour la décrire mieux que ça… Mais je me promets illico d’y remédier bientôt…
Sous l’effet conjugué et de ma colère et de sa honte, je vois du coin de l’œil, le superbe organe qui se ratatine peu à peu sous la toile de son bermuda. J’en éprouve un certain regret de gâcher une érection aussi parfaite.
Il me supplie de me taire, et me demande pardon pour ce qu’il a fait.
Il pensait que je ne dormais pas et que je savais ce qu’il faisait…
Je le détrompe de sa prétention et de sa suffisance… Je l’humilie.
Les dernières vagues de plaisir commencent à refluer… Je les savoure en hurlant encore plus fort, sachant que la pièce est complètement insonorisée et que personne ne peut nous entendre. Je le menace de prévenir mes parents et les siens…
Il est catastrophé de mon esclandre.
J’ai renfilé mon peignoir, les jambes tremblantes et le sexe encore tout bouffi de plaisir. Il me suit jusqu’à la porte de ma chambre et m’empêche d’en refermer la porte, en me suppliant de lui pardonner et de ne rien dire à personne…
Je lui demande s’il compte me violer maintenant, après avoir abusé de moi dans mon sommeil. Et j’aurais presque aimé qu’il me dise oui…
Il se confond encore en excuses… Il jure que cela ne se produira plus jamais. Je ne lui ai pourtant pas demandé d’aller jusque-là…
Il laisse enfin la porte se refermer, sur la promesse que je réfléchirais avant de le dénoncer. J’ai tourné la clé à double tour, en regrettant qu’il n’ait pas un passe.
Échec et Mat…
Les épaules contre le chambranle, un sourire aux lèvres, je reste quelques instants à l’écouter encore de l’autre côté de la porte me chuchoter qu’il fera tout ce que je veux si je ne le dénonce pas…
Je l’entends enfin s’en aller… Je prends une douche rapide pour me rincer du chlore du jacuzzi. Je me brosse les dents.
À peine me suis-je mise au lit que je m’endors comme une fleur.
Accessoirement aussi, je me traite de « fieffée salope ! » mais je ne m’entends plus… Je dors déjà !