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Temps de lecture estimé : 25 mn
14/11/09
Résumé:  J'arrive au but. Ce pourri, il va me le payer. Comme si quelqu'un pouvait un jour piéger Nathaniel Jaycelon Smith!
Critères:  fh ffh fellation fsodo policier -policier
Auteur : Dr Lamb  (De retour sur Revebebe..)      Envoi mini-message

Série : La folle vie de Nathaniel Jaycelon Smith

Chapitre 03
Le G, le ripou et les belles nanas (3e partie)

Résumé : G, un jeune gangster du Queens, est piégé par un flic ripou qui veut lui faire endosser un crime qu’il n’a pas commis : le meurtre d’un toxicomane. C’est en fait une vengeance personnelle : G a eu une aventure avec sa petite amie Rita. Mais le jeune gangster a plus d’un tour dans son sac, et, avec l’aide d’une torride maitresse, Warda, il entreprend de remonter jusqu’au pourri…



***



L’aube se levait sur la ville. Avec lenteur, le soleil émergeait entre les immeubles, libérant ses rayons sur le bitume et l’asphalte des rues. Peu à peu, les habitants s’éveillaient, pour certains c’était l’habituelle routine avant le départ pour le boulot, d’autres, les insomniaques et les créatures de la nuit, se couchaient seulement. Ce que je kiffe, c’est me coucher en revenant du taf, alors que la plupart éteignent leur réveil avec un gémissement désespéré. L’un des avantages de bosser de nuit, je l’avoue.

Pis j’aime la ville à l’aube. Elle est belle, presque pure. Tranquille. Aucun cri, aucun bruit, aucun con qui passe comme un kamikaze avec sa moto.

Warda tourna le bouton de la radio et les nouvelles du jour se répandirent dans l’habitacle du véhicule :



Je lui jetai un œil : les cheveux ébouriffés, un sourire béat vissé sur le visage suite à la baise expéditive en pleine rue. Je devinai encore l’adrénaline qui pompait dans ses veines ; cette fille n’en avait jamais assez. Elle était barge, mais quelque part, ça me plaisait, c’était excitant.



Cali m’avait envoyé son adresse par texto, et ce n’était pas loin d’ici. Je supposai que mon bonhomme était l’un des poursuivants, qui avait fini sa course dans le chantier, quelques minutes plus tôt. Je me poilai en imaginant sa tronche. Je l’avais baisé, en beauté. Et le plus drôle restait à venir, lorsqu’il ouvrirait sa porte et me découvrirait chez lui. Je n’avais aucun remord, il s’était faufilé chez moi pour y glisser un corps, et m’accuser à tort, alors je comptais bien lui rendre la monnaie de sa pièce. Avec les intérêts.



Je lui lançai un regard.



Cette nana était dingue.

Mais puisqu’elle avait décidé d’aller jusqu’au bout, et que visiblement rien ne pouvait la faire changer d’avis, je ne répondis pas et continuai ma route.


Je garai ma voiture en bas de l’immeuble en soupirant. Parce que je venais de me rendre compte où j’avais atterri. J’étais sorti de mon quartier, et je reconnaissais les lieux. L’immeuble de Rita. Tout se mettait en place.



Elle ne répondit rien et resta pensive.



Mais bon, ça ne change rien. Il allait morfler, flicaille ou pas.

Je débouclai ma ceinture et ma passagère fit de même. Inutile de lui demander une nouvelle fois si elle était certaine de vouloir m’accompagner, cela se lisait dans ses yeux.

J’ouvris la portière et mis le nez dehors. L’air frais matinal caressa ma peau.



Warda était également sortie et claqua la portière. Faudra pas que j’oublie de ramener la voiture là où je l’ai trouvée.



Mais il fallait d’abord que je m’innocente. Parce qu’à moins d’avoir loupé un épisode, j’étais présumé coupable d’un meurtre. Je fermai la portière, vérifiai que j’avais bien mon revolver (vide) sur moi. On ne sait jamais ce qu’il va se passer et un flingue, même vide, ça intimide et ça peut sortir du pétrin.



Cette fille était tarée. Mais étrangement, j’étais content de l’avoir à mes côtés.


Le hall de l’immeuble de Rita et de son charmant petit enfoiré de copain de flic était plutôt agréable, avec une plante verte en pot dans un coin, des boites aux lettres presque en bon état et un grand miroir. Je me vis une seconde dans le reflet, un grand black balèze, revolver a la ceinture, avec dans le regard le feu de la vengeance. Accompagné d’une beurette en jean et pull, bottes aux pieds, complètement shootée à l’adrénaline et au sexe. Un couple du tonnerre.

J’appuyai sur le bouton de l’ascenseur et les portes de celui-ci s’ouvrirent immédiatement. On s’y engouffra.



Elle pressa le bouton et me scruta.



J’avais l’impression que ça remontait d’un siècle, tout ça. Il s’était passé beaucoup de choses.



Mais elle n’avait pas l’air jalouse, plutôt excitée à nouveau.

Je haussai les épaules sans répondre précisément. Je songeai à Rita, à sa gueule d’ange, à ses longues jambes, son piercing au nombril et à ses fesses rondes et bombées.

Pourquoi m’avait-elle balancé ?



Oui, pourquoi ? Je commençai à me dire que son mec avait simplement soupçonné quelque chose en la voyant, et l’avait fait causer à sa manière. Du coup, ma colère grimpa encore d’un cran, si c’était possible. S’il y a bien un truc que je déteste, c’est qu’on cogne sur une femme. Sûrement des restes d’avoir vu mon daron cajoler ma mère. Remarque, il ne l’avait fait qu’une seule fois.

Je chassai mes pensées lorsque Warda posa sa main sur ma braguette.



Mais Rita aussi, putain. On avait passé toute la nuit a baiser comme des ânes et j’en avais pas eu assez. Mais bon, j’allais pas balancer ça à Warda, quand même. Cette beurette tarée, c’était un coup d’enfer. Ah, si y avait moyen de combiner les deux…

Ding ! On était arrivés !

Je la plaquai contre le mur du couloir où nous venions de sortir.



Sans lui laisser le temps de répondre, je plongeai ma langue dans sa bouche, tout en glissant mes mains sous son pull. Elle sentait bon, et une légère et fine odeur de transpiration émanait de sa peau. Cela m’excitait encore plus. Je suçai sa langue, caressant voluptueusement ses seins, avant de descendre défaire la fermeture-éclair de son jean.



Le couloir bifurquait à droite et à gauche et donnait sur des portes, blindées pour la plupart. Pas un bruit.

Je glissai ma main dans son jean, sentant l’humidité à travers sa culotte. Je ne cessai de l’embrasser sauvagement, léchant ses lèvres et suçant sa langue comme si c’était un fruit bien juteux. Il ne me fallait qu’un instant pour que mes doigts viennent effleurer son sexe humide, la faisant gémir.



Je venais d’enfoncer deux de mes doigts en elle, brusquement.



Elle se cambra contre le mur, les yeux clos. Je remontai son pull, sortis l’un de ses seins et passai ma langue sur le mamelon dressé, encore et encore, sans cesser le va-et-vient de mes doigts en elle, dans son vagin étroit et serré.



Mais j’avais l’habitude, je savais jusqu’où aller pour la préserver.

Elle gémissait, se tordait, comme si elle voulait m’échapper. Mais c’était pas du tout le cas. Il me suffisait de la regarder dans les yeux. Elle en voulait plus, toujours plus.



Je pris la pointe de son sein dans ma bouche et tétai comme un fou. Ses doigts se posèrent sur mon visage.



J’amplifiai encore le mouvement saccadé de mes doigts. Warda poussa soudain un cri rauque et retomba, épuisée, contre le mur. Ma bite compressée dans mon caleçon me faisait mal. Je la sortis comme je pus, déjà raide qu’elle était, c‘était pas évident.

Je pris ma beurette cinglée par l’épaule et la fit agenouiller devant moi.

Elle comprit le message, et, haletante, ouvrit grand la bouche pour que j’y plonge ma queue, dure malgré toutes les séances de baises sauvages où je l’invitais.

Mais je voulais me réserver pour plus tard. J’enfonçai ma bite aussi loin que je pus dans la bouche de la demoiselle, qui tentai de l’avaler toute entière, et la ressortis alors qu’elle suffoquait presque. Warda y laissa une énorme quantité de salive et me supplia, alors que je tentai de me rhabiller :



Je secouai la tête, essayant d’ignorer sa dernière phrase, essayant de ne pas penser au plaisir que ce serait de répandre mon sperme dans sa bouche en la regardant tout avaler, comme elle l’avait déjà fait.




***



Je me postai juste en face de la porte de l’appartement de mon enflure favorite. Rita y était-elle ? C’était probable, en effet. Je souris en songeant que Since et moi avions passés une soirée chez lui, et en plus, on y avait baptisé les lits qui, désormais, se rappelaient de nous, j’en étais sûr. Pour autant qu’un lit ait de la mémoire.

Warda me dévisageait avec de grands yeux, une goutte de sueur coulait le long de sa tempe.



Je la pris par la main.



J’éclatai de rire et pressai la sonnette. Définitivement, je vivais dans un monde formidable…

Je crus alors entendre un cri étouffé. Je me penchai et déposai l’oreille contre la porte, alors que Warda sonnait à nouveau.



Une sorte de « hmmmfff » lointain mais puissant. Comme quelqu’un bâillonné.



Un violent coup de pied fit sauter la serrure et envoya claquer la porte contre le mur de l’entrée.

Warda sursauta et se planqua contre le mur. Je levai mon flingue vide devant moi. Un petit couloir impersonnel. Deux paires de baskets. Je retraçai la configuration des lieux, mais vu l’état embrumé dans lequel je m’étais trouvé la dernière fois, c’était dur.



Le « hmmmfff » retentit de nouveau, en sourdine.



Elle referma la porte derrière nous.



Le « hmmmfff » de nouveau, beaucoup plus fort, accompagné de coups sourds, en provenance du fond de l’appartement, vers la chambre.



Maintenant, j’en étais sûr, Rita avait été enfermée ou quelque chose comme ça, par son petit copain. En attendant qu’il rentre, et qu’elle ne puisse s’enfuir entre-temps.

Nous traversâmes le petit salon, où je nous revis, Since et moi, avec une sorte de petit sourire aux lèvres, et nous nous retrouvâmes devant la chambre de Rita.

La porte était entrebâillée. Je la poussai légèrement, prévoyant l’éventualité que le coco se trouve derrière elle, prêt à me sauter dessus.

Mais rien.

Rita était attachée par les mains au montant du lit, en culotte et t-shirt. Les draps rejetés au pied du lit, elle se secouait dans tous les sens, et s’apaisa soudain lorsqu’elle me reconnut. Un chiffon sale avait été fourré dans sa bouche. Ses cheveux bruns étaient trempés de sueur, de même que son oreiller. Depuis combien de temps était-elle ficelée ainsi ?



Warda était restée sur le pas de la porte. Enjambant les fringues éparpillés et les affaires de Rita, je sautai jusqu’à son lit et lui ôtai le chiffon qui la faisait taire.



Je défis ses liens et elle sauta littéralement du lit et sortit de la chambre en titubant, bousculant ma beurette cinglée au passage. L’instant d’après elle s’enfermait dans les wc, et nous parvint aux oreilles un hurlement libérateur presque immédiatement.



Je hochai la tête et ouvris la fenêtre pour chasser l’odeur de fauve.

J’avais à présent un alibi, et ça me rassurait. Les choses allaient devenir encore plus intéressantes. Je soupirai et m’assis sur le lit en bordel, entendant la chasse d’eau et le cri de soulagement de Rita. Elle ouvrit la porte et nous rejoignit, en gémissant et se passant la main dans les cheveux.



Elle fit halte sur le pas de sa porte et nous contempla.



Elle glissa un œil vers Warda.



Nous avions répondus en même temps. Rita s’étira sans nous lâcher des yeux. Putain, qu’est-ce qu’elle était bonne !

Elle traversa sa chambre et prit des sous-vêtements propres dans sa commode.



Elle hocha la tête sans répondre.



Elle me fixa.



Elle n’avait pas l’air désolée, juste abasourdie de s’être laissée prendre au piège. Et dans ses yeux, les flammes de la vengeance. Rita ne semblait pas être le genre de nana docile qui se laissait avoir ainsi. Elle avait été prise en traître, c’est tout.



Rita prit un short et un haut dans son placard, me tournant le dos, offrant à Warda et moi la vision enchanteresse de ses fesses.



Rita glissa un regard vers ma beurette cinglée.



Warda haussa les épaules.



À ces mots, les yeux de Rita s’illuminèrent.



Elle reporta son regard vers moi.



Elle haussa les sourcils.



Je rigolai en sourdine. Les nanas de nos jours sont incroyables. Canons comme des déesses avec des caractères de gladiateurs. Mais ça me plaisait. Ma queue durcissait de nouveau, mais je devais garder les idées claires.



Elle me demanda ça de but en blanc, à moitié à poil avec ses fringues propres dans la main, et ses cheveux bruns bouclés, sa gueule d’ange et ses longues jambes…



Rita eut une petite moue déçue, puis se tourna vers Warda.



Warda sursauta et se leva, nerveuse.



Rita tourna les talons :



Le temps que la sanguine hispanique prenne une douche libératrice, Warda et moi patientions dans sa chambre. Je tentai d’imaginer la suite des événements : son mec allait rentrer et tomber sur nous, et ensuite, je le forcerai à avouer. Un plan con mais j’avais que ça en tête. De toutes façons, il s’attendait sûrement pas à ce que je soit chez lui. Il avait pas prévu que mon pote Cali me fournirait son adresse. Une belle pièce rouillée dans son plan.



La voix de Warda me tira de mes pensées.



Qu’est-ce que je pouvais lui répondre ?



Warda poussa un soupir et s’allongea sur le lit, commençant à dégrafer son jean.



Sans m’écouter, elle fit glisser son jean et sa culotte le long de ses hanches et porta ses doigts à son sexe. C’était vraiment du délire. Parfois, je vivais vraiment dans un monde incroyable. Mais j’aimais ma vie plus que tout, et pour rien au monde je n’en aurais changé.



Je m’approchai d’elle, me baissai pour embrasser son nombril et lui caresser le creux des cuisses.



Cette nana était une vraie accro au cul, mais allais-je vraiment m’en plaindre ? Quel mec ne rêverait pas de tomber sur elle ?

Pis après tout, fallait bien passer le temps.

J’écartai ses lèvres de deux doigts et pointai ma langue pour goûter chaque repli humide de son intimité, suçant ici, tétant là, passant ma langue partout où je pouvais, aspirant sa cyprine.

Elle gémissait, les yeux clos, se caressant les seins.



Je relevai la tête.



J’enfonçai mon majeur dans son vagin, la faisant doucement crier avant de prendre son clito entre mes lèvres et le téter délicatement. Elle se cambra, toute vibrante d’extase.



C’était presque dans la poche, lorsque nous entendîmes la porte d’entrée s’ouvrir en claquant.

Et aussitôt après :



Je me redressai aussitôt et Warda fit de même, frustrée car à deux doigts de jouir. Elle se renfroqua en vitesse et se leva d’un bond. Nous nous plaquâmes contre la porte de la chambre, l’oreille tendue.


Ce connard venait de rentrer.

Le sang me monta à la tête en songeant à mes grosses mains en train de broyer le crâne de ce fumier. De lui éclater les burnes.

Je guettai le bruit de l’eau dans la salle de bains, mais n’entendis rien. Rita l’avait-elle entendu rentrer ?

La première chose que je l’imaginai faire, ce con, c’était foncer dans la chambre passer ses nerfs sur elle. Et c’est-ce qu’il fit, exactement. Sa démarche décidée nous parvint. Il était dans le couloir et je devinai sa présence derrière la porte.

Enfin, la vengeance.

Derrière moi, ses seins pressés contre mon dos, Warda était en sueur. L’odeur qu’elle dégageait m’excitait. Une fois cette histoire finie, je la baiserai jusqu’à l’os, et Rita avec.

Les deux en même temps.

Je balançai la porte de toutes mes forces contre lui au moment même où il passait le seuil. Il poussa un cri et un violent bruit retentit lorsqu’il se mangea la porte dans la gueule.

Un son très agréable.



***



Je surgis de derrière la porte. Sonné, il titubait dans le salon, une main à la tempe. Sans lui laisser le temps de comprendre, j’enchaînai.



Il releva la tête juste au moment où mon poing l’atteignait en plein menton ; il s’envola littéralement et s’effondra sur le canapé. Je fondis sur lui. C’était un mec brun d’une trentaine d’années. Tout ce qu’il y avait de plus ordinaire. Qu’est-ce que Rita foutait avec ce gugusse ? Les femmes, je ne les comprendrais vraiment jamais.

Je m’abattis sur lui et l’écrasai de tout mon poids. Il poussa un cri et passa les mains dans son dos, à la recherche de son arme, mais je fus plus rapide que lui. Je m’en emparai et la lui braquai sur le nez.



Je relâchai mon poids et me levai, reculant avec prudence.



Je reculai encore un peu, mettant la table basse entre nous, et m’assis sur le fauteuil en face de lui.



Il ne répondit pas, se contentant de me fixer avec colère. Il se demandait visiblement comment j’avais fait.

Petit con.

Je pointai son arme contre lui.



Warda me déposa une main sur l’épaule et fit le tour du fauteuil pour venir s’asseoir sur mes genoux. Elle choisissait vraiment bien son moment, celle-là.



Le doute était installé dans son regard, il fallait vite que je l’enlève, avant qu’il ne prenne trop confiance.



Qu’est-ce que je disais ?

Je redressai l’arme d’un air menaçant et il se rétracta dans son fauteuil.



C’était faux, mais qu’est-ce qu’il en savait ?



Bon, c’était faiblard, mais ça avait l’air de le convaincre. Ce que j’espérais maintenant, c’était que Rita reste dans la salle de bains et ne se précipite pas sur lui pour lui broyer les noix.



Mais comment une pourriture pareille avait fait pour devenir flic, et le rester ? Bah, y a des choses qui ne s’expliquent pas. Alors autant ne pas chercher.



Là, je commençai à sérieusement avoir envie d’appuyer sur la gâchette.

C’est alors que la porte de la salle de bains s’ouvrit. On tourna tous la tête vers elle, et Rita en sortit, nue, hurlant, une paire de ciseau dans la main, et sauta littéralement sur son ex petit copain.



Mais elle était déjà vautrée sur lui, cherchant sa gorge. Lui, très surpris, essayait en vain de la repousser. Si elle le blessait, c’était foutu.

Je me levai d’un bond, envoyant Warda par terre, et rejoignis le couple qui se battait. Rita criait comme une folle, l’insultait de tout les noms. Il tenta de la repousser et ce fut à ce moment précis que la porte d’entrée s’ouvrit soudain à la volée.

Et qu’une horde de flics surgirent.

Et merde !



Je lâchai instinctivement mon arme, et me jetai par terre, mains sur la tête.

Warda était restée au sol et avait fait de même. Rita, poussée en avant par sa colère, semblait ne pas les avoir entendu.



Le flic tenta de se redresser mais n’y parvint pas ; notre furie hispanique était accrochée à lui et lui labourait le visage de ses ongles. Pauvre vieux, ça devait vraiment faire mal.



Je risquai de relever un peu la tête et constatai qu’ils étaient au moins cinq.

D’un coup de pied dans le ventre, le flic parvint enfin à repousser Rita. Elle voltigea et alla s’écraser sur le sol.



Alors là, c’était la surprise de l’année.



Le flic qui parlait ressemblait au chauve de « The Shield », la série policière que Since adorait. Il mâchait un chewing-gum en ruminant comme une vache.



Wilson se leva d’un bond alors que je me redressai sur les genoux. Aucun des flics ne faisait attention à nous. Le chauve saisit Wilson par le bras et le jeta à terre sans ménagement, plaquant ses mains dans son dos. D’habitude, c’était le traitement auquel j’avais droit, et là, c’était un flic, un flic ! qui y avait droit ! J’avais envie de rire mais me retins.

Rita s’était relevée et les fixait, toujours à poil, toujours bandante à mort. Les quatre autres poulets la baisaient littéralement des yeux. Faut dire qu’il y avait de quoi.



Un des flics lui jeta un t-shirt sale qui traînait par terre. Elle l’enfila mais resta outrageusement bandante.



Il nous jeta un œil.



Je hochai la tête, trop content pour dire quoi que ce soit.

Il lui mit les menottes. Clic : un son très doux à mes oreilles.



Wilson fut relevé par deux flics alors que le chauve s’adressait à nous :



Je n’aurais jamais cru sourire autant en me rendant dans un commissariat.



***



Je m’écroulai sur mon lit. Il était dix-sept heures et j’étais lessivé. Dire que je bossais le soir-même ! Cela me semblait irréel.

Rita et Warda cassaient la croûte dans le salon en regardant la télé.

Elles n’avaient pas l’air traumatisées par tout ça. Tant mieux pour elles.

Depuis deux heures, mon portable n’arrêtait pas de sonner : Ice, Since et les gars du quartier qui n’en revenaient pas de ce qui m’était arrivé. Après avoir raconté cinq fois d’affilée la même histoire, j’avais mal au crâne.

J’étais franchement crevé et je voulais dormir un peu avant de me rendre au taf. Mais je n’allais pas y arriver. Quand même, ce n’était pas rien, cette histoire.

Warda éclata de rire à côté. Quelle folie furieuse, cette nana. Les femmes de nos jours sont devenues des lionnes, des combattantes, plus solides que la plupart des mecs. Enfin, je dis pas ça pour moi, on a sa petite fierté quand même.

Mais je restais admiratif devant leurs forces. Et ça m’excitait, aussi, pour être honnête.

Bon, autant être lucide, je n’allais pas fermer l’œil. Et d’ailleurs ce serait criminel de s’endormir avec deux bombes sexuelles dans mon salon. Si jamais mes potes apprenaient ça…

Je pris dans ma commode des habits propres et traversai le salon.

Warda était assise sur une chaise, les seins nus, et Rita assise sur elle, la caressant et ondulant du bassin, tout en l’embrassant fiévreusement.



Deux assiettes sales étaient empilées sur la table, avec des couverts et une bouteille de jus d’orange. Il était inutile que j’aille ouvrir mon frigo ; les emballages vides sur la table prouvaient qu’elles m’avaient dévalisé !


Sans faire attention à moi, Warda ôta le t-shirt que Rita avait enfilé et sous lequel elle était nue.

Elle se mit à lui lécher doucement les seins, la faisant gémir. Je me rapprochai doucement, sentant déjà ma queue se préparer au combat.

Laissant tomber mes vêtements propres sur le sol, je pris Rita par les épaules. Elle rejeta la tête en arrière, les yeux clos. Je passai mes mains sur son ventre et sa poitrine, sentant la langue de Warda venir me chatouiller les doigts. Je pressai délicatement les mamelons de Rita pour les faire ressortir et les offrit à téter à ma belle beurette cinglée, ce qu’elle fit avec enthousiasme ; les gémissements de sa compagne aidant.

Je m’accroupis et embrassai Rita dans le cou, sans cesser de lui malaxer les seins, un peu plus excité chaque fois que la langue de Warda dérapait sur mes doigts.



Je glissai ma langue sur la joue de Rita, et sur sa bouche lorsqu’elle tourna légèrement la tête. Warda suçait ses seins à tour de rôle et dardait vers moi des yeux de braise.

Rita gémit, ses cheveux mouillés par sa douche récente frottant contre mon visage. C’était délicieux.

Je me redressai et enlevai mon t-shirt avant de venir relever mes deux maîtresses. Me plaçant derrière elle, je commençai à lui caresser la poitrine et le ventre, tandis que Rita lui rendait la pareille en mordant doucement ses seins et en tétant les pointes. J’écrasai ma bouche contre la joue de ma belle beurette, sentant son parfum musqué.

Elle frottait ses fesses bombées contre mon bas-ventre. Rita, elle, traçait un sillon du bout de la langue sur le ventre rond de Warda, remontant jusqu’à ses lèvres.



Warda eut un petit rire qui se transforma vite en gémissement, lorsque je glissai mes doigts dans son jean, défaisant sa braguette. Rita ne lâchait pas ses seins, qui étaient recouverts de salive. Je glissai mes doigts dans la bouche de ma beurette pour qu’elle les suce. Je commençai à sérieusement avoir mal à la queue, à l’étroit dans mon froc.

Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas fait une partie à trois. Et avec deux canons en prime.

Je pris les filles par la main et les entraînai vers la chambre.



Allongée sur le dos, les yeux clos, et les jambes grands ouvertes. Sublime.

Rita gémissait, au fur et à mesure que nos bouches sur ses seins et son ventre devenaient plus voraces, et que nos doigts entre ses jambes se faisaient plus fouineurs. Warda léchait son sein gauche et moi le droit, le mordillant, le tétant, alors que nos doigts s’activaient entre ses cuisses. Rita était en sueur. Elle m’excitait copieusement.



Warda lui caressait le clitoris tandis que deux de mes doigts allaient et venaient en elle, produisant chaque fois qu’ils sortaient de son vagin un bruit humide discret très stimulant.



Mais j’avais d’autres projets pour le moment. Je m’installai entre ses cuisses fuselées qu’elle referma autour de ma tête.



J’écartai ses cuisses et la laissai se cambrer un peu mieux ; de cette façon j’avais un total accès à son sexe épilé. Avant de me mettre à l’ouvrage, je levai les yeux vers ma beurette cinglée qui était occupée à lui dévorer les seins frénétiquement.

Je glissai d’abord ma langue de haut en bas sur son sexe, prenant ensuite mon temps pour l’y enfoncer, sucer ses lèvres et boire son mets intime. Elle dégageait une odeur fauve qui s’insinuait en moi, dans toutes les cellules de mon corps. Elle s’arqua en gémissant et je plaçai mes mains sous ses fesses pour ne pas la laisser s’échapper.



Sa cyprine coulait sur ma langue, c’était divin. Warda libéra enfin ses seins pour venir m’embrasser, goûtant ainsi à son intimité du même coup. Elle fourra sa langue dans ma bouche.

Je n’en pouvais plus. J’empoignai mon sexe tendu à la bloc et m’enfonçai en elle jusqu’à la garde, mes couilles butant contre son sexe. Elle hurla et se cambra, les yeux grands écarquillés.

Warda reprit le suçage de ses seins.

Avec de grands mouvements amples, je la possédais totalement, savourant les délicieuses pressions de son sexe humide et étroit qui enserrait ma queue.



Je fus rapidement en sueur. Warda s’était assise sur le lit et se caressait langoureusement, se passant la langue sur les lèvres.

Rita me regardait avec des yeux suppliants, mi-clos, gémissant d’une voix sourde.

Ma belle beurette se leva du lit, en fit le tour et se plaça derrière moi, ses seins s’écrasant dans mon dos, m’embrassant dans le cou.



J’attrapai Rita par les cuisses et accélérai le rythme, la sentant proche de l’explosion.



Elle se cambra tout d’un coup, tous les muscles tendus, crispée, savourant la seconde qui précède l’explosion finale. Warda prit l’un des pieds de la belle hispanique et se fourra les orteils dans la bouche, les suçant avidement. Ce qui déclencha l’orgasme de la jeune femme. Elle était belle. Elle hurla, se tortillant dans tout les sens, et bing ! L’explosion…



Je sortis ma queue de Rita, qui était complètement hors d’usage, haletante et recouverte d’une fine pellicule de sueur. Je fis volte-face et empoignai Warda par les hanches, suçant ses seins au passage.



Je la jetai sur le lit et elle se positionna à quatre pattes. Je montai sur le matelas, la queue palpitant dans ma main. Elle ouvrit ses fesses de ses deux mains, et la tête plongée entre les cuisses grandes ouvertes de Rita. Je n’allais quand même pas l’enculer à sec, comme ça. Je me baissai et lapai brièvement son ourlet froncé, la faisant gémir.



Je me relevai, les yeux rivés sur ce cul magnifique, puis déposai mon gland contre son anus, doucement, et la pénétrai centimètre par centimètre, attentif à ses gémissements. Elle fourrait sa bouche entre les cuisses de Rita, y glissant parfois un doigt ou deux, l’aidant à se mettre en route pour un second orgasme. Nos gémissements remplissaient la chambre. Ma queue, enserrée dans ce cieux fourreau étroit, semblait grossir d’avantage. J’étais compressé comme pas possible, c’était divin.

Rita ne me lâchait pas du regard, gémissante, en nage, se cambrant pour mieux venir à la rencontre des lèvres de Warda, qui gémissait en sourdine, criait parfois, lorsque j’accélérais mes coups de reins, l’empoignant toujours solidement par les hanches.



Ce que je fis de plus en plus vite, mes muscles en feu, sentant la sueur perler de mon front et dans mon dos, mes couilles venant presque buter contre ses fesses rebondies.

Je me concentrai pour ne pas me laisser déborder par le plaisir et craquer. Mais ça devenait dur. Mêlée à l’extase, la tension qui m’habitait se relâchait rapidement, toutes les épreuves subies depuis cette nuit allait exploser avec mon sperme.

Et enfin, ce fut la délivrance, lorsque ma beurette cinglée s’arqua tout d’un coup, en criant, relevant la tête de l’entrejambe de Rita.

Heureusement, parce que je ne tenais plus. Je sortis de ses fesses, en douceur, m’emparai de ma bite, et, de quelques coups de poignets, envoyai ma semence sur le cul magnifique de Warda, et sur le ventre de Rita, dans un grognement libérateur.

J’étais à bout de souffle, mais heureux. Simplement heureux.

Je m’écroulai auprès des filles, qui vinrent se nicher de part et d’autre de mon torse, la main délicate de Rita me caressant lentement de bas en haut, pour extraire de moi les dernières gouttes de sperme.



Ce furent des coups à la porte qui me réveillèrent. Warda, nichée dans mes bras, ronflait avec la délicatesse d’une vache sous anesthésie. Je poussai un peu Rita, m’assis au bord du lit, mettant une seconde ou deux à reprendre mes esprits.

Dix-huit heures quarante-cinq. Il allait falloir que je m’active un peu si je ne voulais pas arriver en retard au boulot. Je me levai, enfilai un caleçon et gagnai le couloir lorsqu’on frappa de nouveau. Je jetai un œil par le judas et vis Since et Britany. Je l’avais presque oubliée, celle-là, la pote de Warda.



Je ne devais pas être super frais. Britany semblait complètement épuisée, et je me doutais bien pourquoi : mon pote était un sacré baiseur, comme moi. Elle avait les cheveux en vrac, des cernes sous les yeux, son chemisier à moitié ouvert et mal rentré dans son jean.



Je fis un geste de la main pour lui dire que ce serait pour plus tard. Il fallait d’abord que je me douche, que je m’habille et aille au boulot.

Je fis le tout en un petit quart d’heure, et pris quelques affaires. Mon petit salon était désert mais un bruit attira mon attention, dans ma chambre. Je pris mes clés, sachant déjà ce que j’allais y voir.

Je glissai ma tête dans l’entrebâillement et vis Since, allongé sur mon lit, la bite sortie de son froc, que Warda et Britany léchait de part en part. Il gémissait, alors que Rita lui offrait ses seins à lécher et à sucer, ce qu’il s’employait à faire avec délice.

Avec un sourire, je quittai mon appartement, les laissant s’éclater à leur guise, me demandant ce que demain allait me réserver.


Encore, sûrement, une folle journée dans la folle vie de Nathaniel Jaycelon Smith…