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Temps de lecture estimé : 17 mn
15/11/09
corrigé 12/06/21
Résumé:  Le voyage se poursuit. On entre dans le vif du sujet, si j'ose ainsi m'exprimer. Ça devient chaud ! Âme sensible et membre de l'U.S.D. s'abstenir.
Critères:  #sciencefiction fh fplusag cunnilingu anulingus pénétratio fsodo
Auteur : Domi Dupon  (Homme du mauvais côté de la cinquantaine)            Envoi mini-message

Série : Mission "Survival"

Chapitre 02 / 09
Épisode 2: Le mitan du début

Résumé :



Pas facile, le mieux étant de lire (et de noter) le texte N° 13562.

Pour ceux qui ont la flemme (ou pas l’envie, ou pas le temps) : un vaisseau de l’Empire se dirige vers Proxima du Centaure, pour voir si par hasard y’aurait pas une planète à polluer car sur notre Terre bien aimée, ça commence à craindre.

À bord, deux couples : Susan et Heinrich, Gladys et Danilo (eux, on s’en fout pour le moment, ils sont en hibernation).

Sur la station lunaire, y’a une dénommée Cléo Sander-Farrell, chef du projet …


Voilou !




ÉPISODE II


Le mitan du début




13 août 2098, an 82 de l’Empire, 10 h P.M.T., quelque part au-delà du Système Solaire.


Ça allait être gai ! La blague idiote de Gladys avait réduit à néant tout son travail de séduction. Hier, au fil de la matinée, Susan s’était détendue, avait souri. Elle ne sursautait plus quand leurs corps s’approchaient à moins de cinq centimètres. Patatras, l’autre déjantée avec son humour de blaireau… Sœur Susan était partie furax.


Il avait mangé seul puis avait passé un moment à observer l’extérieur par le travers des écrans. Le navire ne possédait pas le moindre hublot. M’enfin, le vide avait beau être intersidéral, c’était toujours du vide. Il n’était pas plus poète que Gladys et Danilo.


Malgré l’exiguïté du vaisseau, elle était parvenue à l’éviter. Les rares fois où ils s’étaient croisés, ils ne s’étaient pas adressé la parole.


Ce matin, il ne l’avait pas encore vue pourtant elle avait déjà pris son p’tit déj’. Ils auraient dû commencer leur inspection à 10 heures et l’horloge marquait pile 10 heures. Il ne comprenait pas son retard. Si lui se foutait des horaires, elle, non, bien au contraire. Surtout que cette tâche semblait la seule vraiment sérieuse qu’ils avaient à accomplir, contrôler le système d’épuration et de recyclage. Rien ne se perdait dans le vaisseau, tout était retraité et réintégré dans le circuit. Une des conditions essentielles à leur survie. Multivac surveillait en permanence, mais il ne pouvait pas changer les filtres.


Elle entra dans le salon avec dix secondes de retard, il en resta sur le cul. Elle avait troqué ses hardes habituelles contre l’intégrale d’intérieur blanche des spationautes. Il avait, comme beaucoup, supposé que ses amples fringues cachaient un corps informe.


Erreur ! Pour la silhouette Gladys pouvait aller se rhabiller.


Plus petite que lui d’au moins deux centimètres. Une silhouette à la Betty Boop, pin-up de BD du milieu du XXème siècle dont les albums interdits par l’U.S.D. circulaient sous le manteau. Des seins qui menaçaient d’éclater la combine, un cul rebondi qui en tendait le tissu, une chute de reins marquée, des hanches évasées. Tout pour séduire n’importe quel homme normalement constitué.


Final touch : son visage, jusque là, en quelque sorte, laissé en friche était légèrement fardé. Une délicate touche de bleu, un zest de mascara, un soupçon de rouge à lèvres lui donnait un charme indéniable. Même son crâne lisse rayonnait. L’appellation «la belle Italienne» n’avait plus rien de péjoratif.


Heinrich n’en revenait pas : même une nana coincée comme Sœur Susan n’avait pas oublié sa trousse de maquillage.


Par contre, elle avait oublié son sourire dans sa chambre.



Le ton glacial employé effaçait totalement l’effet sensuel de sa tenue. Heinrich ravala la remarque ironique qu’il s’apprêtait à faire. S’il commentait, il allait se faire massacrer.



Un « je ne sais quoi » dans son ton le fit tiquer. Elle paraissait déçue. Espérait-elle une réaction de sa part ? À voir.



Ils débutèrent leur inspection par le pont-salon, enchaînèrent par la salle de sport ensuite les deux douches sèches. Ils durent les faire séparément. Elle refusa d’entrer dans la douche des hommes et refusa que lui entre dans celle des femmes. Même problème, même punition pour les chambres de vie.


Pour les cabines d’hibernation, leur complexité obligea Susan à quelques concessions. Pire, à plusieurs reprises, dans ces pièces exiguës, encombrées de matos, ils se touchèrent. Chaque fois, il la sentit se contracter, rompant aussitôt le contact. Ils terminèrent par les soutes où étaient stockées entre autres les denrées alimentaires et médicamenteuses.


Restait à changer le filtre du collecteur général. Celui-ci se trouvait dans la salle des machines, près des propulseurs. Ils devraient revêtir les scaphandres anti-R et travailleraient en gravité zéro. Pour des spécialistes comme eux, cela leur prendrait l’après-midi.


Durant la matinée, ils avaient peu parlé ; seulement lorsque ça se révélait utile. Contrairement à la veille, Sœur Susan était restée sur son quant-à-soi, lui n’avait pas fait un réel effort pour dégeler la situation. Le déjeuner, s’il ne fut pas la fête à la grimace, ne fut pas pour autant d’une gaîté extrême. Ils discutèrent surtout des procédures qu’ils devraient mettre en œuvre l’après-midi dans la salle des machines.


Enfin, elle n’était pas partie en claquant la porte.



*********************



13 août 2098, an 82 de l’Empire, 15 h 01 P.M.T., quelque part au-delà du Système Solaire.


Susan se sentait mal à l’aise. La matinée ne s’était pas trop mal passée si l’on excepte les quelques frôlements en salle de sommeil qui l’avaient mise en émoi. Une inquiétude, toute professionnelle, la rongeait : la peur de ne pas être à la hauteur. Ils avaient suivi une formation en gravité zéro des plus sommaires et elle ne s’y était pas montrée très performante.


Aussi quand vint l’heure de passer le scaphandre souple anti-R, elle se referma. Il lui proposa de fixer son casque. Elle refusa. Il crut qu’elle faisait de nouveau la gueule. Elle aurait voulu lui dire que… Mais à quoi bon !


Le protocole exigeait qu’ils pénètrent ensemble dans le sas de dépressurisation, la cage à vide comme ils l’avaient surnommé. Ils devaient aussi y faire tenir la caisse plombée qui contenait le filtre de rechange. Son mal-être augmenta. Difficile d’éviter le contact dans un lieu aussi étroit.


Toute à la préoccupation de rester le plus possible éloigné de l’homme, elle en oublia de se tenir aux poignées encastrées dans la paroi. Le premier faux mouvement à gravité quasiment nulle la fit décoller. Heinrich la rattrapa et n’eut d’autre solution que de la plaquer contre lui.


Un blanc ! Ce corps d’homme contre le sien. Un trouble intense l’envahit. Crispation sévère dans son bas ventre. Humidité. Elle le repoussa violemment. Oubliant encore la gravité zéro.


Son geste brusque la jeta contre la paroi qui la renvoya tel un ballon contre le Suédois qui n’eut d’autre ressource que de la cramponner une seconde fois. Et pour la seconde fois, son ventre réagit malgré elle.



Il la lâcha. Ses contorsions la projetèrent au plafond. Pour la troisième fois, il dut la récupérer. Pour la troisième fois, elle se retrouva plaquée à l’homme. Pour la troisième fois, son corps la trahit. Tétons érigés.



Dans le feu de la dispute, elle en avait oublié sa position. Elle se décolla instantanément, s’accrochant au vol à une poignée. Elle était mortifiée, vexée, humiliée. Son visage devait révéler son désarroi. Par bonheur, la visière bleutée le cachait. Pourvu qu’il n’ait pas senti ses tétons gonflés. Qu’avait-elle fait pour que Le Dieu lui inflige une telle épreuve ? Personne ne lui avait parlé ainsi. Et elle ne lui plaisait pas…


Sans un mot de plus, Heinrich déclencha l’ouverture du sas. Dans un silence de mort, ils firent ce qu’ils avaient à faire.


Quand ils ressortirent, Heinrich alla stocker le filtre usagé dans le container de régénération avant d’ôter sa combine. De sa cabine, elle ne put s’empêcher de lancer oubliant qu’elle n’avait pas ôté son casque :



L’avait-elle fait intentionnellement ? En tout cas, leur transmetteur n’était pas coupé et il entendit distinctement la phrase. Pour sûr, la Sander-Farrell…



*********************



Flashback 3 : 8 février 2098, an 82 de l’Empire, Station lunaire « Isaac Asimov »


Faire équipe avec la « belle Italienne », bonjour la galère ! Quand on leur avait annoncé ça, la veille du départ pour la station Isaac Asimov, Heinrich avait d’abord cru à une joke. Pas le genre de la maison. Devant le parterre de grosses têtes, il n’avait pas osé l’ouvrir. Ça avait gâché sa dernière soirée sur Terre.


À la descente de la navette, s’armant de courage, il avait abordé C.S.-F. et lui avait demandé si elle pouvait le recevoir avant le départ. Elle n’avait pas répondu, le chassant d’un revers de main comme une mouche importune. Ils avaient eu ensuite, par l’intercom de la station, une communication fort animée pour la conservation de ses sourcils.


Aussi fut-il surpris quand il reçut un message lui enjoignant de passer à sa cabine quand il en aurait terminé avec l’épilation totale.


Point d’interphone, ni de porte à ouverture automatique ! Les conditions de vie sur la station étaient plutôt spartiates. Il dut frapper. L’attendait-elle ? Elle ouvrit rapidement. Elle l’invita à entrer et repoussa négligemment la porte.


Être dans l’espace n’ôtait rien à sa sensualité. Là, où tout le personnel vaquait en combinaison et chaussures Sécurit, elle parvenait à conserver toute son élégance.


Jupe toujours aussi osée : chevilles et mollets dénudés.


Chemisier largement ouvert découvrant la naissance de son opulente poitrine.


Ballerines noires à la griffe d’un grand chausseur italien.


Elle le fit asseoir sur la couchette. Elle s’installa sur la petite table laissant pendre ses jambes. Leurs positions respectives ne devaient rien au hasard. C.S.-F. avait une idée derrière la tête. Mais laquelle : l’allumer, le mettre mal à l’aise pour dominer la discussion ou…


La table plus haute que la couchette plaçait ses yeux à la hauteur des genoux joints, mais découverts de Sander-Farrell. En ce siècle, où le corps féminin était devenu tabou, elle lui offrait un spectacle des plus indécents. Dur pour lui de se concentrer.



Encore ce drôle de regard, mais pas de blabla inutile pour autant. Droit au but. Il n’y avait pas de public ! Ça l’arrangeait, il détestait toutes ces circonvolutions diplomatiques.



Elle croisa les jambes et, posant son coude sur sa cuisse, tint son menton entre ses doigts, faussement attentive.


Double effet ! Sa jupe remonta de dix bons centimètres laissant apparaître l’amorce des cuisses, son chemisier s’ouvrit généreusement dévoilant deux globes altiers soutenus par un soutif transparent.


Heinrich commençait à se sentir à l’étroit dans sa combine. Rester concentré.



Pour appuyer cette affirmation, elle croisa les bras, ce qui remonta brusquement sa poitrine. Conséquence, un bouton supplémentaire, dégoûté, abandonna la partie. Tiens, tiens ! Elle portait un soutif à attache centrale. Elle jouait avec lui, il en avait conscience. Quel but poursuivait-elle ? Trop tard pour le faire virer de la mission ! Si elle voulait se faire baiser, à elle de prendre l’initiative. Le chef, c’était elle ! Mais p… qu’est-ce qu’elle était bandante.



Il en resta comme deux ronds de flan. Certes C.S.-F. avait une sacrée réputation, certes elle était en train de lui tourner la tête, mais l’entendre parler ainsi. Elle, une femme !


Après deux croisements de jambes qui firent monter, la température de quelques degrés supplémentaires, la jupe sur les cuisses et la bite contre le ventre d’Heinrich, elle reprit la parole :



Oup’s, elle se lâchait la prof ! Si elle ne l’impressionnait pas autant… Et en plus, voilà que, renonçant à croiser, décroiser, ses guiboles, elle les desserrait progressivement. La jupe, suivant le mouvement, remontait, remontait, dénudant peu à peu ses cuisses. Il n’en pouvait plus ! Impossible de suivre une conversation, d’argumenter avec quelqu’un quand votre seul souci est de connaître la couleur de la culotte.



Avec une souplesse que sa morphologie ne laissait pas présager, elle roula sa jupe sur son abdomen, attrapa ses genoux et planta ses ballerines sur la table.



Une invitation ! Invitation qu’il venait de recevoir. Une seconde après réception, à genoux entre ses cuisses, la bouche collée à ses grandes lèvres, il dégustait son insolente féminité. La petite exib durant leur dialogue, l’avait gravement mise en condition : sa chatte était trempée, de chez trempée.


Le temps de l’action était venu.

Il fit sauter les derniers boutons du chemisier, arracha, plus qu’il ne défit, l’attache centrale du soutif.

Pas de tendresse superflue.

Il voulait malaxer ces seins orgueilleux sur lesquels il avait tant fantasmé.

Il les pétrit rudement.

Tour à tour, les écrasant l’un contre l’autre, les séparant, les repoussant vers l’extérieur des épaules, les remontant sur sa gorge laiteuse.

Ses doigts en pince compressaient fortement les tétons comme s’il voulait en faire sortir du lait.


Pareille ardeur entre les cuisses de C.S.-F. : sa langue plongeait au plus profond de la vulve en éruption d’où coulait un flot de lave brûlante. Il en avait la bouche pleine, le surplus débordant sur le menton.


Ironie du sort, Sander-Farrell au corps d’athlète, était dotée d’un minuscule clitoris qu’il eut du mal à dégager. Petit, mais réactif ! Un simple frôlement du bout de la langue provoqua des soupirs très prometteurs. Lorsqu’il le suçota, aux soupirs s’ajouta une ondulation suggestive du bassin.


C.S.-F. s’installa plus confortable : posant ses avant-bras sur la table, elle se laissa aller en arrière. Il semblait clair qu’il devait lui donner du plaisir, mais la réciprocité ne semblait pas d’actualité. Il s’en foutait un peu. Le simple fait de la réjouir le faisait triquer comme un âne. Il ne supportait plus sa combine. Il abandonna sa dégustation vulvaire. Elle tenta de le retenir.



Il lui fallut plus d’une seconde. Ces p…. de godasses Sécurit avaient beau avoir des scratches électrostatiques… Quand on n’a pas la tête à ce qu’on fait… Enfin nu. Durant son déshabillage, C.S.-F. s’était rassise. Elle regardait goguenarde un point précis de son anatomie.



Pour le romantisme, il s’était trompé d’étage !


Elle s’était déjà repositionnée. Il replongea. Langue butinant le clito, mains tourmentant les seins. À l’évidence, elle appréciait cette dualité douceur/violence : elle reprit avec promptitude son envol. La bouche, délaissant le mignon clitounet, escalada un mont de vénus à la pilosité luxuriante emmenant au passage quelques poils follets entre les dents.


Alors qu’il entreprenait un léchage humide de l’aine, juste à la jointure de la cuisse et du bassin, elle lui fit comprendre qui était la patronne. D’une main impérieuse, elle repoussa la tête « léchante » entre ses cuisses.


Très bas entre ses cuisses. Sa position semi-allongée dégageait entièrement sa raie culière offrant en libre accès un œillet à l’«aréole» brune et fripée.



Elle était vraiment incroyable ! D’une vulgarité, si ce n’eut été sa situation, qui l’aurait conduit directement en camp, voire à la lapidation. Et en plus bien renseignée !



Dévergondée ! Dans le milieu des intellectuels du régime, peut-être ! Si elle avait fréquenté les quartiers où lui allait, elle… Bof, c’était pas son problème. Elle voulait se faire sodomiser, il allait pas la décevoir. Sans dire un mot – d’ailleurs pour dire quoi –, il tira les fesses de la «salope» au ras de la table. Son «p’tit trou» juste à portée de langue.


Une tite feuille de rose pour commencer. Ouvrir largement les fesses. Les pouces appliqués de part et d’autre de l’oignon plissé, donnait libre accès à sa langue fouisseuse. La prof ne se contentait plus d’onduler du bassin, elle tortillait franchement son adorable fessier incitant la langue à la pénétrer plus intensément. Cette sodomie linguale dura jusqu’à ce que les pouces, d’abord en alternance puis dans un bel ensemble, s’enfoncent profondément dans un conduit anal souple et accueillant.


Dans un souci d’équité, Heinrich, lançant un pouce dans l’anus, plantait l’autre dans la chatte béante. Il procéda de même lorsqu’il usa des deux doigts, dans des allers-et-retours dégoulinant de cyprine. Bientôt, grâce à cette tactique, l’œillet de la dame fut aussi lubrifié et dilaté que sa foufoune.


Fallait pas avoir le mal de l’espace ! Ça tanguait drôlement dans la cabine ! C.S.-F. jetait en avant son cul, sa vulve. Elle s’empalait frénétiquement sur les doigts, stoppés seulement par leur jointure. À chaque poussée, il craignait pour son articulation.


L’ardeur de sa partenaire excitait le futur spationaute au plus haut point. Il n’avait plus qu’une idée : planter son mandrin dans ce cul en chaleur. Cette fois, il prit l’initiative. Il empoigna les chevilles de Sander-Farrell. Sans ménagement, il lui plaqua les cuisses contre les épaules. Les coudes de la prof glissèrent, sa tête heurta bruyamment la table. Aucune protestation de sa cliente.


Au contraire, quand, après s’être lubrifié la bite par deux ou trois va-et-vient dans son vagin inondé, il présenta son nœud contre sa rosette, elle cria :



Il poussa virilement. L’anus, bien préparé, s’ouvrit. Il la pénétra jusqu’à la garde sans rencontrer la moindre résistance. Pas de plaintes, ni de cris de douleur. Pas d’atermoiement, pas de tendresse inutile. Il la pilonna sauvagement, faisant claquer ses couilles contre son cul. La table métallique, heureusement fixée au sol, était soumise à rude épreuve. Il espérait qu’elle n’exploserait pas sous ses coups de boutoir. Il espérait aussi que la cabine était insonorisée car Sander-Farrell, elle, avait explosé. Elle hurlait !


Hurlement d’une haute teneur littéraire :



Une idée insensée traversa l’esprit de l’homme. Maintenant qu’elle était sur orbite…

Il « décula » puis s’enfonça dans son vagin.

Protestation.

Il « dévagina » pour se planter à nouveau dans son cul.

Approbation.

Il « décula » à nouveau.

Il alterna vagin et cul.

Un coup à hue, un coup à dia.


La surprise passée, cette nouvelle stratégie reçut un agrément franc et massif de la part de sa partenaire sous forme de nouveaux borborygmes toujours aussi culturels :



Soudain l’anus clignota autour de la bite qui le pourfendait.

Un ouiiiiiiiiiiiiiiiii qui n’en finissait plus retentit.

Plus le moment de changer de trou !

Une dernière accélération et le foutre se répandit en longs jets.

Heinrich, à son tour, entrait en jouissance.


Lâchant les chevilles, il plongea ses mains entre les cuisses, planta agressivement les ongles (coupés ras) dans la poitrine de C.S.-F. tandis qu’avec des ahanements de bûcheron, il lui éclatait la rosette. Sensation qu’à chaque pistonnage, sa bite s’enfonçait un peu plus, que s’il continuait ainsi il allait lui fendre le cul.


Il n’avait rien d’un néophyte. Depuis qu’il avait été dépucelé par une amie de sa génitrice, il n’avait cessé de braver les interdits, les tabous de la Charia pour tremper son biscuit chaque fois qu’il le pouvait.


Un pied d’une telle sauvagerie avec une nana qui y prenait autant de plaisir, une première pour lui. Ils jouissaient comme des dingues dans un orgasme ininterrompu depuis ce qui lui paraissait une éternité. Pourtant sa queue était toujours aussi raide, son sperme giclait encore. Quant à elle, ses hurlements s’intensifiaient encore et sa cyprine coulait, tartinait le pubis d’Heinrich et poissait sa rousse toison.


Les jouissances même miraculeuses ont une fin…


Alors que son propre plaisir arrivait à terme, que sa bite lâchait ses ultimes gouttes, le corps de sa partenaire s’amollit, ses cris devenant soupirs. Il s’affala, laissant sa tête reposer sur la poitrine moite de la patronne du projet « Survival ». Elle caressa le crane fraîchement épilé de son amant. Ils restèrent ainsi le temps de reprendre leur souffle. Ses esprits retrouvés, elle le repoussa, se leva, et, grand instant de tendresse, déposa un baiser, lèvres fermées, sur la bouche du Suédois.


Dans un tiroir, elle récupéra une boîte de mouchoir en papier. Elle en tira plusieurs avec lesquels, sans aucun chichi, elle essuya les sécrétions bicolores coulant entre ses fesses et ses cuisses. Lui montrant la boîte :



Tandis qu’il se nettoyait la queue, elle continua :



Quelle bonne femme ! S’étant rajustée, elle avait retrouvé sa morgue, sa suffisance. Il se rhabilla, tête basse, un tantinet humilié ! Elle l’avait utilisé ! Un call-boy, voilà ce qu’il était pour elle ! Il ne pouvait nier qu’il avait apprécié, mais ça lui laissait un goût merdeux dans la bouche. Pas seulement parce qu’il lui avait bouffé le cul.



Sœur Susan, elle savait ça aussi ! Il la regarda et lui sourit.



Elle sourit à son tour.



Il ne put s’empêcher d’éclater de rire.



Et ils continuèrent de discuter tard dans la nuit. Sans pour autant remettre le couvert. C.S.-F. en avait eu pour son argent et, surtout, avait le fondement douloureux.



À SUIVRE


ÉPISODE 3.


Le bout du début